Dans mon billet du 29 avril, je vous racontais la folle histoire du SMON, cette maladie qui a défrayé la chronique durant les années 60 au Japon (surtout) et dans quelques autres pays occidentaux (un peu). Pendant 10 ans, les experts patentés ont cru que c’était une pathologie infectieuse et contagieuse avant qu’un modeste pharmacologue nippon ne découvre la vérité, à savoir la surconsommation du médicament anti-diarrhée Clioquinol. Comment le Dr H. Beppu a-t-il pu mettre au jour ce qui avait échappé à tous les chercheurs de microbe ? Eh bien, précisément, en ne suivant pas cette seule piste et en examinant d’autres causes possibles, comme tout épidémiologiste devrait le faire. Malheureusement, l’histoire se répète et la science épidémiologique fait preuve en ce moment du même aveuglement : elle incrimine exclusivement l’agent viral et balaie toute autre explication potentielle. Bien qu’elle n’ait toujours trouvé nulle part – ni en Chine, ni en Italie, ni en France ou en Belgique, ni partout ailleurs – de patient 0 à l’origine des chaînes de transmission, elle nous impose son apriorisme pasteurien : c’est forcément le coronavirus qui provoque le Covid-19 puisqu’on vous le dit ! Et si on faisait le boulot que les scientifiques ne font pas ? Et si on dressait un « portrait-robot » de la victime pour vérifier qu’elle est bien décédée – ou pas – sous les coups de l’agresseur microscopique ? Laissons de côté la contamination car une écrasante majorité des contaminés (80 à 90 %) ne manifestent aucun symptôme. Focalisons-nous sur le profil des personnes prétendument tuées par le fragment d’ARN circulant dans l’environnement. Ci-dessous, j’ai rassemblé une quinzaine de caractéristiques du « covidécédé » qui mettent à mal la culpabilité coronavirale.
1) Ce n’est pas un bébé
Comme je l’ai déjà plusieurs fois souligné, il n’y a pas de bébé décédé du Covid-19. Deux décès de nourrissons ont été signalés aux États-Unis mais ce ne sont que des exceptions hypothétiques exigeant investigations approfondies. L’une a d’ailleurs été démentie. Le coronavirus est tellement clément qu’il se fait à peine remarquer chez les nouveau-nés chez qui il est détecté. Selon une étude récente (The Lancet, 27 avril) portant sur une cohorte de… 14 enfants de moins de 3 mois admis en pédiatrie pour suspicion clinique de Covid-19 (fièvre et/ou toux), le prélèvement nasopharyngé a révélé la présence du Sars-Cov-2 chez 5 d’entre eux. Aucun symptôme respiratoire n’a été constaté et l’évolution a été rapidement favorable dans tous les cas, sans qu’il soit besoin de passer par une unité de soins intensifs. Un agent infectieux impitoyable qui se détourne des proies les plus vulnérables, c’est pour le moins curieux. Et totalement incompatible avec la théorie du germe.
2) C’est très généralement un vieil adulte déjà malade
Inutile d’insister non plus sur cette vérité solidement étayée : les très vieilles personnes forment le contingent très majoritaire des « covidécédées » . Les + de 65 ans ont 70 fois plus de risques de mourir ! Selon une importante étude anglaise qui vient de sortir, le risque de décès est 180 fois plus élevé chez les plus de 80 ans que dans la tranche 18-40 ans : quelle incroyable fossé des générations ! L’âge est tellement prépondérant qu’il en vient à éclipser le poids des maladies associées, pourtant présentes chez 98% des trépassés. Mais ni l’âge ni les comorbidités ne suffisent à éclairer les différences de létalité entre régions. Dans les départements français d’Outremer, la population est sénescente et la prévalence des pathologies sous-jacentes (diabète, obésité, hypertension…) y est plus élevée qu’en métropole. Pourtant, le virus à couronne y est très discret. Cherchez l’erreur !
