Avant de passer à autre chose, revenons une dernière fois sur l’hydroxychloroquine et les attaques dont elle fait l’objet. Autant je suis sceptique sur l’innocuité et les atouts thérapeutiques de cette molécule, autant je suis convaincu que sa démolition a été soigneusement planifiée et contrôlée par les artisans de l’opération psychologique camouflée en pandémie. Mettons-nous un instant dans la tête des ingénieurs sociaux chargés de terroriser les foules et de dérouler le tapis rouge au vaccin salvateur. Sur leur feuille de route, il est prévu que le virus de la mort qui tue sera issu de la famille corona. C’est ce qui est prophétisé par Bill Gates depuis des années, c’est ce qui est anticipé par plusieurs labos de haute sécurité, notamment à Wuhan, et c’est évidemment ce qui est scénarisé lors de l’Événement 201 qui s’est tenu en octobre 2019 à New-York. Lors de cette répétition générale, le méchant coco ne saute pas sur l’être humain depuis une chauve-souris ou un pangolin chinois, il mute dans un élevage de porcs brésilien pour se répandre sur la planète et y faire 65 millions de morts en quelques mois. Cette zoonose cataclysmique fictive diffère donc légèrement de celle qui a surgi en 2020 mais c’est bien un coronavirus qui fait office d’ennemi invisible déclenchant la crise sanitaire mondiale. Or depuis l’épidémie survenue en Chine en 2002 et attribuée au Sars-Cov-1, il y a un médicament qui s’est taillé la réputation de pouvoir terrasser ce type de particules, et ce médicament c’est l’hydroxychloroquine.
Un revirement suspect
Autant se rappeler en effet que Didier Raoult n’a pas tiré ce lapin de son chaudron sur un coup de génie. Le druide marseillais n’a pas découvert subitement les propriétés antivirales de sa potion préférée, il n’a fait que consulter « l’état des connaissances » et s’appuyer sur les travaux scientifiques considérant l’HCQ comme un remède efficace des détresses respiratoires aigües. Dans l’élaboration de ce mythe très pasteurien, un homme a joué un rôle particulièrement important, le virologue belge Marc Van Ranst. Vous vous souvenez ? Oui, c’est bien ce triste sire qui avait déjà promu la solution vaccinale lors de la pseudo-pandémie H1N1 en 2009. Et c’est bien cet universitaire flamand dont le réalisateur Bernard Crutzen a exhumé une très compromettante vidéo dans son film « Ceci n’est pas un complot ». On y voit le virocrate bourru expliquer cyniquement à un parterre de technocrates comment manipuler les médias pour imposer le narratif officiel, et cette allocution a été prononcée à Londres en janvier 2019. Un an plus tard, le « monsieur grippe » de Belgique s’est souvenu de ses recherches et il fut l’un des premiers à préconiser l’hydroxychloroquine en traitement du covid, comme le retrace cet article de BAM. Qu’est-ce qui l’a fait changer d’avis et a fait de lui le chantre des injections en lieu et place de l’HCQ ? Dans une interview récente, le virologue confie y avoir cru au début (« C’était un choix évident et parfaitement logique ») mais avoir bien dû constater que la molécule ne tenait pas ses promesses. Ce serait donc contraint et forcé par le manque de résultats probants qu’il aurait viré de bord pour épouser la stratégie du « tout vaccin ». Personnellement, je ne crois pas un instant à la sincérité de cet odieux personnage. Logiquement, il aurait dû au contraire défendre ses travaux bec et ongles et se ranger aux côtés de Raoult. Quand un médicament pas cher et réputé sûr est jugé capable de trucider le terrible SARS-Cov-1, il est forcément tout indiqué pour dégommer un cousin couronné bien moins virulent. Le LancetGate et la manipulation des essais Solidarity/Discovery auraient dû l’inciter à rester supporter de l’HCQ et non à tourner casaque. Le revirement hâtif de Marc Van Ranst est à mes yeux l’indice le plus sérieux qu’il fallait absolument discréditer la chloroquine pour respecter un plan.
