Vendredi dernier, j’exposais que les réponses délirantes à la fausse crise sanitaire portaient le sceau du régime capitalo-communiste chinois. L’histoire du covid, c’est avant tout l’histoire d’un « enchinoisement » fulgurant de l’Occident, lequel a adopté en quelques semaines le système de contrôle de la population et de répression des opposants qui prévaut en Chine.
Mais en ces jours marquant le cinquième anniversaire du premier confinement, il convient de se demander comment ce délire « made in China » a pu se répandre avec une telle facilité dans le monde qualifié de libre, comment la propagande de terreur et la politique de verrouillage ont pu s’imposer avec une telle rapidité dans nos pays dits « démocratiques ». Je me posais cette question quand je suis tombé sur un dossier bigrement intéressant.
Un dossier qui dévoile la bannière militaire
Rédigé par deux blogueuses américaines qui ont fait un travail de fourmis, ce dossier n’est pas à proprement parler un dossier, c’est plutôt une compilation. Une compilation de preuves que la « guerre contre le covid » a été directement et discrètement confisquée par les forces armées et les services secrets occidentaux. Une compilation de documents et de déclarations établissant que dans les 7 pays analysés (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Canada, Pays-Bas, Allemagne et Italie), la stratégie face à la pandémie a été d’emblée définie au sein des états-majors et des offices de renseignement.
En apparence, ce sont les gouvernements qui avaient la main et qui prenaient les décisions. En coulisses, ce sont les instances et alliances en charge de la défense qui ont pris les commandes en vertu de leurs prérogatives sur les armes CBRN (chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires) et en vertu de traités internationaux leur confiant ces matières. En d’autres termes, l’épidémie a été très vite imputée à une attaque biologique et les organismes ayant ce domaine dans leurs attributions ont rapidement supplanté les institutions de santé en usurpant leur mission. Autrement dit encore, la thèse du virus « augmenté » par des gains de fonction était la doxa dominante, officieuse à défaut d’être officielle, depuis le début du Corona Circus !
Dans le volet américain de leur enquête, les deux investigatrices ont notamment retrouvé deux autorisations d’urgence CBRN accordées par le secrétaire d’État à la santé de l’époque. Grâce à ces autorisations spéciales invoquant un risque de « destruction massive », les décideurs pouvaient s’affranchir des lois et règlements exigeant qu’ils justifient l’efficacité et la sécurité de leurs décisions. Chez l’Oncle Sam, l’EUA (Emergency Use Authorisation) a été activée dès le 4 février 2020, or il n’y avait à ce moment-là qu’une douzaine de cas de covid recensés sur l’ensemble du territoire américain et seulement quelques centaines de victimes répertoriées en Chine !
Comme le soulignent les auteures du dossier, il était donc strictement impossible de juger que la situation était grave au moment où le déploiement des « contre-mesures médicales » a été mis en œuvre. Aucun paramètre de santé publique indiquant que le « nouveau virus » constituait une menace pour la sécurité nationale n’existait en date du 4 février. C’est pourtant dans les 6 semaines qui ont suivi l’EUA que la consigne « On se masque et on se confine jusqu’au vaccin » est entrée en vigueur aux USA et dans le monde entier. Cette réponse ne figure dans aucun manuel de politique sanitaire mais bien dans les plans militaires de réaction à des attaques non-conventionnelles.
Aux Pays-Bas, l’aveu que l’OTAN a joué un rôle majeur dans la mascarade a été fait en octobre dernier par la nouvelle Ministre de la Santé Fleur Agema. Elle n’a pas véritablement avoué que son prédécesseur s’était plié aux injonctions de l’Alliance Transatlantique, mais c’est tout comme : dans le cadre de discussions budgétaires, la ministre a révélé qu’en cas de pandémie, son département était tenu d’en référer à l’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord et de lui allouer la majorité de ses ressources. À plusieurs reprises, elle a également déclaré que son ministère opérait « sous la direction du NCTV », l’institut néerlandais de lutte contre le terrorisme.
Quid de la France et de la Belgique ? Les fouineuses américaines n’ont malheureusement pas élargi leur collecte documentaire à l’hexagone et au plat pays qui est le mien. Qu’il suffise cependant de se rappeler qu’Emmanuel Macron a prononcé 6 fois le mot « guerre » dans son discours télévisé du 15 mars 2020, et que toutes les mesures coercitives ont été décidées au sein d’un « conseil de défense » aux délibérations secrètes. En Belgique, on a préféré l’appellation « Conseil de sécurité » mais c’est aussi en comité restreint et dans une semblable opacité que les mesures les plus folles et les plus liberticides ont été décidées.
