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Yves Rasir

Deux tiers ? Trois quarts ? Neuf dixièmes ? Davantage encore  ? En tout cas,  la proportion de « résistants » qui marchent à fond dans le Satano Circus et croient mordicus à l’existence de grands réseaux pédosatanistes est impressionnante. Je l’ai vérifié à mes dépens puisque mes prises de position sceptiques  (exprimées ici, ici, ici et ici) ont suscité des centaines de réactions critiques pour seulement quelques dizaines d’approbations et de soutiens. Puissamment diffusé par l’industrie du divertissement, le film Les Survivantes cartonne au cinéma avec l’active publicité de la quasi-totalité des médias alternatifs et de certains influenceurs de poids comme Jean-Dominique Michel ou Louis Fouché. J’en suis assez ahuri. On dirait que la plupart des « complotistes » ont subitement perdu toute lucidité et que le bon sens manifesté durant la mascarade covidiste a complètement déserté leur esprit. D’où vient cette crédulité insensée ? Pourquoi cette croyance aveugle en des récits qu’aucun fait avéré ne vient étayer ? Je campe pour ma part sur mon attitude de départ : je ne nie pas a priori que le phénomène puisse exister, je demande juste à voir les éléments de preuve. Et en attendant leur émergence improbable, je m’obstine à faire appel au discernement de mes semblables. Cette semaine, je soumets à votre réflexion sept raisons de partager mon satanoscepticisme.

1) Ce ne sont que des témoignages

Dans un courriel surréaliste, un lecteur psychothérapeute m’a écrit qu’il ne comprenait pas mes doutes sur les témoignages des survivantes car lui-même en « avait vérifié la véracité dans son cabinet ». Ah bon, et comment a-t-il fait ? Il a le don de bilocation et il a voyagé dans le temps et dans l’espace pour assister aux scènes d’horreur ? Ou bien Satan et ses suppôts se sont pointés chez lui pour supplicier ses patientes sous ses yeux ? En écrivant une telle bêtise, le psy a fait étalage d’une tendance incroyablement répandue chez mes contradicteurs, celle de confondre les faits et les récits que les témoins en font. L’histoire récente nous a pourtant allègrement démontré qu’il peut y avoir une grande distance entre une narration et la réalité. Bien sûr, la concordance et l’addition des témoignages peut donner l’illusion que les faits sont avérés. Et un soignant empathique sera naturellement enclin à croire ce que racontent les personnes qui se confient à lui.  Mais si les mots veulent encore dire quelque chose, il est aberrant d’assimiler paroles et actes, discours et événements, impression subjective et phénomène tangible. À moins d’avoir mené une longue enquête policière préalable, ce thérapeute ne pouvait évidemment pas attester de la véracité des témoignages recueillis dans son cabinet. Prétendre le contraire, c’est verser dans une sorte de délire où la croyance tient lieu de vérité. La santé mentale de ce correspondant m’inquiète, mais pas autant que celle de cette psychologue clinicienne qui m’a diagnostiqué comme « pervers narcissique aimant faire souffrir son entourage » sans m’avoir jamais rencontré ni rencontré mes proches. Ou que celle de cet autre psychopraticien qui m’a identifié comme ex-enfant abusé et victime moi-même du grand réseau pédosatano. C’est dingue, ce besoin de construire des fictions glauques en bafouant au passage la déontologie de leur profession. Une autre psy a décidé que j’étais dissocié sur un simple examen de ma photo : à quand la boule de cristal ou le marc de café ? Si je partage tout ça, c’est pour vous décrire le monde virtuel dans lequel évoluent certains professionnels du psychisme et pour revenir à l’essentiel : les témoignages des survivantes ne sont que des témoignages, et rien de plus. Dans l’état actuel du dossier, il n’existe absolument aucune preuve concrète pour les corroborer. On m’a promis des « centaines d’enquêtes » fournissant de telles preuves. J’attends toujours la première.

