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nouveau paradigme médical

Deux jours sur la Planète Quantique

Par 25 janvier 2012juin 6th, 2023Pas de commentaires

Deux jours sur la Planète Quantique

Dans un amphithéâtre plein à craquer, 900 personnes ont assisté avec une ferveur quasi religieuse au deuxième Congrès des Thérapies Quantiques. Une Grand Messe aux Quanta qui s’est tenue dans le cadre privilégié de la Cité Internationale de Lyon les 19 et 20 novembre 2011. 16 heures de conférences et un panel de 52 exposants. Une cuvée très dense pour un excellent millésime.

L’entré principale à peine franchie, nous sommes accueillis par la musique du violoncelliste Jean-Marc Vignoli. Ses phrases musicales improvisées ayant pour vocation « d’inspirer le mouvement interne vis-à-vis de chaque personne » nous accompagneront entre chaque intervention, tout au long du Congrès. Objectif immédiat : rester zen parmi la foule dense qui se presse aux stands d’accueil dans l’attente des badges, spécifiquement créés pour l’occasion – des clés usb, modernité oblige !

Les technologies du son et de l’image sont à l’honneur cette année. Quantique Radio assure la retransmission en direct des interventions simultanément sur la bande FM et sur Internet. Les extraits de films et les montages audio/vidéo du réalisateur et vidéaste Jean-Yves Bilien introduiront chaque nouvel intervenant. En préambule, nous aurons même un petit lâcher de parfums d’ambiance artisanaux, destinés à nourrir nos champs énergétiques et vibratoires pour notre bien-être physique, psychologique et émotionnel…

L’aube d’une révolution : les thérapies de demain

Le Congrès des Thérapies Quantiques est né de la vision novatrice d’une femme. Marion Kaplan, sa créatrice, est une infatigable chercheuse dont le dynamisme à l’énergie volontaire relèverait n’importe quel challenge… Bionutritionniste, auteur et conférencière, ses réflexions sur la relation corps/esprit l’ont notamment amenée à proposer des solutions micronutritionnelles et nutritionnelles à une centaine de maladies, également abordées sous l’angle psychologique. Hormis la prévention de la santé et les moyens de sa pérennité, l’axe de ses recherches actuelles concerne la compréhension des mécanismes de la maladie et de la guérison. En s’appuyant sur des biotechnologies de pointe, Marion Kaplan explore de nouvelles perspectives et ouvre un nouveau champ de compréhension à l’alimentation, aux soins et à la médecine.
Créé en novembre 2010, la vocation de cet événement est de permettre à un public hétérogène d’assister à des interventions de qualité animées par des scientifiques de renommée mondiale, des chercheurs et des médecins précurseurs dans leurs domaines de compétences. L’objectif est de mettre à la portée des oreilles profanes les dernières recherches et découvertes en matière de physique quantique, appliquées au domaine du bien-être et de la santé, tant corporelle que psychologique.

L’invisible qui anime la matière du vivant

Associant l’expérience millénaire des médecines orientales aux dernières découvertes et applications de la physique de l’infiniment petit, la Thérapie Quantique est une approche révolutionnaire qui s’appuie sur l’utilisation des quanta. 
La physique quantique a permis de mettre en évidence la ‘double nature’ de la lumière par sa dualité onde-corpuscule. Si nous comparons la lumière à un faisceau d’ondes électromagnétiques, ces ondes lumineuses ont également des propriétés corpusculaires. En 1900, Max Planck (1858-1947, prix Nobel de physique) découvre que les échanges d’énergie dans la matière sont discontinus et s’effectuent par petits ‘paquets’ qu’il nomme ‘quanta’. Les quanta sont d’infimes ‘grains de lumière’ porteurs d’un quantum d’énergie. La physique ‘quantité’ ou physique quantique mesure les photons par ‘paquets’ – les quanta – qui interviennent dans tous les processus du Vivant en qualité de porteurs de l’information qui l’organise.

Le quantique influence les différentes fonctions de l’organisme (cellules, tissus, organes), les systèmes plus vastes, les niveaux de conscience des individus et, enfin, la dimension spirituelle. En ce sens, il est l’invisible qui anime la matière du vivant.

La Thérapie Quantique a pour objectif de rétablir l’harmonie dans le champ électromagnétique altéré par un dysfonctionnement organique. Dans ce but, elle propose des méthodes de soins spécifiques et elle fait également intervenir des appareils dont le fonctionnement est basé sur l’émission de rayonnements électromagnétiques. Leur emploi vise à rééquilibrer l’énergie corporelle par bio-résonance. Une faculté innée des êtres vivants à se synchroniser avec l’énergie ambiante, à capter et à émettre des rayonnements au sein de leur environnement.

