Article N°22
Un nouveau documentaire vient de sortir aux Etats-Unis : The Greater Good. Il fait le point sur les nombreuses controverses qui entourent les vaccins.
Au terme d’un traitement des données qui se veut rationnel et impartial, le film montre néanmoins clairement que l’innocuité vaccinale n’est pas prouvée. En première ligne des effets secondaires : les enfants. Ceux-ci sont particulièrement exposés aux adjuvants aluminiques que contiennent la plupart des vaccins. Interrogé dans le film, le chercheur canadien Christopher A. Shaw (photo) vient de publier une étude montrant que l’aluminium vaccinal pouvait gravement perturber le développement du cerveau.
Réalisé par Leslie Manookian, Kendall Nelson et Chris Pilaro(1), le documentaire The Greater Good (Pour notre plus Grand Bien) entame une tournée de projections aux Etats-Unis après avoir reçu un prix au festival d’Amsterdam. Le film mise sur le sérieux et la vérification des faits, mais il commence par des vies gâchées, celle de deux enfants vaccinés « pour leur plus grand bien ». L’une, Gabi Swank, 15 ans, a reçu une dose de Gardasil après avoir vu une publicité, ce qui l’a clouée sur un fauteuil ; l’autre, Jordan King, 12 ans, est devenu autiste après une vaccination de routine. Le film suit les parcours de ces familles, mais prend le parti de donner la parole aux interlocuteurs de tout bord (les officiels, les experts pro-vaccinations, les autorités de santé, les chercheurs indépendants, etc). Ce souci de neutralité rend d’autant plus criantes les lacunes de la recherche en matière de sécurité vaccinale. Aux Etats-Unis, les enfants reçoivent un très grand nombre de doses vaccinales : 26 doses pour 9 vaccins dès la première année, 48 doses pour 14 vaccins jusqu’à 6 ans, et quelque 70 doses pour 16 vaccins jusqu’à 18 ans. La France est en-dessous de ces chiffres, mais les jeunes enfants « bénéficient » tout de même d´un très grand nombre de vaccins. Si les parents suivent à la lettre le calendrier vaccinal, un enfant a déjà reçu vingt stimulations antigéniques à l´âge de quatre mois, sachant que le système immunitaire n´est correctement formé qu’à six mois. « Les enquêtes menées pour comparer la santé des enfants vaccinés et non vaccinés sont plus nombreuses qu’on ne le dit mais restent, la plupart du temps dans des tiroirs ou bien circulent exclusivement dans des milieux avertis », explique la journaliste et auteure de nombreux livres à ce sujet, Sylvie Simon. Elle cite notamment l’étude allemande Kiggs (menée durant trois ans, de mai 2003 à mai 2006, par l’Institut Robert Koch, le plus haute instance de santé allemande) qui montre que les enfants non vaccinés sont en bien meilleure santé : moins de maladies infectieuses, moins de troubles du comportement, moins de maladies chroniques. (www.sylviesimonrevelations.com).
Cocktails toxiques
Or le film rappelle que le calendrier vaccinal américain (comme les autres) n’a jamais fait l’objet d’essais cliniques sur le long terme et de grande ampleur pour démontrer son innocuité : il n’y a pas d’étude sur la sécurité des injections simultanées (jusqu’à dix vaccins en une visite aux Etats-Unis). Par ailleurs, la santé des enfants non vaccinés n’a jamais été comparée avec celle des vaccinés par le biais d’études scientifiques sérieuses : à savoir des essais cliniques sur de longues durées et incluant un nombre suffisant de participants représentatifs de la population.
The Greater Good rappelle quelques faits difficilement contestables qui invitent à se méfier des vaccinations :
– Près de 50% des vaccins contre la grippe contiennent du mercure, et beaucoup d’autres vaccins présentent aussi des traces de ce produit neurotoxique. Les vaccins contiennent tout un tas d’ingrédients comme l’aluminium (autre neurotoxique), du formaldéhyde (cancérogène), des cellules de foetus avortés, les cellules de reins de singe et d’embryons de poulets, des virus, des antibiotiques, du polysorbate 80, des détergents, etc.