2) Leur crédibilité dégringole

Dans mes billets précédents, j’ai souligné quelques invraisemblances et incohérences qui entachent le témoignage des survivantes. La principale incongruité est que plusieurs d’entre elles disent avoir été des petites filles « normales » et épanouies tout en subissant une vie parallèle d’enfant-martyrs. J’entends bien l’explication de la dissociation, de l’amnésie traumatique et des personnalités multiples. Je veux bien considérer que cette hypothèse controversée soit davantage qu’une hypothèse. Mais si plusieurs personnages cohabitent dans un même corps, ce corps, lui, demeure un véhicule unique. Comment les très jeunes victimes auraient-elles pu traverser ces nuits très éprouvantes d’abus rituels et de tortures cruelles sans manifester des troubles en journée et attirer l’attention ? Ce scénario de la double vie n’est guère plausible. Récemment, la rescapée Hélène Pelosse a tenu des propos qui me la rendent encore moins crédible. Entre autres envolées sur les anges du ciel qui l’ont  miraculeusement sauvée d’une mort certaine (un épisode fantastique récurrent chez les survivantes) et les ramifications du grand réseau dans toutes les maisons royales de Belgique et… de France,  la haute fonctionnaire  française nous raconte que les bourreaux l’ayant programmée pour tuer   avaient des pieds de bouc. Non seulement ils vénèrent Satan, mais ses adorateurs lui empruntent  ses sabots ! Après les reptiliens, nous voilà donc aux prises avec des ruminants cornus sachant prendre l’apparence humaine.  Parlant d’Anneke Lucas, madame Pelosse nous informe aussi qu’elle était déchiquetée et allait être achevée lorsqu’une intervention divine a permis de suturer instantanément ses plaies, ce qui a dégoûté ses tourmenteurs tueurs. Cette guérison surnaturelle fut effectivement providentielle car selon ce blogueur taquin, la même Anneke  prétendait naguère être couverte de cicatrices tout en exhibant  sa plastique parfaite sur des photos de plage. On a maintenant la clé du mystère :  Dieu est un cicatrisant hors-pair et il efface aussi les traces permettant d’évaluer la crédibilité de ses protégées.

3) Les faux souvenirs, ça existe vraiment

Pourquoi mentiraient-elles ? C’est l’objection qui m’est souvent formulée. Ma réponse est qu’il ne faut pas évacuer d’emblée la possibilité de la mythomanie ni celle du mensonge pathologique.  Le second est un trouble de la personnalité « borderline » qui éprouve le besoin compulsif de mentir à tout bout de champ. La première est une maladie consistant à raconter, en les présentant comme réels, des faits imaginaires auxquels la patiente finit par croire. Comme la personne mythomane s’attribue le plus souvent un rôle flatteur dans les récits qu’elle invente, je suspecte que cette pathologie puisse concerner l’une ou l’autre survivante, mais je ne suis pas apte à poser un diagnostic. En revanche, je suis un journaliste qui s’intéresse depuis longtemps au phénomène des faux souvenirs, théorie solide qui a été validée expérimentalement aux États-Unis. Lors d’études  scientifiques contrôlées, des chercheurs  ont  en effet pu implanter chez des participants des souvenirs d’événements ne s’étant pas produits. Pour une expérience devenue célèbre, l’équipe de la psychologue cognitive américaine  Elizabeth Loftus  a notamment  suggéré à des adultes le  faux souvenir de s’être perdus durant leur petite enfance  dans un grand magasin et d’en avoir été angoissés. Résultat :  les « cobayes » soumis à cette suggestion ont développé des symptômes d’anxiété  à chaque fois qu’ils entraient dans un supermarché ! Pour vous familiariser avec le « false memory syndrom », il existe un ouvrage de référence que j’avais lu à l’époque pour comprendre l’avalanche de témoignages abracadabrants apparus dans le sillage de l’affaire Dutroux. Pour rappel, j’ai travaillé sur ce dossier en 1996, j’ai été le premier à démonter la piste dite « satanique », je m’étais plongé dans le « dossier bis » et je devais publier un deuxième article qui a été censuré parce qu’il ne cadrait pas avec la doxa mainstream du grand réseau. Si cela vous intéresse, je l’ai mis en ligne et vous pouvez le lire en cliquant ici. J’ai eu l’idée d’exhumer ce texte en lisant récemment celui de Laurent Guyénot, auteur et historien qualifié de conspirationniste en raison de son analyse alternative du 11 septembre. Ce que j’ignorais, c’est que cet empêcheur de désinformer en rond avait traduit et édité en français l’ouvrage d’Elizabeth Loftus, spécialiste mondiale de la mémoire et de ses mécanismes complexes. Puisque nous avons fait connaissance et constaté nos convergences, je compte bien convaincre Laurent de nous rédiger prochainement un grand dossier sur le syndrome des faux souvenirs. Cet éclairage permettra de saisir que les survivantes ne sont probablement pas des menteuses conscientes de mentir, qu’elles croient sincèrement avoir vécu ce qu’elles décrivent et qu’elles sont plutôt les victimes de thérapies à base d’hypnose. Avoir suivi de telles cures, c’est leur point commun à presque toutes !