« Le quantique, ça décoiffe ! »

Décollage supersonique de la fusée quantique avec Emmanuel Ransford qui, dit-il, va nous « apprendre à presser le citron quantique »… L’homme, novateur aux idées ‘marginales’, est un brillant orateur. Ce chercheur et physicien hors normes émaillera d’un humour caustique sa très pédagogique démonstration : « La science n’est qu’un jeu de quilles ! »… Les quilles étant les hypothèses. Des hypothèses audacieuses devenant trop souvent des théories fermées que les scientifiques ont les pires difficultés à bousculer tant la science est devenue une affaire de dogmes et de croyances plutôt que de recherches ouvertes. « Une idée nouvelle sera toujours rejetée, prioritairement… ». Ainsi en fut-il d’ailleurs pour la physique quantique à ses origines. Une physique « de l’infiniment petit dont elle sonde les entrailles, une physique stupéfiante qui étudie les atomes et les particules quantiques (électrons, photons, protons…), et qui a mis en évidence les propriétés étranges, originales, de la matière atomique et subatomique ».

Explorons les quatre étages de la fusée quantique …

1 – Avant tout non déterministe, elle est en rupture avec la physique classique. La radioactivité naturelle est totalement aléatoire : un atome radioactif se désintégrera à un moment imprévisible, sans cause déterministe. « Extrêmement dérangeant parce que non maîtrisable… ».

2 – La discontinuité : le phénomène d’échanges énergétiques non continus par petits ‘paquets’ – les quanta.

3 – La dualité onde/corpuscule : la particule élémentaire est un ‘paquet d’ondes’ un peu flou et indéterminé qui s’étale. Parfois, ce ‘paquet’ se présente sous la forme d’un petit grain de matière très localisé. Onde et corpuscule sont très différents… Alors, comment un électron par exemple, peut-il être tantôt une onde et tantôt un corpuscule ? Le mystère est pour l’instant total !

4 – Enfin, sans doute le plus extraordinaire : l’intrication ou le principe de la non séparabilité. Deux particules spatialement séparées (électrons, photons…) ayant interagi ou ayant une origine commune ne peuvent pas être considérées comme deux systèmes indépendants.  Quelle que soit la distance, elles conservent un lien de nature inconnue qui défie les lois de l’espace et du temps.

« Une nouvelle physique de l’esprit »

La matière serait-elle riche d’un contenu caché qui ne se manifesterait que furtivement et dans d’exceptionnelles circonstances ? Si tel était le cas, ce contenu serait tout simplement nié par l’approche ‘classique’ comme s’il n’existait pas… Or, ce « petit quelque chose ajouté à la matière ordinaire » est la psychomatière. Partant des quatre ‘bizarreries’ incompréhensibles du quantique, Emmanuel Ransford émet l’hypothèse que la matière est plus riche et plus complexe que sa définition purement matérialiste.  En d’autres termes, la matière n’est pas inerte mais elle est vivante ! « Le matérialisme n’est légitime qu’en tant qu’hypothèse qui devrait être approfondie et mise en concurrence avec d’autres. C’est ainsi que la science évolue. Malheureusement la vision matérialiste est pour beaucoup une vérité absolue… Et là, on quitte la science pour basculer dans l’idéologie ! »

Le physicien attribue deux ‘parties’ à la particule élémentaire : une partie visible – le ‘phi’, et une partie invisible – le ‘psi’. Le ‘phi’ est objectif, physique (ou matériel) et exo-causal : son comportement est régi par une causalité imposée de l’extérieur. Le ‘psi’ est endo-causal : son comportement est régi par une cause interne qui ne dépend que de lui-même et qu’il peut modifier. L’exo-causalité est figée, subie, déterministe. L’endo-causalité est souple, aléatoire et non déterministe, ce qui donne au ‘psi’ une autonomie et un pouvoir décisionnel, une capacité de choix. Il ne s’agit pas de conscience à proprement parler mais d’une sorte de proto-conscience ou d’infra-psychisme.

Emmanuel Ransford nous emmène là où « le quantique pointe vers le métaphysique »… En arrière plan de la psychomatière et de ses fascinantes implications philosophiques, émerge un nouvel éclairage sur la grande énigme du cerveau et de la conscience. Soudain, se dessinent sous nos yeux une immense toile invisible reliant les êtres et tout ce qui existe entre eux, proche des notions d’inconscient collectif et des annales akashiques. Un incroyable tissu dont les motifs seraient des structures encodant de l’information dans un champ psychique global. Interdépendance et solidarité sont les maîtres-mots de ce ‘monde supral’… Un monde holographique, holistique et global qui transcende l’espace-temps du monde visible et nous interconnecte tous. Ce substrat invisible serait le vecteur des phénomènes paranormaux, tels que la télépathie, la psychokinèse et le Remote Viewing.