L’étrange silence du professeur Gala
En lisant « The Covid Dossier », je me suis soudainement souvenu que le Pr Jean-Luc Gala avait mystérieusement disparu des radars à l’automne 2020. Jean-Luc Gala, c’est un peu le Didier Raoult belge, la blouse blanche et la dégaine de druide en moins. Chef des cliniques universitaires St Luc, Professeur à Université Catholique de Louvain et Directeur du CTMA (Centre de Technologies Moléculaires Appliquées), ce médecin spécialiste des maladies infectieuses a publié une centaine d’articles dans diverses revues médicales internationales. Il a également dirigé l’Unité CBRN chargée d’évaluer les menaces biologiques pour le compte du gouvernement belge et ce dernier l’a nommé comme expert qualifié auprès de l’ONU concernant l’utilisation d’armes toxiques.
À l’instar de son homologue marseillais, le Pr Gala a rué dans les brancards dès l’ouverture du grand cirque pandémique. Sur les plateaux télé comme dans les médias alternatifs, ce médecin dissident s’est démarqué par son discours rassurant et par son hostilité aux mesures gouvernementales. Comme en atteste cette petite vidéo, le professeur était très remonté contre ses confrères jouant sur la peur et confondant une « épidémie de tests » avec un fléau infectieux hors de contrôle. Je l’entends encore hurler, dans une assemblée de résistants, qu’il fallait « éteindre sa télé et allumer son cerveau ».
Et puis plus rien. Du jour au lendemain, l’infectiologue a cessé d’apparaître dans les médias et il s’est muré dans le silence. Selon une source très fiable, cet ancien médecin militaire resté très proche du Ministère de la Défense aurait reçu instruction de se taire dans toutes les langues. Pour quelle raison ? Selon cette même source sûre, « on » l’aurait informé que le virus Sars-Cov-2 était une arme biologique et qu’il ne fallait plus minimiser le danger.
Pour l’écriture de mon billet, j’ai évidemment cherché à contacter l’intéressé. Je l’ai eu au téléphone le vendredi 28 février et nous avons convenu que je le rappellerais le lundi car il était en déplacement en Allemagne et assez occupé. Il était tout disposé à me parler et à s’expliquer sur son mutisme prolongé. Le lundi, j’ai appelé sur son portable et il n’a pas décroché. Idem le mardi et les quatre jours suivants. J’ai encore essayé cette semaine. J’ai aussi laissé cinq messages sur le répondeur de son laboratoire.
Mes tentatives sont restées vaines et le Pr Gala n’a plus donné signe de vie. Lui est-il arrivé un accident ? Il me semble que les journaux en auraient parlé et que son secrétariat m’aurait au moins averti du contretemps. Devant cette dérobade, je suis bien obligé de supposer que le professeur a réfléchi et qu’il a décidé de continuer son carême médiatique. À moins qu’il ait reçu durant le week-end une nouvelle intimation à garder bouche cousue ? Ce qui est sûr, c’est que Gala ne fait rien pour briser l’omerta. Depuis 4 ans et demi, l’expert CBRN obéit manifestement à des ordres et non plus à sa conscience.
OTAN en apporte les ventilateurs
Les ordres, on peut aisément deviner d’où ils viennent : sans s’en cacher, l’OTAN a joué un rôle prépondérant dans la gestion de la crise. Comme l’expose ce communiqué, l’organisation dispose d’un Centre euro-atlantique de coordination en cas de catastrophe (EADRCC) qui lui a permis d’intervenir massivement dans les pays membres. Elle a mobilisé près d’un demi-million de soldats rien qu’au premier semestre 2020 pour « appuyer l’action menée par le secteur civil », notamment en installant près de 100 hôpitaux de campagne et plus de 25 000 lits pour les patients. Elle a mobilisé un « fonds d’affectation spécial » qui est géré en toute autonomie par le Secrétaire Général et qui a permis d’acheter plus de 1500 tonnes de « fournitures et d’équipements médicaux » dont la livraison a été assurée par plus de 350 vols.
