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LE CONFLIT DE RÉPULSION, une autre façon de sauver sa peau

Par 1 janvier 2013mai 11th, 2023Pas de commentaires

Que l’on soit un animal face à son prédateur ou un homme moderne confronté à un problème inextricable, plusieurs stratégies sont possibles : la fuite pour échapper au danger ou fuir une situation que l’on ne peut surmonter ; l’affrontement si on peut l’emporter ou pour faire face quand on est acculé sans possibilité de fuite ; l’évitement pour contourner le problème d’une manière ou d’une autre ; et enfin la dissuasion pour décourager le prédateur ou l’ennemi. Ce peut être la taille de l’éléphant, la force du rhinocéros, les piquants du hérisson, l’odeur du putois, etc. Quant à l’humain, il a même inventé la force de dissuasion nucléaire.

La répulsion

Mais parmi toutes, il est une façon très efficace pour dissuader son prédateur que beaucoup de créatures ont adoptée et qui consiste à produire une substance répulsive plus ou moins toxique dont le simple contact est très dissuasif. Il se trouve même en Amérique Centrale une petite grenouille qui sécrète un répulsif mortel pour lequel on ne connaît aucun antidote. L’objectif n’est pas de tuer le prédateur mais seulement de le dissuader. Le message est très clair : tu me touches ; tu souffres ; mieux vaut donc me laisser tranquille. Pour se convaincre de l’efficacité de cette stratégie, constatons notre attitude très circonspecte vis-à-vis des orties par exemple : en général nous leur foutons la paix.
Reste à savoir si nous avons hérité d’un ancêtre lointain un programme allant dans le sens de la production d’une substance répulsive dans certaines circonstances ? Je n’ai pas le moindre doute à ce sujet : je suis certain que c’est l’origine de beaucoup de tumeurs mammaires et aussi de quelques maladies de la peau.

Certitudes et hypothèses

Il est scientifiquement démontré que les glandes sébacées, sudoripares et galactogènes ont la même origine histologique. Et qu’elles sont contrôlées par des zones cérébrales bien plus anciennes dans notre phylogénèse que l’émergence des mammifères. Mon hypothèse est la suivante : la glande galactogène qui nous caractérise en tant que mammifères ne serait-elle pas l’évolution d’une glande sécrétrice de substance répulsive dont disposait un lointain ascendant ? Ce n’est pas démontré, mais je constate que la substance répulsive de nombreuses créatures, y compris cette petite grenouille, est précisément de couleur blanc laiteux.
Et surtout, je peux vous raconter l’histoire de plusieurs femmes ayant somatisé au niveau mammaire parce que s’étant retrouvées coincées dans une situation inextricable qu’elles ne pouvaient ni fuir ni affronter ni éviter et à laquelle leur biologie archaïque a réagi en mettant en œuvre cette vieille stratégie consistant à répulser son prédateur.

Répulser le prédateur

Je vous propose d’abord de vous mettre en situation : imaginez-vous être une petite créature marine – une ravissante limace de mer jaune et noire par exemple – et que votre prédateur habituel – une magnifique étoile de mer rouge et blanche – s’installe sur votre dos pour vous manger. Vous ne pouvez pas fuir puisque l’étoile vous tient entre ses tentacules ; vous ne pouvez pas l’affronter puisqu’elle est bien plus forte que vous : un cauchemar. Vous n’avez aucune chance d’en réchapper à moins que l’étoile de mer renonce d’elle-même à vous manger, par exemple en la faisant fuir grâce à l’émission d’un répulsif.

Une explication du cancer du sein

C’est la conjonction de plusieurs éléments qui m’a mené un jour à ce décodage, et j’ai alors immédiatement repensé au cas d’une femme reçue quelques mois auparavant et pour lequel j’étais passé à côté de l’essentiel. Cette femme souffrait d’un cancer du sein gauche, elle était droitière et je suis donc tombé directement dans le piège. En effet, elle se faisait à l’époque beaucoup de souci pour ses deux enfants, l’un fumant des substances illicites et l’autre ayant une petite santé. Et elle n’était plus très heureuse en couple après vingt ans de mariage et pensait au divorce. J’ai donc expliqué à cette dame qu’elle faisait d’abord un conflit de nid strict du fait de son inquiétude pour ses enfants, et aussi un conflit de nid élargi puisqu’envisageant de se séparer de son mari : j’avais complètement tort.
Car le symptôme apparaîtra peu de temps après qu’elle aura parlé à son mari de sa volonté de divorcer. La réponse de ce dernier fut tout à la fois très posée et très claire : en substance, il lui expliqua très calmement qu’il était préférable qu’elle n’en fasse rien car il ne manquerait pas de le lui faire payer très cher, si cher qu’elle ne s’en remettrait jamais. Il lui promit de faire en sorte qu’elle n’ait pas la garde des enfants et ainsi pour qu’elle soit financièrement sur la paille. En tout cas elle l’a cru.
Il faut savoir de cet homme qu’il est grand, imposant, granitique, imperturbable, très intelligent et surtout qu’il est un homme de loi extrêmement compétent et parfaitement capable d’orchestrer un divorce à son avantage exclusif. Cela dit, il est aussi un homme bien élevé, un chef de famille responsable, un père honorable, un mari fidèle et un citoyen irréprochable.
Cette femme a pris les menaces de son mari très au sérieux, complètement piégée dans une situation inextricable, ne pouvant ni la fuir, ni l’affronter, ni l’éviter. Aucune chance d’échapper à un mari aussi fort et tellement décidé, ni davantage de l’attaquer puisque justement inattaquable. Elle était donc en impuissance totale face à cet homme qu’elle n’aimait plus et surtout dont elle avait viscéralement peur. Elle n’avait finalement d’autre possibilité, pour se libérer de son mari, que ce dernier renonce à elle de lui-même.
Et je pense que c’est précisément ce que sa biologie a essayé de faire en mettant en œuvre ce très vieux programme de production d’un répulsif pour faire fuir son mari, jusqu’à la maladie bien malheureusement.

De l’allaitement à la répulsion

Je suis donc d’avis qu’une tumeur mammaire peut avoir une autre origine conflictuelle qu’un problème lié à l’enfant ou au couple. Certes, nous sommes mammifères depuis fort longtemps, mais des animaux depuis bien plus longtemps encore. Et nous avons dans notre arbre généalogique quelques ancêtres pouvant sécréter une substance répulsive. Beaucoup de nos lointains cousins en sont encore capables.
Pour plus de précisions sur mon point de vue, je vous invite à lire mon article “le Sein : de l’Allaitement à la Répulsion” à la rubrique Publications sur www.biopsygen.com.

Laurent Daillie

Naturopathe causaliste et consultant en Décodage des Stress Biologiques et Transgénérationnels (Paris et Bourgogne), Laurent Daillie est passionné par les origines de l’Homme et par ses réflexes de survie primitifs. Il anime des formations et des conférences en France et en Belgique. Il est l’auteur du livre « La Logique du Symptôme », publié aux éditions Bérangel.
Info : www.biopsygen.com

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