Une plante facile à reconnaître
L’ortie pousse au bord des chemins, dans les décombres et autour des chalets d’alpage : elle affectionne les lieux fumés par le bétail. On l’identifie sans difficulté à ses feuilles opposées et dentées, couvertes tout comme ses tiges de poils urticants.
L’un des meilleurs légumes sauvages
Ses jeunes pousses délicates, à la saveur caractéristique faisaient jadis le bonheur des gens des campagnes, et entraient dans la composition de « soupes de printemps » revigorantes après les rigueurs de l’hiver. Les feuilles se dégustent crues ou cuites en canapés, en soupes ou comme légumes, d’innombrables façons. En vieillissant, les feuilles prennent un goût plus fort, qui n’est pas sans rappeler le poisson et permettent de préparer une intrigante « brandade d’orties »…
De multiples vertus
Les orties sont remarquablement riches en protéines, en sels minéraux et en vitamines. Elles aident à l’élimination des toxines de l’organisme et entraient à ce titre dans les cures printanières de légumes sauvages.
Une cueillette délicate
Bien sûr, les orties piquent. Et les divers « trucs » consistant à retenir sa respiration ou à caresser la plante de bas en haut ne sont guère efficaces. Reste à mettre des gants… ou à accepter quelques piqûres, que l’on dit être souveraines contre les rhumatismes !
François Couplan
RECETTE:
Millefeuille de pommes aux orties
4 pommes de texture ferme, 100 g d’ortie, 50 g de crème de riz, 2 cuillerées à café de sirop d’agave, 1 jus de citron, 100 g de noisettes
• Videz et pelez les pommes, puis coupez-les en rondelles de 3 à 4 mm d’épaisseur, avec le trou au centre.
• Hachez finement les orties, mélangez-les à la crème de riz, ajoutez le sirop d’agave et le jus de citron et mixez.
• Dans des ramequins, montez les millefeuilles en alternant tranche de pomme crue, crème à l’ortie, etc.
• Concassez les noisettes, puis versez-en une partie dans le trou de chaque pomme.