4) Elles racontent la même chose

Pour mes détracteurs, c’est un argument-massue en faveur des survivantes : elles ne se connaissent pas et racontent les mêmes horreurs en présence des mêmes personnages, dans les mêmes lieux et selon un même canevas rituel. Pour moi, c’est exactement l’inverse : les nombreuses similitudes entre les récits laissent à penser qu’ils ont été fabriqués avec les mêmes ingrédients fictifs. Selon Pierre Barnérias, les femmes intervenant dans le documentaire ne s’étaient jamais rencontrées avant le tournage. C’est faux pour au moins deux d’entre elles puisque Anneke Lucas a interviewé Chantal Frei sur sa chaîne Youtube en juin 2023. J’ai signalé ce fait à Senta Depuydt, l’une des deux journalistes impliquées dans la réalisation du film, qui m’a répondu que c’était là un « détail insignifiant » dénué d’importance. Je m’insurge car c’est sur la base de cette infox majeure que Les Survivantes a été vendu au public et que les chaînes de cinémas (plus de 100 salles en France, du jamais vu pour un docu)  se sont empressées de le programmer. Une troisième protagoniste, la prénommée Sophie, était également en contact avec Chantal Frei puisqu’elle a participé anonymement à la série des « 50 voix». Au demeurant, cela fait des années que certaines témoins s’expriment sur internet et qu’elles peuvent donc s’inspirer mutuellement et inspirer les suivantes. Pas besoin de faire connaissance pour déjà se connaître. Quand bien même les survivantes auraient vécu en vase clos depuis un demi-siècle, il leur suffisait de s’abreuver aux mêmes sources pour produire des histoires similaires. Comme je l’explique dans mon article censuré, plusieurs livres de « témoignages » ont été publiés aux USA lors de la vague de panique satanique des années 80. Dévoilées par Wikileaks depuis belle lurette, les auditions des témoins X de l’affaire Dutroux ont pu également servir de matériel inspirant. Selon les enquêteurs de Neufchâteau, la déroutante Régina Louf s’est elle-même inspirée d’une survivante hollandaise pour élaborer ses récits loufoques. Last but not least, les rescapées ont très bien pu avoir lu les ouvrages de David Icke et d’Alexandre Lebreton, deux auteurs hyper-complotistes qui n’ont pas peu pesé dans la traversée transatlantique du mythe pédosataniste. Ce sont clairement les lectures de chevet de plusieurs survivantes intervenant dans le film éponyme.

5) Les hommes n’ont pas la parole

À la vision de ce documentaire, une chose m’a  particulièrement frappé : à l’exception du thérapeute-hypnotiseur ayant traité l’une des témoins, l’homme y est étrangement  absent. Quand on écoute leurs récits, on comprend pourtant que ces femmes ont vécu des tempêtes sentimentales et des séparations douloureuses. Très souvent, elles portent des accusations gravissimes contre leurs anciens conjoints ou contre les hommes de leur famille. Le film est un véritable réquisitoire contre la gent masculine accusée des pires turpitudes. Et si on lui donnait la parole, à cette engeance vouée aux gémonies ?  Personnellement, je serais par exemple très curieux d’entendre l’ancien mari de Dalila, présenté comme un père incestueux et comme un monstre emmenant leurs enfants dans des messes noires macabres alors qu’il a bénéficié à plusieurs reprises de décisions de justice favorables. C’est peut-être un fieffé salaud, un abuseur de la pire espèce, je n’en sais rien, mais j’eusse aimé que Pierre Barnérias permette à ce monsieur, ou à son avocat,  de se défendre. J’aurais également été intéressé d’entendre l’un des innombrables « membres de la secte » (père, grand-père, oncles, cousins, n’en jetez plus…) qu’Hélène Pelosse désigne comme ses tortionnaires initiaux. C’est trop facile d’instruire à charge sans laisser aux accusés la chance de plaider leur cause. Il est pourtant notoire que les femmes divorcées sortent souvent leurs griffes pour se venger des époux volages et obtenir la garde exclusive des enfants. Les tribunaux de la famille sont submergés de plaintes relatives à des abus sexuels   et aboutissant à des non-lieux. Il n’est pas rare non plus que ces échecs judiciaires poussent à la surenchère et  que les mamans-tigresses dégainent des scénarios pédosatanistes pour ébranler les juges. Cette triste et troublante réalité sociale est complètement gommée par le documentaire, lequel préfère s’enfermer dans un parti-pris féministe militant. Pour son prochain opus, j’espère que Barnérias tendra son micro aux hommes copieusement diabolisés par les survivantes mais curieusement réduits au silence.

