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interview

ISABELLE DADVISARD Se libérer du passé grâce à la déliance transgénérationnelle

Par 2 février 2018mars 7th, 20232 commentaires

Et si, plutôt que de le porter comme un fardeau, il était possible de devenir riche de son passé ? Allant plus loin que la compréhension des mécanismes transgénérationnels, Isabelle Davidsard pratique la « Déliance », ultime étape de libération des nœuds hérités des mémoires familiales. En se concentrant sur une personne qui souffre d’une problématique, parfois lourde (autisme, phobies, toc…), elle a accès en images à la racine des traumatismes. Leur mise à jour permet de retrouver les circonstances réelles ou symboliques du drame originel, jusqu’à la matérialisation, toujours en images, d’une solution menant au dénouement qui n’a pas pu être réalisé à l’époque. Le livre qu’elle consacre à son approche (1) permet de s’inscrire positivement dans cet héritage transgénérationnel. Une approche qui ouvre un nouveau champ de recherche, en écho aux découvertes des neurosciences sur les pouvoirs de l’esprit.

Carine Anselme

Étonnant parcours que celui d’Isabelle Davidsard. Scientifique de formation, ayant exercé dans l’informatique décisionnelle, dotée donc d’un sérieux ancrage rationnel, elle se découvre à l’âge adulte, alors qu’elle s’ouvre à une quête personnelle, un don de médiumnité, dont la nature ne lui était pas totalement étrangère car elle en avait entendu parler dans la famille (la médiumnité est souvent transgénérationnelle, même si elle reste souvent taboue dans les familles)… « Tout ce que je découvrais pas à pas se présentait comme une évidence, la simple confirmation de perceptions que je n’avais jamais formulées. J’accomplissais cette avancée comme un parcours de discernement, comme on part à la découverte d’une réalité non pas cachée, mais enfouie au plus intime de soi. Une dimension essentielle, éteinte ou écrasée par des couches de raisonnements cartésiens, de raccourcis simplistes qui étouffent en nous la capacité d’éveil et de sensibilité qui nous relie à notre être multidimensionnel », partage-t-elle, rappelant au passage que notre cerveau fait preuves de capacités inouïes, aujourd’hui étudiées et mesurées… mais que nous ne les déployons que trop peu ! La médiumnité peut se manifester de différentes façons. En ce qui concerne Isabelle Davidsard, l’hypersensibilité dont la nature l’a dotée lui donne accès à des images porteuses d’informations d’une précision inouïe. Plutôt que d’utiliser son don, comme bon nombre de médiums, pour communiquer avec les ancêtres, elle s’est mise en quête d’une utilisation différente de la possibilité d’accéder au passé qui était mise à sa disposition. Elle se demande alors que faire de ce nouveau mode de langage avec l’inconscient des patients… « Au lieu d’utiliser ces images comme un outil de connaissance, elles sont devenues un moyen d’identification, puis de libération du nœud originel. Sur le chemin de la souffrance, il ne s’agit pas d’être intrusif en cherchant à voir ‘l’être’ derrière le patient venu nous consulter, mais d’aller vers ses blocages, sources de cette souffrance », dit-elle. Rencontre avec une nouvelle voie de recherche et de thérapie.

Que signifie le terme « déliance » qui caractérise votre approche spécifique du transgénérationnel ?

Je nomme, en effet, cet accompagnement, la « Déliance Transgénérationnelle ». Ce mot « déliance » est un terme réveillé des temps anciens par Simone Pacot dans L’Évangélisation des profondeurs (2). Cette déliance correspond au dénouement des situations bloquantes vécues qui ont créé un nœud physique, psychique, comportemental, parce que le deuil d’histoires traumatisantes n’a pas été fait. Leur mise à jour permet de préciser les faits et de générer le dénouement qui n’a pas pu être effectué autrefois. Après quasi dix années d’expérience venues enrichir et confirmer mes premières observations, j’ai compris que j’avais accès, par la vision d’images, réelles ou symboliques, à l’origine des traumatismes de mes patients. Mon travail de thérapeute, porté par de nombreux garde-fous éthiques (à découvrir dans le livre, NDLR), est de les accueillir, de les rendre compréhensibles pour son détenteur, afin qu’un chemin de « cicatrisation » des blessures du passé devienne accessible. Ainsi, la matérialisation d’une solution imagée vient désactiver la résonance négative du vécu d’origine. D’où, donc, ce terme de « déliance ».   

