Dans sa lettre du 22 janvier, mon confrère Xavier Bazin a effectué un petit sondage sur l’épidémie de grippe qui a sévi en France à partir de mi-décembre et qui est à présent en phase descendante. Selon la plupart des centaines de témoignages recueillis, cette vague d’infections respiratoires avait des allures de tsunami et ses symptômes étaient inhabituellement sévères, avec des toux qui n’en finissent plus, des courbatures carabinées et une fatigue intense qui se prolonge.
La maladie était tellement accablante que de nombreux témoins l’ont qualifiée d’« étrange » et de « pas normale ». Pour être passé par là début janvier, je confirme que le millésime 2024-2025 de la grippe saisonnière est assez corsé : malgré la « trithérapie » que j’applique en pareil cas (jeûne, repos et sudation en baignoire ou cabine infra-rouge), j’ai mis une bonne dizaine de jours à me tirer de ce mauvais pas.
Et pour avoir consulté des sources bien informées, par exemple celle-ci, je confirme que les syndromes grippaux attribués au virus Influenza sont assez meurtriers cette année. Les funérariums n’ont pas chômé et en Belgique comme en France, certains crématoriums ont même dû refuser du monde. « Du jamais vu depuis la crise du covid », ont déclaré plusieurs entrepreneurs de pompes funèbres. Il est encore trop tôt pour se prononcer car il faut attendre les chiffres de la mortalité toutes causes confondues sur l’ensemble de la saison, mais on peut déjà parier que l’hiver que nous vivons restera dans les annales comme l’un des plus létaux de ces dernières décennies.
Faut-il pour autant s’alarmer a posteriori et accorder crédit au scénario d’un nouvel assaillant viral conférant à la traditionnelle « crève » annuelle un caractère peu banal, voire à celui d’une nouvelle pathologie émergente plus mortifère qu’à l’accoutumée ? Ce n’est pas mon sentiment pour au moins trois raisons.
Primo, je rappelle à toutes fins utiles que les courbes de décès hivernales sont liées à l’évolution de températures : plus le mercure descend dans les thermomètres, plus les cimetières se remplissent. Exposée par Pierre Chaillot dans son ouvrage sur le covid, cette corrélation ultra-forte est aussi mise en exergue dans ses publications Facebook par le Professeur Christophe De Brouwer, président honoraire de l’école de santé publique de l’Université Libre de Bruxelles. N’en déplaise aux escrologistes réchauffistes, nous traversons un hiver rigoureux et il n’y rien d’insolite à ce que les personnes âgées les plus vulnérables trépassent en grand nombre lorsque le temps est froid et humide. Rien de neuf sous les nuages : selon le Pr de Brouwer, c’est seulement à partir de 74 ans que la grande faucheuse commence à faire du zèle.
Secundo, il faut toujours relativiser et se méfier de la tendance contemporaine au catastrophisme. D’après les premières estimations, la saison grippale 2025 sera probablement comparable à celle de 2022 et ne devrait pas rivaliser avec celle de 2015, particulièrement meurtrière en raison d’un effet moisson. Quand les statisticiens auront standardisé les données, c’est-à-dire qu’ils auront pris en compte la croissance démographique et le vieillissement de la population, ils s’apercevront peut-être que la grippe dernier cru n’a pas dérogé à la normale, tout comme le coco plandémique n’a pas provoqué en 2020 d’hécatombe pouvant lui être imputée.
Tertio, je campe évidemment sur mes positions virosceptiques et je ne crois pas du tout que les séquences génomiques décelées dans les fosses nasales et les eaux usées soient responsables de quoi que ce soit. Elles reflètent tout au plus que les terrains humains sont mis à rude épreuve et qu’un processus enzymatique de détoxication est en cours.
De mon point de vue, la question est donc de savoir si nous subissons actuellement de nouvelles formes de pollution et si les grippes « bizarres » observées dans les pays industrialisés pourraient en être la rançon. À cette question, je réponds quatre fois oui et je formule autant d’hypothèses pouvant expliquer l’aggravation récente des syndromes grippaux et permettant dès lors de les considérer comme anormaux. Bien entendu, ces hypothèses ne s’excluent pas et peuvent s’additionner.