6) Une telle lâcheté est impossible

Dans une vidéo récemment diffusée, le cinéaste s’entretient avec Senta Depuydt et un duo des miraculées, Chantal et Sophie. En fin d’interview, cette dernière confirme une info que je trouve totalement sidérante : les survivantes ne portent pas plainte et ne livrent pas de noms pour éviter de se mettre en danger !  Elles ont déposé des dossiers en lieu sûr, chez des notaires, mais ils ne seront ouverts que s’il leur arrive malheur.  Or elles affirment par ailleurs que les grands réseaux sont toujours actifs et que les notables vénérant Satan continuent encore maintenant à sacrifier des enfants.  À les torturer atrocement et à les dépecer pour les dévorer et boire leur sang. À les démembrer et les découper encore vivants, à leur arracher le cœur et à les jeter parfois dans le feu pour les brûler vifs en hommage à Moloch. Tout va bien ? Je ne crois pas un instant que ces femmes puissent être aussi égoïstes, aussi lâches et aussi insensibles au sort des enfants. Je ne crois pas un instant qu’elles puissent faire primer leur sécurité sur l’urgence de sauver les gosses actuellement victimes de la violence rituelle. Je ne crois pas un instant qu’une telle inhumanité soit possible de la part d’anciennes victimes ayant survécu au calvaire. Même dans le règne animal, les femelles volent au secours des petits qu’elles n’ont pas portés lorsqu’ils sont en danger ! La seule explication de cette passivité, c’est à mes yeux qu’une telle lâcheté est impossible. Si les survivantes refusent de se mettre en péril, c’est parce qu’une part d’elle-même sait qu’il n’y a pas péril et que leurs récits sont inventés. Je ne vois que ça pour expliquer que les rescapées de l’enfer refusent de courir le risque de secourir les mômes. Dans leur for intérieur, elles savent très bien que ce risque n’existe pas puisque leurs souvenirs sont faux. Si vous avez d’autres explications à leur dissimulation des noms et à leur réticence à ester en justice, je suis preneur.

7) Le défi n’est pas relevé

M’apostrophant sur un réseau social, un des leaders belges de la dissidence anticovidiste m’a sommé de prouver que les grands réseaux pédosatanistes n’existaient pas. Ce type a fait des études universitaires d’économie, son métier est de gérer les fortunes, et il se fend d’une telle absurdité ! En toute logique, il est en effet impossible de prouver que quelque chose n’existe pas. Par exemple, je ne pourrais pas prouver que les extraterrestres n’existent pas. Même si je visitais toutes les planètes de l’univers et en fouillait les moindres recoins, revenir bredouille ne voudrait pas dire que les petits hommes verts n’existent pas. En revanche, les personnes croyant dur comme fer à l’existence d’E.T. devraient pouvoir fournir des éléments de preuve pour appuyer leur conviction et convaincre autrui. Si on ne peut jamais prouver que quelque chose n’existe pas, on doit pouvoir prouver que quelque chose existe. Sur le plan juridique, cette pure logique a été coulée dans le principe de la présomption d’innocence. C’est toujours au procureur et aux parties plaignantes d’étayer leurs accusations, pas à l’inculpé de prouver qu’il n’est pas coupable.  En l’occurrence, c’est aux partisans de la thèse pédosatano  de démontrer qu’ils ont raison, pas aux sceptiques de démontrer que les premiers ont tort. Histoire d’exhiber ma bonne foi et de trancher le débat, j’ai toutefois lancé un défi potentiellement édifiant : faire témoigner publiquement  la sœur de Chantal Frei et lui demander de confirmer qu’à l’âge de 10 ans, elle a bien été massacrée  par elle et sur ordre du père dans le cadre d’un culte satanique. Si ce témoignage démontre sans équivoque qu’il en fût ainsi, je me suis engagé à me repentir de ma mécréance. Plus d’un mois et demi après avoir tendu cette perche et proposé de « déchirer le voile », je ne vois toujours rien venir.  La survivante est sans doute trop occupée par la tournée triomphale des salles obscures et par le succès populaire de ses deux best-sellers. Quand on sacrifie au dieu Mammon, difficile d’accorder du temps à la vérité. De son côté, malgré sa promesse réitérée de procéder à la vérification demandée, Jean-Jacques Crèvecœur prétexte son agenda trop chargé pour repousser sans cesse au lendemain. Ce n’est bien sûr pas la preuve qu’il y a mensonge sous roche et volonté de le cacher, mais cela indique à l’évidence que la survivante et ses sponsors médiatiques ne sont pas du tout pressés de me détromper. C’est à mon sens une raison supplémentaire de ne pas croire les légendes qu’ils colportent et qu’ils commercialisent à outrance avec la bénédiction du système.

