Deux tiers ? Trois quarts ? Neuf dixièmes ? Davantage encore ? En tout cas, la proportion de « résistants » qui marchent à fond dans le Satano Circus et croient mordicus à l’existence de grands réseaux pédosatanistes est impressionnante. Je l’ai vérifié à mes dépens puisque mes prises de position sceptiques (exprimées ici, ici, ici et ici) ont suscité des centaines de réactions critiques pour seulement quelques dizaines d’approbations et de soutiens. Puissamment diffusé par l’industrie du divertissement, le film Les Survivantes cartonne au cinéma avec l’active publicité de la quasi-totalité des médias alternatifs et de certains influenceurs de poids comme Jean-Dominique Michel ou Louis Fouché. J’en suis assez ahuri. On dirait que la plupart des « complotistes » ont subitement perdu toute lucidité et que le bon sens manifesté durant la mascarade covidiste a complètement déserté leur esprit. D’où vient cette crédulité insensée ? Pourquoi cette croyance aveugle en des récits qu’aucun fait avéré ne vient étayer ? Je campe pour ma part sur mon attitude de départ : je ne nie pas a priori que le phénomène puisse exister, je demande juste à voir les éléments de preuve. Et en attendant leur émergence improbable, je m’obstine à faire appel au discernement de mes semblables. Cette semaine, je soumets à votre réflexion sept raisons de partager mon satanoscepticisme.
1) Ce ne sont que des témoignages
Dans un courriel surréaliste, un lecteur psychothérapeute m’a écrit qu’il ne comprenait pas mes doutes sur les témoignages des survivantes car lui-même en « avait vérifié la véracité dans son cabinet ». Ah bon, et comment a-t-il fait ? Il a le don de bilocation et il a voyagé dans le temps et dans l’espace pour assister aux scènes d’horreur ? Ou bien Satan et ses suppôts se sont pointés chez lui pour supplicier ses patientes sous ses yeux ? En écrivant une telle bêtise, le psy a fait étalage d’une tendance incroyablement répandue chez mes contradicteurs, celle de confondre les faits et les récits que les témoins en font. L’histoire récente nous a pourtant allègrement démontré qu’il peut y avoir une grande distance entre une narration et la réalité. Bien sûr, la concordance et l’addition des témoignages peut donner l’illusion que les faits sont avérés. Et un soignant empathique sera naturellement enclin à croire ce que racontent les personnes qui se confient à lui. Mais si les mots veulent encore dire quelque chose, il est aberrant d’assimiler paroles et actes, discours et événements, impression subjective et phénomène tangible. À moins d’avoir mené une longue enquête policière préalable, ce thérapeute ne pouvait évidemment pas attester de la véracité des témoignages recueillis dans son cabinet. Prétendre le contraire, c’est verser dans une sorte de délire où la croyance tient lieu de vérité. La santé mentale de ce correspondant m’inquiète, mais pas autant que celle de cette psychologue clinicienne qui m’a diagnostiqué comme « pervers narcissique aimant faire souffrir son entourage » sans m’avoir jamais rencontré ni rencontré mes proches. Ou que celle de cet autre psychopraticien qui m’a identifié comme ex-enfant abusé et victime moi-même du grand réseau pédosatano. C’est dingue, ce besoin de construire des fictions glauques en bafouant au passage la déontologie de leur profession. Une autre psy a décidé que j’étais dissocié sur un simple examen de ma photo : à quand la boule de cristal ou le marc de café ? Si je partage tout ça, c’est pour vous décrire le monde virtuel dans lequel évoluent certains professionnels du psychisme et pour revenir à l’essentiel : les témoignages des survivantes ne sont que des témoignages, et rien de plus. Dans l’état actuel du dossier, il n’existe absolument aucune preuve concrète pour les corroborer. On m’a promis des « centaines d’enquêtes » fournissant de telles preuves. J’attends toujours la première.