Le délitement de l’appartenance familiale et de la transmission entre générations est-il à la source de l’explosion des troubles transgénérationnels ?

C’est évident ! En coupant le lien entre générations, on a quitté le sens – à la fois signification et direction. La famille est devenu le lieu où se transmettent les règles, sans substance dans la reliance. Or, c’est viscéral : coupé de nos racines, nous avons besoin de structure, de nous regrouper, tels des petits bouts de bois, pour assurer notre stabilité. Mais en l’absence de sens et de conscience, nous sommes comme des coquilles vides… prompts à devenir des moutons, reproduisant inconsciemment des comportements qui ne nous appartiennent pas, nés de nœuds irrésolus.     

Dans votre livre, vous évoquez un moment fondateur de votre enfance où vous avez vécu une expérience de « décorporation ». Est-ce la première pierre qui vous permettra, à l’âge adulte de déployer votre médiumnité ?

Ce qui est sûr, c’est que cet événement m’a donné la conviction qu’il existe un endroit, en nous, où l’on peut « être » et communiquer en vérité. Pour l’avoir vécu, je sais que cette voie passe par le cœur. En fait, j’avais treize ans lorsque cela s’est passé. Allongée sur mon lit, j’ai éprouvé une sensation qui m’a terrorisée, celle de glisser vers une perte de consistance. Une véritable dématérialisation. Je pars, comme on s’évanouit, et je suis portée vers la rencontre d’un « être » ; je réalise que je le connais sans pouvoir le nommer. Et je vis un long moment de partage par la pensée avec cette personne « lumineuse ». Je dis « partage », car je retiens de cet épisode qui se déroule comme un rêve, le souvenir d’une communication fluide, intense et spontanée. Un courant à « cœur ouvert » qui me permet de me sentir pleinement comprise. Pour moi, qui suis dyslexique et souvent en décalage, handicapée par une expression orale entravée, c’est un bonheur que d’être enfin comprise et libérée de mes difficultés de communication. La phrase qui m’est venue à l’esprit a été : « J’ai découvert la n dimension ! » Je n’avais pourtant à cette époque aucune connaissance des dimensions multiples d’un système de représentation mathématique, comme mes futures études en science exactes me le révèleront. Nous appréhendons à chaque instant quatre dimensions sans réfléchir, or là, le nombre de variables m’a semblé infini. Impossible d’en estimer la quantité !

Même si on commence à en parler davantage, on connaît encore mal ces épisodes de « sortie de corps » (OBE – Out of Body Experience)…

Certains, comme le Dr Presles appellent ces épisodes d’extase fabuleux des  moments d’« hyperconscience », qui vont de l’expérience de mort imminente (EMI ou NDE, en anglais) aux extases des grands sportifs, en passant par les expériences d’accidentés qui ont vu soudain le temps se ralentir, ou encore de malades miraculeusement sauvés par une voix intérieure. Le Dr Presles est d’autant plus intéressé par cette forme spécifique d’état de conscience qu’elle l’a sauvé un jour d’une électrocution qui aurait pu être mortelle. Les bouddhistes parlent du quatrième temps, qui ne serait ni le passé, ni le présent, ni le futur. Certains évoquent un voyage au-delà du cerveau. Cela suscite nombre de recherches de neuropsychiatres et neurologues, aujourd’hui enrichies par ce que révèlent les neurosciences. Chacun suit sa voie pour décrypter une dimension qui nous pousse à aller toujours plus loin.    

Scientifique de formation, il n’a pas dû être simple pour vous de passer de l’informatique décisionnelle à la pratique de la Déliance Transgénérationnelle, portée donc par la découverte de votre faculté de perception des images ?

