Il y a une dizaine d’années, je pratiquais, ou plutôt je vérifiais depuis peu les Lois Biologiques de Hamer alors que je faisais aussi du volontariat auprès d’un « foyer pour handicapés ».. Il y avait là une jeune fille de 19 ans, Véronique, qui souffrait d’un autisme grave, qui attirait mes sympathies. J’entrai en confidence avec sa mère que j’appellerai Louise. Un jour je demandai à Louise si elle avait un scanner du cerveau de sa fille. Elle m’en donna un qui avait été fait lorsque Véronique avait 3 ans. N’étant pas un expert en scanner, je le présentai à mon «professeur» de Médecine Nouvelle. Après une brève observation, celui-ci me dit « cette enfant a vécu un choc de peur frontale violente, en très bas âge et probablement en période fœtale, sans doute un accident de voiture… »
Lorsque je revis Louise, je lui demandai si elle n’avait pas eu un accident de voiture avec Véronique petite, ou lorsqu’elle était enceinte. Elle répondit négativement. J’insistai avec un interrogatoire serré qui ne recevait que des réponses négatives. Exaspéré, je lui dis, en faisant le geste d’un main menaçante qui s’arrête violemment devant son visage : «Mais enfin, n’y a-t-il pas eu quelque chose qui t’a causé une grande peur ? ». Instantanément, elle s’est figée en disant avec une voix faible et peureuse : « le grand chien ! ». Elle me raconta alors que lorsqu’elle était à la fin de son 5ème mois de grossesse, elle était devant l’évier de sa cuisine, il faisait chaud et la fenêtre devant l’évier était ouverte. Tout à coup, un chien « grand comme un cheval » a introduit sa tête au dessus de l’évier en aboyant fortement un grand coup. Elle me raconta, les larmes aux yeux, qu’elle fut terrorisée, qu’elle n’osa pas sortir ou regarder dehors jusqu’à l’arrivée de son mari et qu’encore 20 ans après, lorsqu’elle sort de sa maison, il lui arrive souvent de regarder dans le jardin s’il n’y a pas de grand chien. La compréhension des faits est facile : elle vécut une peur telle que le fœtus Véronique y participa entièrement et vint au monde avec une hypersensibilité vis-à-vis des surprises et de l’inconnu et avec un hyper-besoin de protection et d’amour. Hélas, comme c’est presque toujours le cas dans ces situations, dès que l’enfant donne le moindre signal d’anormalité, il est examiné, ausculté, hospitalisé… ce qui ne fait qu’augmenter l’intensité de ses conflits de peur frontale. En plus, il pleure souvent en faisant des mauvais rêves, ce qui agace les parents qui ne comprennent pas que la seule et meilleure solutions, serait de l’inonder, de le noyer d’amour, pour lui incruster un nouveau message : « tu n’as rien à craindre, nous te protègerons de tout, tu peux t’abandonner avec confiance dans la vie ! ». J’en profite pour raconter brièvement une seconde confirmation de ce mécanisme : j’avais une sœur autiste (elle est décédée à l’âge de 37 ans), elle avait deux ans de moins que moi ; lorsque je me suis renseigné concernant un éventuel choc durant sa vie fœtale, ma tante me raconta qu’un jour ma mère jouait au tennis, un match de double lorsqu’elle était enceinte de 5 ou 6 mois. Il arriva que son partenaire lui donna un coup de raquette (pas très fort) sur le ventre et que ma mère interrompit le match mais sans attacher beaucoup d’importance au fait. Je me rappelle que ma sœur était handicapée mais assez normale lorsqu’elle était petite (jusque 4-5 ans) car je pouvais faire des jeux de construction avec elle, mais qu’elle avait un besoin infini d’attentions et d’amour que ma mère ne pouvait lui donner ; je me rappelle qu’elle pleurait souvent et qu’on la laissait pleurer. Un jour elle fut internée dans un centre spécialisé pendant 15 jours. Après ces 15 jours sans contact affectif avec ses parents, son état empira de façon catastrophique et deux ans après, elle était dans un état d’autisme avancé et grave.