La pollution médicamenteuse
À son vif étonnement, Xavier Bazin a noté que plusieurs de ses lecteurs grippés avaient plongé sur leur boîte de Doliprane pour soigner leurs symptômes. C’est en effet très étonnant car comme moi, mon confrère a déjà maintes fois averti que le paracétamol était un médicament dangereux doté de nombreux effets secondaires et que son action fébrifuge avait l’inconvénient majeur de compliquer les épisodes infectieux en empêchant la fièvre de faire son travail.
Si le lectorat de Xavier n’a pas intégré l’info, on peut supposer que le grand public est encore moins prévenu du danger et qu’il a toujours le réflexe de se gaver d’acétaminophène, le principe actif du paracétamol. Ici en Belgique, et je suppose que c’est la même chose en France, nous sommes soumis à un matraquage publicitaire incessant pour ce médicament, la propagande s’intensifiant encore en hiver pour vanter son action antalgique et antipyrétique.
Pire : cette année, Big Pharma a inventé une nouvelle spécialité, le Cetafen (appellation commerciale en France) ou le Combophen (appellation commerciale en Belgique), qui associe le paracétamol avec de l’ibuprofène, un anti-inflammatoire non-stéroïdien qui a aussi des « vertus » antalgiques et antipyrétiques. Réprimer l’inflammation en cas d’infection, c’est une très mauvaise idée car le système immunitaire ne l’entend pas de cette oreille et peut déclencher en représailles la fameuse et périlleuse tempête de cytokines.
C’est un fait médical tellement admis qu’à la question « Quand ne pas prendre de l’Ibuprofène ? », le moteur de recherche Google répond d’emblée que son utilisation dans un contexte d’infection « doit être évitée en raison du risque de survenue de complications infectieuses graves ». De manière nettement moins franche, le Vidal se contente de mentionner le risque d’asthme, d’apnée, de dyspnée et de spasmes bronchiques, mais cela illustre tout de même que l’ibuprofène peut grièvement altérer la fonction respiratoire. Son association avec la paracétamol est donc quasiment criminelle et ce combo est à mon avis impliqué dans la surmortalité observée cette année.
Du reste, il ne faut pas oublier que Doliprane, Dafalgan et Cie favorisent les épidémies de grippe, comme le suggère une étude parue en 2014. Les chercheurs canadiens ont évalué que la suppression de la fièvre entraînait une augmentation de 5 % des infections saisonnières et provoquait plusieurs centaines de décès supplémentaires aux États-Unis. Bien sûr, l’explication pasteurienne du phénomène – les patients soulagés sortent trop tôt de chez eux et contaminent les autres – ne me convainc guère. Si l’être humain et l’animal sous traitement anti-fièvre excrètent davantage de particules virales, cela traduit simplement qu’ils sont sérieusement intoxiqués, notamment au niveau du foie dont le paracétamol est un véritable démolisseur.
Quand l’épidémie sera terminée, il faudrait compter combien de boîtes de ce poison ont été écoulées en pharmacie, avec ou sans ibuprofène. Si hausse il y a, ma première hypothèse serait confortée.
La pollution vaccinale
Dans ma pharmacie personnelle, il n’y a naturellement ni paracétamol, ni ibuprofène, ni aspirine. Et pas non plus d’hydroxychloroquine, donc je souligne avec persévérance que c’est une molécule de synthèse redoutable pouvant entraîner, entre autres, des difficultés respiratoires. Si ça se trouve, la nouvelle popularité de ce médoc cher à Didier Raoult n’est peut-être pas étrangère non plus à l’apparition de grippes étranges.
Pour autant que cet épithète ne soit pas abusif, la mienne de grippe ne doit donc rien à un empoisonnement médicamenteux. J’ai juste consommé sans grand succès de la NAC (N-Acétyl-Cystéine) pour favoriser la production hépatique de glutathion, un précieux peptide antioxydant et détoxiquant dont la revue Néosanté vous a déjà conté les mérites. En revanche, trois jours avant le déclenchement de mes symptômes, j’ai pris un risque considérable : j’ai participé à un réveillon de Nouvel An qui n’avait rien de résistant et qui rassemblait très probablement une grande majorité de vaccinés contre la grippe et/ou le covid, les deux injections étant officiellement encouragées simultanément cette année.
