Parmi les réactions à mon billet de mercredi dernier, il y en a deux qui m’ont beaucoup intéressé et interpelé. Cette semaine, je les publie in extenso afin de vous en faire profiter. D’abord parce qu’elles apportent des précisions et parfois des corrections à mon article. Il est donc utile de le nuancer et l’amender par ces éclairages supplémentaires. Ensuite parce que les auteurs de ces commentaires sont bien plus qualifiés que moi en Médecine Nouvelle du Dr Hamer et en Bioélectronique de Vincent, la paire de lunettes que j’ai utilisée pour examiner le rôle des fungi dans le développement des tumeurs. Il est donc tout à fait normal de donner la parole à des commentateurs plus compétents que soi. Et enfin parce que le sujet est complexe et important – la prévalence du cancer ne cesse d’augmenter dans le monde – et qu’il est crucial de comprendre comment nous pouvons enrayer la maladie en agissant sur notre terrain. C’est donc par souci d’ouvrir le débat et de faire progresser les connaissances que je partage avec vous ces deux réactions riches en informations. Les titres sont de moi mais je pense qu’ils résument bien le propos.
Yves Rasir
De la nécessité de s’alcaliniser
J’ai cru longtemps, à cause des travaux de Louis-Claude VINCENT, que pour lutter contre les cancers, il fallait un terrain légèrement acide, vu que les cancers prospèrent en milieu alcalin. Cependant, les analyses récentes lui donnent tort. On sait que c’est une alimentation alcalinisante, composée de fruits et de légumes, qui permet de lutter contre les cancers. On peut voir la chaine YouTube de Chris WARK « Chrisbeatcancer » pour s’en convaincre. Cet homme a vaincu son cancer du côlon il y a 20 ans en ne consommant que des fruits et légumes. Il a invité de nombreuses personnes qui ont eu des parcours similaires. Le docteur Robert Young écrit ceci dans son livre « Ph Alcalin » : « Les cellules saines prospèrent dans des liquides dont le pH alcalin est léger, modéré ou élevé (7,3 à 11). Elles ne tolèrent même pas un léger état acide. Les cellules cancéreuses, en revanche, prospèrent dans un pH acide de 5,5. Les cellules cancéreuses deviennent inactives à un pH légèrement supérieur à 7,365 et se transforment en microzymas ou meurent à un pH égal à 8,5, tandis que les cellules saines vivent ». C’est pourquoi il est un partisan du bicarbonate de sodium.
Il reconnait cependant que le pH n’est pas suffisant. Il faut que les aliments soient réducteurs puisque les cancers se développent en milieu oxydé. C’est pourquoi la vitamine C est anticancérigène. Bien qu’elle soit acide, elle constitue un excellent antioxydant. Le citron, alcalinisant au goût acide, est un remarquable antioxydant et un remarquable aliment anticancer. Le vinaigre, très acide, est aussi un très bon antioxydant. On peut donc se demander ce qui est le plus important, le pH ou l’oxydoréduction. Je penche pour l’oxydoréduction, car, pour ce qui est du pH, notre corps dispose d’un système tampon qui rétablit l’équilibre. Néanmoins, je préconise une nourriture plutôt alcaline, car le système tampon, pour alcaliniser les aliments acides ou acidifiants, va chercher ses bases d’abord dans les os pour ponctionner le calcium alcalin, ce qui est une cause d’ostéoporose. Conclusion : Pour prévenir ou guérir les cancers, évitons tout ce qui est acide et oxydant, à commencer par tous les produits animaux (viande, fromages, œufs) et les céréales, et privilégions les fruits et légumes, qui sont alcalinisants et antioxydants grâce à leurs polyphénols et flavonoïdes.
( P-L. V)
De la primauté du choc biologique
Le Dr Tullio Simoncini constatait (il est décédé en janvier 2024) la présence des fungi sans comprendre le rôle qu’ils jouent dans la dégradation des tumeurs. Par ailleurs, il ignorait que si certaines tumeurs se développent en milieu acide, d’autres le font en terrain alcalin. Les tumeurs traitées selon son protocole relèvent toutes du cerveau ancien et, ainsi, concernent essentiellement les organes du système digestif ; les alvéoles pulmonaires ; la prostate et l’endomètre ; les canaux collecteurs du rein ; les membranes internes (péricarde, plèvre et péritoine) ; la glande mammaire du sein (ce qui exclut les canaux galactophores) et le chorion (l’équivalent du derme). Les champignons et les vieilles bactéries n’interviennent que dans les tissus et organes reliés au vieux cerveau pour dégrader les tumeurs qui ont assuré la survie de l’individu en phase active de choc biologique, mais ne sont plus nécessaires. Le problème de nos jours est que la majorité des patients ne peuvent plus compter sur ces alliés, notamment à cause des vaccins et des antibiotiques. La phase de réparation n’est pas optimale, leur tumeur est encapsulée et reste en place, inerte. De nombreuses tumeurs ne sont pas réellement des cancers, mais une croissance cellulaire bénéfique dans un organe où s’est produit préalablement, en phase active du choc biologique, une ulcération ou une nécrose.