Des renoncements incompréhensibles
Et pour ma part, je pense que la vraie raison de sa capitulation réside dans les conflits d’intérêts que le manager de crise mentionne au début de sa prestation londonienne : il est consultant rémunéré pour GSK, Sanofi-Pasteur et Merck, soit les trois plus grands fabricants de vaccins avant la grande mascarade qui a vu Moderna et Pfizer leur damer le pion avec leur technologie à ARN messager. Pour moi, c’est le plus grand mystère de toute cette affaire, l’« éléphant au milieu de la pièce » comme disent les Américains. Il est absolument incompréhensible que les trois géants de la vaccinologie aient renoncé à développer des vaccins « classiques » contre le covid. Les Russes l’ont fait, les Chinois l’ont fait, même les Cubains l’ont fait, tandis que les principaux laboratoires occidentaux ont lamentablement échoué ou ne se sont même pas lancés dans la course, se contentant de fournir les adjuvants et les nanocapsules lipidiques pour les injections géniques mises au point par leurs concurrents. Enfin, leurs concurrents apparents. Quand on sait que Black Rock et Vangard sont actionnaires de la plupart des multinationales pharmaceutiques et que Bill Gates place aussi ses billes dans toutes les entreprises, petites ou grandes, qui produisent des vaccins, on ne doit plus se leurrer sur le libre marché et la saine concurrence qui devrait les mettre en compétition. Les grands acteurs du secteur ne sont plus rivaux, ils se partagent le gâteau à l’abri des caméras et des micros. En l’occurrence, il y avait un labo qui avait à la fois intérêt à se désintéresser du covid et à participer à la cabale anti-chloroquine, j’ai nommé GSK. C’est en effet ce conglomérat qui se positionne comme le champion de la lutte contre la malaria. Et pour assurer le succès du vaccin antipalu, il fallait non seulement limiter celui de la plante Artemisia mais aussi anéantir la renommée du Plaquenil, médicament de base très populaire en Afrique. Si je n’ai aucun élément concret à l’appui de cette « théorie du complot », je trouve cependant qu’elle tient vachement bien la route. GSK et Sanofi ont collaboré dans la fabrication des adjuvants, marché bien plus lucratif que celui des médocs hors-brevets. Et qui mieux que Marc Van Ranst, ex-avocat de l’HCQ et stipendié par GSK, pouvait porter un coup fatal à la molécule ? N’oublions pas que GlaxoSmithKline a concentré en Belgique l’essentiel de ses activités de recherche sur les solutions vaccinales aux maladies tropicales. Et ne perdons pas de vue que le fleuron britannique a déjà été condamné pour des faits de corruption active, notamment en Chine. Cette firme pharmafieuse n’a rien à envier à Pfizer en matière de fraude scientifique et de magouilles financières.
GSK à l’assaut de l’Afrique
Dans mon hypothèse, le complot « antichloro » ne date donc pas d’hier ou d’avant-hier. Il y a quatre ans, il fallait abattre l’hydroxychloroquine et discréditer tous les autres traitements possibles du covid pour justifier l’autorisation exceptionnelle des injections expérimentales. Mais la démolition préméditée de l’HCQ fait probablement partie d’un business plan plus ancien, celui relatif au vaccin antipaludique. Dans les cabinets de conseil et de lobbying, on recrute certainement de bons joueurs d’échec capables d’avoir des coups d’avance et de prévoir ce qui va contrarier la réussite d’une grande manœuvre occulte. Il fallait à tout prix dégager la voie au vaccin de GSK contre la malaria. À tout prix ? Comme je l’ai déjà exprimé, je reste très troublé par la disparition brutale, fin 2021, du docteur en sciences Pierre Lutgen et du député européen honoraire Paul Lannoye. Ainsi que je le relatais dans mon billet intitulé « Allez les Congolais », ces deux grands amis de Néosanté venaient justement d’unir leurs efforts pour critiquer les essais cliniques du Mosquirix, alerter sur ses dangers et dénoncer une stratégie antipalu mondiale centrée sur le vaccin GSK. À quelques semaines de distance, les deux courageux compères sont décédés inopinément alors qu’ils avaient l’air de tenir la forme à leur conférence de presse. D’accord, ils étaient tous deux octogénaires et il n’est pas anormal de succomber en hiver à cet âge-là. Je n’affirme pas qu’ils ont été assassinés. Mais on ne m’enlèvera pas de l’esprit que leurs décès arrangeaient très bien Big Pharma : le tandem de gêneurs n’est plus là pour fustiger la politique sanitaire antimalaria orchestrée par l’OMS, le GAVI et la Fondation Gates. Si bien que le continent africain est aujourd’hui en passe d’être inoculé en masse. Les campagnes vaccinales sont en cours au Cameroun, au Burkina-Faso, et seront bientôt étendues à toute l’Afrique noire. Elle n’a pas les moyens d’acheter les doses ? Qu’à cela ne tienne, cela fait belle lurette que le « capitalisme de connivence » cher à la secte de Davos permet aux groupes privés de financer avec l’argent public les vaccinations dans les pays pauvres. Les contribuables que nous sommes participent à cette nouvelle et périlleuse gabegie rendue possible par le discrédit de l’hydroxychloroquine. J’ai tapé moi aussi sur ce médoc toxique mais je jure mes grands dieux que je n’ai rien à voir avec sa destruction contrôlée et programmée par les plandémistes. Tout juste peut-on m’accuser d’avoir involontairement fait fonction d’idiot utile sur leur échiquier.
Yves Rasir