– Les compagnies pharmaceutiques qui testent les vaccins peuvent utiliser comme placebo d’autres vaccins ou des produits adjuvantés avec des métaux (aluminium notamment).
– Les essais cliniques ne courent que sur quelques semaines, laissant de côté une série d’effets secondaires potentiels.
- La sécurité des ingrédients des vaccins n’est pas testée aux doses auxquelles ces ingrédients sont administrés aux bébés, aussi bien employés seuls ou en combinaison (effets croisés potentiellement toxiques)
– Les mêmes agences fédérales chargées de développer et d’organiser les vaccinations sont aussi en charge de la sécurité des vaccins.
– Les effets secondaires sont rapportés de manière passive et largement sous-évalués.
– L’immunité vaccinale est loin d’être pérenne. Les épidémies de coqueluche et d’oreillons montrent que la grande majorité des vaccinés est elle aussi touchée.
Ces affirmations qui ponctuent le documentaire rendent difficilement audible le discours des intervenants pro-vaccinations, aux titres prestigieux et pour qui les vaccins sont « le plus grand don fait à l’humanité ». D’autant plus que le fond d’indemnisation des victimes américaines (le National childhood vaccine injury compensation program for damages) a déjà déboursé deux milliards de dollars pour les victimes d’effets secondaires des vaccins. Preuve que le gouvernement reconnaît les dommages collatéraux de sa politique de vaccination de masse au nom de la «santé publique». Un fonds qui alloue des compensations mais sans possibilité de la contester. Depuis le 22 février 2011, les citoyens américains ne peuvent plus entamer de recours devant un tribunal civil.
Les dégâts de l’aluminium vaccinal
The Greater Good donne largement la parole à des chercheurs plus sceptiques sur les bienfaits de la vaccination à outrance, comme le canadien Christopher A. Shaw. Ce chercheur en neurosciences est devenu un spécialiste des adjuvants vaccinaux. Il a dernièrement lancé une nouvelle alerte concernant les dangers de l´aluminium. Christopher A. Shaw et sa collègue de l´université de British Columbia, Lucija Tomljenovic, tirent la sonnette d´alarme dans un article paru le 10 janvier 2012 dans la revue Lupus, « Mechanisms of aluminum adjuvant toxicity and autoimmunity in pediatric populations » (Mécanismes toxicologiques de l´aluminium comme adjuvant et problème d´auto-immunité en pédiatrie). On peut lire, dans une traduction partielle effectuée par l´association belge Initiative Citoyenne (2) : « L’aluminium (Al) est hautement toxique. Il a été démontré qu’il pouvait perturber le développement du cerveau en phases prénatale et postnatale tant chez l’homme que chez l’animal. » « Au cours du développement du cerveau, il existe des périodes critiques au cours desquelles de subtils défis immunitaires (y compris ceux qui sont induits par les vaccinations) peuvent conduire à des altérations préjudiciables et permanentes du cerveau comme des fonctions immunitaires. En effet, un simple vaccin anti-hépatite B adjuvanté à l’aluminium et administré à de jeunes primates dans les 24 heures après leur naissance, s’avère suffisant pour provoquer des retards neurodéveloppementaux dans l’acquisition de réflexes essentiels à la survie. » « Au cours du développement prénatal et postnatal, le développement du cerveau est extrêmement vulnérable aux agressions neurotoxiques. (…) La barrière hémato-encéphalique n’est pas complètement formée et est donc davantage perméable aux substances toxiques. A cela s’ajoute l’immaturité du système rénal des nouveaux-nés qui compromet de manière significative leur capacité d’éliminer les toxiques environnementaux. C’est pour toutes ces raisons, qu’avec les adjuvants aluminiques, les enfants courent de plus grands risques que les adultes. »
« Les vaccinations multiples peuvent précipiter une régression du développement, pour le moins chez les sujets sensibles. Finalement les vaccinations de routine des enfants ont été associées à toute une série de problèmes auto-immuns, comprenant la myélite transverse, le diabète insulinodépendant, la sclérose en plaques et l’encéphalite NMDA ».
