Vous connaissez Joe, le chasseur préhistorique ?… C’était peut-être le premier humain à utiliser inconsciemment la solution biologique parfaite de survie de la sclérose en plaques pour résoudre ses conflits. C’est aussi une des plus belles histoires naturelles racontées par Claude Sabbah au cours de son séminaire de base de Biologie Totale des êtres Vivants, où il apporte également des preuves expérimentales du mécanisme biologique de la SEP. Je vous propose donc de partir sur les traces de Joe pour en savoir un peu plus sur le sens de ce dysfonctionnement.
La maladie
La sclérose en plaques est une maladie neurologique chronique, dont les manifestations sont liées à une démyélinisation ( destruction de la gaine de myéline ) des fibres nerveuses : les tissus se sclérosent alors par plaques et la conduction de l’influx nerveux est ralentie, voire empêchée. C’est une importante cause de handicap. 70 % des nouveaux patients sont des jeunes adultes, entre 20 et 40 ans, dont deux fois plus de femmes que d’hommes. Cette maladie se déclenche après un événement, chez des sujets génétiquement prédisposés. Son évolution est marquée par des phases de poussée et de rémission, dont le rythme est variable d’une personne à l’autre. Les parties du corps atteintes peuvent aussi varier.
L’étymologie
Le mot sclérose vient du grec «sklêros» = dur. La sclérose est définie par le Robert comme étant l’état de ce qui ne sait plus évoluer ni s’adapter, qui a perdu toute souplesse. Le mot plaque quant à lui, est un emprunt du néerlandais « placken » = rapiécer, enduire. La plaque est définie comme une feuille d’une matière rigide et plate, ou bien comme une sorte de croûte, une lamelle épidermique détachée par exfoliation. Par ailleurs, un des autres sens du mot « plaquer » est : abandonner, balancer, laisser tomber. Enfin en rugby, un « plaquage » signifie coucher l’adversaire au sol.
L’écoute du verbe
Sclérose en plaques = est / ce / clair / ose / en / plaque = est-ce clair, je peux oser me plaquer ( au sol ) là-dedans, là-bas ?
Sclérose = S / clé / rose = une clé rose de taille S ( small ), à utiliser dans la seconde, pour devenir Superman.
SEP = cep = le cep de la vigne familiale, une vraie canne virtuelle et biologique pour ne pas tomber.
Le sens biologique
Les nerfs véhiculent les ordres envoyés par le cerveau vers les muscles. Quand l’ordre est dans le nerf, il n’est pas encore dans le muscle. Je ne suis pas encore en action, c’est l’instant qui le précède. Les maladies qui touchent les nerfs sont donc liées à un stress pour le futur, ce futur pouvant être immédiat.
L’invariant biologique exact de la sclérose en plaques est un double conflit de dévalorisation et de déplacement dans une verticalité orientée vers le bas, à laquelle s’applique la pesanteur. C’est la peur de tomber, pour une raison de survie, à laquelle s’ajoute un ressenti de dévalorisation.
C’est le cas de Joe, le chasseur préhistorique, qui a peur tous les jours de descendre dans la rivière infestée de serpents venimeux, parce qu’il a vu plusieurs membres de la tribu en mourir, et qui se sent couard, pleutre à côté des autres qui y passent tous les jours sans peur. Ce stress est quotidien et un jour, si par le corps ou la pensée il n’a pu trouver une solution, cela se biologise sous la forme d’une SEP foudroyante, paralysant les membres inférieurs, qui l’empêche de se lever. Solution parfaite : il ne devra plus jamais affronter le stress, la perspective, de descendre dans la rivière. S’il avait fait une autre maladie ( exemple : une grippe ), cela ne solutionnait pas son conflit ( quatre jours après il y retournait ).
Nous ne vivons plus à l’époque de Joe, mais la peur de tomber persiste, voici donc des exemples d’évènements provoquant des stress de survie importants susceptibles de déclencher le passage en maladie de la sclérose en plaques :
– un avion s’est écrasé sous mes yeux à 100 m de ma maison ( ou une bombe est tombée du ciel ), alors que mes enfants étaient dehors sans surveillance ;
– une faillite retentissante où ma société « s’écroule » et qui me donne la peur de « remonter » une affaire ;
– la peur de mourir en sautant d’un hélicoptère pour aller faire la guerre ( américains au Vietnam ) ;
– je m’interdis de faire ce pas car cela reviendrait à faillir à un engagement sacré ( chute verticale spirituelle ).
Souvent, d’autres évènements peuvent programmer la maladie dans l’enfance, le déclenchement venant plus tard, à l’occasion d’un autre stress qui sera relié à celui-ci :
– un accident de ski entraînant une chute vertigineuse et une fracture de la jambe ;
– un accident sur un vélo incontrôlable dans une descente à toute vitesse ;
– la chute d’une paroi verticale dont on sort miraculeusement indemne ;
– rester foudroyé par le regard d’acier d’un nazi qui plongeait dans le mien en me braquant avec son fusil.
«Chaque histoire est unique, mais l’invariant universel est le même. Chacun rentre dans cet invariant par sa trajectoire unique en cheminant dans sa propre histoire. » ( Claude Sabbah ).
La guérison
La guérison d’une sclérose en plaques par basculage dans le cadre d’une déprogrammation biologique se fait en un instant. La réparation des tissus, automatique par le cerveau inconscient ( comme dans le cas d’un os cassé ), va ensuite prendre plus ou moins sept semaines car les plaques de démyélinisation dans la SEP ont des épaisseurs de 0,1 à 0,7 mm en général et que la réparation habituelle des nerfs se fait à la vitesse de 0,1 mm par semaine. C’est au bout de cette phase de guérison que les symptômes de la pathologie auront disparu.
Bernard Tihon
Bonsoir,
Que pouvez vous me dire d’une polyradiculonévrite chronique?
merci de vos info.
Muriel