Deux idées majeures conditionnent la physique

Avec un flegme et une assurance très British, l’éminent biologiste Rupert Sheldrake, spécialiste de biochimie et de chimie cellulaire, oppose d’emblée deux notions-clés : éternité – évolution. Ces deux mots résument deux idées majeures diamétralement opposées qui conditionnent la vision des scientifiques, deux conceptions qui influencent tous les travaux de recherche. La notion d’éternité nous dit-il « a construit les bases conceptuelles de la physique et posé les bases des lois immuables d’une physique dévolutive ». Ces lois exigent par « la reproduction des expériences que le résultat soit toujours le même, quel que soit le lieu et quel que soit le moment ». Le problème majeur inhérent à cette vision est qu’elle engendre des lois physiques anthropocentriques…

Aucune recherche n’a permis à ce jour d’identifier la localisation de la mémoire ni ne permet d’affirmer que la composante génétique est seule responsable de la ressemblance entre des personnes d’une même famille. Pour Rupert Sheldrake, les similarités des vrais jumeaux par exemple, ne sont pas imputables au patrimoine génétique mais aux champs morphiques.
Il ne convient pas de parler de ‘programme génétique’ à propos de l’ADN mais de ‘patrimoine génétique’. Nos cellules recèlent à peu près le même ADN, mais le fait qu’elles se développent selon des schémas différents preuve qu’il existe bien en dehors d’elles une source commune d’information qui oriente leur développement. Cette source d’information constitue le champ morphogénique de l’espèce humaine.

Champs morphiques et causalité formative

Ainsi donc, la mémoire serait inhérente à la nature… Rupert Sheldrake estime que « les systèmes naturels, tels que des colonies de termites, des pigeons, des orchidées, des molécules d’insuline héritent d’une mémoire collective renfermant tous les phénomènes concernant leur espèce, aussi distants soient-ils dans l’espace et dans le temps ». De nombreux comportements animaux instinctifs ne peuvent être pas inscrits dans les gènes mais constituent les fameux caractères acquis lamarckiens (la façon de se gratter des mammifères et des oiseaux ; la capacité innée des araignées de tisser, dès leur naissance, des toiles caractéristiques de leur espèce ; la manière dont les guêpes de boue australiennes construisent leur nid, etc.). « Le comportement héréditaire, comme la forme héréditaire, est influencé par les gènes, mais n’est ni ‘génétique’ ni ‘génétiquement programmé’.

Pour expliquer ce qui ne relève pas du ‘génétique’ dans l’explication de la transmission des comportements héréditaires les généticiens parlent de ‘l’effet du milieu’. Mais la définition qu’ils donnent de ce ‘milieu’ est extrêmement vague puisqu’elle englobe ‘l’ensemble des informations qui ne sont pas contenues dans les gènes’ ».

Mais qu’est-ce qu’un champ morphogénique ? C’est un champ générateur de forme. « Les champs morphiques, comme les champs connus de la physique, sont des régions d’influences non matérielles s’étendant dans l’espace et se prolongeant dans le temps. Quand un système particulier cesse d’exister – lorsqu’un atome est désintégré, qu’un flocon de neige fond, ou qu’un animal meurt – son champ organisateur disparaît du lieu spécifique où existait le système. Mais dans un autre sens, les champs morphiques ne disparaissent pas : ce sont des schèmes d’influence organisateurs potentiels, susceptibles de se manifester à nouveau, en d’autres temps, et d’autres lieux, partout où et à chaque fois que les conditions physiques sont appropriées. Quand c’est le cas, ils renferment une mémoire de leurs existences physiques antérieures ». Plus la population étudiée comporte un grand nombre d’individus, plus le champ morphogénique s’enrichit du comportement de tous ses membres. Cependant, de même qu’on ne connaît les champs de gravitation, les champs électriques ou magnétiques que par leurs effets, les champs morphogéniques ne peuvent être décelés que par les actions qu’ils influencent.

« La télépathie est une faculté humaine naturelle »

 « Les liens du corps et de l’esprit se comprennent mieux dès lors qu’on les aborde du point de vue des champs morphiques » dit Rupert Sheldrake qui affirme tout net que nous sommes tous télépathes ! « Mais certains ont peur que si l’on prouve l’existence de la télépathie, le pape débarque par le prochain avion » plaisante t’il… Et nous apprenons qu’il a mené une expérience de masse particulièrement étonnante sur le sujet. Le biologiste s’est penché sur l’expérience de télépathie la plus courante du monde moderne, celle du téléphone. Vous savez, ce genre de ‘coïncidence’ lorsque qu’un proche ou un ami à qui vous pensez… vous appelle justement : « C’est amusant, je pensais à toi ! ». Environ 80% des personnes ont déjà vécu cette expérience. Les résultats de l’étude ont démontré que 47% des personnes savaient qui était leur interlocuteur avant de décrocher le téléphone. Or, les probabilités du hasard ne représentent que 25%. Rupert Sheldrake pense donc « que la télépathie est une faculté normale, et non paranormale, naturelle et non surnaturelle, et qu’elle est un moyen de communication courant parmi les animaux ». Il s’est également penché sur les liens particuliers existant entre les animaux domestiques et leurs maîtres, étudiant notamment « les chiens qui savent quand leur maître va rentrer à la maison ou les chats qui ne veulent pas aller chez le vétérinaire et qui disparaissent systématiquement lorsque leur maître veut les y emmener… ou d’autres comportements télépathiques du même genre ».