3) C’est plutôt un homme
Non content de jeter son dévolu sur les aînés, ce virus misanthrope frappe préférentiellement les hommes : ceux-ci sont deux fois plus nombreux à finir en réanimation et ils représentent 70% des patients décédés. Certes, la science ne manque pas d’alibis pour justifier cette sélectivité sexiste : comme l’expliquait déjà Didier Raoult en 2013 , les deux genres ne sont pas égaux face aux maladies infectieuses. Ce serait une question d’anatomie, d’hormones et de comportements à risque, ceux-ci procédant de celles-là. . Pour le Covid-19, la première explication est cependant bancale puisqu’un poumon masculin ne diffère guère d’un poumon féminin. Les deux suivantes tiennent la route mais il est à noter que chez l’être humain, le système nerveux et le système endocrinien sont étroitement reliés. Difficile de dissocier ce qui se passe dans les glandes et ce qui se joue dans le cerveau. Il est bien connu que les femmes consultent plus souvent leur médecin mais aussi que les hommes s’imaginent facilement en train d’agoniser au moindre pépin de santé, prêts à filer à l’hosto sans passer par la case toubib. Et si la clé de l’énigme était cette propension de la gent masculine à paniquer pour pas grand-chose?
4) C’est un individu de toute origine ethnique
Pathétique : comme elle ne parvient pas à comprendre que certaines populations et nations soient beaucoup moins touchées que d’autres, la science médicale se réfugie dans la génétique. Ainsi, des chercheurs belges auraient trouvé un lien entre le polymorphisme du gène ACE1 et l’impact du Covid19. Plus on s’éloigne vers l’Europe du Nord, Centrale et Orientale, plus on trouverait d’habitants porteurs de cette hérédité avantageuse. Nous, les Européens des pays latins, serions beaucoup moins bien lotis. Sexiste, mais aussi raciste, le corona ! Sauf que cette théorie se heurte à des invraisemblances : au vu de la variabilité de mortalité entre régions d’un même pays, ça voudrait dire que les Italiens du Nord sont plus caucasiens que ceux du Sud et que les Français du Nord-Est sont plus scandinaves que ceux du Sud-Ouest ! L’hypothèse génétique est d’autant plus risible que l’Afrique est largement épargnée par le fléau et qu’à l’inverse, les Noirs américains sont surreprésentés dans les statistiques de décès. Pour nous convaincre, les généticiens vont devoir beaucoup pédaler. Mais pour l’instant, c’est dans la semoule.
5) C’est plutôt un citadin
C’était déjà visible en Chine : la Ville de Wuhan a « monopolisé » neuf victimes sur dix dans la province de Hubeï. Et ça s’est vérifié dans le reste du monde : le Covid-19 est bien davantage une maladie des villes qu’une maladie des champs. Aux États-Unis, c’est flagrant puisque New-York enregistre près d’un tiers des victimes américaines ! En France, Paris fut et reste le gros point noir. Idem en Russie ou Moscou se taille la part de l’ours. En Belgique, Bruxelles s’est tristement distinguée par rapport aux autres régions flamande et wallonne. Effet délétère des antennes 5 G ? Il n’y en apas (encore) dans ma ville alors que la technologie est implantée à Milan ou Monaco, deux villes très peu « covidées » de ses habitants. L’influence éventuelle de la pollution atmosphérique est nettement plus crédible. Et peut-être celle des chemtrails (épandages aériens de polluants) dont je me suis toujours moqué mais dont les signes de réalité commencent sérieusement à me troubler. Ne nous embarquons toutefois pas là-dedans et retenons seulement que le virus semble moduler son action selon qu’il évolue dans un environnement urbain ou rural.
6) C’est plutôt un Occidental
Il n’y a pas que le continent africain qui échappe largement aux griffes de la « pandémie mondiale » : comme l’a souligné dans une de ses lettres mon confrère Jean-Marc Dupuis, le sous-continent indien passe miraculeusement entre les mailles et les entreprises de pompes funèbres se plaignent plutôt de manquer de clients ! A l’instar de l’Inde et de l’Afrique, un tas de pays asiatiques (Vietnam, Laos, Thaïlande…) infligent aussi un démenti à la théorie virale puisqu’ils figurent en queue de peloton dans les tableaux de mortalité par million d’habitants. La densité de population et la promiscuité qui va de pair ne semblent jouer aucun rôle dans la propagation de l’épidémie et sa létalité. Parmi les nations occidentales, il ne faut pas ranger la Russie : avec ses 3000.000 « cas avérés » , ce pays est le deuxième plus touché au monde. Mais avec à peine 3 000 victimes, il affiche un excellent bilan. Bien sûr, la presse d’ici s’est empressée de soupçonner le « régime Poutine » de truquer les chiffres officiels, notamment en ne comptabilisant pas toutes les pneumonies comme des « Covid », ce qui relève pourtant du plus élémentaire discernement. À la psychose du virus, les médias occidentaux ajoutent la méfiance envers l’avis russe et la vie russe. Pas morte, la propagande atlantiste….