2) Leur crédibilité dégringole
Dans mes billets précédents, j’ai souligné quelques invraisemblances et incohérences qui entachent le témoignage des survivantes. La principale incongruité est que plusieurs d’entre elles disent avoir été des petites filles « normales » et épanouies tout en subissant une vie parallèle d’enfant-martyrs. J’entends bien l’explication de la dissociation, de l’amnésie traumatique et des personnalités multiples. Je veux bien considérer que cette hypothèse controversée soit davantage qu’une hypothèse. Mais si plusieurs personnages cohabitent dans un même corps, ce corps, lui, demeure un véhicule unique. Comment les très jeunes victimes auraient-elles pu traverser ces nuits très éprouvantes d’abus rituels et de tortures cruelles sans manifester des troubles en journée et attirer l’attention ? Ce scénario de la double vie n’est guère plausible. Récemment, la rescapée Hélène Pelosse a tenu des propos qui me la rendent encore moins crédible. Entre autres envolées sur les anges du ciel qui l’ont miraculeusement sauvée d’une mort certaine (un épisode fantastique récurrent chez les survivantes) et les ramifications du grand réseau dans toutes les maisons royales de Belgique et… de France, la haute fonctionnaire française nous raconte que les bourreaux l’ayant programmée pour tuer avaient des pieds de bouc. Non seulement ils vénèrent Satan, mais ses adorateurs lui empruntent ses sabots ! Après les reptiliens, nous voilà donc aux prises avec des ruminants cornus sachant prendre l’apparence humaine. Parlant d’Anneke Lucas, madame Pelosse nous informe aussi qu’elle était déchiquetée et allait être achevée lorsqu’une intervention divine a permis de suturer instantanément ses plaies, ce qui a dégoûté ses tourmenteurs tueurs. Cette guérison surnaturelle fut effectivement providentielle car selon ce blogueur taquin, la même Anneke prétendait naguère être couverte de cicatrices tout en exhibant sa plastique parfaite sur des photos de plage. On a maintenant la clé du mystère : Dieu est un cicatrisant hors-pair et il efface aussi les traces permettant d’évaluer la crédibilité de ses protégées.
3) Les faux souvenirs, ça existe vraiment
Pourquoi mentiraient-elles ? C’est l’objection qui m’est souvent formulée. Ma réponse est qu’il ne faut pas évacuer d’emblée la possibilité de la mythomanie ni celle du mensonge pathologique. Le second est un trouble de la personnalité « borderline » qui éprouve le besoin compulsif de mentir à tout bout de champ. La première est une maladie consistant à raconter, en les présentant comme réels, des faits imaginaires auxquels la patiente finit par croire. Comme la personne mythomane s’attribue le plus souvent un rôle flatteur dans les récits qu’elle invente, je suspecte que cette pathologie puisse concerner l’une ou l’autre survivante, mais je ne suis pas apte à poser un diagnostic. En revanche, je suis un journaliste qui s’intéresse depuis longtemps au phénomène des faux souvenirs, théorie solide qui a été validée expérimentalement aux États-Unis. Lors d’études scientifiques contrôlées, des chercheurs ont en effet pu implanter chez des participants des souvenirs d’événements ne s’étant pas produits. Pour une expérience devenue célèbre, l’équipe de la psychologue cognitive américaine Elizabeth Loftus a notamment suggéré à des adultes le faux souvenir de s’être perdus durant leur petite enfance dans un grand magasin et d’en avoir été angoissés. Résultat : les « cobayes » soumis à cette suggestion ont développé des symptômes d’anxiété à chaque fois qu’ils entraient dans un supermarché ! Pour vous familiariser avec le « false memory syndrom », il existe un ouvrage de référence que j’avais lu à l’époque pour comprendre l’avalanche