Pour être sincère, cet apprentissage, cette plongée dans un inconnu dont je pressentais la réalité a été très déstabilisante. Il faut savoir qu’un don de médiumnité va être d’autant plus exacerbé qu’il vient en compensation d’une souffrance familiale. Seule l’intuition, puis la prise de conscience que ce don m’ouvrait une voie qui permettait de soulager les maux des personnes venues me consulter, de résoudre des situations qui résistaient à d’autres thérapies (la plupart du temps, les patients sont envoyés par d’autres thérapeutes), m’ont encouragée pour aller vers la compréhension de la symbolique des images qui se présentaient à moi. 

Avez-vous le souvenir du moment où ces images qui se présentaient ont fait sens pour vous, par conséquent pour le patient aussi ?

Mes premières images ont été pour un enfant de huit ans. Cet enfant était extrêmement stressé et je le relaxais en mettant mes mains sur son dos. Dans un mouvement naturel, je fermais les yeux… Et quelle ne fut pas ma stupéfaction de voir la forme d’un fœtus dessiné sur une ardoise, un fœtus que l’on effaçait. Or, cet enfant était pris de panique chaque fois qu’il quittait sa mère. En posant des questions, je sus que sa mère n’avait pourtant eu aucun souci pendant sa grossesse. Elle fut surprise de ma remarque, puis m’avouait que son mari avait eu les mêmes angoisses au même âge… À cette étape de ma vie, je n’avais pas encore vraiment de vision claire d’un sens à donner à ces images, ni d’une conduite à tenir. Mais cette expérience m’encouragea à aller plus loin, à suivre le fil de mon intuition. En tant que scientifique, j’étais désireuse d’y trouver une issue structurée et structurante, et je m’interrogeais sur la suite à donner. Je me refusais à retrouver (en images) la cause des symptômes dont souffraient les personnes venues me consulter, sans pouvoir y apporter un soulagement. À quoi bon, en effet, voir l’origine de la souffrance et y donner un sens si les personnes concernées ne pouvaient rien en faire ? À force de multiplier les rencontres dans le domaine énergétique et les recherches sur l’impact de la mémoire transgénérationnelle dans nos vies, je découvrais ce plus qu’est la « déliance », dont personne ne parlait dans ce domaine.

Comment avez-vous dépassé la « simple vision » pour arriver à une libération des blessures dues aux mémoires familiales ?

En fait, j’étais déterminée à trouver la clé libératrice des images. Certes, mon don me permettait de voir des images symboliques révélatrices, mais je comprenais et sentais qu’il me fallait me concentrer jusqu’à ce que la scène difficile qui apparaissait se transformât, pour lui permettre d’évoluer, de muter vers une nouvelle image qui présenterait une solution. Conduite tant par l’intuition que par la volonté de devoir dépasser le stade de la simple perception du problème, je découvrais que j’accédais à de nouvelles images. Pourtant, la première fois, elles m’ont paru bizarres, incongrues, décalées et difficiles à interpréter. Mais quand je les ai décrites à ma patiente, elle me partagea combien ces images avaient du sens pour elle. Non seulement, elle comprenait ce que je lui décrivais, mais elle ressentait combien le récit de cet épisode illustrait le dénouement possible de ses blocages et ouvrait une opportunité de soulagement de ses souffrances.

Quelle image libératrice s’est présentée ?

Tout à coup, en pleine concentration, j’ai vu un fauteuil de bureau avec un pied tournant. Quand j’ai décrit cette image à la patiente, elle se l’est appropriée de suite et en a ressenti un vrai soulagement. Car elle avait toujours eu l’impression qu’on agissait et complotait dans son dos. Avec le fauteuil, elle allait pouvoir pivoter librement, se retourner, voir ce qui se tramait à son insu et gagner en vigilance, en réactivité, donc en sécurité intérieure. Ce symbole la rassura et elle partit légère, délivrée de son angoisse. En revoyant la personne qui, dans sa famille, avait été trahie et en prenant compte cette souffrance ancienne, nous avions compris pourquoi ma patiente n’avait pas confiance en elle. Une nouvelle sérénité pouvait s’installer.