Yves Rasir

48 commentaires

  • Pauline F dit :

    Bonjour Yves, je viens de visionner votre face à face avec Jean-Jacques Crèvecoeur sur la chaine Kairos. En effet, ce sont plus vos propos virulents qui ont pu me faire me “raidir” que la remise en question de réseaux pédo-satanistes de cette ampleur – remise en question basée sur pas mal de points incohérents et de questionnements laissés sans réponse. Je vois en votre réaction une saine indignation face à la mécanique de la peur, de la frayeur même, qui pourrait nous figer et nous faire nous sentir impuissants face à une menace d’une telle ampleur car quoi : devant ces témoignages ahurissants d’horreurs, avec autant de preuves dans des dossiers déposés en lieux sûrs, il serait impossible de porter plainte tant les auteurs de ces horreurs seraient puissants ? Mais en faire un film diffusable en salle de cinéma serait possible ? Je ne comprends pas. Oser dénoncer sans oser porter plainte… qu’on m’explique. Moi, je repars vivre dans le Larzac !

  • Laurier dit :

    Et ce livre, cette juge, c’est du pipeau ??? Elle a témoigné dans une émission d’Elise Lucet de l’an 2000 qui a fait grand bruit….(« Viols d’enfants la fin du silence » France 3).

    VIOL D’ANGES Pédophilie. Un Magistrat Contre La Loi Du Silence.
    Martine Bouillon
    Biographie de Martine Bouillon : Martine Bouillon est substitut du procureur auprès du tribunal de Bobigny. En 1996, elle a représenté la France au congrès de Stockholm où cent seize pays étaient réunis pour débattre de l’exploitation des enfants. Elle est administrateur de plusieurs associations centrées sur l’enfant. Vingt-quatre enfants et adolescents vivent en permanence sous son toit, dont dix petits étrangers adoptés.
    Résumé
    ” Viol d’anges n’est pas un écrit de circonstance, même si les circonstances le rendent d’une dramatique actualité : je porte ce livre en moi depuis vingt ans. Depuis vingt ans, je suis magistrat et je suis ulcérée de voir mes contemporains utiliser des enfants comme des objets sexuels, dans l’indifférence générale. Je ne détaille pas ici les horreurs dont j’ai été témoin : voyeurs, passez votre chemin ! J’analyse plutôt ce que j’ai compris, en abordant sans complaisance les questions les plus concrètes : y a-t-il un portrait psychologique du pédophile ? Un profil type de l’enfant abusé ? Que sait-on vraiment des réseaux ? Que se passe-t-il dans le secret des familles meurtries et dans le cœur des mères complices ? Quels remèdes suggérer ? Je clame que la pédophilie est le crime le plus grand et le plus grave de l’humanité, car les enfants victimes de sévices sexuels sont détruits à vie. A crime exceptionnel, je suis partisane d’opposer une loi d’exception. ”
    Caractéristiques
    Date de parution : 25/04/1997
    Editeur : Calmann-Lévy
    ISBN : 2-7021-2733-9
    EAN : 9782702127339
    Présentation :
    Broché Nb. de pages : 208 pages
    Poids : 0.32 Kg
    Dimensions : 15,2 cm × 23,0 cm × 1,8 cm
    https://plateformejonas.fr/wp-content/uploads/2019/11/1.28_Martine_BOUILLON-Viol_d_anges.pdf

  • Eusèbe Rioché dit :

    Il est rafraîchissant de lire enfin un texte jetant aux orties toutes ces élucubrations pédo-psychotiques qui pourrissent à cœur l’ex-résistance anti-covidienne. J’écris «ex»-résistance; mais en a-t-elle été une un jour ? Parmi ces opposants, nombreux sont de la mouvance des cathos-ultras, ennemis de longue dates de «socialistes» tout aussi dévoyés. Il est loin le temps de Marc Sangnier… Le «pédosatanisme» fait partie de leurs fantasmes monomaniaques millénaires.

    Il faut également considérer les ex-notables, écrasante majorité des résistants visibles, luttant contre les corrompus car frustrés de ne plus l’être, eux. Ils sont à l’affût de toute idée servant à salir l’ennemi, peu importe laquelle, et meilleur elle est quand elle est infamante.

    Il y a aussi de braves combattants ayant cependant découverts les turpitudes terrestres à la faveur du COVID, traumatisés par la découverte d’un monde naturellement pervers, incapables de digérer la dissonance entre la réalité foutraque et le monde bien rangé qu’on leur vend depuis leur naissance. Il se retrouvent à croire à tout et à n’importe quoi, imbibés qu’ils sont de culture hollywoodienne: des virus de laboratoire (Congo), des pandémies politiques (V comme vendetta), des élites lubriques (Eyes Wide Shut), et bien sûr, des orgies pédophiles entre célébrités à chapeaux pointus.