de témoignages abracadabrants apparus dans le sillage de l’affaire Dutroux. Pour rappel, j’ai travaillé sur ce dossier en 1996, j’ai été le premier à démonter la piste dite « satanique », je m’étais plongé dans le « dossier bis » et je devais publier un deuxième article qui a été censuré parce qu’il ne cadrait pas avec la doxa mainstream du grand réseau. Si cela vous intéresse, je l’ai mis en ligne et vous pouvez le lire en cliquant ici. J’ai eu l’idée d’exhumer ce texte en lisant récemment celui de Laurent Guyénot, auteur et historien qualifié de conspirationniste en raison de son analyse alternative du 11 septembre. Ce que j’ignorais, c’est que cet empêcheur de désinformer en rond avait traduit et édité en français l’ouvrage d’Elizabeth Loftus, spécialiste mondiale de la mémoire et de ses mécanismes complexes. Puisque nous avons fait connaissance et constaté nos convergences, je compte bien convaincre Laurent de nous rédiger prochainement un grand dossier sur le syndrome des faux souvenirs. Cet éclairage permettra de saisir que les survivantes ne sont probablement pas des menteuses conscientes de mentir, qu’elles croient sincèrement avoir vécu ce qu’elles décrivent et qu’elles sont plutôt les victimes de thérapies à base d’hypnose. Avoir suivi de telles cures, c’est leur point commun à presque toutes !
4) Elles racontent la même chose
Pour mes détracteurs, c’est un argument-massue en faveur des survivantes : elles ne se connaissent pas et racontent les mêmes horreurs en présence des mêmes personnages, dans les mêmes lieux et selon un même canevas rituel. Pour moi, c’est exactement l’inverse : les nombreuses similitudes entre les récits laissent à penser qu’ils ont été fabriqués avec les mêmes ingrédients fictifs. Selon Pierre Barnérias, les femmes intervenant dans le documentaire ne s’étaient jamais rencontrées avant le tournage. C’est faux pour au moins deux d’entre elles puisque Anneke Lucas a interviewé Chantal Frei sur sa chaîne Youtube en juin 2023. J’ai signalé ce fait à Senta Depuydt, l’une des deux journalistes impliquées dans la réalisation du film, qui m’a répondu que c’était là un « détail insignifiant » dénué d’importance. Je m’insurge car c’est sur la base de cette infox majeure que Les Survivantes a été vendu au public et que les chaînes de cinémas (plus de 100 salles en France, du jamais vu pour un docu) se sont empressées de le programmer. Une troisième protagoniste, la prénommée Sophie, était également en contact avec Chantal Frei puisqu’elle a participé anonymement à la série des « 50 voix». Au demeurant, cela fait des années que certaines témoins s’expriment sur internet et qu’elles peuvent donc s’inspirer mutuellement et inspirer les suivantes. Pas besoin de faire connaissance pour déjà se connaître. Quand bien même les survivantes auraient vécu en vase clos depuis un demi-siècle, il leur suffisait de s’abreuver aux mêmes sources pour produire des histoires similaires. Comme je l’explique dans mon article censuré, plusieurs livres de « témoignages » ont été publiés aux USA lors de la vague de panique satanique des années 80. Dévoilées par Wikileaks depuis belle lurette, les auditions des témoins X de l’affaire Dutroux ont pu également servir de matériel inspirant. Selon les enquêteurs de Neufchâteau, la déroutante Régina Louf s’est elle-même inspirée d’une survivante hollandaise pour élaborer ses récits loufoques. Last but not least, les rescapées ont très bien pu avoir lu les ouvrages de David Icke et d’Alexandre Lebreton, deux auteurs hyper-complotistes qui n’ont pas peu pesé dans la traversée transatlantique du mythe pédosataniste. Ce sont clairement les lectures de chevet de plusieurs survivantes intervenant dans le film éponyme.