7) C’est plutôt un Américain
La situation en Russie est d’autant plus intrigante qu’elle contraste dramatiquement avec celle qui prévaut aux États-Unis : chez l’Oncle Sam, on a pulvérisé tous les records de mortalité ! Et chose très étrange, la proportion de jeunes « covidés » y est beaucoup plus élevée qu’ailleurs ! Selon les rapports des CDC (Centers for Disease Control and Prevention), 65% des personnes hospitalisées avaient moins de 55 ans et 20% appartenaient à la tranche 20-44 ans. L’épidémiologiste John Ioannidis a calculé que les moins de 65 ans américains représentaient 20 à 30% des victimes, contre 5 à 9% en Europe. Certes, le risque demeure négligeable puisque le taux de létalité dans cette catégorie d’âge ne dépasse pas 1% aux USA, mais c’est le double de celui enregistré en moyenne dans 8 pays européens, soit 0,5% ! Il faut croire qu’en traversant l’Atlantique, le coronavirus a gagné en virulence ou que les gènes des citoyens étatsuniens ont brutalement muté en quelques siècles, défiant ainsi le temps long de l’évolution…
8) C’est une personne « allopathisée »
Rassurez-vous, je ne vais pas m’appesantir là-dessus: ça fait maintenant quatre mois que j’énonce cette évidence de la médicalisation iatrogène menant au cimetière : ça commence par une aspirine ou du paracétamol qui répriment la fièvre guérisseuse, ça se poursuit par le prescription d’ antiviraux toxiques ou d’anti-inflammatoires attisant les orages de cytokines, et ça se termine aux soins intensifs où l’oxygénation par intubation échoue dans 50% des cas. Beaucoup plus indiqué, le protocole« Raoult » a fait ses preuves puisque, si je ne m’abuse, le centre des maladies infectieuses marseillais n’a enregistré que 5 décès. Le professeur au look druidique a toujours dit que l’hystérie régnant à Paris trahissait une « totale déconnexion de la réalité ». Un jour, il faudra aussi se pencher sur les succès obtenus grâce aux thérapies naturelles. En Belgique, les médecins pratiquant l’endobiogénie (correction des déséquilibres à l’aide de plantes et d’huiles essentielles) ont revendiqué de bons résultats. En France, une vidéo a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux : on y voit le Dr Claude Allègre, grande spécialiste de l’argile, affirmer que 15 patients traités de cette manière ont été guéris en quelques heures, débarrassés de tout symptôme. Les autorités françaises viennent de mettre en garde contre de telles approches alternatives qualifiées, comme il se doit, de « dangereuses dérives sectaires ». Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pourtant aucune victime à déplorer chez les « covidés » ayant confié leur santé à la force curative de la nature.
9) C’est plutôt une personne confinée
Fallait-il confiner les bien-portants pour endiguer la pandémie ? Même dans les médias mainstream, cette question commence à être posée : c’est dire si la vérité ne peut plus être dissimulée et si l’imbécilité criminelle de cette mesure devient difficilement niable. Il y a deux mois, la Suède ou les Pays-Bas faisaient figure de parias qui allaient traitreusement ruiner les efforts des autres pays pour « aplatir la courbe ». Aujourd’hui, on se penche sur leur modèle de « confinement intelligent » et on se rend compte qu’il a été très performant, les hôpitaux n’ayant jamais été débordés et le nombre de victimes par rapport à la population étant nettement inférieur à ce qu’il est dans les pays drastiquement confinés, comme la France ou la Belgique. Dans cette vidéo, le cancérologue et statisticien Gérard Delépine en fait la cruelle démonstration. En Suède, la politique du gouvernement a été inspirée par le virologue Anders Tegnell, qui a répondu la semaine dernière à une interview virtuelle internationale. Il y raconte qu’il a dû résister aux pressions européennes mais également batailler contre d’autres experts prédisant une implosion du système de santé et prophétisant des dizaines de milliers de morts. Pourquoi avoir tenu bon ? « Parce que le confinement ne fait que renforcer la peur » a répondu Anders Tegnell. Un discours apaisant et des actes rassurants : et si c’était ça, le secret suédois ?
