Le cancer du pancréas n’est pas très fréquent (5 % des cancers masculins après 65 ans), mais sa gravité est due à son évolution insidieuse, empêchant un diagnostic précoce, et par la rapidité de l’extension régionale de la tumeur. Cela vaut donc la peine d’essayer d’y voir plus clair sur le sens en terme de logique de survie, de ce cancer au pronostic très sombre.
Le conférencier filmé à son insu
Robert Guinée raconte cette histoire dans son livre « Les maladies, mémoires de l’évolution ». C’est celle d’un conférencier, spécialiste en coaching professionnel, qui est filmé à son insu quand il anime une séance dans une entreprise et qui a la très désagréable surprise de se voir un jour à la télévision, dans une émission sur les « sectes », présenté comme un dangereux manipulateur, ses propos étant tronqués. Dur dur à digérer. Surtout qu’il va perdre ses clients par la suite, ce qui mettra en péril sa survie financière.
La maladie
Le pancréas est une glande digestive à la fois à sécrétion interne (endocrine : les sécrétions vont directement dans le sang) et à sécrétion externe (exocrine: les sécrétions vont dans le système digestif), de forme conique, située en profondeur, presque horizontale, dans la partie supérieure de l’abdomen, composée de 4 parties : la tête, le col, le corps et la queue (on dirait un petit être au cœur de l’être : Alien est en nous). La partie qui nous intéresse particulièrement aujourd’hui dans le cadre du cancer du pancréas, dit adénocarcinome pancréatique, est la partie exocrine, constituée principalement de la tête, qui produit des enzymes nécessaires à la digestion des lipides et des glucides, évacuées par les canaux pancréatiques vers le système digestif (dans le duodénum, où arrivent aussi les sécrétions du foie). Il touche plus souvent les hommes que les femmes et son incidence augmente avec l’âge. Les symptômes principaux sont les suivants: teint jaune et prurit dus à un obstacle à l’évacuation des voies biliaires, occlusion haute par compression, altération de l’état général (amaigrissement, asthénie, anorexie), douleurs irradiantes vers les lombes (plus souvent quand la queue est atteinte).
L’étymologie
Le mot « pancréas » vient du préfixe grec « pan » = tout, ce qui signifie tout, totalité, et de « kreas » qui veut dire « chair ». Le pancréas, c’est ce qui atteint toute la chair, « la chair de ma chair » dirait-on, ce qui nous est le plus cher.
L’écoute du verbe
Pancréas = pan / crée / as = le tout crée l’unité, l’unique, le premier. Il ne peut pas prendre sa place dans sa singularité celui qui ne bénéficie pas du droit de création en provenance de sa famille, de son clan. Peut-être parce qu’il n’a pas le droit de porter le nom du père ? Gérard Athias nous lance sur la piste de rechercher dans la généalogie quel est l’enfant qui n’est pas du père, ou un enfant qui ne porte pas le nom du père, qui n’a pas été nommé par le père.
Le sens biologique
Le pancréas fabriquant les ferments digestifs les plus puissants de l’organisme, le conflit à la base du cancer du pancréas concernera donc un morceau (réel, imaginaire, symbolique ou virtuel) très indigeste, le plus dur à digérer qui soit. Qu’est-ce qu’on ne peut vraiment pas digérer ? En Biologie Totale, cela s’appelle l’ignominie. On ne peut absolument pas digérer cette chose vécue comme ignoble, innommable, dans un stress existentiel suraigu et le plus souvent avec une tonalité de manque (s’il y a extension des métastases vers le foie), dans un contexte de lutte pour le morceau avec une énorme contrariété.
Cela apparaît souvent à l’occasion de conflits familiaux pour des questions d’argent ou d’héritage, qui mettent le patient sur la paille. Ou lorsqu’on est traqué et poussé dans ses derniers retranchements (le pancréas étant profondément enfoui dans le corps), seule solution pour résister à l’atrocité, comme par exemple lors des guerres de tranchées (14-18) où l’on achève l’ennemi à la baïonnette. Ou encore à la suite des drames familiaux les plus abominables, un père qui couche avec mère et fille, la pédophilie,…
Pendant la phase de conflit actif, une pancréatite est possible si la tumeur grossit au point d’obstruer les canaux d’évacuation. Le sens de la tumeur est la construction d’un pancréas turbo, capable d’augmenter la sécrétion des enzymes particulièrement efficaces pour la digestion du « morceau » déjà ingéré (s’il ne l’était pas, le problème interviendrait plus haut dans le système digestif).
La guérison
Une fois le conflit solutionné, le cerveau ordonne l’arrêt de la tumeur. Pendant la phase de réparation du pancréas, la tumeur soit s’enkyste, soit se transforme en une sorte de fromage, avec des cavernes, c’est la nécrose caséifiante, qui sera évacué par les canaux pancréatiques s’il est suffisamment fluide pour ne pas entraîner une obstruction. Il y a donc risque de pancréatite durant cette phase aussi. D’où l’intérêt de prendre beaucoup de vitamine C à ce moment pour donner les nutriments nécessaires aux microzymas chargés de la réparation et éviter les troubles dramatiques et parfois mortels dus à l’obstruction. Cette fois plus que jamais, il est vital pour le patient de suivre tous les traitements médicaux prescrits par le médecin et de ne jamais prendre le risque de les remplacer par un décodage biologique, aussi subtil et pertinent soit-il. La compréhension du sens de la « mal a dit » viendra, en plus, aider à l’obtention de la guérison définitive et à prévenir le risque de rechute.
Bernard Tihon
Bonjour
Je voudrais aiderquelqu’un pourriez-vous
me donner une piste pour le pancreas.Merci