5) Les hommes n’ont pas la parole
À la vision de ce documentaire, une chose m’a particulièrement frappé : à l’exception du thérapeute-hypnotiseur ayant traité l’une des témoins, l’homme y est étrangement absent. Quand on écoute leurs récits, on comprend pourtant que ces femmes ont vécu des tempêtes sentimentales et des séparations douloureuses. Très souvent, elles portent des accusations gravissimes contre leurs anciens conjoints ou contre les hommes de leur famille. Le film est un véritable réquisitoire contre la gent masculine accusée des pires turpitudes. Et si on lui donnait la parole, à cette engeance vouée aux gémonies ? Personnellement, je serais par exemple très curieux d’entendre l’ancien mari de Dalila, présenté comme un père incestueux et comme un monstre emmenant leurs enfants dans des messes noires macabres alors qu’il a bénéficié à plusieurs reprises de décisions de justice favorables. C’est peut-être un fieffé salaud, un abuseur de la pire espèce, je n’en sais rien, mais j’eusse aimé que Pierre Barnérias permette à ce monsieur, ou à son avocat, de se défendre. J’aurais également été intéressé d’entendre l’un des innombrables « membres de la secte » (père, grand-père, oncles, cousins, n’en jetez plus…) qu’Hélène Pelosse désigne comme ses tortionnaires initiaux. C’est trop facile d’instruire à charge sans laisser aux accusés la chance de plaider leur cause. Il est pourtant notoire que les femmes divorcées sortent souvent leurs griffes pour se venger des époux volages et obtenir la garde exclusive des enfants. Les tribunaux de la famille sont submergés de plaintes relatives à des abus sexuels et aboutissant à des non-lieux. Il n’est pas rare non plus que ces échecs judiciaires poussent à la surenchère et que les mamans-tigresses dégainent des scénarios pédosatanistes pour ébranler les juges. Cette triste et troublante réalité sociale est complètement gommée par le documentaire, lequel préfère s’enfermer dans un parti-pris féministe militant. Pour son prochain opus, j’espère que Barnérias tendra son micro aux hommes copieusement diabolisés par les survivantes mais curieusement réduits au silence.
6) Une telle lâcheté est impossible
Dans une vidéo récemment diffusée, le cinéaste s’entretient avec Senta Depuydt et un duo des miraculées, Chantal et Sophie. En fin d’interview, cette dernière confirme une info que je trouve totalement sidérante : les survivantes ne portent pas plainte et ne livrent pas de noms pour éviter de se mettre en danger ! Elles ont déposé des dossiers en lieu sûr, chez des notaires, mais ils ne seront ouverts que s’il leur arrive malheur. Or elles affirment par ailleurs que les grands réseaux sont toujours actifs et que les notables vénérant Satan continuent encore maintenant à sacrifier des enfants. À les torturer atrocement et à les dépecer pour les dévorer et boire leur sang. À les démembrer et les découper encore vivants, à leur arracher le cœur et à les jeter parfois dans le feu pour les brûler vifs en hommage à Moloch. Tout va bien ? Je ne crois pas un instant que ces femmes puissent être aussi égoïstes, aussi lâches et aussi insensibles au sort des enfants. Je ne crois pas un instant qu’elles puissent faire primer leur sécurité sur l’urgence de sauver les gosses actuellement victimes de la violence rituelle. Je ne crois pas un instant qu’une telle inhumanité soit possible de la part d’anciennes victimes ayant survécu au calvaire. Même dans le règne animal, les femelles volent au secours des petits qu’elles n’ont pas portés lorsqu’ils sont en danger ! La seule explication de cette passivité, c’est à mes yeux qu’une telle lâcheté est impossible. Si les survivantes refusent de se mettre en péril, c’est parce qu’une part d’elle-même sait qu’il n’y a pas péril et que leurs récits sont inventés. Je ne vois que ça pour expliquer que les rescapées de l’enfer refusent de courir le risque de secourir les mômes. Dans leur for intérieur, elles savent très bien que ce risque n’existe pas puisque leurs souvenirs sont faux. Si vous avez d’autres explications à leur dissimulation des noms et à leur réticence à ester en justice, je suis preneur.