10) C’est probablement un vacciné
Ne croyez pas que nous perdons notre « suspect » de vue : la piste vaccinale, explorée dans le Néosanté du mois de mai, est au contraire le principal facteur qui nous paraît pouvoir expliquer les flambées épidémiques localisées. Malheureusement, la journaliste qui suit cette piste pour nous doit interrompre ses activités pendant un mois, pour raison privée. Mais des informations intéressantes continuent à arriver. Ainsi, il s’avère que l’Italie a été le théâtre de grandes campagnes anti-grippales depuis le mois de septembre. Et que le vaccin employé – appelé VIQCC – est un nouveau modèle « quadrivalent » très différent des précédents. Et que la ville de Bergame, épicentre du fléau dans la péninsule, a lancé deux vaccinations massives dans les deux mois qui ont précédé la tragédie survenue en Lombardie. Dès le mois de janvier, le Dr Alex Vasquez avait lancé l’alerte sur les risques de ce nouveau vaccin produit sur culture de cellules animales. Selon Sara Cunial, la courageuse députée qui rue dans les brancards à la tribune du parlement, 40% des Italiens décédés du Covid auraient été vaccinés avec ce cocktail antigrippal. Dans la plupart des pays riches, 50% des + de 65 ans sont vaccinés chaque année contre la grippe saisonnière. Et le pourcentage de 90% est souvent atteint dans les maisons de retraite. On doit plus que jamais s’interroger sur le bien-fondé de l’immunisation artificielle et sur ses dangers dissimulés.
11) C’est le plus souvent une personne testée
Parmi les décès attribués au coronavirus, bon nombre l’ont été sans même qu’un test soit effectué. En Belgique, ce sont ainsi plus de 4.000 morts – sur un total de 9.000 – qui ont été comptabilisés parmi les victimes du Covid malgré l’absence d’examen pre- ou post-mortem. Mais force est de reconnaître qu’une légère majorité des « covidécédés » ont été rangés dans cette catégorie sur la base objective d’un test PCR (Polymérase Chain Reaction). Et alors, qu’est-ce que cela prouve ? Absolument rien. Comme je vous l’ai signalé d’emblée, l’inventeur même de la méthode, le Prix Nobel de Chimie Kary Mullis, considérait son invention comme inadaptée au repérage de virus infectieux, et encore moins à la mesure de la charge virale. Cette technique peut seulement déceler des séquences génétiques de particules pouvant être également des résidus de protéines et toutes sortes d’impuretés. Il semble aussi que les kits de détection réagissent à tous les types de coronavirus (qui abondent dans nos organismes en hiver), et pas seulement au SARS-Cov-2. Les faux cas positifs ont donc certainement été légion ! Dans le mensuel Néosanté de juin, nous allons publier un dossier qui expédie par le fond la PCR et sa prétention à établir un lien de causalité entre un agent viral et la pathologie qui lui est imputée. C’est la traduction d’un article explosif publié sur son blog par un brillant scientifique américain. En attendant, je vous invite, si vous ne l’avez pas encore fait, à visionner cette vidéo tournée en Tanzanie : on y voit le président de ce pays expliquer que ses services ont envoyé au laboratoire national des échantillons prélevés sur des plantes, des animaux, et même de l’essence. Surprise : la PCR a établi que les chèvres et les papayes (la pulpe, pas la pelure) étaient porteuses du coronavirus ! Et pourtant, souligne ironiquement le président, les biquettes se portent très bien et les fruits sont en train de mûrir tranquillement sans mourir. À partager sans modération ! Je vous incite aussi à lire cet article relatant ce qui s’est passé tout récemment à Madagascar. L’Institut Pasteur avait alerté sur 67 cas positifs mais les autorités malgaches ont exigé une contre-expertise. Résultat : plus que 5 « cas avérés ». C’est dire le sérieux de la PCR, qu’on devrait rebaptiser Patascientifique Canular Récurrent. Mais un canular qui peut parfaitement fabriquer une pandémie de peur et angoisser à mort les diagnostiqués…
12) C’est plutôt un non-fumeur
C’est assez incroyable mais tout à fait incontestable : la funeste habitude tabagique prémunit puissamment du Covid-19 !. Qu’elles soient chinoises, françaises ou américaines, toutes les enquêtes montrent que la proportion de fumeurs parmi les patients hospitalisés était nettement inférieure à celle que les chercheurs auraient dû trouver. Par exemple, sur 343 malades hospitalisés à la Pitié Salpétrière, à Paris, 5 % seulement fumaient quotidiennement alors qu’un quart de la population française est accro à l’herbe à Nicot. Aux États-Unis, une enquête a identifié 1,3 % de fumeurs sur 7000 malades covidés alors que 10 fois plus de personnes fument dans ce pays ! Explication ? On a déjà droit à toutes sortes d’hypothèses abracadabrantes, comme un effet anti-inflammatoire de la nicotine ou un mécanisme physiopathologique empêchant la diffusion du virus dans les voies respiratoires inférieures. L’effet antistress des « pauses cigarettes » et du tabac en tant que tel, aucun scientifique n’ose en parler : trop médicalement incorrect ! Pour ma part, je n’ai aucune réticence à imaginer que le « yoga respiratoire » pratiqué par les fumeurs réguliers soit le véritable secret de leur faible sensibilité à l’infection coronavirale. La peur s’envolerait-elle avec la fumée expirée ?