« Les chercheurs apportent une précision confondante : « Une formule de vaccin type contient tous les ingrédients nécessaires pour induire une maladie auto-immune ».
Les auteurs déplorent que les études cliniques susceptibles de démontrer sans ambiguïté la sécurité des vaccins ne soient toujours pas réalisées, à commencer par la comparaison de la santé des enfants vaccinés et des non vaccinés. « Le fait que ces études contrôlées n’aient pas été réalisées peut s’expliquer, par le fait que, historiquement, les vaccins n’ont jamais été considérés comme intrinsèquement toxiques par les agences sanitaires.
Autre confirmation lourde sur l´aluminium, il entre bien dans la composition de vaccins témoins : « Le fait qu’un très grand nombre d’essais cliniques utilisent comme « contrôles » des placébos contenant de l’aluminium ou même un autre vaccin contenant de l’aluminium, empêche une évaluation correcte des complications liées aux vaccins. (…) ». Dès lors, le protocole de ces essais ne permet pas de déterminer la toxicité éventuelle de l´aluminium.
Shaw et sa collègue concluent que « historiquement les essais cliniques des vaccins ont de manière routinière exclu les individus vulnérables présentant toute une série de problèmes de santé pré-existants (prématurés, histoire personnelle ou familiale de retards de développement, troubles neurologiques comprenant des convulsions de quelque origine que ce soit, l’hypersensibilité aux constituants des vaccins, y compris l’aluminium, etc.). Du fait de ces différents biais de sélection, la survenance d’effets secondaires graves résultant des vaccinations peut être considérablement sous estimée. (…) Pour toutes ces raisons, les véritables risques des vaccinations restent inconnus ».
Une philosophie du risque très particulière
En France, « l’Afssaps n’exerce aucune veille bibliographique sur le sujet de la toxicité de l’aluminium vaccinal, contrairement à ce qu’elle veut faire croire. Le listing de l’Afssaps est incomplet. Des publications essentielles portant sur la toxicité de l’adjuvant aluminique sont absentes », déplore l´association française Entraide aux malades de Myofasciite à Macrophages, pathologie imputable à la présence d´aluminium vaccinal dans les muscles. « Le prétendu consensus sur l’innocuité de l’adjuvant aluminique n’existe plus. La majorité des publications remet en cause cet adjuvant », explique l´association dans un document de synthèse consacré aux études scientifiques sur l´aluminium (3).
Pour sa part, l´Afssaps répond au micro d´Europe 1, le 13 octobre 2010, quant à la dangerosité de l’aluminium dans les vaccins : «aujourd’hui, nous n’avons pas de preuve et d’argument solide». Néanmoins : « on a mis en évidence un certain nombre de risques suite à une forte exposition et répétée ». Pas de quoi, toutefois, actionner le principe de précaution : « on a besoin de vaccins et on risque de déstabiliser l’efficacité de l’injection en retirant trop vite un adjuvant ». Autrement dit, les vaccins ne sont pas exempts d’effets secondaires comme d’autres médicaments, mais leur utilité générale prime sur les éventuels dommages collatéraux, souvent considérés comme mineurs et marginaux.