7) Le défi n’est pas relevé
M’apostrophant sur un réseau social, un des leaders belges de la dissidence anticovidiste m’a sommé de prouver que les grands réseaux pédosatanistes n’existaient pas. Ce type a fait des études universitaires d’économie, son métier est de gérer les fortunes, et il se fend d’une telle absurdité ! En toute logique, il est en effet impossible de prouver que quelque chose n’existe pas. Par exemple, je ne pourrais pas prouver que les extraterrestres n’existent pas. Même si je visitais toutes les planètes de l’univers et en fouillait les moindres recoins, revenir bredouille ne voudrait pas dire que les petits hommes verts n’existent pas. En revanche, les personnes croyant dur comme fer à l’existence d’E.T. devraient pouvoir fournir des éléments de preuve pour appuyer leur conviction et convaincre autrui. Si on ne peut jamais prouver que quelque chose n’existe pas, on doit pouvoir prouver que quelque chose existe. Sur le plan juridique, cette pure logique a été coulée dans le principe de la présomption d’innocence. C’est toujours au procureur et aux parties plaignantes d’étayer leurs accusations, pas à l’inculpé de prouver qu’il n’est pas coupable. En l’occurrence, c’est aux partisans de la thèse pédosatano de démontrer qu’ils ont raison, pas aux sceptiques de démontrer que les premiers ont tort. Histoire d’exhiber ma bonne foi et de trancher le débat, j’ai toutefois lancé un défi potentiellement édifiant : faire témoigner publiquement la sœur de Chantal Frei et lui demander de confirmer qu’à l’âge de 10 ans, elle a bien été massacrée par elle et sur ordre du père dans le cadre d’un culte satanique. Si ce témoignage démontre sans équivoque qu’il en fût ainsi, je me suis engagé à me repentir de ma mécréance. Plus d’un mois et demi après avoir tendu cette perche et proposé de « déchirer le voile », je ne vois toujours rien venir. La survivante est sans doute trop occupée par la tournée triomphale des salles obscures et par le succès populaire de ses deux best-sellers. Quand on sacrifie au dieu Mammon, difficile d’accorder du temps à la vérité. De son côté, malgré sa promesse réitérée de procéder à la vérification demandée, Jean-Jacques Crèvecœur prétexte son agenda trop chargé pour repousser sans cesse au lendemain. Ce n’est bien sûr pas la preuve qu’il y a mensonge sous roche et volonté de le cacher, mais cela indique à l’évidence que la survivante et ses sponsors médiatiques ne sont pas du tout pressés de me détromper. C’est à mon sens une raison supplémentaire de ne pas croire les légendes qu’ils colportent et qu’ils commercialisent à outrance avec la bénédiction du système.
Yves Rasir
Et oui;l’imposteur est dévoilé.et en plus il censure
https://www.youtube.com/watch?v=IAhU4Bnmmd8&t=536s
Et oui,l’imposteur est débusqué
https://www.youtube.com/watch?v=IAhU4Bnmmd8
Irez vous rencontrer ces femmes au Grand Rex le 20 juillet à 20h ? Pensez à réserver !
Vous pourrez ainsi posez toutes les questions qui vous semblent utiles.
-> https://www.legrandrex.com/cinema/4670#seances
Si vous connaissiez l’histoire,vous sauriez que tout est vrai et cela ne date pas d’aujourd’hui, voyez par exemple madame de Montespan et ses messes sataniques
Et oui, il fallait un “Yves Rasir” pour lancer le début d’une campagne de dénigrement… on a déjà connu ça avec le procès d’Outreau. Faudrait aller fouiller du côté de l’auteur de cet article parfaitement rédigé selon la méthode des “détenteurs de la Vérité en Tout” pour saisir l’origine de sa mission. J’ai personnellement été sollicitée pour “doubler” (oui, des studios de doublage de films à une certaine époque n’hésitaient pas à faire ça), c.à.d. “améliorer la bande sonore”, ce qu’on appelle des “snuff movies” dans lesquels j’ai bel et bien vu les horreurs dont parlent ces survivantes, mais…. j’ai dû cauchemarder en plein boulot, hein ?