La force symbolique des images (image n’est-il pas l’anagramme de magie ? ) appartient à notre vaste bibliothèque psychique, personnelle et universelle. De quelle manière votre approche de Déliance Transgénérationnelle et votre ouvrage permettent-ils de se les approprier ?

Vous avez raison, la représentation en images de phénomènes psychiques est déjà bien connue, et quelques thérapeutes l’utilisent au quotidien. De nombreux médiums ont aussi prouvé la justesse de leur perception. Des formations de « claire-perception » de grande qualité sont dispensées aujourd’hui. L’accès à de telles perceptions peut aussi se faire, par exemple, par le biais du Yoga, comme en témoigne Dean Radin dans son livre Super Pouvoirs, Science et Yoga (3). Mais, ici, le propos est autre. Mon livre, éclairant mon expérience de la déliance, tente d’expliquer comment, grâce à l’image, nous pouvons dépasser le stade de la connaissance pour aller vers le dénouement, donc la libération. Un événement mis à jour peut alors s’apaiser et ne plus conditionner négativement le patient si on l’accompagne jusqu’à cette étape ultime qu’est la déliance. S’il est admis aujourd’hui en psychothérapie qu’il est inutile de fuir nos émotions négatives, qu’il faut plutôt les accueillir pleinement, et apprendre aussi à les observer plutôt qu’à les subir, pour voir ce à quoi elles nous poussent, plutôt que de leur obéir aveuglément et de foncer tête baissée (comme j’ai pu le lire dans l’ouvrage collectif, Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner), la déliance nous permet de remonter à l’origine de ces émotions, d’en retrouver la racine pour, précisément, ne plus leur obéir aveuglément – racine qui est ancrée dans l’histoire familiale. On sait aussi qu’il ne suffit pas de connaître la cause, l’origine d’une souffrance psychique ou physique, d’en retrouver la trace pour en guérir ou trouver la solution pour apaiser ses angoisses. Les psycho-généalogistes font ainsi un travail remarquable sur l’apaisement des troubles hérités du passé et obtiennent de très bons résultats. Je pense pourtant que ces résultats ne pourront être définitifs que s’ils ont atteint le nœud originel. Sans libération et après un moment d’apaisement, le risque de résonance du nœud originel demeure. Cette résonance peut affecter le patient lui-même ou, par « ricochet » comme le dit le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, sa descendance, de génération en génération. Il est donc fondamental de retourner à la racine, à la toute première fois, pour permettre une vraie libération.

Ce travail de dénouement prend-il beaucoup de temps ?

Plus le temps passe, plus le nœud peut s’inscrire à des degrés de matérialisation différents et nécessiter plusieurs consultations pour le dénouer pleinement, en fonction du niveau d’acceptation de l’inconscient du patient (cela arrive souvent plus vite chez les enfants, avec une disparition des symptômes parfois après une seule consultation, que chez les adultes, même si chez ces derniers de nettes améliorations sont observées). Je précise que les patients qui choisissent l’approche de la déliance consultent généralement pour des raisons importantes, après avoir testés diverses techniques et thérapies classiques, sans résultat sur le long terme.  

Comment passe-t-on de l’événement extérieur, transgénérationnel, à la problématique intérieure. Autrement dit, de quelle manière se cristallisent les blessures à travers les générations ?