    Enfin, doit-on mentionner les vrais salauds, mythomanes se repaissant de la lumière des projecteurs et autres pervers narcissiques ne sachant jouir qu’à l’idée que des millions de bébés sont chaque jour violés ? Tout ce petit monde de paumés est une proie facile pour le système, aujourd’hui holistique, concentré en politico-médiatico-financiaro-industrialo-gonzo.

    Et il y a les vrais, non pas au service d’un clan, mais au service de la vérité, avides de faits, en quête de réalité. Ils se comptent sur les doigts de la main, et cela se comprend car n’étant d’aucun camp, ils sont désignés comme des ennemis par tous. Qui a envie d’être banni de partout quand les combats nécessitent autant de soutiens moraux ?

    Les «survivantes» ne valent par tripette, du vieux réchauffé éteint d’un revers de main, qui sont évidemment soutenues par tous les pourris de l’intelligentsia, qu’on subit pour certains depuis des décennies. Mais c’est l’air du temps qui veut ça, le même remugle qui nous apportera les idioties des temps futurs. Elles sont légions au portillon. Serait-ce du cynisme ? Il n’y a pas à être tendre avec l’homo sapiens, ce singe sans poil, névrotique, psychotique et paranoïaque selon ses propres définitions. Si le cynisme était la norme, il n’y aurait pas de cynisme et l’homme ne serait pas homme. On ne lutte pas pour vaincre mais pour exister.

    • Laurier dit :

      Votre verbiage insensé vous décrédibilise complètement. Quand on ne connait pas le dossier, on se la ferme : pour le coup, le silence est d’or ! Vos réflexions déjantées “ne valent pas tripettes” c’est sûr et c’est sans doute à vous en premier qu’il faut appliquer votre définition : ” Il n’y a pas à être tendre avec l’homo sapiens, ce singe sans poil, névrotique, psychotique et paranoïaque selon ses propres définitions… ” Allez vous faire soigner….

      • Eusèbe Rioché dit :

        Je connais suffisamment les dossiers pour savoir qu’il n’y a pas l’ombre de pédosatanisme à l’horizon. Nulle part ! Partout où on nous a promis la chose, on s’est retrouvé avec une baudruche de ragots, de fantasmes, de mythomanie, de manipulation et de fraude. Votre pseudo-preuve impliquant Martine Bouillon et Michel Joubrel est typique de ce genre d’esbroufe. Car voyez-vous, Martine Bouillon a bel et bien menti sur les charniers et Michel Joubrel n’a rien à voir dans l’histoire. Les faits sont tordus, pervertis afin de servir un narratif à charge. Tout finit à chaque fois comme le Pizzagate: on ment, on amplifie, et au final un naïf débarque dans un restaurant avec un fusil d’assaut, exige de visiter le sous-sol où sont torturés les enfants; mais voilà, le resto n’a pas de sous-sol… L’affaire tombe à pic pour faire un contre-feu aux accusations de recel de documents confidentiels d’Hillary Clinton en pleine campagne présidentielle. Pour couvrir les crimes fédéraux des notables démocrates, on les accuse publiquement de crimes aussi faux qu’outranciers, et on oublie les vrais, étouffés par la peur que provoque l’horreur des racontards. Cela envoie l’opposition dans une chasse au dahu stérile. En parallèle, l’outrance absurde des accusations décrédibilise complètement les accusateurs et lave les accusés de tout, même de ce qui n’a rien à voir avec. Une fois le délire engagé, les accusations sont recyclées à l’infini,: on en réfute une nouvelle et dix anciennes réapparaissent aussitôt. C’est pour cela que le système autorise et encourage les délires autour du pédosatanisme: les accusations idiotes les protègent contre les enquêtes sérieuses. C’est la technique habituelle de la cuiller de fiel: on met dans un tonneau d’eau pure une toute petite cuiller à thé de fiel et on obtient… un tonneau de fiel ! (J’écris «fiel» pour ne pas recourir à un autre mot plus approprié; le lecteur aura compris le principe.)

        • George dit :

          Et ben, t’en as des choses à dire pour quelque chose qui n’existe pas. Tu devrais écrire un livre tiens.