Le phénomène télépathique transcende l’espace et le temps. S’il était de nature électromagnétique, il s’atténuerait avec la distance. C’est ici qu’il rejoint la notion d’enchevêtrement quantique. Deux particules ayant fait partie d’un même système mais qui se séparent, restent intriquées : une modification de l’une des parties affecte instantanément l’autre, et cela indépendamment de la distance. Rupert Sheldrake ne prétend pas que la télépathie vienne de l’enchevêtrement quantique mais qu’il existe une analogie. Elle s’expliquerait par le fait que les membres de groupes sociaux sont liés ensemble par ce qu’il nomme les champs morphiques. Ainsi, même s’ils sortent du champ, des filaments continuent à les relier à ce champ…

Dans l’assiette de nos ancêtres…

Après un hallucinant voyage aux confins de l’invisible, la redescente sur terre se fait sans amortisseurs. La préhistoire et le ‘régime paléo’ nous convoquent à un atterrissage drastique face à nos ancêtres Australopithèques…  « L’homme moderne est-il adapté à ce que l’industrie alimentaire lui met dans son assiette ? » interroge Thierry Souccar qui depuis de nombreuses années tire la sonnette d’alarme et tente d’éveiller les consciences quant à l’importance de l’environnement alimentaire dans la santé et la longévité. Nutritionniste, ce journaliste scientifique de formation argumente que le profil génétique de l’homme n’a pas suivi l’évolution de son mode vie. Il en résulterait une inadéquation entre l’alimentation actuelle et nos acquis génétiques. Ces dysfonctionnements alimentaires mettant gravement en danger notre santé. Alors, faudrait-il renouer avec le mode alimentaire des hommes préhistoriques ? « Oui ! » répond Thierry Souccar. Car, « pendant sept millions d’années, la nourriture absorbée par nos ancêtres fut sensiblement la même. Puis, leur régime nutritif connut un bouleversement profond, il y a seulement 10 000 ans. Une variation des ‘menus’ qui eut pour conséquence un appauvrissement en oméga 3 au profit des oméga 6, une carence en vitamine C et en potassium, l’hypertrophie des céréales raffinées ». Voici enfin débusqués les vilains fauteurs de troubles, responsables de l’apparition des ‘maladies de civilisation’ comme l’obésité, les maladies cardio-vasculaires ou auto-immunes, le cancer, etc.

Les cinq grandes phases alimentaires

Tout commence par une période végétarienne et insectivore appelée le Miocène (vers 7 millions d’années). Époque à laquelle les hominidés se nourrissent de végétaux, de tubercules, de racines, d’insectes et de quelques petits animaux. Suit le Pliocène qui voit l’introduction progressive de la viande. Bien qu’ils aient toujours principalement un régime alimentaire végétarien, nos lointains ancêtres introduisent le régime carné en devenant charognards avant d’être chasseurs. Avec le Paléolithique Ancien, la viande puis, plus tardivement le poisson, deviennent les principaux aliments. La consommation de végétaux et de fruits reste importante. Elle représente un apport nécessaire de vitamines et de fibres végétales. À noter que les hominidés de cette période consomment 3 à 10 fois plus de vitamines que l’homme moderne. Les céréales et le lait font leur apparition au Néolithique. Un changement notoire de vie qui s’accompagne de profondes modifications dans l’alimentation, au détriment de la viande. Auparavant cueillies, les céréales sont à présent cultivées et prennent une place de plus en plus importante dans le régime alimentaire. La domestication puis l’élevage des animaux introduit notamment le lait, un aliment jusque-là réservé aux enfants. Avec l’usage de la céramique apparaît une ‘cuisine préhistorique’ : purées et bouillies. Très rares au Paléolithique, les caries se multiplient… La révolution industrielle enfin, va très rapidement modifier le régime alimentaire de l’espèce. Aujourd’hui, 68% de notre alimentation est composée d’aliments que ne consommaient pas nos ancêtres : laitages, sucres, sel, céréales, amidons, pain, féculents, pates. En moins de 200 ans, les industries alimentaires ont fait de nos assiettes de véritables champs de mines sur lesquelles notre santé risque à tout moment de sauter ! Peu de produit frais, moins de fibres végétales… Les aliments sont artificiellement enrichis et contaminants. Trop sucrés, trop gras (mauvais acides gras saturés), trop salés, bourrés de conservateurs et de colorants… Après la carie, le fléau de l’obésité généralisée nous guette ! Et avec elle, son cortège de complications (diabète, maladies cardio-vasculaires). De quoi nous faire réfléchir avant de nous précipiter vers la machine à friandises à l’heure de la pause…

