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decodage

LE FIBROME ou la fibre maternelle impuissante

Par 1 janvier 2012juin 6th, 20233 commentaires

La maladie

Un fibrome est une tumeur bénigne du tissu conjonctif fibreux, rare, localisée surtout dans la peau. Le plus souvent la prolifération fibreuse s’associe à celle d’autres tissus, par exemple musculaires, on parle alors de fibromyome.
Le mot est généralement employé pour désigner un fibrome de l’utérus, mais le nom est impropre puisque la tumeur se développe à partir des cellules du muscle lisse de l’utérus, le vrai nom devrait donc être : myome utérin. Il s’agit d’une maladie fréquente chez les femmes de 40 à 50 ans. Les symptômes sont des troubles menstruels (règles de plus en plus abondantes, saignements entre les règles), des douleurs, une augmentation du volume de l’abdomen, des troubles urinaires, voire de la constipation. Les pertes de sang peuvent entraîner une anémie importante qui rendra l’intervention chirurgicale d’autant plus nécessaire. On ne joue pas avec ce danger, on suit l’avis du médecin, on se fait bien opérer, on aura le temps de chercher à comprendre par la suite.

L’étymologie

Le mot fibrome vient du latin « fibra » = fibre. Le mot fibre désigne chacun des filaments ténus et flexibles qui, groupés en faisceaux, constituent certaines substances animales, végétales ou minérales. Il y a une notion de regroupement d’unités fragiles pour leur donner de la solidité. Au sens figuré, la fibre est la disposition à ressentir certaines émotions, l’organe d’une sensibilité particulière, comme dans l’expression « avoir la fibre paternelle ». Pour les dames, c’est la fibre maternelle qui est contrariée. Que s’est-il passé dans leur histoire, personnelle et familiale, qui les bloque et les éloigne des émotions et de la sensibilité si particulière et extraordinaire de la maternité ?

L’écoute du verbe

Fibrome = fibre / homme. Voici ce qui les éloigne de la maternité : le fait d’avoir trop la fibre homme, d’être trop dans leur masculin, le fait de vouloir avoir un enfant comme un homme en voudrait un s’il était une femme. C’est un peu compliqué, mais imaginez qu’à l’intérieur d’une femme, il existe un homme qui prend toute la place et parasite la femme, prend son contrôle, elle reste femme mais pense et agit comme un homme, ce qui pose problème pour accéder à la maternité – une étape tellement féminine, qui est l’expression même de la féminité – donc il ne reste qu’une solution : faire un enfant comme un homme, avec ses muscles. Vous aurez compris que pour sortir de ce programme maladisant, revenir dans son féminin est un atout. Or, être dans son féminin, mesdames, je sais que cela va vous faire hurler, c’est aussi accepter une part de soumission à l’homme.

Le sens biologique

Le tissu conjonctif qui se trouve dans le corps humain a deux fonctions principales : tissu de soutien et tissu cicatriciel. Il est sensible aux conflits de légère dévalorisation de soi en rapport avec la localisation du tissu conjonctif concerné par le conflit. Par exemple, si c’est à l’anus, ce sera en lien avec un problème d’identité, de changement ou de nouvelle identité. Pendant la phase de conflit actif, des nécroses ou trous se forment dans le tissu. C’est après la solution du conflit qu’on assiste à une reconstitution luxuriante du tissu conjonctif, dont le sens est de renforcer localement celui-ci.
Le muscle utérin ou myomètre a deux fonctions principales : se distendre pour permettre la gestation et se contracter pour permettre la naissance. Il est sensible aux conflits de dévalorisation du fait du sentiment d’impuissance, d’impossibilité de pouvoir porter un enfant et/ou de mettre un enfant au monde. Pendant la phase active, il y a augmentation du tonus musculaire pour faciliter la nidation et augmenter l’efficience des contractions. En cas de conflit intense ou répété, il y a formation d’un myome. Après la solution du conflit, le myome s’arrête, fait l’objet de nécroses inflammatoires, il y a enfin constitution de tissu fibreux pour former un fibromyome.
Vu la deuxième fonction du muscle utérin précitée, il n’est pas étonnant de retrouver parmi les pistes conflictuelles la mémoire, personnelle ou familiale, d’accouchements très longs, durant lesquels la future mère a ressenti très fortement l’impuissance et la dévalorisation centrée sur son muscle utérin, incapable de sortir l’enfant, avec un grand stress vital. Cette mémoire est encodée dans la « conflictothèque » familiale pour qu’elle serve dans le futur à toutes les femmes du clan et certaines d’entre elles utiliseront la solution biologique du fibrome en réponse aux stress qu’elles vivront.
Vu la première fonction du muscle utérin précitée, le sens du fibrome sera aussi de venir remplacer l’enfant que la mère est incapable de porter dans son ventre. Le fibrome vient s’ajouter au nombre d’enfants réellement conçus pour que la loi familiale inconsciente du clan soit respectée. Ou bien c’est l’histoire d’une femme qui a eu une IVG, elle n’a pas pu accepter cet enfant alors que son rêve était d’en avoir un et les circonstances de sa vie ont fait qu’elle n’a pas pu garder celui-là et elle n’en aura plus après : le fibrome est le signe que le deuil de l’IVG n’était pas fait. La ménopause est aussi un possible conflit déclenchant du fibrome car elle signifie l’impossibilité à jamais de faire des enfants, ce qui sera d’autant plus grave chez les femmes qui ont le regret de ne pas avoir fait plus d’enfant, de ne pas avoir la famille idéale dont elles rêvaient. Pour d’autres qui étaient dans un désir d’enfantement contrarié en permanence, la ménopause au contraire pourra être ressentie comme une solution spontanée : la nature empêche de continuer d’avoir un désir contrarié. Ouf, on va pouvoir souffler, laisser le ventre se détendre tranquillement.

Bernard Tihon

3 commentaires

  • jenny dit :

    Cela correspond à l’histoire de notre famille, à 100%. Ensuite, comment faire pour guérir?

  • ARDOUREL Caroline dit :

    merci pour ce décodage qui arrive à point nommé aujourd’hui pour moi, après 10 années de recherches infructueuses et d’absence de solutions pour des myomes utérins très invalidants pour ma vie de femme.

    merci!

  • Simone dit :

    Et qu’en est-il des polypes utérins ?

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