13) C’est plutôt un non-sportif
Avez-vous remarqué ? Aucun sportif dont c’est le métier ne semble être décédé du Covid-19. Parmi les stars dont la presse people a raconté le calvaire pneumopathique, je n’ai pas trouvé non plus d’athlètes professionnels. Docteur Sport fait des merveilles en général et ses vertus particulières pour les poumons se vérifient à l’occasion de l’épidémie. Selon les scientifiques américains qui ont établi la corrélation, les sportifs infectés seraient davantage protégés de la détresse respiratoire aiguë grâce à un antioxydant fabriqué naturellement par les muscles. Les militaires ne sont pas des pros de l’effort musculaire, mais il est notoire que l’entretien de leur forme physique fait partie de leurs obligations. Or avez-vous suivi la saga du porte-avions Charles de Gaulle ? Sur les 1500 membres de l’équipage, 940 ont été testés positifs. Une bonne moitié des soldats ont présenté des symptômes mais 20 seulement ont dû recevoir des soins et un seul s’est retrouvé en réanimation, sans que mort s’ensuive. Après le Diamond Princess et ses croisiéristes vieillissants, le navire de guerre français fournit la démonstration que des jeunes gens habitués à ne pas paniquer n’ont guère à craindre de l’infection au SARS-Cov-2. Ce dernier n’a visiblement pas de prise sur les corps sains soumis à une activité intense.
14) C’est plutôt une personne en surpoids
A contrario, la surcharge pondérale pèse d’un grand poids dans la mortalité attribuée au virus. Les études ont montré qu’un surpoids important augmente fortement le risque de développer une forme sévère de Covid-19 et qu’il est un facteur de très mauvais pronostic vital. Aux États-Unis, où plus d’une personne sur trois (36%) est obèse, l’embonpoint est même désigné comme le principal facteur aggravant et celui qui a conduit beaucoup de jeunes hommes et femmes aux soins intensifs. Mais le même constat a été fait en Europe, où beaucoup de lits de « réa » étaient occupés par des personnes en surpoids prononcé. De nombreux mécanismes peuvent expliquer la susceptibilité accrue des patients obèses face à l’agent infectieux : les déséquilibres hormonaux, des lacunes de l’immunité et la sédentarité conjugueraient leurs effets pour favoriser le Covid 19 et accroître sa sévérité. C’est au niveau de l’appareil respiratoire que la faiblesse immunitaire serait la plus problématique, d’autant que la mécanique ventilatoire et la mobilité du diaphragme peuvent être entravées par la graisse abdominale. Et comme le ressenti de peur affecte particulièrement la respiration, il est (bio)logique que celle-ci soit affectée par la psychose ambiante. C’est ce qui a été expliqué par deux articles publiés dans le Néosanté du mois de mai.
