Deux tiers ? Trois quarts ? Neuf dixièmes ? Davantage encore ? En tout cas, la proportion de « résistants » qui marchent à fond dans le Satano Circus et croient mordicus à l’existence de grands réseaux pédosatanistes est impressionnante. Je l’ai vérifié à mes dépens puisque mes prises de position sceptiques (exprimées ici, ici, ici et ici) ont suscité des centaines de réactions critiques pour seulement quelques dizaines d’approbations et de soutiens. Puissamment diffusé par l’industrie du divertissement, le film Les Survivantes cartonne au cinéma avec l’active publicité de la quasi-totalité des médias alternatifs et de certains influenceurs de poids comme Jean-Dominique Michel ou Louis Fouché. J’en suis assez ahuri. On dirait que la plupart des « complotistes » ont subitement perdu toute lucidité et que le bon sens manifesté durant la mascarade covidiste a complètement déserté leur esprit. D’où vient cette crédulité insensée ? Pourquoi cette croyance aveugle en des récits qu’aucun fait avéré ne vient étayer ? Je campe pour ma part sur mon attitude de départ : je ne nie pas a priori que le phénomène puisse exister, je demande juste à voir les éléments de preuve. Et en attendant leur émergence improbable, je m’obstine à faire appel au discernement de mes semblables. Cette semaine, je soumets à votre réflexion sept raisons de partager mon satanoscepticisme.
1) Ce ne sont que des témoignages
Dans un courriel surréaliste, un lecteur psychothérapeute m’a écrit qu’il ne comprenait pas mes doutes sur les témoignages des survivantes car lui-même en « avait vérifié la véracité dans son cabinet ». Ah bon, et comment a-t-il fait ? Il a le don de bilocation et il a voyagé dans le temps et dans l’espace pour assister aux scènes d’horreur ? Ou bien Satan et ses suppôts se sont pointés chez lui pour supplicier ses patientes sous ses yeux ? En écrivant une telle bêtise, le psy a fait étalage d’une tendance incroyablement répandue chez mes contradicteurs, celle de confondre les faits et les récits que les témoins en font. L’histoire récente nous a pourtant allègrement démontré qu’il peut y avoir une grande distance entre une narration et la réalité. Bien sûr, la concordance et l’addition des témoignages peut donner l’illusion que les faits sont avérés. Et un soignant empathique sera naturellement enclin à croire ce que racontent les personnes qui se confient à lui. Mais si les mots veulent encore dire quelque chose, il est aberrant d’assimiler paroles et actes, discours et événements, impression subjective et phénomène tangible. À moins d’avoir mené une longue enquête policière préalable, ce thérapeute ne pouvait évidemment pas attester de la véracité des témoignages recueillis dans son cabinet. Prétendre le contraire, c’est verser dans une sorte de délire où la croyance tient lieu de vérité. La santé mentale de ce correspondant m’inquiète, mais pas autant que celle de cette psychologue clinicienne qui m’a diagnostiqué comme « pervers narcissique aimant faire souffrir son entourage » sans m’avoir jamais rencontré ni rencontré mes proches. Ou que celle de cet autre psychopraticien qui m’a identifié comme ex-enfant abusé et victime moi-même du grand réseau pédosatano. C’est dingue, ce besoin de construire des fictions glauques en bafouant au passage la déontologie de leur profession. Une autre psy a décidé que j’étais dissocié sur un simple examen de ma photo : à quand la boule de cristal ou le marc de café ? Si je partage tout ça, c’est pour vous décrire le monde virtuel dans lequel évoluent certains professionnels du psychisme et pour revenir à l’essentiel : les témoignages des survivantes ne sont que des témoignages, et rien de plus. Dans l’état actuel du dossier, il n’existe absolument aucune preuve concrète pour les corroborer. On m’a promis des « centaines d’enquêtes » fournissant de telles preuves. J’attends toujours la première.