Dans ce matériel médical, vous aurez noté la présence de ventilateurs destinés aux soins intensifs pour « sauver des vies ». Le communiqué évoque le chiffre de 200 machines mais on peut se douter que la NSPA (l’agence OTAN de soutien et d’acquisition) en a fourni davantage. Or plusieurs études comme celle-ci ont montré que l’intubation des malades avait généré de très nombreuses pneumonies fatales. Il serait intéressant de voir si les blouses kaki ont aussi fourni le Rivotril pour euthanasier les vieux…
Bien qu’elle ne dispose pas d’un stock propre de vaccins, le communiqué nous dit aussi que l’Alliance Atlantique a « fait profiter ses membres et ses partenaires de son mécanisme de centralisation et de répartition. » Ce qui ressort surtout de ce document officiel, c’est que l’OTAN a également fait main basse sur la « science » de la pandémie : à travers son département pour la science et la technologie (STO), elle a recruté pas moins de 6 000 scientifiques « spécialisés dans les questions de défense » et elle les a « invités » à imaginer des solutions urgentes pour relever « certains défis liés au covid ». Parmi les projets retenus, figure bizarrement la lutte contre le « phénomène de désinformation entourant la pandémie »…
La trop grosse patte de la DARPA
Bref, on ne peut pas dire que l’OTAN et ses multiples agences se soient cantonnées au soutien logistique des institutions civiles. Dès l’entame 2020, l’alliance militaire se substitue aux États qui lui délèguent pouvoir et argent pour piloter la politique sanitaire. On peut franchement se demander si celle-ci n’a pas été plutôt dictée aux gouvernements occidentaux au motif qu’il s’agissait de réagir à une attaque biologique. Le « dossier COVID » indique a minima que le narratif du virus conçu en labo a émergé très précocement aux USA pour justifier les lockdowns « en attendant le vaccin ».
Pour rappel, les injections expérimentales à ARN messager de Pfizer et Moderna ont été développées à la vitesse de l’éclair (opération Warp Speed) sous l’égide de la DARPA, l’agence de l’armée américaine chargée de la recherche et du développement des nouvelles technologies à usage militaire. Celle-ci se serait-elle attirée les bonnes grâces de Donald Trump si elle ne l’avait pas convaincu que le « virus chinois » était artificiel et hautement mortel ? Le président en fin de premier mandat a en tout cas donné son feu vert au franchissement de tous les feux rouges.
N’oublions pas non plus que la patte de la DARPA apparaît dans le mystérieux « document explosif » émanant du « Collectif Drastic ». Selon ce groupe d’enquêteurs pour la plupart anonymes, c’est un certain Major Joseph Murphy travaillant autrefois pour la DARPA qui aurait découvert le projet de recherche Defuse sur les coronavirus de chauve-souris échafaudé en 2018 en Chine et aux États-Unis par l’ONG EcoHealth Alliance. Et d’après ce lanceur d’alerte, dont le rapport a été opportunément déclassifié en septembre 2021, le projet de création d’un virus chimérique aurait été refusé et trouvé trop dangereux par… la DARPA.
Vous ne trouvez pas que ça pue la manipulation à plein nez ? Selon ce récit, voici donc une agence US qui aurait renoncé à jouer avec le feu en trafiquant un virus et qui, deux ans plus tard, supervise la fabrication accélérée d’une parade vaccinale au sosie de cet hypothétique virus synthétique. Pour moi, c’est trop hollywoodien pour être crédible. Je suspecte plutôt que ce scénario a été servi aux médias et aux politiciens américains pour blinder la thèse du coco costaud génétiquement modifié. Ça ne m’étonnerait pas que sorte bientôt un film à gros budget avec Brad Pitt ou Léonardo DiCaprio dans le rôle de l’héroïque Major Murphy sauvant la planète de l’affreux virus Frankenstein. À moins que le super-héros s’incarne lui-même ? Comme vous pouvez le voir dans cette vidéo, il a en effet une belle gueule de cinéma.
La théorie de la fuite de labo, c’est à mes yeux un leurre. Un écran de fumée dressé pour égarer la résistance anticovidiste et en exfiltrer des gars comme Jean-Luc Gala. À l’automne 2020, ce rebelle était devenu trop dangereux pour le storytelling officiel car il était en passe de comprendre que la coque était vide et que la grande escroquerie plandémiste était basée sur la double arnaque des tests PCR et de la codification abusive. Pour le retourner, « on » lui a très probablement fait des confidences classées « secret défense » et « on » a fait appel à son sens du devoir, voire à sa discipline toute militaire. L’opération psycho-terroriste sous faux drapeau viral pouvait tranquillement suivre son cours jusqu’à la solution vaccinale finale….
Pour conclure cette petite visite en coulisses, je vous renvoie à la dernière vidéo du statisticien Pierre Chaillot : elle confirme que la grippe saisonnière a battu tous les records de mortalité en janvier dernier ! Cette année et selon la vision pasteurienne, Influenza a envoyé le Corona dans les cordes et a fait nettement pire pour remplir les cimetières. N’eût-il pas fallu se masquer, se confiner et se vacciner d’urgence pour endiguer la tragédie ? L’apathie des autorités démontre par l’absurde qu’il ne s’est strictement rien passé de spécial en 2020, hormis une offensive iatrogénique déclenchée par ces mêmes autorités sous influence militaire.
Yves Rasir