CONCLUSIONS PROVISOIRES…
La démarche épidémiologique consiste à observer les populations affligées par une maladie donnée et à chercher le point commun entre tous les malades. Malheureusement, elle y arrive très rarement et ne parvient presque jamais à débusquer un lien de cause à effet indubitable puisqu’il n’y a pas 100% de patients concernés. Par exemple, on ne peut pas dire que le tabac cause le cancer du poumon puisqu’environ 15% de cancéreux pulmonaires n’ont jamais fumé. Il y a une corrélation très nette, le tabagisme est donc un facteur de risque manifeste, mais on ne peut pas parler de causalité. En revanche, il arrive que le lien causal soit clair et évident. Par exemple, on ne peut pas nier que les premiers pompiers arrivés par hélicoptère à Tchernobyl soient morts d’avoir été irradiés : ils ont tous été exposés à un rayonnement ionisant massif et ils sont tous morts. Par exemple, le scandale des « bébés Softénon» : toutes les mamans des nouveau-nés malformés avaient pris ce médicament pour réduire leurs nausées durant la grossesse. Par exemple, le SMON et le Clioquinol. Quid avec le Covid-19 ? Les indices de la liste permettent d’identifier plusieurs facteurs de risque mais seuls deux mériteraient d’être qualifiés de causes : les médications/interventions allopathiques et l’exposition à la panique virophobique générée par les médias. Ce sont clairement deux éléments qu’on peut retrouver dans 100% des décès enregistrés partout dans le monde. Le deuxième est à mes yeux d’une grande limpidité : a couru un bien plus grand risque de finir « covidécédé » un individu adulte occidental de sexe mâle ayant l’âge d’avoir connu la période 40-45 et dont les dirigeants et/ou les experts ont affolé la population en déclarant la guerre au virus et en imposant un confinement strict approuvé unanimement par les journaux et les télés. S’il ne portait pas des œillères pasteuriennes, un épidémiologiste digne de ce nom pourrait même, à mon avis, tracer des courbes parallèles entre le risque de mortalité, le temps passé devant le petit écran et le nombre d’info(x)s anxiogènes encaissées à la minute. Il pourrait mesurer l’exposition à la psychose et mettre en lumière la relation entre le niveau d’angoisse télédiffusée et la probabilité de trépasser, avec ou sans implication virale. Bien entendu, ce type d’étude n’aura jamais lieu. Mais en a-t-on vraiment besoin ?
… ET DÉBUT DE PREUVE
Le fait que les bébés passent à travers cette épidémie est déjà une preuve suffisante que la médecine a tout faux. Le disciple de Pasteur le plus dogmatique ne peut avancer le moindre argument sensé pour expliquer ce mystère. L’explication la plus plausible, c’est que les nouveau-nés et les jeunes enfants sont imperméables à la peur irrationnelle, celle qui relève, non pas de l’instinct, mais des croyances. L’hystérie virophobique qui s’est emparée du monde adulte n’a pas pénétré leur univers mental. Comme je l’ai écrit dans une infolettre précédente, les plus petits ont la grande chance de ne pas comprendre les conversations des grands et de ne pas capter ce qui se dit à la télé. Of course, les terroristes en blouse blanche, dont c’est la spécialité, vont sans doute nous concocter une théorie loufoque pour tenter d’éclairer l’insolite protection dont jouissent les nourrissons. Et d’autres, qui sont déjà occupés à la faire, vont chercher à faire croire que l’armure enfantine a des failles puisque certains bébés testés positifs manifestent des symptômes semblables à ceux de la maladie de Kawasaki, une inflammation des artères coronaires. Soyons sur nos gardes, ils vont nous resservir la technique de l’extension diagnostique pour continuer à nous apeurer ! Histoire de leur couper l’herbe sous le pied, je me suis donc mis en quête d’une autre preuve, d’une autre catégorie de population totalement épargnée par le fléau. Et je pense l’avoir trouvée… dans les hôpitaux psychiatriques.