Des mec comme ce Rasir, on va en voir débouler pas mal sur le net, histoire de tenter d’étouffer ce qui, à terme, finira par mettre gravement en cause un certain nombre de tordus. Est-ce que Rasir a vu en vrai ce qu’on inflige à des enfants depuis des lustres ? Non… Rasir se contente d’appliquer ce qu’on lui méthodiquement enseigner : les déductions foireuses de ceux qui ne peuvent penser autrement qu’en mode “nannnn ce n’est pas possible !!!!”.
Merci beaucoup, Yves Rasir, d’oser aller à contre-courant de l’engouement compassionnel qui saisit complotistes et non-complotistes pour ce documentaire. Un consensus incroyable ! Il est à peine autorisé de s’interroger sur qui sont ces femmes, si leurs témoignages sont fiables, comment il est possible qu’elles en aient réchappé etc.
Mais quand on lit tous les commentaires ou quand on regarde toutes les interviews (je n’ai pas, moi non plus, voulu visionner le film, mais j’ai regardé des vidéos de témoignages dans “50 voix”), c’est un sentiment de culpabilité qui infuse dans nos esprits. On nous force à comprendre qu’on a vécu à côté de l’horreur sans la connaître ni donc la dénoncer. La culpabilité est l’autre moyen manipulatoire, avec la peur, de nous faire tenir “tranquilles”.
Pourtant, il est en effet bien évident que ce film ne serait pas aujourd’hui diffusé dans autant de salles de cinéma si l'”élite pédo-sataniste” avait quelque chose à en redouter. Sur un sujet comme celui de la pédo-criminalité, l’idée d’arnaque est difficile à supporter. Mais la lucidité est une force à ne pas lâcher..
Pour faire un état des lieux aussi naïf,soit il faut avoir une méconnaissance complète du dossier ou alors être partie prenante de ce système.Quand on sait
que rien que dans l’affaire Dutroux,il y a eu une cinquantaine de morts collatéraux et que la justice n’a put ce faire correctement son boulot car elle-même étant corrompue dans l’affaire.Et pour votre information; voici une vidéo qui vous concerne.
https://www.youtube.com/watch?v=7vKEYunGPaw
C’est toujours amusant de se faite taxer de méconnaissance par des ignares. La justice corrompue ? Affirmation gratuite qui ne repose sur rien.
On peut vous retourner la pareille,aucun argument non plus.Personnellement j’en ai vu assez pour affirmer qu’elle est corrompue.Il suffit de faire partie de la loge et l’affaire est réglée en un coup de cuillère à pot.Quant à moi je ne vous traiterai pas d’ignare,ayant été abonné longtemps à votre revue.
Cher monsieur,
Votre condescendance et ignorance feinte vous rendent coupable. Vous ne pouvez pas ignorer la réalité des faits mentionnés dans le film. Un simple individu conscient comme moi connaît ces faits; l’initié que vous êtes les connaît à plus forte raison. Vous avez signé par votre complaisance envers les criminels mentionnés votre déchéance de l’humanité. Vous n’avez aucun pouvoir et êtes devenu une personne.
Bien à vous.
Yves Rasir est en mission ! Suffit de découvrir les “soutiens publicitaires” de ce site pour s’en rendre compte.
Dans les années 90, j’ai personnellement été “invitée” à doubler des “snuff moovies” (oui, quelques studios de doublage n’hésitaient pas à faire ça los des ruptures de livraison des séries Z qu’ils doublaient en temps ordinaire) dans lesquels j’ai bel et bien vu des scènes ahurissantes avec des enfants totalement drogués subissant des saloperies, mais… j’ai du cauchemarder debout, hein ?