Médecine chinoise, quantique et psychisme

 
Notre voyage à travers le temps et les époques se poursuit… Direction la Chine ancienne et ses pratiques médicales ancestrales au regard desquelles « la maladie mentale n’est qu’un des aspects du dérèglement global de l’organisme » nous explique Thierry Lebrun, psychiatre spécialisé en médecine holistique et en médecine chinoise traditionnelle. Depuis plus de vingt ans, sa « pratique en psychiatrie libérale a été une extraordinaire aventure scientifique et humaine, faite d’observations, d’analyses et d’évaluations » nous dit-il. « À la recherche constante de nouvelles clefs thérapeutiques afin d’optimiser mes résultats, j’ai associé aux bases théoriques de la médecine conventionnelle occidentale et de la psychanalyse, la vue plus globale et plus vaste de la médecine chinoise et de la médecine quantique.  Ces deux approches complémentaires, éclairent d’un jour nouveau l’étude des troubles psychologiques. Ces nouvelles bases offrent ainsi une perception élargie de la maladie mentale ».

À l’aube du XXème siècle, la vision héritée de physique mécaniste de Newton crée encore une nette séparation entre le psychique et le physique de l’homme. Parallèlement, Albert Einstein démontre la double nature de la lumière, corpusculaire et ondulatoire. Dans les années 1920, la mécanique quantique généralise cette ‘double nature’ à l’ensemble de la matière. Vers la fin du XXème siècle, le rôle du psychisme dans la maladie s’impose. Le grand virage a lieu vers les années 1980 : la médecine quantique démontre l’interdépendance entre le physique et le psychisme, rejoignant ainsi la médecine chinoise traditionnelle qui traite l’homme dans sa globalité. Cet équilibre énergétique entre le physique et le psychisme, traité à la fois par la médecine chinoise et la médecine quantique, complémentent les apports de la psychanalyse. Et le Dr Lebrun de conclure : « La médecine quantique permet de mettre en œuvre toutes les thérapeutiques susceptibles d’aider le patient à recouvrer un équilibre global, et ceci par des investigations sur les trois plans Énergétique – Physique – Psychique ».

L’homme est un tout indissociable de l’univers

Par la circulation harmonieuse d’un flux énergétique appelé ‘Ki’, l’homme est un Tout non dissociable de l’univers. La médecine chinoise considère comme primordial l’équilibre de ce Ki entre le corps et les éléments extérieurs. Sakurazawa (1893 – 1966), qui fonda le mouvement connu sous le nom de ‘macrobiotique’  disait : « En médecine chinoise toutes les maladies peuvent être traitées, mais guérir tous les patients est beaucoup plus difficile ! ». En effet, conserver ou rétablir l’équilibre du Ki ne semble pas une mince affaire… Mais qu’est donc ce fameux Ki ? Thierry Lebrun nous apprend qu’il est constitué de l’association de 4 énergies circulant en chacun de nous.

1- L’Énergie ancestrale, acquise au moment de la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde. Elle transmet les caractéristiques de nos lignées ancestrales, avec les points forts et les points négatifs.

2- L’Énergie de l’air respiré nous montre l’importance des exercices physiques en plein air dans la nature, en prenant soin d’éviter les pollutions atmosphériques de l’environnement

3- L’Énergie alimentaire met l’accent sur la qualité bioénergétique des nutriments et sur l’importance des saveurs.

4- L’Énergie cosmique et tellurique qui correspond aux champs électromagnétiques terrestres et cosmiques. Elle nous montre l’importance de vivre dans un environnement perméable à cette énergie.