Le pH n’est pas un indicateur fiable puisque nous faisons spécifiquement référence à la concentration d’ions hydronium dans la salive ou l’urine au moment de la mesure, alors que différentes parties de l’organisme ont différents niveaux d’acidité et d’alcalinité. Les chimistes utilisent le pH pour indiquer avec précision l’acidité ou la basicité d’une substance. Mais nous ne sommes pas une substance… Grâce aux 5 lois biologiques, nous savons désormais que le point culminant du milieu acide s’observe dans la phase de réparation et, fait intéressant, que les microbes endodermiques sont acido-résistants. Dans le cas de la mycose, qui est une phase de réparation puisque les vaillants champignons sont à l’œuvre, il y a eu préalablement un choc de souillure, réel ou symbolique. Réel quand le pied entre en contact avec quelque chose que nous interprétons comme sale, désagréable, crasseux, dégoûtant ou répulsif. Plusieurs personnes font ce choc dans les piscines, les salles de bains, les douches, les saunas, les vestiaires… Un choc symbolique serait d’avoir « mis les pieds dans la merde ». Durant la phase de réparation, plusieurs font un nouveau choc, avec la perception que la mycose est quelque chose de sale, de dégoûtant, et la condition peut ainsi devenir chronique. Le reishi, le shiitake et le maitake, champignons asiatiques, sont des adaptogènes ou des stimulants physique et psychique ou intellectuel, selon le cas, mais ne préviennent pas le cancer, qui dépend d’un choc biologique, soit un événement totalement imprévu. Pour les Occidentaux et surtout les Nordiques, personnellement je trouve que la racine de rhodiola rosea de Sibérie, en teinture, est une adaptogène de loin supérieure.
(L.B)
Monsieur Eusèbe Rioché,
Ce que le Dr. Ryke Geerd Hamer a découvert ce sont 5 lois biologiques, et non une théorie. Ces lois s’appliquent à tous les êtres vivants, et nous sommes sur le terrain des sciences naturelles, dont la base est définitivement l’éthologie et non la psychologie. Vous pouvez ainsi considérer le Professeur Henri Laborit comme le précurseur de Hamer. Et d’ailleurs nous ne traitons pas que des humains, mais également des animaux, lesquels font des chocs biologiques réels et non symboliques, contrairement aux humains qui peuvent faire les deux types de chocs.
J’ignore d’où vous tirez vos « effluves moralisatrices psychologisantes » , sinon de l’ignorance de ces lois intemporelles, empiriques, observables et vérifiables dans 100% des cas. Aucune exception.
Le stress n’est pas la cause, pas plus que les émotions, mais l’une des conséquences de la phase active (sympathicotonie; phase froide ou inhibition de l’action) d’un choc biologique. Tout part de la psyché, soit du ressenti, de la perception (ce qui implique les sens), au moment du choc, soit un événement totalement imprévu, et selon cette interprétation subjective, vous pouvez observer sur un TAC cérébral, un impact dans une aire spécifique du cerveau, laquelle correspond à un organe. Ce sont trois niveaux, psyché, cerveau et organe, toujours synchrones. Ainsi, à partir d’un diagnostic, vous savez précisément où est l’impact au cerveau et quel type de choc biologique a vécu le patient.
Dans toutes les vérifications scientifiques qui ont été menées en milieu universitaire, le Dr. Hamer ne disposait que du TAC cérébral des patients, leur sexe et leur latéralité biologique. Les médecins, pour leur part, disposaient de toute l’histoire clinique de leurs patients. Il a pu dans tous les cas sans exception non seulement identifier toutes les maladies passées et présentes dans la vie de ces patients, en plus de ce qui était encore actif et ce qui avait été résolu, mais également des maladies encore inconnues du point de vue médical et qui se sont vérifiées par la suite.
Saviez-vous que la seule université qui a toujours refusé de faire cette vérification est celle où la thèse post-doctorale du Dr. Hamer a été déposée, soit Tübingen, malgré des injonctions des tribunaux demandant de procéder à cette vérification ? Non seulement c’est un précédent dans l’histoire académique, mais c’est la preuve éloquente que la découverte du Dr. Hamer est indiscutablement juste.