  • Laurier dit :

    Et Martine Bouillon, vous connaissez ? … Elle était présente lors d’un visionnage du film…
    Lisez ceci attentivement :
    https://comitecedif.wordpress.com/2021/11/02/la-magistrate-vertueuse-et-le-magistrat-pervers/
    « La magistrate vertueuse et le magistrat pervers
    Juges mis en examen
    Martine Bouillon, substitut du procureur au TGI de Bobigny, dénonçant le 27 mars 2000 des affaires de pédopornographie parla de découverte de charnier d’enfants en région parisienne dans une émission « Viol d’enfants, la fin du silence ? ». Elle précise ne pas pouvoir en dire plus car ces affaires sont en cours d’instruction.
    Dès le lendemain matin, les autorités judiciaires démentent et lui demandent des explications. Martine Bouillon leur envoie un rapport le 30 mars 2000 précisant que les affaires en question auraient eu lieu à la fin des années 80 et qu’elle avait rencontré les enquêteurs au sujet de la découverte d’un charnier en Seine-et-Marne. Le Conseil Supérieur de la Magistrature la convoque en audience le 16 mars 2001, lui précise n’avoir aucune connaissance de ces affaires, et la déplace. Cette sanction lui a été signifiée par Michel Joubrel, du Conseil Supérieur de la magistrature.
    Michel JoubreLe personnage est on ne peut plus sérieux : fils de magistrat, président de l’Union Syndicale des Magistrats (gauche, syndicat majoritaire) entre 1988 et 1992, puis décoré de l’ordre national du mérite, enfin membre du Conseil Supérieur de la Magistrature de 1998 à 2002.
    Apprécié de ses pairs, contrairement visiblement à Martine Bouillon, Michel Joubrel peut se targuer d’une carrière exemplaire, le procureur général de Limoges le décrivait comme courtois, capable d’une grande puissance de travail et à l’intelligence claire.
    En août 2002, une information anonyme informe les gendarmes de Metz de l’existence d’un réseau internet d’échange pédopornographiques. En 2003, les gendarmes de la section de recherche d’Orléans démantèlent ce réseau d’internautes échangeant des fichiers d’images et de vidéos partagées par des enseignants, un prêtre, mais également un magistrat qui avait été chargé de l’informatisation de la justice, cela ne s’invente pas. Le matériel représentait notamment des viols d’enfants et de bébés.
    16 330 de ces fichiers sont saisis sur l’ordinateur de Michel Joubrel, substitut du procureur général près de la Cour d’appel de Versailles. Il est mis en examen en mars 2003, à la retraite d’office en septembre 2004, puis radié en février 2005.
    Pour sa défense il prétend que son ordinateur a été utilisé à son insu, pourtant il était inscrit sur ce site d’échange sous 3 pseudos différents sur le forum « garçonsexe ». Puis il affirme avoir téléchargé par curiosité et non par voyeurisme et enfin « avoir flirté avec l’interdit ».
    Il a été condamné en 2006 à 8 mois avec sursis et 1 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Tours. »

    • Eusèbe Rioché dit :

      Voilà un bel exemple de désinformation comme en pratiquent les ténors pédomédiatiques: un mélange de demi-vérités et de vrais mensonges pour tisser un roman à charge, bouffi d’absurdités, avec des tas de petits brins de réalité.

      Tout d’abord, on a droit à une demi-vérité: Martine Bouillon était bien substitut du procureur de la République du TGI de Bobigny, a bien témoigné de l’existence de charniers d’enfants en Île-de-France et a été sanctionnée par sa hiérarchie pour cela. Si on s’arrête là, elle passe pour une pauvre lanceuse d’alerte censurée par sa hiérarchie cruelle, voire complice. Or, le rapport de l’audience disciplinaire du 16 mars 2001 précise le contexte véritable:

      «Considérant que Mme Martine BOUILLON reconnaît à présent n’avoir, jamais eu de connaissance précise de l’existence de ces charniers dans la région parisienne ; qu’elle explique ses propos par l’état émotionnel dans lequel l’avait mise sa participation à une émission télévisée et par des rumeurs dont elle avait eu des échos ; qu’elle avoue n’avoir mentionné, dans le rapport précité, le nom de M. Z., que par erreur et dans un moment d’affolement ;»

      Marine Bouillon a donc bel et bien menti, a reconnu les faits, et a été sanctionnée à juste titre. Voilà qui change tout !

      Ensuite, afin de pourrir le dossier, il faut y greffer un méchant harceleur pédophile. Par chance, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) comptait à ce moment-là en son sein Michel Joubrel, chez qui on a découvert, non pas 16 330 images de viols pédophiles mais 150 photos de jeunes garçons dans des postures suggestives. On préfère évidemment parler de «réseau pédocriminel» plutôt que de recel de photos douteuses, tout comme le détournement de mineur est savamment requalifié en viol pédophile. Pour les manipulateurs, il n’y a aucune différence entre nourrisson et une adolescente de 15 ans, entre la photo d’une gamine en nuisette et le viol puis l’assassinat de dizaines d’enfants. Bref, c’est très maigre, mais en gonflant malhonnêtement l’affaire, en mentant pas exagération, on arrive à quelque chose d’exploitable.