2) Leur crédibilité dégringole
Dans mes billets précédents, j’ai souligné quelques invraisemblances et incohérences qui entachent le témoignage des survivantes. La principale incongruité est que plusieurs d’entre elles disent avoir été des petites filles « normales » et épanouies tout en subissant une vie parallèle d’enfant-martyrs. J’entends bien l’explication de la dissociation, de l’amnésie traumatique et des personnalités multiples. Je veux bien considérer que cette hypothèse controversée soit davantage qu’une hypothèse. Mais si plusieurs personnages cohabitent dans un même corps, ce corps, lui, demeure un véhicule unique. Comment les très jeunes victimes auraient-elles pu traverser ces nuits très éprouvantes d’abus rituels et de tortures cruelles sans manifester des troubles en journée et attirer l’attention ? Ce scénario de la double vie n’est guère plausible. Récemment, la rescapée Hélène Pelosse a tenu des propos qui me la rendent encore moins crédible. Entre autres envolées sur les anges du ciel qui l’ont miraculeusement sauvée d’une mort certaine (un épisode fantastique récurrent chez les survivantes) et les ramifications du grand réseau dans toutes les maisons royales de Belgique et… de France, la haute fonctionnaire française nous raconte que les bourreaux l’ayant programmée pour tuer avaient des pieds de bouc. Non seulement ils vénèrent Satan, mais ses adorateurs lui empruntent ses sabots ! Après les reptiliens, nous voilà donc aux prises avec des ruminants cornus sachant prendre l’apparence humaine. Parlant d’Anneke Lucas, madame Pelosse nous informe aussi qu’elle était déchiquetée et allait être achevée lorsqu’une intervention divine a permis de suturer instantanément ses plaies, ce qui a dégoûté ses tourmenteurs tueurs. Cette guérison surnaturelle fut effectivement providentielle car selon ce blogueur taquin, la même Anneke prétendait naguère être couverte de cicatrices tout en exhibant sa plastique parfaite sur des photos de plage. On a maintenant la clé du mystère : Dieu est un cicatrisant hors-pair et il efface aussi les traces permettant d’évaluer la crédibilité de ses protégées.
3) Les faux souvenirs, ça existe vraiment
Pourquoi mentiraient-elles ? C’est l’objection qui m’est souvent formulée. Ma réponse est qu’il ne faut pas évacuer d’emblée la possibilité de la mythomanie ni celle du mensonge pathologique. Le second est un trouble de la personnalité « borderline » qui éprouve le besoin compulsif de mentir à tout bout de champ. La première est une maladie consistant à raconter, en les présentant comme réels, des faits imaginaires auxquels la patiente finit par croire. Comme la personne mythomane s’attribue le plus souvent un rôle flatteur dans les récits qu’elle invente, je suspecte que cette pathologie puisse concerner l’une ou l’autre survivante, mais je ne suis pas apte à poser un diagnostic. En revanche, je suis un journaliste qui s’intéresse depuis longtemps au phénomène des faux souvenirs, théorie solide qui a été validée expérimentalement aux États-Unis. Lors d’études scientifiques contrôlées, des chercheurs ont en effet pu implanter chez des participants des souvenirs d’événements ne s’étant pas produits. Pour une expérience devenue célèbre, l’équipe de la psychologue cognitive américaine Elizabeth Loftus a notamment suggéré à des adultes le faux souvenir de s’être perdus durant leur petite enfance dans un grand magasin et d’en avoir été angoissés. Résultat : les « cobayes » soumis à cette suggestion ont développé des symptômes d’anxiété à chaque fois qu’ils entraient dans un supermarché ! Pour vous familiariser avec le « false memory syndrom », il existe un ouvrage de référence que j’avais lu à l’époque pour comprendre l’avalanche de témoignages abracadabrants apparus dans le sillage de l’affaire Dutroux. Pour rappel, j’ai travaillé sur ce dossier en 1996, j’ai été le premier à démonter la piste dite « satanique », je m’étais plongé dans le « dossier bis » et je devais publier un deuxième article qui a été censuré parce qu’il ne cadrait pas avec la doxa mainstream du grand réseau. Si cela vous intéresse, je l’ai mis en ligne et vous pouvez le lire en cliquant ici. J’ai eu l’idée d’exhumer ce texte en lisant récemment celui de Laurent Guyénot, auteur et historien qualifié de conspirationniste en raison de son analyse alternative du 11 septembre. Ce que j’ignorais, c’est que cet empêcheur de désinformer en rond avait traduit et édité en français l’ouvrage d’Elizabeth Loftus, spécialiste mondiale de la mémoire et de ses mécanismes complexes. Puisque nous avons fait connaissance et constaté nos convergences, je compte bien convaincre Laurent de nous rédiger prochainement un grand dossier sur le syndrome des faux souvenirs. Cet éclairage permettra de saisir que les survivantes ne sont probablement pas des menteuses conscientes de mentir, qu’elles croient sincèrement avoir vécu ce qu’elles décrivent et qu’elles sont plutôt les victimes de thérapies à base d’hypnose. Avoir suivi de telles cures, c’est leur point commun à presque toutes !