Rasir est juste un mec à qui l’on a demandé d’éteindre le feux des réseaux pédos. On va le laisser dégoiser. Rien n’arrête la vérité. Ne vous en déplaise, agitez-vous autant que vous le voulez, insulter, dénigrer, vous n’empêcherez rien, je vous le garantie.
Comme je ne pratique pas la censure, je publie vos commentaires calomnieux et mensongers, mais il faudrait rester raisonnable dans vos divagations me concernant. Précision utile: Néosanté n’a aucun soutien publicitaire, nous fonctionnons avec O% de publicité et 0% de subsides.
J’espère que ces faits ne sont pas prescrits et que cet aveu va tomber sous les yeux d’un juge d’instruction. Si vous avez doublé des “Snuff Movies” sans les dénoncer, il s’agit à tout le moins de non assistance à personne en danger.
Je croyais que pour vous un témoignage pouvait être sujet à caution, donc concernant cette histoire de doublage de “snuff movies” devrait être de la même veine. L’auteur du commentaire est-il crédible ou pas à vos yeux?
Votre réponse semble confirmer que vous le croyez mais selon vos opinions concernant les survivantes vous ne devriez pas faute de preuves, ce serait plus cohérent.
Soit vous êtes un partisan qui fait un max pour tenir ce mon ignoble sous silence, soit vous êtes dans le dénis.
Votre chance peut-être est de ne jamais avoir subit d’inceste, de viol ou autre.
Bien à vous.
Nadine
Je suis tout à fait d’accord.
Je me dis que c’est une façon nouvelle de créer un sentiment d’horreur et d’impuissance même chez ceux qui ont résisté à toute peur ou culpabilité et ont résisté. Une façon d’entraîner les “conspirationnistes” sur un terrain où investir leur énergie pour en libérer un autre ou pour les discréditer d’autre façon ?
C’est confus quant aux raisons. Mais depuis le début , je sens l’arnaque . Merci d’y avoir mis des mots plus clairs.
Je pense exactement la même chose, puisque j’étais sceptique dès le début, mais ce qui me gêne maintenant, c’est la raison de la ” manipulation” qui sous-tend l’engouement pour la thèse développée par ces femmes…
Vous n’avez toujours pas visualisé “viols d’enfants la fin du silence?” 1-parceque vous verriez comment des enfants dessinent et témoignent des horreurs qu’ils ont vécus , et comment leur seul salut à été que leur mère quitte la France pour empêcher qu’ils soient remits à leurs agresseurs. C’était en 2000 ,et une de ces mère témigne lors de la sortie du film à genève .
Vous n’avez certainement ni rencontré ,ni entendu Dalila Sadock dont les enfants lui ont étés enlevés pour être remits à leur agresseur ;elle à un énorme dossier de preuves ,elle se bat comme une lionne ,elle explique le déroulé de son combat ,elle à écrit à Emmanuel Macron et Brigitte….rien ne bouge..;pas de réponse ,pas de plainte pour diffamation etc….
Vous n’avez certainement pas écouté Helene Pelosse lorsqu’elle aussi à porté plainte….sans suite ,rien ,silence total….elle à écrit aux évéques pour dénoncer , elle à été entendue par une commission qui à refusé de la mentionner dans son rapport.
Alors vous pensez vraiement qu’il suffit de balancer des noms pour que la justice monte au créneau?
Qu’est ce qui vous pousse à décridibiliser ces femmes ? (Dans 50 voix des hommes aussi )Vous croyez encore à l’honneteté de la justice dans des affaires si graves ; vous faites preuve d’une grande naiveté
Des noms sont donnés ,pas dns le film,mais dans des interview…..
Reprenez l’histoire de Priscilla Majani et de sa fille et regardez comment ça se passe . Alors imaginez quand ça touche à des hautes personnalités.