C’était risqué de ma part car j’en suis désormais convaincu : le vaccin contre le couillonavirus est une belle saloperie susceptible de rendre également malades ceux qui ne l’ont pas reçu ! Cette conviction, je la tire du travail acharné effectué par deux médecins américains, le Dr Pierre Kory (connu pour avoir promu l’Ivermectine en traitement du covid) et « A Midwestern Doctor », un généraliste qui publie sous ce pseudonyme beaucoup d’articles intéressants .
Dans son dernier texte daté du 20 janvier, ce praticien masqué a compilé toutes les bonnes raisons de penser que les vaccins à ARN Messager peuvent s’échapper des injectés (on parle de « shedding » en anglais) pour s’introduire dans le corps des non-injectés. Comment ? Par voie aérienne, par contact peau à peau ou même via des objets « infectés ». À eux deux, les deux médecins ont collecté pas moins de 1 500 rapports de cas attestant que des non-vaxxés ont développé des symptômes variés après fréquentation de piquouzés.
C’est notoirement chez les femmes que cette contagion est la plus évidente : de nombreux témoignages et plusieurs études citées dans l’article montrent que leur cycle menstruel peut être profondément perturbé par la seule présence rapprochée d’un vacciné. Mais A Midwestern Doctor mentionne encore bien d’autres troubles apparaissant au contact des « shedders », dont des maux de tête, des sinusites, des éruptions cutanées, des acouphènes et….des syndromes grippaux.
Selon les données rassemblées, le « shedding » est d’autant plus manifeste que la vaccination est récente, la transmission du « pathogène externe » s’atténuant avec le temps. Of course, les médecins penchent pour un mécanisme pasteurien en accusant le matériel biologique excrété (ARN, protéine spike, exosomes pulmonaires…) d’être à l’origine des maux. Ce n’est pas ma tasse de thé et je suspecte pour ma part la culpabilité des nanoparticules lipidiques encapsulant l’ARN, qui sont toxiques en elles-mêmes, voire de nanotechnologies embarquées dans le produit.
Comme je l’ai signalé dans ma lettre du 25 septembre, une étude publiée en 2018 dans Nature montre que les composants nano-électroniques sont aujourd’hui « aérosolisables », autrement dit qu’ils peuvent voyager dans les micro-gouttelettes en suspension dans l’air. On peut très bien imaginer que Pfizer et Moderna diffusent de cette manière ce que la DARPA (armée américaine) leur a enjoint d’ajouter dans les fioles. Et on peut imaginer que cette « pollution vaccinale » affecte aussi les réfractaires à la piqûre, par exemple lorsqu’ils réveillonnent et dansent le jerk avec des vaccinés fraîchement repiqués contre le coco.
Je vous reviens la semaine prochaine avec deux autres hypothèses pouvant à mon sens expliquer la floraison de grippes atypiques.
(À suivre)
Yves Rasir
Bonjour, sur les 4 fois oui, il en manque un… les épandages aériens qui ont mis au ralenti les autoroutes iséroises (témoignage local) la semaine la dernière.
La polution était facilement observable par un beau voile devant les montagnes. Mais, fait bizarre, si la pollution venait uniquement du trafic routier, il n’y aurait pas ce voile dans toutes les parties du territoire isérois (zonse peu circulées incluses), or il y avait une beau voile partout.
La pollution vaccinale est certainement la meilleure hypothèse. N’oublions pas non plus la pollution vibratoire des antennes 5G. La mise en place de telles antennes continue à vitesse accélérée venant déséquilibrer la santé cellulaire. Cependant, il est un fait, économique celui-là, que l’on ne peut pas passer sous silence. la France est en voie de paupérisation. Le pouvoir d’achat de nombreuses gens diminue alors que le prix de l’électricité et du gaz augmente. De plus en plus de personnes renoncent à se chauffer tout en sacrifiant le budget consacré à la nourriture saine. Est-il alors étonnant que davantage de personnes tombent malades au moment où les températures baissent et que le taux d’humidité augmente, y compris dans les chambres à coucher ?