4) Elles racontent la même chose
Pour mes détracteurs, c’est un argument-massue en faveur des survivantes : elles ne se connaissent pas et racontent les mêmes horreurs en présence des mêmes personnages, dans les mêmes lieux et selon un même canevas rituel. Pour moi, c’est exactement l’inverse : les nombreuses similitudes entre les récits laissent à penser qu’ils ont été fabriqués avec les mêmes ingrédients fictifs. Selon Pierre Barnérias, les femmes intervenant dans le documentaire ne s’étaient jamais rencontrées avant le tournage. C’est faux pour au moins deux d’entre elles puisque Anneke Lucas a interviewé Chantal Frei sur sa chaîne Youtube en juin 2023. J’ai signalé ce fait à Senta Depuydt, l’une des deux journalistes impliquées dans la réalisation du film, qui m’a répondu que c’était là un « détail insignifiant » dénué d’importance. Je m’insurge car c’est sur la base de cette infox majeure que Les Survivantes a été vendu au public et que les chaînes de cinémas (plus de 100 salles en France, du jamais vu pour un docu) se sont empressées de le programmer. Une troisième protagoniste, la prénommée Sophie, était également en contact avec Chantal Frei puisqu’elle a participé anonymement à la série des « 50 voix». Au demeurant, cela fait des années que certaines témoins s’expriment sur internet et qu’elles peuvent donc s’inspirer mutuellement et inspirer les suivantes. Pas besoin de faire connaissance pour déjà se connaître. Quand bien même les survivantes auraient vécu en vase clos depuis un demi-siècle, il leur suffisait de s’abreuver aux mêmes sources pour produire des histoires similaires. Comme je l’explique dans mon article censuré, plusieurs livres de « témoignages » ont été publiés aux USA lors de la vague de panique satanique des années 80. Dévoilées par Wikileaks depuis belle lurette, les auditions des témoins X de l’affaire Dutroux ont pu également servir de matériel inspirant. Selon les enquêteurs de Neufchâteau, la déroutante Régina Louf s’est elle-même inspirée d’une survivante hollandaise pour élaborer ses récits loufoques. Last but not least, les rescapées ont très bien pu avoir lu les ouvrages de David Icke et d’Alexandre Lebreton, deux auteurs hyper-complotistes qui n’ont pas peu pesé dans la traversée transatlantique du mythe pédosataniste. Ce sont clairement les lectures de chevet de plusieurs survivantes intervenant dans le film éponyme.
