Quand la médecine persécute les femmes
On savait déjà les médias de masse inféodés à la pensée unique et (auto)censurés quand il s’agit de parler santé. Il nous restait à apprendre que les éditeurs de livres passent également à côté de manuscrits remplis de vérités bonnes à dire mais sans doute trop critiques envers l’idéologie médicale dominante. Car figurez-vous que le Dr Marc Girard, qui en avait pourtant reçu commande, a du se résoudre à éconduire la maison d’édition française censée produire son nouvel opus et qui lui réclamait des corrections qualifiées par lui de « ridicules ». Il est vrai que le collaborateur récurrent de Néosanté s’est taillé une solide réputation de trublion et d’empêcheur de nuire en rond. Ses deux ouvrages précédents sur la vaccination (« Alertes grippales ») et sur les médocs toxiques (« Médicaments dangereux : à qui la faute ? » ) étaient autant de petites bombes dynamitant le mythe d’une médecine officielle dévouée au bien commun, basée sur les preuves scientifiques et indépendante des puissances d’argent. Il est vrai aussi que son troisième ouvrage , édité donc à compte d’auteur, arbore un titre (« La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne ») qui annonce clairement son contenu polémique et sa couleur subversive.
Et c’est vrai que le propos de ce bouquin a de quoi secouer le système : Marc Girard y dénonce en effet une médecine trouble et perverse qui, avec la complicité du féminisme, est occupée depuis des décennies à persécuter la femme, à la faire souffrir cruellement et à l’asservir aux obscures obsessions masculines ! Mathématicien de formation, le Dr Girard s’est spécialisé en recherche clinique et en épidémiologie, avec un intérêt tout particulier pour les effets dommageables des traitements médicaux. Mais il pratique également comme psychanalyste et c’est de ce double regard – scientifique et psychologique – qu’il a tiré la réflexion de ce livre politiquement incorrect. Regardez, nous dit-il, le parcours « normal » d’une femme occidentale : dès son adolescence, elle va être prise pour cible en raison de son sexe et soumise à une kyrielle de maltraitances médicales tout au long de sa vie : des vaccins (papillomavirus, rubéole…) aux traitements hormonaux (contraception, ménopause…) en passant par les aides à la procréation, le dépistage intensif (mammotest, frottis..) et la chirurgie mutilante ( hystérectomie..) . Sans oublier, évidemment, l’implacable oppression gynécologique qui se traduit en auscultations impudiques, en accouchements douloureux dans des positions antinaturelles et en interventions périnatales violentes (contractions provoquées, césariennes, épisiotomie, etc )
Comment en est-on arrivé là ? Et comment les femmes peuvent-elles accepter d’être ainsi brutalisées ? Passant la médicalisation du corps féminin au crible des données scientifiques (en se concentrant sur l’obstétrique, la contraception et la mammographie), Marc Girard montre que cette débauche d’activisme est aussi inutile que nuisible. Puis, il s’interroge en freudien sur les ressorts inconscients de cette obnubilation pour les présumées fragilités du féminin. Travaux d’historiens à l’appui, il repère une continuité millénaire de répulsion médicale envers les femmes, dont les effets, écrit-il, vont brutalement s’aggraver à la fin du XVIème siècle quand la médecine va croiser une autre tradition férocement misogyne, celle du catholicisme. Du coup, c’est à un préjugé féministe majeur qu’il s’attaque frontalement en posant la question qui fâche : en basant leur émancipation sur une médicalisation à outrance (la pilule, notamment) qui s’est constituée dans l’horreur de leur corps, les femmes ne se sont-elles pas contentées de changer d’oppresseurs ? Qu’on soit homme ou femme, il faut lire ce livre démystifiant pour se forger un opinion expurgée des récits enjoliveurs et débarrassée de cette idolâtrie ambiante envers la docte blouse blanche. Néosanté est fier d’accueillir cette œuvre salutaire dans les rayons de sa médiathèque (voir page 32) : 15 € seulement pour s’ouvrir les yeux !
Yves Rasir
Solitude & immunité
Etre solitaire affaiblit le système immunitaire. Des chercheurs de l’Université de l’Ohio ont constaté que les personnes affectées par un sentiment de solitude manifestent davantage de signes de dysfonctionnements de leur immunité, et notamment leur vulnérabilité au virus de l’herpes. Rien d’étonnant, puisque les conflits de séparation se biologisent généralement au niveau de la peau…
Vaccins & autisme
Aux Etats-Unis, le congrès a mis en place une cour spéciale destinée à indemniser les victimes des vaccins (Vaccine Injury Compensation Program). Celle-ci vient d’attribuer plusieurs millions de dollars de dommages et intérêts aux familles de deux enfants ayant développé le syndrome d’Asperger (forme d’autisme) à la suite d’une vaccination.
Médicaments & liste noire
Fin janvier, la revue indépendante Prescrire a publié une liste d’une centaine de médicaments « plus dangereux qu’utiles ». Cette publication a pour but « d’aider les soignants et les patients à se préparer aux retraits du marché de ces médicaments » qui, selon la revue, n’auraient jamais dû être autorisés. Parmi eux, le très banal Motilum, soupçonné d’avoir provoqué deux décès en Belgique.
Les études médicales souffrent de partialité
Tous les essais cliniques de médicaments, mêmes ceux dont les résultats sont publiés dans les revues médicales les plus prestigieuses, ne peuvent pas être considérés comme parole d’évangile. C’est ce qu’ont conclu des chercheurs canadiens du Centre de Cancérologie Princess Margaret qui affirment avoir trouvé une forte proportion d’ « interprétation et de partialité » après avoir examiné 164 études portant sur le traitement médicamenteux du cancer du sein. Selon ces chercheurs, sur les 92 études qui ont obtenu des résultats principaux négatifs, environ 60% les ont minimisés dans leur conclusion. Dans les deux tiers des études, il y a eu également partialité dans la manière de rapporter les effets indésirables des traitements, surtout si leur bénéfice thérapeutique semblait significatif. Bref, les médicaments du cancer du sein sont pour la plupart inefficaces. Et quand ils présentent un intérêt, leur toxicité est sousestimée.