Dans la foulée de ma série « Comment le covid a tué Pasteur », permettez-moi de revenir sur la grippe qui m’a passablement accablé pendant trois jours au début du mois de février. Comme de bien entendu, je ne crois pas au rôle pathogène ni au caractère contagieux des virus. Je ne vois d’ailleurs pas qui aurait pu me le « refiler », je n’ai croisé personne de malade les jours précédents. À l’inverse de certains lecteurs qui ont réagi la semaine dernière, je ne crois pas non plus que les particules appelées virus peuvent être transformées en « armes biologiques ». Ce n’est pas tout de faire breveter des séquences génomiques et de travailler à des « gains de fonction », encore faut-il démontrer que l’agent viral manipulé est plus virulent ou plus létal, ce qui n’a jamais été fait. Jusqu’à preuve du contraire et quoi qu’en disent aujourd’hui les Américains qui ont changé d’opinion sur le sujet, le coco ne s’est pas enfui d’un labo pour nous tomber sur le paletot. Afin d’élucider mon syndrome grippal, j’ai donc exploré les trois seules pistes que nous privilégions à Néosanté : le conflit psycho-émotionnel, la carence nutritionnelle et la surcharge toxique.
Le froid et le chaud
Côté émotions, je ne vois pas vraiment ce qui aurait pu provoquer cette mal-a-dit, ou plutôt sa guérison puisque les symptômes inflammatoires apparaissent toujours en phase de réparation des conflits. Mais j’avoue que je n’ai pas beaucoup cherché et que je n’ai consulté personne pour décoder ce qui m’arrivait, ce qui est un tort car un individu est souvent aveugle à ses propres blessures psychiques. Un thérapeute peut alors aider à discerner ce qui est refoulé. Il y avait probablement matière à enquête parce que ma somatisation est survenue peu avant mon 63ème anniversaire et que ce cap est lui-même la fin d’un cycle numérologique. La carence en micronutriments ? Par « hasard », j’avais décidé début janvier de consulter un médecin et de me faire prescrire une prise de sang, ce que je n’avais plus fait depuis au moins 30 ans. L’analyse révèle bien un léger déficit en zinc et en vitamine D, ce qui n’est pas idéal en hiver, mais pas de quoi déprimer mon immunité. Reste l’hypothèse d’une intoxication quelconque. Comme je n’avais pas non plus observé de chemtrails dans le ciel, que la 5G n’est pas encore arrivée dans mon village et que je n’avais pas non plus côtoyé de gens vaccinés excrétant potentiellement leur graphène embarqué, j’ai songé que j’avais peut-être été exposé à mon insu à un autre type de polluant. Mais lequel ? En méditant là-dessus, j’avais toujours à l’esprit ce que le statisticien Pierre Chaillot a brillamment dévoilé dans son livre et dans ses vidéos : les épidémies de grippe (covid ou non) sont toujours étroitement corrélées à la diminution des températures ! Chaque année et partout dans le monde où les saisons sont marquées, c’est le mouvement du mercure dans les thermomètres qui indique le plus fiablement l’évolution des courbes épidémiques. S’il est un facteur de risque évident, ce n’est pas pour autant le froid qui est en cause dans les infections respiratoires : c’est plus certainement un changement qui survient dans l’environnement ou dans le mode de vie en même temps que le climat se refroidit. Et là, ça a fait « tilt » : j’ai réalisé qu’il avait effectivement fait glacial peu avant mon épisode grippal et que dans ces cas-là, je suis bien obligé de chauffer la maison. Lorsqu’il gèle dehors, je sollicite davantage mon poêle à bois et cela m’amène à le nettoyer tous les deux jours. C’était là la clé du mystère !