5) Les hommes n’ont pas la parole
À la vision de ce documentaire, une chose m’a particulièrement frappé : à l’exception du thérapeute-hypnotiseur ayant traité l’une des témoins, l’homme y est étrangement absent. Quand on écoute leurs récits, on comprend pourtant que ces femmes ont vécu des tempêtes sentimentales et des séparations douloureuses. Très souvent, elles portent des accusations gravissimes contre leurs anciens conjoints ou contre les hommes de leur famille. Le film est un véritable réquisitoire contre la gent masculine accusée des pires turpitudes. Et si on lui donnait la parole, à cette engeance vouée aux gémonies ? Personnellement, je serais par exemple très curieux d’entendre l’ancien mari de Dalila, présenté comme un père incestueux et comme un monstre emmenant leurs enfants dans des messes noires macabres alors qu’il a bénéficié à plusieurs reprises de décisions de justice favorables. C’est peut-être un fieffé salaud, un abuseur de la pire espèce, je n’en sais rien, mais j’eusse aimé que Pierre Barnérias permette à ce monsieur, ou à son avocat, de se défendre. J’aurais également été intéressé d’entendre l’un des innombrables « membres de la secte » (père, grand-père, oncles, cousins, n’en jetez plus…) qu’Hélène Pelosse désigne comme ses tortionnaires initiaux. C’est trop facile d’instruire à charge sans laisser aux accusés la chance de plaider leur cause. Il est pourtant notoire que les femmes divorcées sortent souvent leurs griffes pour se venger des époux volages et obtenir la garde exclusive des enfants. Les tribunaux de la famille sont submergés de plaintes relatives à des abus sexuels et aboutissant à des non-lieux. Il n’est pas rare non plus que ces échecs judiciaires poussent à la surenchère et que les mamans-tigresses dégainent des scénarios pédosatanistes pour ébranler les juges. Cette triste et troublante réalité sociale est complètement gommée par le documentaire, lequel préfère s’enfermer dans un parti-pris féministe militant. Pour son prochain opus, j’espère que Barnérias tendra son micro aux hommes copieusement diabolisés par les survivantes mais curieusement réduits au silence.
6) Une telle lâcheté est impossible
Dans une vidéo récemment diffusée, le cinéaste s’entretient avec Senta Depuydt et un duo des miraculées, Chantal et Sophie. En fin d’interview, cette dernière confirme une info que je trouve totalement sidérante : les survivantes ne portent pas plainte et ne livrent pas de noms pour éviter de se mettre en danger ! Elles ont déposé des dossiers en lieu sûr, chez des notaires, mais ils ne seront ouverts que s’il leur arrive malheur. Or elles affirment par ailleurs que les grands réseaux sont toujours actifs et que les notables vénérant Satan continuent encore maintenant à sacrifier des enfants. À les torturer atrocement et à les dépecer pour les dévorer et boire leur sang. À les démembrer et les découper encore vivants, à leur arracher le cœur et à les jeter parfois dans le feu pour les brûler vifs en hommage à Moloch. Tout va bien ? Je ne crois pas un instant que ces femmes puissent être aussi égoïstes, aussi lâches et aussi insensibles au sort des enfants. Je ne crois pas un instant qu’elles puissent faire primer leur sécurité sur l’urgence de sauver les gosses actuellement victimes de la violence rituelle. Je ne crois pas un instant qu’une telle inhumanité soit possible de la part d’anciennes victimes ayant survécu au calvaire. Même dans le règne animal, les femelles volent au secours des petits qu’elles n’ont pas portés lorsqu’ils sont en danger ! La seule explication de cette passivité, c’est à mes yeux qu’une telle lâcheté est impossible. Si les survivantes refusent de se mettre en péril, c’est parce qu’une part d’elle-même sait qu’il n’y a pas péril et que leurs récits sont inventés. Je ne vois que ça pour expliquer que les rescapées de l’enfer refusent de courir le risque de secourir les mômes. Dans leur for intérieur, elles savent très bien que ce risque n’existe pas puisque leurs souvenirs sont faux. Si vous avez d’autres explications à leur dissimulation des noms et à leur réticence à ester en justice, je suis preneur.
