LA CELLULITE ou la protection contre les moqueries

Tout d’abord, rassurez-vous mesdames : premièrement la cellulite est un trouble uniquement esthétique, qui n’a pas d’autre conséquence sur la santé ; deuxièmement, l’apparition de cellulite sous une forme modérée est un processus physiologique normal qui concerne 95 % des femmes. Mais je sais que, malgré le fait que la plupart des hommes vous aiment telles que vous êtes, pour vous cela peut être un drame quand la cellulite prend trop d’ampleur.

La maladie

La cellulite esthétique, communément appelée la cellulite, est une modification de la peau due à un dépôt de graisse sous-cutané, qui fait que la peau prend l’aspect de pelure d’orange. Elle est plus fréquente chez la femme et elle est surtout située dans la région des fesses et des cuisses. Elle serait due à plusieurs causes qui peuvent s’associer : hérédité, apport calorique trop important, rétention d’eau (provenant d’un trouble hormonal se manifestant en particulier avant les règles et pendant la grossesse), insuffisance de la circulation veineuse ou lymphatique. La cellulite esthétique se distingue de la cellulite infectieuse qui est une inflammation aiguë ou chronique du tissu sous-cutané.
La « culotte de cheval » est un amas de graisse localisé et profond qui modifie la silhouette, dont l’origine serait génétique.

L’étymologie

Le mot cellulite vient du latin « cella » = chambre, petite chambre, chambrette ; endroit où l’on serre quelque chose, grenier, magasin, cellier, garde-manger ; partie du temple où se trouvait la statue du dieu, sanctuaire; cellule, alvéole des ruches. L’étymologie nous dit que la cellulite touche les personnes qui sont prisonnières de quelque chose, qui se sentent serrées par quelque chose ou quelqu’un, qui sont comme un moine ou un fou, enfermées et dévalorisées dans leur cellule, à faire quelques petites provisions en attendant de recevoir enfin de douces paroles, de doux regards, d’être à nouveau la vedette.

La symbolique

Le cheval symbolise l’énergie pulsionnelle et inconsciente, libre et dangereuse quand il est à l’état sauvage, contrôlée quand il est domestiqué. Dompter la force du désir de l’énergie libidinale, maîtriser ses pulsions, c’est la victoire de l’esprit sur les sens. Cherchez dans les mémoires familiales celle ou celui qui a eu la cuisse légère, et la culpabilité qui en a résulté.

Le sens biologique

Une atteinte du tissu adipeux correspond à un conflit de dévalorisation de soi par rapport à la partie du corps atteinte, qui est ressentie comme inesthétique. A cet endroit, je trouve ma silhouette inesthétique. En d’autres termes, il s’agit de la peur de ne pas avoir, de par notre apparence, la valeur que nous voudrions avoir dans le regard de l’autre, face à des agressions de proximité. Par exemple, les autres rient de moi à cause de mon « gros cul » (ces moqueries étant réelles ou imaginaires). La cellulite, vieux programme archaïque de survie par le stockage inadapté, s’installe durant les phases de réparation, après la solution de petits conflits de ce type, comme une « cicatrice » interne qui a du mal à disparaître (une aide énergétique et des suppléments de vitamine C naturelle peuvent apporter le petit coup de pouce nécessaire).
Vu le phénomène de rétention d’eau qui est associé à la cellulite, on cherchera la conjonction avec un conflit d’écroulement de l’existence et/ou d’impuissance à éliminer, à se débarrasser de quelque chose.

Conflits de silhouette

N’oublions pas que les fesses et les cuisses des femmes font l’objet du regard critique des hommes : c’est pour cette raison que la cellulite se trouve là le plus souvent. Plus exactement, les femmes se sentent jugées négativement par les hommes au sujet de cette partie de leur anatomie, alors que ce n’est pas si souvent le cas. N’est-ce pas, messieurs ? Vous avez beau dire à votre femme, très sincèrement, qu’elle n’est pas trop grosse à votre goût, elle ne vous croit pas : elle est trop grosse à son goût à elle ou dans ce qu’elle projette dans le regard des hommes. Mesdames, regardez-vous réellement à travers nos yeux et vous vous trouverez belles, ce qui solutionnera automatiquement tous vos petits conflits de silhouette.
Sinon, vous êtes parties dans un cercle vicieux, avec un deuxième conflit de silhouette qui va s’installer et qui va verrouiller le premier : à cause de la cellulite apparue suite à mon premier conflit de silhouette, je suis encore plus moche, ce qui renforce mon conflit de silhouette ! Seul le basculage en dehors de ce schéma de représentation négative de soi-même permettra de sortir du cercle vicieux et graisseux.

Comme anciens conflits programmants, on cherchera les stress liés à l’abandon durant l’enfance et la petite enfance (période d’allaitement) en vue de faire les liens avec les conflits actuels qui sont venus les « réveiller ».
Enfin, pour ce qui concerne plus particulièrement la culotte de cheval, deux autres pistes de décodage sont à retenir :
– en tant que mère, je dois à tout prix veiller à ce que mon enfant ne manque de rien, qu’il ait le meilleur à sa disposition (conflit projeté sur l’enfant, la mère se mettant à sa place) ;
– solution biologique parfaite pour porter la culotte, pour assurer le rôle de l’homme dans le couple (car celui qui devrait le faire est mort ou défaillant).

Bernard Tihon