Pas de cas mortel chez les « cinglés »
Hier, je me suis longuement entretenu avec le Dr Vincent D., administrateur d’une grande structure regroupant quatre institutions psychiatriques à Bruxelles. Ces quatre implantations représentent pas moins de 420 lits, sans compter les malades vivant en appartement et suivis à distance. Bilan de l’épidémie ? Seulement 15 patients testés positifs par PCR , et aucun d’entre eux n’a dû être transféré car leurs symptômes grippaux étaient « légers à modérés » ! Pourtant, le Dr D. nous l’ a assuré : «Dans cette guerre, les hôpitaux psychiatriques ont été mis de côté et complètement oubliés : nous avons pu effectuer 400 tests en 7 semaines mais nous manquions de tout le reste : gants, masques, combinaisons étanches, etc. D’ailleurs, 40 membres du personnel soignant ont été contaminés, dont 35 sur un même lieu. Deux d’entre eux ont été hospitalisés, l’un a été admis aux soins intensifs ». Certes, les malades psychiatriques sont en moyenne moins vieux que les résidents des maisons de retraite, mais ils présentent beaucoup de comorbidités et offrent beaucoup plus de risques de contagion : la plupart sont incapables de respecter les gestes barrières ou la distance sociale et nombre d’entre eux nécessitent des soins très rapprochés. Impossible également de faire porter des masques aux forcenés – une quarantaine dans les établissements gérés par le Dr D. – et aux adolescents perturbés qui ont rejeté cet objet symbolisant l’autorité. De plus, selon le docteur, l’état psychique des pensionnaires s’est sensiblement dégradé durant cette période, avec une augmentation des crises d’angoisse et une tendance accrue à sombrer dans le délire. Alors, par quel miracle les « fous » ont-ils été épargnés par le coronavirus ? Au fil de notre conversation, mon interlocuteur m’a informé qu’il avait des contacts étroits avec des confrères de Strasbourg, épicentre de l’épidémie française, et que ces psychiatres ont aussi constaté le très faible impact du Covid-19, voire l’absence de cas mortel dans leurs établissements.
Alibis alambiqués
Comment donc justifier que les malades mentaux échappent si aisément au prédateur viral ? D’où vient leur étrange invulnérabilité ? Perplexe mais pas déstabilisé, le Dr D. m’explique que les psychotiques sont généralement de gros fumeurs et que la nicotine pourrait avoir joué un rôle « si l’hypothèse se confirme ». Il avance ensuite que ces personnes mènent « par la force des choses» une vie plus confinée et que cet isolement social aurait été leur chance. L’interdiction précoce des visites et des sorties leur aurait également profité. Ouais, pas très convaincant tout ça. Les soignants mal protégés (et donc mal « protégeant ») ont quand même payé « un lourd tribut », tandis que le confinement hâtif n’a pas empêché les maisons de retraite d’être lourdement touchées. Avec un minimum d’honnêteté intellectuelle, ce genre d’alibi ne tient pas debout. Vu qu’on lui prête contagiosité et dangerosité, le corona aurait dû faire au moins quelques dégâts. Je n’ai pas insisté et j’ai pris congé du directeur, tant je sentais bien que nous n’irions pas plus loin : fonctionnant sous logiciel pasteurien, les psychiatres ne peuvent pas concevoir que la sévérité d’une pathologie réputée infectieuse et contagieuse ait quelque chose à voir avec le psychisme. Ils ne peuvent pas imaginer que les internés ont dû leur salut à leur enferment mental dans un univers parallèle où la psychose externe n’a pas eu droit de cité. N’est-il pas évident que leur maladie les a prémunis de la folie régnant dans le « monde normal» ? N’est-il pas clair que c’est la terreur infligée aux « sains d’esprit » qui a tué beaucoup d’entre eux pendant que les « cinglés » n’en avaient cure ? L’inquiétude des soignants les a inquiétés mais la peur du microbe n’a pas gagné leur conscience. Hier, un ami m’a déniché le bilan d’un autre asile situé dans l’Est du pays : zéro contamination et zéro décès ! Mon embryon d’enquête ne prétend pas avoir valeur de démonstration. Mais s’il se confirme, dans les semaines qui viennent, que toutes les institutions psychiatriques ont échappé au fléau, les experts qui nous gouvernent devront s’expliquer sur ce mystère. À mon sens, il sera prouvé que cette pseudo-pandémie est auto-réalisatrice et qu’elle puise l’essentiel de sa mortalité dans le phénomène d’hystérie collective et dans l’effet létal de la frayeur de mourir. Pour la prochaine vague de grippe rebaptisée d’un nom plus effrayant, il faudra impérativement songer à protéger la société de ses dingues les plus dangereux, à savoir ceux qui ont semé l’épouvante sur les plateaux télé.
Je pense que les fumeurs (dont je suis) se sont habitués depuis longtemps à garder leur distance avec les mises en garde alarmistes des médecins.