En nouvelle médecine, nous ne parlons pas de maladies, mais de programmes biologiques bien-fondés de la nature. Alors, le jugement, la religion, la morale, le bien, le mal…ne sont pas du tout pertinents. Hormis quelques exceptions, comme l’angine de poitrine et l’ulcère d’estomac, il n’y a pas de symptômes en phase active de choc. Ainsi, même les concepts de santé et de maladie sont à revoir…
Quand vous écrivez : “On remarquera tout de même que les maîtres, tous égoïstes au plus haut point, jouissent d’une santé et d’une longévité révoltante”, c’est parce qu’ils ont des constellations schizophréniques (psychiatrie nouvelle) soit un impact dans chacun des deux hémisphères cérébraux des lobes temporaux, ce qui fait qu’ils n’ont pas de symptômes physiques, mais une modification de leur comportement…
Les histoires de pH dans la santé reposent sur de vieilles publications datant d’il y a plus d’un siècle. Émanant principalement de pays protestants, elles sont dans la veine des inepties du bon docteur Kellogg: ce qui donne du plaisir, c’est mal ! Exit donc la viande, le gras, le café, l’alcool, etc; autant de mets «acidifiants» car producteurs de purines. Kellogg a forgé une génération de malingres cacochymes: ses célèbres céréales étaient destinées à éteindre les pulsions, non pas à rendre la santé. Il s’agissait de sauver l’âme du pécheur, non pas son corps fatigué.
Forcément, tout ce qui est riche, tout ce qui apporte des bienfaits, doit être métabolisé: ce qui est bon produit des déchets qu’il faut alors éliminer. Une des conditions de la santé est l’équilibre entre les processus anaboliques et cataboliques, entre l’apport et l’emport. Ceux qui ne font que manger saturent, ceux qui ne font qu’éliminer se vident: il faut des deux. C’est pourquoi les français et les italiens agacent tant les médecins protestants qui pullulent chez nos maîtres états-uniens: ils se gavent de saucisson, de pinard, de patates à la graisse de canard et se portent mieux que n’importe qui sur la planète ! Quand j’écris qu’ils se gavent, c’est exagéré, et pour cause: en Europe les portions sont modestes, on mange peu mais bon, on prend le temps, et on sait faire maigre quand il faut, par tradition. On nous raconte des carabistouilles par idéologie et par désir de domination sur les peuples.
Il ne faut pas confondre le pH de ce qu’on mange et le pH du corps. L’organisme sait très bien réguler son pH, via la respiration en particulier (le CO2 acidifie le sang, l’hyperventilation l’alcalinise), seule une santé très défaillante l’empêche de rétablir son équilibre. Consommer du bicarbonate de sodium pour s’«alcaliniser» est la dernière des erreurs à faire. La forte acidité de l’estomac sert à digérer la nourriture et à faire barrage aux miasmes. Les bases alimentaires détruisent ce barrage et inactivent les enzymes digestives: la nourriture non-digérée accompagnée de ses bactéries, spores et toxines, se précipite alors dans l’intestin et empoisonnent le corps. Le système digestif produit déjà à grand frais des substances alcalines pour tamponner les acides gastriques avant qu’ils n’atteignent l’intestin, qui serait sinon brûlé par les sucs digestifs. Il y a la bile, mais aussi… le bicarbonate de sodium que le corps produit lui-même. Il génère ses propres bases et sait les appliquer après la digestion, là où elles sont nécessaires. Ainsi, faire baisser l’acidité du corps en ciblant les acides gastriques ne fait qu’épuiser l’organisme en l’empêchant de correctement recycler ses acides et ses bases. L’estomac a besoin d’acides très forts pour fonctionner; boire du bicarbonate de sodium éteint le feu gastrique et force le corps à sécréter des acides encore et encore pour compenser ceux perdus. L’alcalose est très dangereuse; elle est un terrain propice aux infections et aux cancers.
L ‘alimentation n’a rien à voir avec l’équilibre acido-basique du corps, sauf pathologie grave. D’ailleurs, nombre de mythes à relents judéo-chrétiens pourrissent la doxa des naturopathes. La vitamine C n’est pas la panacée que l’on croît, et au delà d’1g/j elle n’offre plus aucun intérêt. Chez la chèvre, dont l’organisme sait synthétiser sa propre vitamine C, il faut jusqu’à 60g/j. Mais nous ne sommes pas des chèvres ! L’humain ne sait pas synthétiser sa propre vitamine C, alors que ses besoins sont adaptés à son apport alimentaire: il a forcément d’autres mécanismes anti-oxydants. Le principal, intracellulaire, est extrêmement peu connu car publié en 2019: l’anti-oxydant majeur du corps est la mélatonine intra-mitochondiale produite sous l’action des infrarouges solaires pendant la journée. Le second, circulant, n’est pas la vitamine C mais… l’acide urique ! La moitié de l’activité antioxydante dans le plasma sanguin serait le fait de l’acide urique. C’est la bonne vieille urée (ce qui expliquerait le succès de l’amaroli, la consommation d’urine à des fins thérapeutiques), c’est cette même urée produite par une forte consommation d’aliments riches et «acidifiants» qui fait office d’antioxydant chez l’homme. C’est donc au contraire les mets «acidifiants» qui sont bons pour la santé. Les fruits et légumes, d’autant plus quand ils sont cuits, consommés en soupe ou en jus, sont tout simplement de l’eau sucrée, le régal des tumeurs. Ceux qui bénéficient de fruits et légumes ont un besoin catabolique: il vaudrait mieux qu’ils fassent un jeûne. Il y a aussi de nombreux cancéreux qui ont guéri grâce à un régime cétogène, principalement voire exclusivement composé de viande et de graisses. C’est le régime préférentiel des inuits par exemple: tout autre régime les rendrait malades ! Est-il utile d’ajouter que le jeûne est très «acidifiant» ? L’autophagie pendant le jeûne produit une grande quantité de déchets, dont de l’acide urique, fruit de la dégradation des muscles et des graisses du corps. Le jeûne, c’est une sorte de régime cétogène dont la source de nourriture est le corps lui-même. Nous ne sommes pas des poireaux sur pattes, nus n’avons pas du sang de betterave: nous sommes de la viande et du gras ! Le jeûne est en réalité un régime à base de viande et de gras.