Rythmes, circulation du Ki et maladie mentale

« Le Ki circule dans le corps humain selon un rythme nycthéméral de 24 heures et un rythme circannuel. Mais nous parlerons uniquement du rythme circannuel ». Ce rythme annuel se manifeste à travers deux forces opposées, complémentaires et interdépendantes, appelées le Yin et le Yang. Et, c’est la transformation du Ki par le flux et le reflux permanents du Yin et du Yang qui détermine les cinq éléments du Ki au gré des saisons… Au printemps, il prend une caractéristique ‘Bois’, avec potentialisation du Yang à partir du Yin (le printemps chinois commence à la deuxième pleine lune qui suit le solstice d’hiver). Le Ki est alors prédominant dans le foie et le système biliaire. Il devient ‘Feu’ en été, avec l’apogée du Yang. Le Ki est prédominant dans le cœur, l’intestin grêle, le triple réchauffeur et le maître du cœur. Vers la fin de l’été, il devient ‘Terre’, et prédomine dans la rate, le pancréas et l’estomac. Puis à l’automne, il prend une caractéristique ‘Métal’, avec potentialisation du Yin à partir du Yang. Le Ki est prédominant dans les poumons et le gros intestin. L’hiver, enfin, le Ki devient ‘Eau’, avec l’apogée du Yin. Il prédomine dans le rein et la vessie.

Les cinq mouvements du Ki sont liés entre eux par des lois physiologiques qui, en cas de maladie, deviennent des lois pathologiques. Pour Thierry Lebrun, « la maladie mentale surviendrait chez des sujets prédisposés par la faiblesse constitutionnelle du système de protection mentale vis-à-vis des stress, qu’ils soient d’ordres psychologique, énergétique ou physique ». La phrase clé que l’on doit toujours garder à l’esprit est celle-ci : « Lorsque le feu du foie monte à la tête, il apparaît angoisse, dépression, insomnies, maladies mentales, etc. »

La physique quantique apporte une assise scientifique à la médecine chinoise

« Selon le Pr Cannenpasse-Riffard, les deux piliers de la physique quantique – la loi de la relativité et la mécanique quantique – peuvent se symboliser de la manière suivante : la loi de la relativité enseigne que toute matière est fondamentalement instable. La matière se dégrade en émettant de l’énergie et l’énergie se matérialise en matière. La mécanique quantique nous enseigne que la matière est associée à une onde vibratoire. Toute matière vibre selon une longueur d’onde qui lui est propre ». Cette définition à laquelle le Dr Lebrun se réfère dans sa pratique quotidienne peut être illustrée par une situation de stress. « Prenons l’exemple d’un camion qui vous fonce dessus, nous constatons un flash d’adrénaline qui survient en moins d’un dixième de seconde et nous permet d’éviter le choc. Dans ce cas, la médecine classique s’appuie sur une conception biochimique des mécanismes de la vie. Le temps de sécrétion d’adrénaline par stimulation de l’axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien prendrait au minimum 2 à 3 secondes. En médecine quantique, on émet l’hypothèse du phénomène des ‘ondes électromagnétiques cellulaires’ émises par l’hypothalamus et envoyées sur la corticosurrénale.  Ce qui prend un dixième de secondes… La rapidité de cette réaction confirme ainsi la réalité du quantique ». Gardons toujours à l’esprit que la fonction fondamentale de la cellule est électrique, donc porteuse d’émissions électromagnétiques.

Quels points communs peut-on trouver entre la médecine chinoise et la physique quantique ? Essentiellement deux :

1- Pour la médecine chinoise et la physique quantique la notion de santé correspond à la capacité du corps à percevoir et à absorber harmonieusement l’influence des fréquences électromagnétiques environnantes.

2- La médecine quantique comme la médecine chinoise traite l’organisme par l’activation de ces ondes électromagnétiques sur les zones biologiquement actives.

C’est pourquoi, l’une des applications de la physique quantique a été la mise au point d’outils bioénergétiques utiles dans le diagnostic et le traitement du patient en se servant des bases de la médecine chinoise. Pour sa part, le Dr Lebrun en utile quatre : le système MORA ; la bioélectrographie G.D.V(gaz discharge visualization – utilise l’effet Kirlian qui rend visibles des phénomènes électromagnétiques invisibles à l’œil nu) ; l’électro-magnétothérapie par champs électromagnétiques pulsés ; la bioélectronique de Vincent qui mesure les caractéristiques physico-chimiques d’un milieu, donne une définition scientifique de la notion vague de ‘terrain biologique’ et permet de mesurer les ‘tendances pathologiques’ du patient. « Une technique que j’ai utilisé chez beaucoup de patients afin d’avancer dans la compréhension des mécanismes physico-chimiques présents dans les pathologies schizophréniques » nous dit Thierry Lebrun qui conclut : « La physique quantique apporte une assise scientifique à la médecine chinoise. En ce qui concerne la maladie mentale, la médecine quantique apporte un éclairage nouveau et ajoute un complément aux techniques classiques. Elle aide ainsi une prise en charge globale et plus complète du patient aux niveaux diagnostic, pronostic, et thérapeutique… »