7) Le défi n’est pas relevé
M’apostrophant sur un réseau social, un des leaders belges de la dissidence anticovidiste m’a sommé de prouver que les grands réseaux pédosatanistes n’existaient pas. Ce type a fait des études universitaires d’économie, son métier est de gérer les fortunes, et il se fend d’une telle absurdité ! En toute logique, il est en effet impossible de prouver que quelque chose n’existe pas. Par exemple, je ne pourrais pas prouver que les extraterrestres n’existent pas. Même si je visitais toutes les planètes de l’univers et en fouillait les moindres recoins, revenir bredouille ne voudrait pas dire que les petits hommes verts n’existent pas. En revanche, les personnes croyant dur comme fer à l’existence d’E.T. devraient pouvoir fournir des éléments de preuve pour appuyer leur conviction et convaincre autrui. Si on ne peut jamais prouver que quelque chose n’existe pas, on doit pouvoir prouver que quelque chose existe. Sur le plan juridique, cette pure logique a été coulée dans le principe de la présomption d’innocence. C’est toujours au procureur et aux parties plaignantes d’étayer leurs accusations, pas à l’inculpé de prouver qu’il n’est pas coupable. En l’occurrence, c’est aux partisans de la thèse pédosatano de démontrer qu’ils ont raison, pas aux sceptiques de démontrer que les premiers ont tort. Histoire d’exhiber ma bonne foi et de trancher le débat, j’ai toutefois lancé un défi potentiellement édifiant : faire témoigner publiquement la sœur de Chantal Frei et lui demander de confirmer qu’à l’âge de 10 ans, elle a bien été massacrée par elle et sur ordre du père dans le cadre d’un culte satanique. Si ce témoignage démontre sans équivoque qu’il en fût ainsi, je me suis engagé à me repentir de ma mécréance. Plus d’un mois et demi après avoir tendu cette perche et proposé de « déchirer le voile », je ne vois toujours rien venir. La survivante est sans doute trop occupée par la tournée triomphale des salles obscures et par le succès populaire de ses deux best-sellers. Quand on sacrifie au dieu Mammon, difficile d’accorder du temps à la vérité. De son côté, malgré sa promesse réitérée de procéder à la vérification demandée, Jean-Jacques Crèvecœur prétexte son agenda trop chargé pour repousser sans cesse au lendemain. Ce n’est bien sûr pas la preuve qu’il y a mensonge sous roche et volonté de le cacher, mais cela indique à l’évidence que la survivante et ses sponsors médiatiques ne sont pas du tout pressés de me détromper. C’est à mon sens une raison supplémentaire de ne pas croire les légendes qu’ils colportent et qu’ils commercialisent à outrance avec la bénédiction du système.
Yves Rasir
Je vous suggère de lire: “Protection de l’enfance : la France silencieuse face aux accusations de l’ONU”
https://www.francesoir.fr/politique-france/l-onu-rend-publiques-ses-preoccupations-quant-au-non-respect-par-la-france-de-ses
En particulier: malgré de nombreux éléments concordants soutenant les accusations des enfants, la justice française a préféré accuser les mères d’être manipulatrices, et sans même un début d’enquête en ce qui concerne Priscilla Majani ! Cette dernière est en prison en France depuis un an pour avoir voulu protéger sa fille en l’emmenant en Suisse (où cette dernière demeure actuellement, et maintient ses accusations).
Les rapporteurs onusiens soulignent encore que le traitement judiciaire des plaintes de ces trois femmes n’est pas exceptionnel dans notre pays. “Nous sommes également préoccupés par le fait que ces allégations, qui indiquent comment les tribunaux traitent les enfants exposés au danger d’abus sexuels, ne sont pas exceptionnelles”, s’inquiètent-ils
Les rapporteurs insistent : “Il est inquiétant que les enfants victimes d’abus n’aient pas la possibilité de partager leurs expériences au cours des procédures d’enquête.
A la suite de “Sound of freedom” et “Les Survivantes”, il va être de plus en plus difficile d’affirmer que ce ne sont que des allégations de complotistes. Une reconnaissance d’erreur vous grandirait aux yeux de tous…
J”avais déjà cru laisser un commentaire que je ne retrouve plus… Je souhaitais vous demander ce que vous pensiez du dossier d’INTERPOL
https://facealinceste.fr/blog/dossier/les-reseaux-pedocriminels-n-existent-pas-vraiment
Cette fois ci, je note sur d’autres sources la demande que je vous fais….