Une philosophie du risque partagée par nombre de leaders d’opinion, comme le professeur Marc Girard, ancien directeur général de la Fondation Mérieux, actuellement professeur à l’Institut Pasteur. (4) Interviewé dans « Aluminium, notre poison quotidien », le dernier documentaire français consacré à l’aluminium, il déclarait à propos de l’émergence de la myofasciite à macrophages : «Je suis en train d’essayer de vous montrer que le tout n’est pas de se concentrer sur le pauvre clochard qui est malheureux, mais qu’il y a aussi le reste de la communauté». Des propos qui ont bien sûr fait hurler les victimes (5)…
Dérive eugénique
En France comme aux Etats-Unis, dès le plus jeune âge, on sacrifie donc sans ciller quelques sujets génétiquement sensibles aux effets secondaires (sans savoir sur qui cela peut tomber) au nom de la santé des bien-portants. Lorsqu’on examine, sous l’angle éthique, la promotion et l’obligation vaccinale, on est en droit de se demander s’il est bien moral de sacrifier quelques individus au nom du bien collectif. Sur le papier, les défenseurs des vaccins prétendent protéger les populations fragiles. Or, c’est l’inverse qui se produit, puisque les publics fragiles (enfants, personnes âgées, malades) sont logiquement ceux qui résistent le moins bien aux ingrédients toxiques des vaccins (ils sont d’ailleurs à ce titre exclus des essais cliniques, comme le rappelle Chris Shaw). La raison d’État sanitaire qui a pour objectif la résistance aux maladies de la majorité de la population, pourrait bien confiner à la dérive eugéniste, avec une tentative d’amélioration artificielle de l’espèce qui fait peu de cas des plus faibles. Selon la définition du Conseil d’Etat (6), « L’eugénisme peut être désigné comme l’ensemble des méthodes et pratiques visant à transformer le patrimoine génétique de l’espèce humaine, dans le but de le faire tendre vers un idéal déterminé. Il peut être le fruit d’une politique délibérément menée par un État. Il peut aussi être le résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises par les futurs parents, dans une société où primerait la recherche de l’ « enfant parfait », ou du moins indemne de nombreuses affections graves »
Notes :
1. Les anglophones peuvent lire ici un résumé complet du film : http://www.greatergoodmovie.org/pdfs/GreaterGoodMovie_WebsitePressKitFinal.pdf
2. Disponible ici :http://tw.tl/QlwiSn
3. En intégralité sur http://tw.tl/j9tIlp
4. Un Marc Girard à ne pas confondre avec son homonyme, expert indépendant en pharmacovigilance et auteurs d’ouvrages très critiques envers les vaccinations.
5. Communiqué de presse en réaction, de la part de l’association Entraide : http://tinyurl.com/73ytput
6. Définition adoptée par le Conseil d’État français, dans son Étude sur la révision des lois de bioéthique de 2009, p. 30.
Un arbre qui cache la forêt
La chaîne France 5 a diffusé le 22 janvier dernier un excellent reportage intitulé «Aluminium notre poison quotidien», sur les risques non négligeables de l’aluminium, y compris vaccinal. L’association Initiative Citoyenne a salué cet événement cathodique, tout en soulignant que l’aluminium vaccinal était semblable à l’arbre qui cache la forêt : « il ne faudrait pas réduire la problématique des risques vaccinaux aux seuls dangers de l’aluminium. Même naturels, d’autres adjuvants comme le squalène (utilisé dans les vaccins pandémiques H1N1) peuvent présenter de sérieux risques neurologiques, auto-immuns, etc., en raison de leur mode d’administration. Nombre de substances, anodines lorsqu’elles sont ingérées, peuvent toutefois s’avérer nettement plus risquées lorsqu’elles sont injectées.»
Et l’association belge d’avertir : « Les officiels et les fabricants ont l’habitude de présenter leurs nouveaux vaccins comme infiniment plus sûrs que les précédents (qui étaient déjà présentés en leur temps comme parfaits); Nul doute qu’ils feront de même une fois que l’aluminium vaccinal aura été remplacé par du squalène ou autre.»
Si ce reportage a eu le mérite d’être diffusé, conclut Initiative Citoyenne, il est possible qu’il n’ait pu être diffusé qu’à la condition de faire passer la vaccination (en général) comme vitale et absolument incontournable, là où des milliers de gens non vaccinés démontrent cependant de par le monde leur pleine santé, souvent autrement plus éclatante que celle de sujets vaccinés.
Journaliste indépendante , Pryska Ducoeurjoly a mené de nombreuses enquêtes dans le domaine de la santé. Elle collabore au site Ouvertures.net et elle est l’auteure du livre « La société toxique » (Editions Res Publica)
Site web : http://www.pryskaducoeurjoly.com