L article n a rien a voir avec la Justice. La justice travail pour le systeme economique . Et de temps en temps, un example de justice est mis en valeur. Pour nous faire esperer. Le probleme c’est un documentaire qui ne fera rien changer mais au contraire reinforcera le pouvoir en place.
Il n’est pas rare que des enfants de couples divorcés très conflictuels, soient manipulés (même inconsciemment) par leurs mères. Cela semble être le cas des enfants Pierre et Marie qui sont au centre du fameux documentaire diffusé par Élise Lucet diffusé sur France 3 en 2000, dont Pierre Barnérias fait à son tour grand usage. Quelques recherches permettent de comprendre que, si ce reportage a disparu du site de France 3, c’est simplement parce qu’il est si malhonnête qu’il a dû susciter des poursuites judiciaires bien méritées. Il déforme certains faits et omet des informations et des expertises (psychologiques et physiques) cruciales qui ont justifié le non-lieu Je vous invite à lire l’article paru sur Libération : « Les lacunes d’un sujet choc de France 3 » (si vous faites confiance à France 3, alors pourquoi pas Libération ?). Vous y apprendrez qu’une expertise médicale a déterminé que Marie est vierge et que Pierre n’a aucune lésion anale, entre autres.
À mon sens, le témoignage de la petite Marie (10 ans au moment des « faits », 12 ou 13 ans au moment du reportage) n’est tout simplement pas crédible. Celui de son petit frère, visiblement entraîné par sa sœur, l’est encore moins. Les experts interrogés sont tout sauf convaincants : le psy Pierre Sabourin avec son divan, qui passe 3 ans à faire dessiner les enfants pour obtenir le portrait robot de Bouknoubour, le pédopsychiatre Philippe Mazet qui a pour unique argument qu’il n’a « pas du tout, mais alors pas du tout du tout l’impression que les enfants affabulent », et le sociologue Paul Ariès avec sa théorie débile « c’est inimaginable donc c’est vrai ».
De la même manière que pour pour expliquer la disparition du reportage “viols d’enfants, la fin du silence?” et les excuses d’Elise Lucet, lorsque Martine Bouillon est sanctionnée, il est possible que ce soit parce qu’elle a bien fait son travail, mais il est plus probable que ce soit parce qu’elle a très mal fait son travail, comme le suggère raisonnablement Eusèbe Rioché. Idem pour l’éviction de Karl Zéro de Canal + : il a été prouvé qu’il a soudoyé des prostitués pour les faire témoigner contre Baudis (qui d’ailleurs avait pris position contre la pornographie, comme c’est bizarre). Cet escroc de Zéro fait maintenant de ces affaires sordides son fonds de commerce, sans le moindre effort d’investigation.
Il y a une maladie du complotisme (et c’est un complotologue distingué qui vous le dit) qui consiste à penser que le pire est toujours vrai. Cette posture intellectuelle dispense de s’informer sérieusement et de réfléchir et aboutit à l’inévitable conclusion que nos élites vouent un culte à satan et découpent des bébés en tranches. Je déteste cette expression, mais là, elle me vient à l’esprit: sortez-vous la tête du trou du cul. Commencez par vous instruire un peu en visionnant le documentaire “Souvenirs divisés” qu’Yves Rasir a fait sous-titrer en français.
Mon soutien total pour son stoïcisme devant le tombereau d’ordures qu’il reçoit sur son propre site, sans censurer.
J’ajouterai un 8…
8) si les grand complexes ciné a travers l’Europe diffusent ce film avec tant de complaisances, c’est qu’il ne doit avoir de danger pour “l’élite pédosataniste” 😉
Trop de gens pensent que c’est inimaginable…facile alors de surfer sur cette vague et continuer à dédouaner les élites….
un changement est possible en devenant responsable. Denoncer un System (justice , economie, politique,..) irresponsable, malsain, inhumain (nature propre de l humain) ne devrait pas aider des “masses” ( ignorantes et plein d esoir).
Tout à fait Lucky !?