Conscience et création de valeur globale



Se situant au point de convergence des sciences physiques économiques et sociales, de la psychologie moderne et de l’ethnologie avec les grandes traditions orientales (Adi Vajra Shakti Yoga, Hatha Yoga, Kundalini Yoga) et ancestrales (danse sacrée, contemplation, méditation), Dominique Lussan propose un chemin d’unité. Une vision novatrice liant conscience et action pour ce qu’elle nomme « la création de valeur globale aux niveaux humain, économique, environnemental, sociétal, culturel et spirituel ». Son bagage et son expérience pluridisciplinaires, son cheminement personnel, l’ont conduite sur les sentiers de l’exploration de la conscience humaine. Une exploration approfondie l’ayant amenée à conceptualiser la méthode CESIA : Conscience-Exploration-Stabilisation-Intégration-Action. Un protocole précis visant à intégrer de nouveaux états de conscience au quotidien. Être en conscience dans l’action pour régénérer l’écosystème individuel et planétaire pour créer de la valeur globale. « Le cloisonnement » dit-elle « est dommageable dans tous les domaines ». Il s’agit donc de s’ouvrir à une vision du monde  plus inclusive, intégrative et respectueuse de notre environnement au sens large du terme. Dans l’esprit de cette thématique de recherche, Dominique Lussan a objectivé 7 états de conscience où le rapport temps – espace – corps – Moi sont modifiés. Puis elle a modélisé un label ‘Conscience et Action’ qui qualifie 7 niveaux de pratiques professionnelles, 7 niveaux d’action générateurs de valeur globale. Cette ‘grille de lecture qualitative’ des états de conscience permet de passer de la vision linéaire habituelle  à une vision multidimentionnelle qui se présente sous forme spiralée. Quel que soit le point d’entrée, il est possible de situer le niveau de conscience sur lequel un individu se trouve au regard de ses pratiques professionnelles, de sa relation à l’environnement. Et de décliner tous les domaines, tous les métiers (agriculteurs, artisans, chefs d’entreprises, charpentiers, chercheurs, etc.).




L’état d’expansion de conscience

Nous quittons un état de conscience ordinaire pour entrer dans un État d’Expansion de Conscience (EEC) lorsque nous cessons de fonctionner rationnellement avec notre ‘raison raisonnante’ sur un mode usuel et banal, orienté vers l’extérieur et que nous commençons à laisser émerger une logique de processus, de résonnance. Par des techniques spécifiques (neurosciences, techniques corporelles, exploration sensorielle, méditation, relation avec la nature, danse, guidance…), il s’agit d’explorer les états de conscience situés entre la veille et le sommeil profond. Une exploration qui rend conscientes les parties inconscientes, favorisant ainsi une meilleure connaissance de soi (traumatismes, potentiels…) tout en récupérant un potentiel « Énergie de Vie ».
Les EEC ont été expérimentés, décrits et enseignés par de multiples traditions ancestrales. Les pratiques diffèrent mais leur nature profonde est la même. La science peut aujourd’hui les identifier et les nomme ‘fréquences cérébrales’ : Bêta, Alpha, Thêta, Delta, Gamma. Les dernières avancées en neurosciences ont  notamment permis d’obtenir une cartographie très précise de l’activité cérébrale humaine (électro-encéphalogrammes, magnéto-encéphalogrammes, CT-scanners, imagerie par résonance magnétique nucléaire, etc.).

En état de conscience ordinaire, un individu se situe à l’extérieur de la spirale [voir Modélisation des États de Conscience] ; les fréquences cérébrales émises par son cerveau sont des ondes dites Bêta. Il se rapproche de l’intérieur de la spirale plus il atteint un état de conscience profond, et plus le pourcentage de fréquences Delta et Gamma est important. Les appareils de biofeedback qui mesurent les paramètres physiologiques (battements du cœur, transpiration de la peau…) permettent de s’entraîner à reproduire certains états de relaxation ou de méditation.


CESIA et pratiques professionnelles

Dominique Lussan a modélisé les différents états de conscience sous forme d’une spirale où le temps, l’espace, le corps et le moi vont se modifiant selon  que l’individu se situe plus ou moins loin dans des états non ordinaires de conscience. Prenons le cas d’un agriculteur qui travaille avec des engrais chimiques. Sa relation au temps va être à très court terme, sa relation à l’espace ne concernera que ce qui sort du sol, sans jamais se soucier de ce qui se passe dans le sol ni dans les airs ni à côté de lui. Cet homme aura donc un espace uniquement circonscrit à sa réalité ; au niveau du corps, il aura un système sensoriel peu développé et au niveau du Moi, il n’aura que peu d’empathie avec la terre, les plantes ou l’environnement au sens large du terme. Maintenant, supposons que cet agriculteur aille vers un état de conscience plus profond. Il optera naturellement pour des pratiques sur le moyen, long voire très long terme. Son espace va s’élargir et devenir beaucoup plus vaste parce qu’il va davantage se préoccuper de la vie du sol, de la vie des plantes et des insectes, comme les abeilles par exemple… Une implication sociétale va émerger. Il sera en empathie avec son environnement et développera un système intuitif performant. Il sera dans la transmission plus que dans la production compétitive.