      Enfin, notons que Michel Joubrel n’était que membre du CSM: le président en était François Burgelin, coupable de rien, pas plus que tous les autres membres à ce qu’on sait. Nul doute qu’en cherchant bien, on pourrait en trouver un ayant giflé sa femme ou enfoncé une voiture sur un parking. Selon l’affaire, les hommes étant faillibles dans bien des domaines, on a le choix. Einstein aussi battait sa femme: interdisons tous les cours de physique ! Quoi qu’il en soit, en mentant, en déformant, en manipulant, on arrive à faire croire qu’un pédophile a sanctionné la brave lanceuse d’alerte pour couvrir ses complices. Il n’en est rien.

      Au final, Martine Bouillon a fabulé pour servir sa croisade personnelle. Le documentaire «Viol d’enfants: la fin du silence ?» est une complète fumisterie, raison pour laquelle il n’est plus diffusé. Il n’a jamais été censuré ni caché: il est d’ailleurs répertorié sur le site de l’INA et en accès libre sur Youtube & Co. L’affaire Joubrel apparaît alors pour ce qu’elle est dans ce contexte: un épiphénomène hors-sujet destiné à falsifier le dossier.

      Ces manipulations à répétition sont bien évidemment reprises par touts les pédolâtres qui ne vivent que du viol des autres, où on trouve des habitués du harcèlement et du commerce morbide (inutile de les nommer: on les connaît trop bien). Elle sont reprises, amplifiées, multipliées au point qu’on a beau en réfuter une, dix autres foutaises du même acabit apparaissent immédiatement à côté. Comme au Moyen-Âge, plus l’accusation est abjecte moins les preuves sont nécessaires pour condamner. Il suffit alors de lancer l’accusation de pédosatanisme pour que même les sceptiques soient condamnés pour complicité… d’un crime inexistant. On a brûlé un tas de sorcières pour aussi peu. Malgré les siècles, on retrouve les mêmes tordus à la manœuvre.

      • Rose Ibechu dit :

        Monsieur,

        Je fais suite à la newsletter du 28 août de monsieur Rasir qui soulignait votre commentaire. Merci pour votre éclairage.

        Cependant, vous avancez que le documentaire “Viol d’enfants: la fin du silence ?” est visible dans les archives de l’INA, ce qui est faux. Je viens de vérifier. Vous affirmez aussi qu’on peut le trouver sans souci sur You tube, ce qui est faux aussi. J’en déduis donc que vous n’avez pas vérifié par vous même. Mais on peut effectivement encore le trouver sur Daily motion (https://www.dailymotion.com/search/Viol%20d%E2%80%99enfants%3A%20la%20fin%20du%20silence%20%3F/videos) et, je suppose, sur d’autres plateformes moins visibles que YT.
        Du coup, cela pose des questions sur la véracité des faits que vous énoncez plus hauts et qui ne sont absolument pas sourcés. Auriez-vous l’amabilité de nous indiquer vos sources ?

        Cordialement,

  • Marine dit :

    Oui monsieur la justice est corrompue, les avocats, les policiers, les gendarmes, et bien d’autres corps de métiers … j’ai travaillé dans les forces de l’ordre, j’en suis partie, trop écoeurée, et j’ai subi la corruption de la justice aussi personnellement … si vous parlez ainsi c’est que vous êtes complice de ces gens abominables … des pourritures, ordures, assassins … Pour qui cherche la vérité, on peut la trouver. Il y a longtemps que j’ai découvert ces horreurs, mais les salauds sont trop puissants, trop riches, trop protégés … vous me dégouttez, vous êtes abject … mais rassurez vous un jour vous le paierez …

  • Hanon Gaby dit :

    Ce que vous dites est une insulte pour ceux ou celle qui ont été abusée il y en a des millions chaque jours vous devriez faire attention a ce que vous dites franchement honte à vous! j ‘ai travaillé sur l’affaire Dutroux et j’ai aussi eut à faire enquête et ainsi que le fameux châteaux si vous parlez ainsi c’est que vous en faites partis c’est scandaleux je n’accepte pas cela des propos incohérent vous agissez comme les policiers qui nous jugent et que c’est nous qui somme des mytho regardez vous avant de parler ainsi honte à vous. Thérapeute de mes deux !

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