Le plein de dioxines
De façon assez mystérieuse, ma crève a en effet été précédée par deux semaines de mal-être et de vagues symptômes grippaux, mais seulement un jour sur deux ! Je me sentais fiévreux le lundi mais j’allais mieux le mardi. Je grelotais le mercredi mais les frissons avaient disparu le jeudi. J’étais fatigué le vendredi mais j’avais retrouvé la pêche le samedi. Et ainsi de suite jusqu’au déclenchement franc d’une belle grippe nécessitant alitement. D’où venait cette alternance de jours « avec » et de jours « sans » ? J’ai pris conscience que mon corps flanchait toutes les fois que je nettoyais mon poêle. C’est super, le chauffage au bois, surtout avec un poêle de masse comme le mien dont la pierre restitue une chaleur rayonnante très bienfaisante. C’est aussi assez écologique puisque la ressource fossile est renouvelable à l’infini. Mais il ne faut pas se mentir : brûler des bûches, ce n’est pas bon pour les poumons. La combustion du bois entraîne la formation de fumées toxiques que l’on respire inévitablement un peu en chargeant le feu, mais aussi de cendres poudreuses que l’on inhale quand on les ramasse ou les aspire. Dans cet article, vous avez la liste des substances nocives contenues dans les fumées et les scories: outre les célèbres particules fines, le monoxyde de carbone et l’oxyde d’azote, il y a du benzène, du formaldéhyde, des furanes et des hydrocarbures polycycliques chlorés qui sont plus connus sous le nom de dioxines et qui sont de véritables poisons. Avoir un âtre chez soi, ce n’est donc pas très écolo car c’est abriter une mini usine Seveso ou un mini-train comme celui qui a récemment explosé dans l’Ohio. Vous me direz que les fumeurs aussi « consomment » cette panoplie de polluants également dégagés par le tabac consumé. Mais nettoyer un poêle et le débarrasser des cendres sans se mettre en apnée, c’est probablement comme fumer des dizaines, voire des centaines de cigarettes d’un coup ! Cette année, de surcroît, mon bois n’est pas assez sec et je retrouve régulièrement des morceaux de bûches calcinés que je dois manipuler pour faire place nette. C’est pourquoi, à mon avis, mon fragile tissu pulmonaire – j’ai un terrain asthmatique – a eu du mal à surmonter une offensive de l’hiver.
Avec ou sans filtre ?
Inutile donc d’incriminer un quelconque virus : si elles sont nombreuses et dépassent les capacités épuratives de l’organisme, les particules chimiques présentes dans l’atmosphère peuvent parfaitement suffire à déclencher une compensation infectieuse à vocation guérisseuse. C’est, je pense, ce qui m’est arrivé après deux semaines de froid et d’aspiration un jour sur deux du foyer refroidi. Parlons-en, de l’aspirateur à cendres ! Une fois les restes de braises évacuées avec une ramassette, c’est un appareil très pratique pour nettoyer le poêle de la poudre grise résiduelle. Comme tout aspirateur, cette machine a cependant l’inconvénient de renvoyer dans l’air ambiant celui qu’elle vient d’aspirer. Après filtrage, certes, mais aucun filtre ne sera jamais parfait. S’il retient les particules épaisses et fines, il ne retiendra pas les particules ultrafines. Or ces dernières pénètrent plus profondément dans l’arbre bronchique et peuvent se retrouver tout au fond des poumons. Est-ce donc une bonne idée de filtrer ? Contrairement à une idée reçue, il est par exemple prouvé que les cigarettes à filtre sont plus toxiques que leurs homologues sans filtre. D’après cet article, les premières génèrent 30% d’adénocarcinomes pulmonaires supplémentaires. Et qu’en est-il des filtres automobiles et industriels ? Très heureusement, leur généralisation a permis d’embellir l’environnement. On ne voit plus guère de monuments et de bâtiments noircis par les volutes sortant des pots d’échappement. Mais cet affinage des particules rejetées n’est-il pas lié à l’expansion des maladies respiratoires ? Selon les chiffres officiels, la pollution atmosphérique occasionne près de 50.000 décès chaque année en Europe. Plus la taille des particules fines se réduit, plus les alvéoles semblent trinquer. Et je ne vois pas pourquoi il en serait autrement avec les filtres des appareils ménagers. S’ils ont gagné en performance, ce qu’ils rejettent a peut-être gagné en nocivité. À défaut de renoncer à mon aspirateur, je me suis dit que j’allais désormais nettoyer mon poêle à bois en portant un masque FFP2. Ce n’est pas efficace contre les virus mais ça protège au moins des poussières micrométriques. J’ai voulu en acheter au brico pas loin de chez moi mais figurez-vous qu’il y a rupture de stock ! Alors qu’il s’en est vendu pendant trois ans à tous les coins de rue, il y a aujourd’hui pénurie dans les commerces spécialisés ! En attendant de trouver et tester cet équipement, je fais gaffe d’inhaler le moins possible de cendres volatiles car ce sont elles, à mon sens, qui ont « attaqué » mes voies respiratoires, et non d’innocentes et hypothétiques particules virales. Fin janvier 2022, je m’en souviens, j’avais aussi « fait le covid » dans les mêmes circonstances climatiques m’obligeant à utiliser intensivement mon poêle. Peut-être que j’ai trop regardé Docteur House quand j’allumais encore la télé, mais il me semble avoir mis le doigt sur les complices du froid.
Yves RASIR
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