Juste pour le respect de la vérité…
Si vous ne croyez pas “les survivantes”, accorderez vous un crédit au dossier d’interpol sur le sujet?
https://facealinceste.fr/blog/dossier/les-reseaux-pedocriminels-n-existent-pas-vraiment
Merci d’avoir déposé ton étron en pleine place publique. Pourquoi ne pas les interviewer directement, lâche que tu es ? Le rapport de l’affaire Dutroux par Wikileaks ça te parle, petit ignare que tu es ?
Vous remarquerez que ce “George” me traite de lâche mais qu’il lâche ses injures anonymement. Le petit ignare lui signale que le dossier bis de l’Affaire Dutroux, il l’a déjà consulté… il y 28 ans, bien avant sa divulgation par Wikileaks. Désolé de vous mettre votre nez dans votre caca, gamin malpoli.
Et alors ? T’es allez les interviewer comme un grand ? C’est ton taff de journaliste, non ? Et ce dossier spécifique de l’affaire Dutroux, republiait récemment par Wikileaks, t’en parle quand ? Ted Gunderson, Kathleen Sorenson, Vicki Polin, les témoignages des enfants d’Hampstead, ceux de Fiona Barnett, les tweets de Chrissy Teigen la femme de Jonh Legend, Aleister Crowley qui dans son livre de la Loi affirme à ses lecteurs, cad notre élite (c’est à eux qu’il dit s’adresser), que le sacrifice d’un jeune garçon est l’offrande la plus pure, le rassemblement de 1933 au Soldier Field de Chicago à la gloire de Moloch…. et j’en passe des centaines d’autres… ça te parle ?
Tous des tarés sous contrôle MK ?
Il faut d’une part être un sans âme pour remettre en question les témoignages et dessins d’enfants (et ils sont légion), et d’autre part sacrément débile pour ne toujours pas avoir compris que le système “démocratique” occidental, naît de la révolution dite Française, est d’essence purement satanique.
C’est pas faute que ce même système cherche pourtant désespérément à te le dire au travers de ces films, séries, dessins animés et autres chansons populaires…………..
Plus pourri….il faudrait vous inventer !
Vous êtes pitoyable, menteur et vous êtes bien du mauvais côté de la barrière : tant pis pour vous car vous êtes totalement démasqué, et nous sommes vraiment très très nombreux à le savoir à présent grâce à la vidéo très explicite de Corine AUROY concernant votre réelle personnalité ! Tout est public et tout se sait un jour ou l’autre : ainsi sachez bien que personne n’échappe à la « Justice Divine » !
Bonjour,
Tout à fait d’accord avec vous pour dire que c’est au plaignant à prouver que le crime existe et pas le contraire. A défaut de prouver l’existence de ces réseaux, je veux apporter un élément important de réflexion au débat que vous proposez. C’est la sortie courant mai, en même temps que le documentaire de Barnérias d’un livre “Dutroux, l’enquête assassinée” écrit par Aimé Bille, un gendarme belge, qui faisait partie de l’équipe qui menait l’enquête sur l’affaire Dutroux et qui a recueilli les témoignages spontanés de victimes potentielles comme Régina Louf, suite à l’appel à témoignage du juge Cannerotte, premier juge instructeur dans l’affaire Dutroux. Ce juge a été dessaisi du dossier comme le gendarme Bille et toute l’équipe de l’adjudant Baets ont été écartés de l’enquête lorsqu’ils commençaient à entrevoir des ramifications possibles avec ces réseaux incriminés, à partir d’un travail précis et méthodique.
Ce livre est également très intéressant car il permet de découvrir le travail au quotidien de gendarmes intègres, qui croient en leur métier, leurs méthodes d’investigations mais aussi les dysfonctionnements et manipulations de la hiérarchie de la gendarmerie.
