C’est un peu un anniversaire aujourd’hui. Il y a pile poil deux ans, je rédigeais ma première infolettre sur le Coronacircus en voie d’installation. Pour « célébrer » ça, j’avais pensé passer en revue les mensonges et contre-vérités dont nous avons été matraqués durant ces deux années de désinformation endiablée. Mais d’autres ont été plus prompts sur la plume et ont déjà dressé de belle manière le bilan de ces deux années d’intox et de délire covidistes. Pour ce travelling arrière, je vous renvoie donc à l’excellent article récemment publié par l’anthropologue Jean-Dominique Michel et au cinglant dossier que le site Sott.net vient de traduire en français à partir d’une publication anglaise. Avec ces deux documents riches en références, vous pouvez envoyer dans les cordes tous les crédules qui croient encore que la grippe covid est une terrible maladie justifiant les mesures sanitaires, que les confinements et les masques servent à quelque chose, que les tests PCR sont fiables ou que les faux vaccins sont efficaces. Comme le dit cet autre article du même site, les jours de la « secte du covid » sont comptés et leurs adeptes vont devoir retomber brutalement dans le réel.
Zorromicron est arrivé
Chose assez amusante, l’anniversaire de ma première newsletter dédiée à la mascarade coïncide avec ma probable infection au coranavirus. Je me sens enrhumé et vaguement grippé depuis ce matin. Est-ce le contraste entre l’incroyable chaleur humaine ressentie à la manifestation de dimanche à Bruxelles et la rigueur climatique prévalant en Ardenne depuis deux jours ?Toujours est-il que j’ai pris froid et que je me sens un peu fébrile en ce 26 janvier. Ce n’est pas une bronchite comme début décembre et la légèreté des symptômes me fait penser que j’ai sans doute téléchargé le célèbre virus couronné dans sa version omicron. Il court tellement les rues que je l’ai sans doute croisé et admis à entrer dans mon organisme. Vous imaginez bien que je reste zen et que je ne suis pas allé à la pharmacie me faire tester. Rien à caler d’entrer dans leurs statistiques, pas envie de dépenser un centime pour un écouvillon et hors de question de postuler à leur pass nazitaire. De toute façon, pourquoi devrais-je m’inquiéter ? De toute évidence, le scénario prévu depuis le début par le Pr Didier Raoult et par d’autres experts « rassuristes » est en train de se dérouler sous nos yeux : l’agent viral perd de sa virulence à chaque changement d’apparence et sa plus haute « contagiosité » est synonyme de moindre dangerosité. La microparticule omicron est une sorte de Zorro qui attrape beaucoup de monde avec son grand lasso mais qui vient ponctuer la pseudo-pandémie par un happy-end parfaitement prévisible. Il se trouve encore des alarmistes pour entretenir la peur mais tout indique que l’épilogue est sur le point d’arriver. Cet article rédigé par les scientifiques belges associés dans le collectif CovidRationnel apporte de la farine optimiste à ce moulin et m’incite encore plus à prendre ma petite maladie en patience. Quand bien même je me coltinerais un variant delta attardé, je ne vois aucune raison de paniquer. Selon la dernière étude du Pr John Ioannidis et son équipe, pourtant réalisée avant la vague omicron, la grippe covid est encore beaucoup moins mortelle qu’on le pensait. À partir de l’analyse de 25 enquêtes de séroprévalence menées dans 14 pays, l’épidémiologiste américain conclut que le taux de létalité varie de 0,0013 % chez les moins de 20 ans (environ un mort sur 100.000 infectés) à 0,65% chez les sexagénaires. Dans ma tranche d’âge, j’ai donc 99,35% de chance de réchapper à ce féroce et terrifiant virus. Cool Raoul.