La meilleure leçon, toujours la même, et que nous ne sommes pas égaux devant la nourriture. Là où l’un aura besoin de fruits, l’autre demandera un bon steak. Les légumes qui sont tant vantés tuerait un inuit, ce dernier étant intolérant à tous les sucres à l’exception du glucose: il doit se nourrir de viande, de poissons gras et de quelques herbes et baies. De la vitamine C, on en trouve dans… le cristallin des baleines, que les chasseurs consomment comme le reste. Le pemmican est typiquement l’aliment santé des amérindiens: de la viande rouge séchée avec de la moelle, de la graisse et un peu de cynorrhodon broyé. Il n’y a pas de règle en matière de nutrition, uniquement des individus particuliers avec des besoins particuliers à des moments particuliers. Chacun doit découvrir ses propres besoins, qui seront sans aucun doute à l’opposé de ceux de son voisin.
Une chose est sûre, ces histoires de pH, d’acidification et d’alcalinisation sont à mettre dans les poubelles de l’histoire médicale. Il y a de forts relents de moraline dans la manière de diaboliser ce qui est bon. La santé n’a rien à voir avec la morale, sinon qu’un prolo heureux et vigoureux, c’est «mal», à tel point que pour être en bonne santé, il suffit de suivre l’exact opposé des conseils dispensés par la littérature bourgeoise, dont fait partie la presse «scientifique».
La théorie de Hammer embaume également le sujet de ces effluves moralisatrices psychologisantes. Si le cancer a un lien avec la psyché, c’est à travers le stress, d’autant plus quand il persiste pendant de longues périodes. Le stress mal géré est la clé de nombreuses maladies. Quant au cerveau, il est le miroir du corps: ce n’est pas le cerveau qui commande le cancer par de mauvaises pensées, mais les chairs souffrantes qui impriment leur état dans la partie du cerveau chargée de les gérer.
Et bien évidemment, si les virus sont aussi populaires, si le COVID a si bien pris, si l’onction du Saint Vaccin a si bien été acceptée, c’est parce que tout cela fait écho aux instincts primordiaux de l’humain: la lutte du bien (nous) contre le mal (eux), du gentil (nous) contre le méchant (eux), de l’envahi (nous) contre l’envahisseur (eux). L’humain est paranoïaque et psychotique par nature, et toutes les théories médicales en sont le reflet docile, à tel point que si nous étions des chiens, le SARS-CoV-2 chercherait exclusivement à nous piquer notre os.
L’humain est un animal social, religieux par nature. Comme disait Korzybski: «Tout ressemble à un clou pour qui n’a qu’un marteau.» Le médecin cherchera donc à imposer sa vision morale et religieuse aux théories médicales, au profit des maîtres du système social. Demeure ce besoin naturel de tout psychologiser, de tout ramener à la grille de lecture spontanée de l’humain, de tout nommer «clou», car la seule chose qu’on a sous la main, c’est un marteau. Mais nous avons aussi le sens du bon, de l’agréable. La nature est finalement bien faite: ce qui est bon est bon. Ce qui est agréable est propice à la santé, encore faut-il être assez égoïste pour ne pas confondre le plaisir brut de l’individu, sain et revigorant, avec l’instinct tribal de socialisation, qui n’est bon que pour la santé du maître, mais que nous ressentons comme un impératif moral et parfois sensuel. Étonnamment, je ne connais aucune étude sur l’impact de l’égoïsme sur la santé du corps. Cela reviendrait à faire du maître un sujet d’étude au profit du peuple, sujet hautement tabou. On remarquera tout de même que les maîtres, tous égoïstes au plus haut point, jouissent d’une santé et d’une longévité révoltante.