Skip to main content
decodage

LE BEC DE LIÈVRE ou fente labio-palatine

Par 11 septembre 2013Pas de commentaires

La fente labio-palatine (FLP) peut être simplement labiale (ne touche que la lèvre) ou labio-palatine (elle touche alors aussi le palais et l’os maxillaire supérieur). La localisation est le plus souvent à gauche et passe au niveau de l’incisive latérale. Deux fois plus de garçons sont touchés, et dans nos régions, l’incidence est de 1 cas sur 1 200 à 1 500 naissances. Des variations significatives existent en fonction de certaines régions d’un même pays. Nous n’avons pas pour l’instant d’explication à proposer à cela, en raison du manque de cas observés. L’incidence la plus élevée est au Japon (1 cas sur 250 naissances) et la plus basse dans les populations d’Afrique (1 cas sur 2 500 naissances).
La FLP est une malformation congénitale de type fissuraire qui apparaît entre la 5e et la 8e semaine, occasionnée par un défaut de fusion des bourgeons embryonnaires de la face. 70 % des FLP sont des incidents isolés, et 30 % font partie d’environ 300 syndromes. Seule sera ici étudiée la FLP isolée. Cette étude se fera dans l’exploration des données transgénérationnelles et l’énoncé du stress émotionnel non solutionné de la femme enceinte.

Données transgénérationnelles.

L’apparition de cette malformation congénitale révèle une mémoire très ancienne de l’humanité, puisqu’il s’agit des périodes de migrations des populations humaines à la surface de la Terre il y a des dizaines de milliers d’années. Les études anthropologiques nous enseignent que nos lointains aïeux migraient sur une distance maximale de 60 kilomètres par génération. Il nous faut intégrer que ces migrations n’étaient pas le fruit de désirs de voyage, mais la réponse à un besoin de survie. Une nouvelle terre devait être trouvée pour assurer la survie.
L’étude de la généalogie d’un enfant atteint d’une FLP doit se focaliser sur la mésalliance de ses deux arbres, le paternel et le maternel. La mésalliance n’est pas le fruit d’un jugement du mental, mais une observation sur la base biologique pure, et fait partie des évidences biologiques les moins faciles à accepter par notre désir profond de liberté de choix que nous voulons affirmer. Pourtant, il convient ici de se souvenir que l’inconscient n’est pas doué de raison, en tous les cas pas de celle de notre intelligence civilisée ou républicaine…
Pour occasionner une FLP, la mésalliance doit être présente sur 4 niveaux simultanément :
Mésalliance sociale : la névrose de classe ainsi que la lutte des classes ne sont pas révolues, loin s’en faut.
Mésalliance ethnique, une ethnie étant un groupe ayant en commun une langue et une culture, et non pas un groupe défini selon la couleur de sa peau.
Mésalliance religieuse : un individu de confession chrétienne n’est pas de la même espèce « animale » que l’individu de confession juive. De même, un catholique sera-t-il en mésalliance avec un protestant !
Mésalliance géographique : conformément aux données ancestrales, un individu situé d’un côté des Pyrénées n’avait aucune « chance » d’entrer en relation ni en couple avec un individu habitant de l’autre côté de cette chaîne montagneuse. De manière plus générale, une mésalliance géographique est une union de deux individus situés de part et d’autre d’une faille sismique, zone d’affrontement de plaques tectoniques, ou de part et d’autre d’une étendue d’eau salée, mers ou océans.)
La mésalliance se retrouve sur ces quatre niveaux dans l’arbre généalogique, même si ce n’est pas en même temps et au même niveau de l’arbre. Un seul couple ne sera pas, à lui seul témoin, de cette mésalliance sur les quatre niveaux.

Emotion déclenchante.

Entre la 5e et la 8e semaine, vient le moment où une femme obtient la certitude d’être enceinte… Le retard de règle n’est plus envisageable autrement que sous l’aspect de l’état gravidique. Il est important de comprendre que dans les zones émotionnelles refoulées, se place une peur terrifiante d’être enceinte. Une approche sous le seul regard du mental n’est pas possible ici. Les émotions refoulées vont être entendues par des zones obscures de notre inconscient, celles que notre attention ne visite jamais tant elles nous effraient. Lorsqu’ une femme se rend compte avec certitude qu’elle est enceinte, surgit alors une évidence : le retour en arrière est impossible. Nous devons, pour comprendre l’ampleur de cette émotion, nous souvenir – ou du moins tenter de ressentir- de nos aïeux qui s’embarquaient sur un frêle esquif (ce mot a une étymologie ramenant par le proto indoeuropéen à cut, couper) et qui quittaient des rivages certes inhospitaliers, mais en direction d’un horizon plus qu’incertain : vers l’inconnu ! A partir d’une certaine distance que l’on ne peut plus couvrir à la nage, le retour en arrière est impossible : il faut aller de l’avant, même si c’est vers la mort ! Tous les enfants porteurs d’une FLP que j’ai pu interroger m’ont dit que s’ils devaient être un animal, ils seraient un poisson ! Le seul capable de revenir vers le rivage, même de loin : la FLP crée un seul orifice bucco-nasal, comme le poisson !
Associé à cette sentence du retour en arrière impossible, concernant ici l’état de grossesse, s’installe un ressenti de terreur, de crainte. La crainte vient d’une racine étymologique identique à trembler. Et les tremblements de terre ont été des facteurs déclenchant de migrations après destruction de l’espace de vie. Ils avaient toujours lieu sur ces zones sismiques citées plus haut. La crainte est une émotion qui trouve place dans notre bouche entre l’incisive centrale supérieure et l’incisive latérale supérieure, là où passe justement la FLP.
Ainsi donc, la FLP se présente-t-elle comme une parfaite malformation, parfaite parce que réponse adéquate à une émotion mémorisée comme ayant fait suite à des situations ancestrales très précises. Il n’y a pas de malformation en biologie, mais seulement des formes parfaitement adaptées à un biotope décrit par sa signature émotionnelle. La biologie est aveugle aux images de l’extérieur et sourde aux mots entendus par l’oreille. Elle ne réagit qu’à la signature émotionnelle des stimuli sensoriels. Il n’y a donc pas de « mauvaise » mère, la mère étant toujours accusée par l’inconscient collectif dès qu’une malformation apparait sur un enfant… Il n’y a que des situations émotionnelles dramatiques vécues isolément et sans soutien.
De nos jours, les progrès de la médecine chirurgicale permettent une prise en charge précoce de ces malformations tissulaires et offrent à son porteur un futur sans presqu’aucune séquelle physique. Nous croyons avec ferveur qu’un décodage offert à une mère dont la première échographie annonce cette malformation sur son fœtus peut permettre une reconstruction in utero par modification de l’empreinte émotionnelle… Je souhaite que parmi vous, lecteurs, l’un de vous pourra en faire la lumineuse expérience.

Dr Christian Beyer

Diplômé de la faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg, conférencier et formateur, le Dr Christian Beyer a développé le décodage dentaire comme outil de connaissance de soi et comme adjuvant thérapeutique aux pathologies bucco-dentaires. Comme il le répète souvent, « C’est dans nos dents que se lit Le Grand Livre de la Vie ». Il est l’auteur des livres « Le décodage Dentaire (Tomes 1 et 2) », « Les dents de lait », « Elixirs floraux et décodage dentaire » et « Le développement psycho-émotionnel de l’enfant ou l’enseignement de la première molaire », tous parus aux éditions du Chariot d’Or.
Site : www.dentsvivantes.net

Laisser un commentaire