À quand la médecine préventive ?

Les thérapeutes qui se situent dans une relation ‘Temps – Espace – Corps – Moi’ sur un palier d’état de conscience ‘ordinaire’ – très linéaire, sont dans une approche thérapeutique essentiellement liée à des conséquences extérieures. Ici, on soigne l’effet, la plupart du temps par de la chimie. Un peu plus loin dans les états de conscience, on soigne toujours l’effet mais avec des plantes, des moyens naturels et les apports des médecines douces. Encore plus loin dans cette spirale de conscience, on pratique son métier autrement en s’appuyant davantage sur la cause, sur le terrain : la terre pour les agriculteurs, le milieu intérieur pour les êtres humains (cellules, sang, lymphe…). À ce stade, on commence à penser en termes de prévention.

Il y a plusieurs niveaux de conscience et au regard de cela, il existe différents thérapeutes qui se positionnent de manière différente :

Niveau 1 : Je soigne l’effet – principalement avec de la chimie. Allopathie ;
Niveau 2 : Je soigne l’effet avec des remèdes naturels ou de l’énergétique (énergies, sons, couleurs…) ;
Niveau 3 : Je soigne le terrain – avec de la chimie ou des procédés naturels ; je soigne le terrain avec des procédés s’attachant aux causes émotionnelles liées à la petite enfance ou au transgénérationnel ou à toutes autre causes.

Niveau 4 : Je commence à travailler sur l’ensemble des dimensions de l’Être : physique, énergétique, émotionnelle, intuitive, spirituelle pour soigner les maux de la vie, avant qu’ils ne s’enchistent dans le corps physique et génèrent la maladie. La personne va travailler sur le sens de sa vie, des thématiques centrées sur l’Être.

Niveau 5 : Prévention – J’engage avec la personne un travail sur son Essence : « Qu’est ce que je suis venu faire sur la planète ? ». Comment je suis contributif de l’interdépendance de chacun ? Comment régénérer mon écosystème personnel et contribuer ainsi à régénérer l’écosystème de la planète dans mes actes au quotidien.

 « Ce pourrait-il qu’en activant consciemment la respiration des différentes dimensions de l’être, on arrive plus tôt dans le domaine des thérapies préventives ? » interroge Dominique Lussan. « Ce pourrait-il que les personnes chez qui les différentes dimensions de l’être : physique – énergétique – émotionnel – mental – spirituel sont en cohérence développent moins de maladies ?»  Cependant ajoute-t-elle, « des personnes en soins peuvent avoir connaissance de toutes ces dimensions mais leur chemin de guérison sera de passer par exemple par la chimiothérapie, et ce chemin sera nécessaire pour leur guérison, dans la mesure où l’ensemble des dimensions précédemment évoquées sont bien présentes et prises en compte afin d’effectuer une thérapie globale. Ne pas voir l’ensemble des perspectives globales de l’ensemble des possibles est restrictif. Tant que cette globalité est présente, il peut exister un choix de diverses techniques relevant de différents niveaux de conscience… ». Ce qu’elle considère comme « plus juste et plus respirant. Il y a des gens qui sont malades tout le temps parce qu’il n’y a pas de respiration des dimensions de l’Être en eux. Ils ont parfois un émotionnel débordant qu’ils ne savent pas comment endiguer et ne se rendent pas compte que c’est une formidable énergie de vie à leur service…On ne leur a jamais appris à faire respirer l’intuition en eux ni qu’est ce la spiritualité… Sans forcément mettre aussitôt derrière des mots comme ‘religion’… »

2012, l’odyssée du Quantique

Le Congrès des Thérapies Quantiques prendra ses quartiers d’hiver les 17, 18 et 19 novembre 2012. Amarré dans la Grande Nef du Centre des Congrès de Reims, un bâtiment de lumière et de transparence, ouvert sur un parc paysagé. « La famille quantique s’agrandit d’années en années… » nous dit Marion Kaplan. « Une multitude de nouveautés attendront les congressistes de ce week-end quantique, avec une journée spéciale nutrition et une prestigieuse ‘fourchette’ de grands  précurseurs au service d’une nouvelle vision de la maladie et de la guérison… Et aussi, 70 exposants pour découvrir des technologies totalement innovantes.  Sans oublier une nocturne et des ateliers ! ». Hasard ou ‘coïncidence quantique’, Reims dit-elle « est un choix de cœur. Cette ville rayonnante a vu le couronnement des plus grands rois de France… Et qui sait, Jeanne d’Arc était-elle peut-être quantique à sa manière ? »

                                                                   Frédérique Ahond

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