L’importance du nœud traumatique peut faire évoluer un symptôme. Une manifestation extérieure (conflit, trahison, émotion forte, accident…) peut « muter » vers l’intérieur (douleurs corporelles, manifestations cutanées, comportementales…), puis vers des maladies où le symptôme s’inscrit dans la durée. Si rien n’est libéré, cet « héritage » s’inscrira dans l’histoire de l’individu et sera transmis aux descendants. Il s’agit en général de problématiques graves. On peut se poser la question : est-ce l’origine de certaines modifications génétiques ? L’évolution, la mutation de la manifestation d’un traumatisme d’origine prend généralement plusieurs générations. Il y a donc cristallisation des nœuds lorsqu’ils n’ont pas été dénoués, apaisés, car de nouveaux nœuds arrivent à chaque transmission par les deux parents. Le but de la vie étant de garder l’équilibre – animés que nous sommes par l’instinct de survie – les nœuds psychiques se complexifient, se durcissent et sont capables de générer des symptômes pouvant mettre à terme la vie en danger, car aucune solution vitale n’a été trouvée. Aujourd’hui la recherche génétique avance à grand pas et il a été constaté que les télomères, protecteurs des chromosomes, raccourcissent sous l’effet d’un grand stress et qu’ils sont capables de repousser si on enlève ce stress. Les télomères sont des portions d’ADN qui se trouvent à l’extrémité des chromosomes et qui contribuent à empêcher le vieillissement trop rapide des cellules. Ils ont un rôle protecteur. C’est pourquoi Elizabeth H. Blackburn, prix Nobel de médecine, affirme que ses recherches permettent d’établir un lien entre la taille des télomères et la prédisposition aux maladies. Je n’ai aucune compétence pour débattre dans ce domaine mais forte de cet éclairage que je prends comme une éventualité plausible, je peux juste constater comment le fruit de mon travail s’intègre dans cette vision. Nous avons là une ouverture formidable dans la compréhension de ces phénomènes où tout est encore à découvrir.

Quel serait, au final, le message central de votre approche de la Déliance Transgénérationnelle ?

En mettant en paix les ancêtres, nous mettons en paix les vivants. Ce qui s’est noué et n’a pu être dénoué lors d’une existence, doit être dénoué et libéré par celui qui est en vie. La mise en action ne peut être faite que par un vivant ! L’âme est plus que ce que nous voyons… Ce travail permet de restaurer un être complet – l’être profond de chaque personne.  

(2) L’Évangélisation des profondeurs : un chemin vers l’unité intérieure, Simone Pacot (Éditions du cerf, 1997).
(3) Super Pouvoirs, Science et Yoga. Enquête sur les facultés humaines extraordinaires (InterÉditions, 2014).

 

CARNET PRATIQUE
(1) À lire : Comment devenir riche de son passé. La Déliance Transgénérationnelle, Isabelle Davidsard (Dervy, 2015). Ce livre est illustré de nombreux cas très éclairants.

Auprès de mon arbre,
je vivais heureux…

Rien n’est plus parlant que la nature pour expliquer les mécanismes de notre univers. Prenons un arbre, image de référence pour représenter la généalogie d’une famille. Isabelle Davidsard aime représenter le vivant comme la feuille et la branche – ce qui le relie à sa famille. Un événement traumatique peut être visualisé comme une entaille sur une branche. Celle-ci va devenir beaucoup plus perméable aux insectes, maladies et, d’année en année, la branche va s’affaiblir. L’information véhiculée par la sève, porteuse d’une souffrance, va se manifester, circuler dans le reste de la branche qui peut se nécroser. Si l’on vient soigner cette blessure, la cautériser, nous pouvons voir la branche donner naissance à de nouveaux bourgeons sains. Pour l’homme, la situation est la même. Traiter la cause a de bien meilleures chances d’aboutir à un apaisement en profondeur et dans la durée que de supprimer le symptôme, qui cherchera à se manifester d’une autre façon. La transmission d’informations transgénérationnelles est vraiment comme la sève de l’arbre, si une branche est arrêtée, sans descendance, la sève ou l’information remonte et cherche une autre feuille pour s’exprimer ! 

2 commentaires

  • una idea dit :

    Bonjour,

    Merci pour cet article très intéressant sur la Déliance transgénérationelle. Je retiens les dernières phrases :

    En mettant en paix les ancêtres, nous mettons en paix les vivants. Ce qui s’est noué et n’a pu être dénoué lors d’une existence, doit être dénoué et libéré par celui qui est en vie. La mise en action ne peut être faite que par un vivant ! L’âme est plus que ce que nous voyons… Ce travail permet de restaurer un être complet – l’être profond de chaque personne.

  • Claire Vautrin dit :

    Bonjour, pouvez-vous me dire comment me mettre en contact avec Mme Dadvisard ? Merci beaucoup, cordialement, Claire Vautrin.

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