L’atout minceur
Bien sûr, ma sérénité repose aussi sur l’assurance de ne pas appartenir aux groupes à risques. Je ne suis ni très vieux (bientôt 62 printemps), ni hypertendu, ni diabétique, ni hyperglycémique en principe (je n’ai plus de médecin traitant depuis 30 ans, donc je ne peux pas le jurer) ni surtout en surpoids. Je suis même le contraire d’un obèse et mon IMC (indice de masse corporelle) est légèrement inférieur à ce qu’il devrait être idéalement. Or – nos autorités de nuisance à la santé ne l’ont jamais souligné non plus – la surcharge pondérale est clairement corrélée à la sévérité du covid. C’est notamment démontré par cette étude du Lancet qui a trouvé une relation étroite et linéaire entre un « Body Mass Index » dépassant la norme et la gravité de l’infection covidienne. Autrement dit, vous avez d’autant plus de risques d’être secoué par l’ épisode grippal que votre balance indique la présence de kilos excédentaires. A contrario, les personnes très minces sont généralement à l’abri de cette « kilomorbidité », ce qui est un peu logique si l’on considère que les toxiques se stockent dans les graisses, et singulièrement dans les bourrelets abdominaux. Vendredi, ma voisine est venue m’apporter un délicieux dessert chocolaté et m’annoncer tout sourire qu’elle était grippée et positive. Comme elle n’est pas un modèle de vie saine, je me suis permis de lui prodiguer quelques conseils, entre autres celui de filer dans son lit et de bien se reposer. Lundi, je l’ai pourtant retrouvée dans son jardin en train de couper du bois ! Faut dire que cette quadragénaire n’a pas beaucoup plus que la peau sur les os et qu’elle bénéficiait donc de l’avantage de cet inconvénient. À l’inverse, j’observe depuis quelques mois que les gens en déséquilibre pondéral – ne fût-ce qu’au seul niveau de la taille – développent plus souvent un covid assez carabiné. Mais que cela ne les effraie pas ! Dans sa dernière vidéo, le Dr Pascal Trotta raconte qu’il a morflé pendant 10 jours mais qu’il avait retrouvé à l’arrivée sa silhouette de jeune homme. Il a pris stoïquement cette épreuve pour un jeûne involontaire et il nous rappelle utilement qu’en médecine naturelle, l’épisode pathologique n’est jamais qu’une évacuation forcée des toxines accumulées. En prévention, il n’est jamais vain de surveiller son poids et de faire en sorte d’évacuer les kilos superflus.
Le tabac, un écran de fumée ?
Je réfléchissais à cet atout de la minceur quand je me suis souvenu que le tabac protégeait du covid. Bien qu’ils soient plus nombreux à se retrouver en soins critiques quand ils l’attrapent, les fumeurs sont en effet moins à risque de contracter l’infection. Ceci est un fait qui a été constaté à Wuhan et vérifié un peu partout dès le commencement de la « première vague ». Certes, la science a été pervertie par la bien-pensance et quelques chercheurs hostiles au tabagisme ont réussi à produire des études infirmant cette étonnante découverte. Mais ne vous laissez pas leurrer par le politiquement correct : la grande majorité des travaux scientifiques a montré un lien statistique inverse entre la consommation quotidienne de tabac et le risque d’être infecté symptomatiquement par le corona. Au 25ème Congrès de Pneumologie de Langue Française, les orateurs ont même précisé que les amateurs de clopes avaient entre 2 et 10 fois moins de risques de développer le covid. Les spécialistes du poumon étaient tellement convaincus du bénéfice de l’Herbe à Nicot qu’ils ont recommandé une supplémentation nicotinique pour les personnes à risques. Mais en parlant de « lien causal » , n’ont-ils pas été trop vite en besogne ? Et si le soi-disant effet protecteur de la nicotine était en réalité un écran de fumée dissimulant les avantages de la minceur ? Il est en effet bien connu que l’addiction au tabac active le circuit cérébral de la récompense et aide à mieux gérer d’autres accoutumances, par exemple les fringales de sucre. Les fumeurs sont plus maigres que la moyenne et ils prennent facilement du poids quand ils décident de se sevrer. Ce ne serait pas la première fois que la science est abusée par un « biais de confusion » et je formule l’hypothèse que le faux bouclier tabagique serait en réalité le reflet de l’absence d’embonpoint. Ce qui me fait redire qu’il est certainement avantageux de se délester de la graisse en excès pour éviter de devoir inviter chez soi le déménageur infectieux. Sur cette réflexion, je vous laisse car je suis quand même patraque et quelque peu fiévreux. Je vais aller m’allumer…un bon feu de bois dans ma cheminée et me prélasser devant en me tournant les pouces. Merci, si c’est bien lui, à l’ami omicron de me signaler que je recommençais à en faire trop et que j’avais besoin de repos.