Il est disponible aux éditions Investig’action, le site du journaliste belge indépendant Michel Collon. https://investigaction.net/boutique/dutroux-lenquete-assassinee/
“Puissamment diffusé par l’industrie du divertissement”, dîtes-vous? Cela n’est pas exact, car il n’est programmé que dans quelques salles en France, du moins au début. Il est par contre passé samedi 20/07 dans la grande salle du REX à Paris. C’est la pression et les demandes du public, qui amène de nouvelles salles à le mettre à l’affiche. Il me semble important que sur un sujet aussi grave, s’il est avéré, chacun puisse se faire sa propre opinion. Ce documentaire y contribue, vos remarques également ainsi que le livre d’Aimé Bille, que je recommande chaleureusement. Aimé Bille ne conclue pas à l’existence de ces réseaux, il s’interroge simplement sur les raisons profondes de leur mise à l’écart et sur la tentative de les discréditer, lui et ses collègues gendarmes, alors qu’ils menaient l’enquête de manière très méticuleuse et professionnelle.
Pour revenir aux preuves, Barnérias promet pour septembre une enquête en 5 volets d’une heure pour apporter des éléments plus précis et factuels.
Affaire à suivre …
Et que faites vous des dessins d’enfants montrant des scènes monstrueuses ?
Les survivantes n’est pas le seul film témoignage qui existe.
Que faites vous du documentaire d’église Lucet “la fin du silence” du film “les ballets roses”, des enquêtes de Karl Zéro ? Etc.
Que des fakes ?
M. RASIR, je vous invite à vous procurer et à lire le livre “La Pédocratie à la Française”, écrit par Jacques Thomet, ancien journaliste à l’AFP, qui a fait une enquête pendant 10 ans avant d’écrire ce livre. Il a mis en annexe des témoignages de victimes tant ils étaient insoutenables, et si vous avez le courage de les lire (ce dont je doute fortement compte tenu de votre parti pris tenace), vous pourrez constater à quel point la justice française et certains enquêteurs mettent beaucoup de mauvaise volonté pour faire les investigations, vérifications, enquêtes approfondies nécessaires pour que l’on sache à quoi s’en tenir (cet ancien journaliste n’a pas à ce jour fait l’objet de plainte pour diffamation…). Je suis moi-même ancienne fonctionnaire de justice en France, et j’ai ma petite idée sur la cause de cette mauvaise volonté .. Je vous transmets également le lien d’une émission ancienne de télévision passée sur France3 en 2000. Je vous invite à écouter attentivement les commentaires des personnes qui ont débattu après la diffusion du documentaire : https://archive.org/details/hdviolsdenfantslafindusilencepareliselucet
Sept raisons tout a fait logique. Je partage ton opinion. Qlq chose me chagrine , tt de meme : “Même dans le règne animal, les femelles volent au secours des petits qu’elles n’ont pas portés lorsqu’ils sont en danger !” L’homme “domestique/conditione,” n est pas une preuve d evolution 😉 (Bien que nous sommes l evolution). Voici des exemple de documentaires pour que Barnerias nous AIDE https://www.interreflectionsmovie.com/ , Zeitgeist Requiem https://zeitgeistmovie.com/
Je me demande si, en induisant des faux souvenirs, on induit aussi des émotions ou des ressentis liés à ces souvenirs. Quand on vit réellement un événement, on peut garder le souvenir des faits mais aussi le souvenir de leurs effets au moment où on l’a vécu. Le travail de résilience consiste à dissocier les deux pour atténuer le ressenti (négatif en cas de traumatisme) du souvenir sans effacer ce dernier.
Je me demande pourquoi tous ceux qui croient ces témoignages qui dénoncent des bourreaux sans les nommer publiquement ne se liguent pas pour neutraliser les bourreaux encore en activité et sauver ainsi leurs victimes !
Le problème avec les croyants, ceux qui croient que c’est vrai (et pas ceux qui croient parce que c’est vrai), c’est qu’ils ont envie de croire et n’ont pas envie d’autre chose. C’est pour cela qu’ils ne vérifient pas. Mais pourquoi donc ont-ils envie de croire sans savoir si c’est vrai ?