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decodage

LE SPHÉNOÏDE ou le lien coupé avec le père spirituel

Par 3 janvier 2012juin 6th, 20232 commentaires

La maladie

Le sphénoïde est un os qui appartient à la partie moyenne de la base du crâne, situé en arrière de la racine du nez, derrière l’ethmoïde et l’os frontal, devant l’occipital et entre les deux os temporaux. Avec ces autres os, il contribue à former la boîte crânienne où se loge le cerveau. Il est formé d’une masse centrale creuse où se trouve le sinus sphénoïdal et, de chaque côté, se détachent trois apophyses (saillies osseuses) : la grande aile, la petite aile et l’apophyse ptérygoïde. La face supérieure forme une dépression arrondie, la selle turcique, dans laquelle se loge l’hypophyse. Les pathologies principales sont les suivantes : sphénoïdite ou sinusite sphénoïdale, fracture (en cas de traumatisme de l’orbite par exemple), la selle turcique est parfois atteinte en cas de tumeur de l’hypophyse. Certaines migraines tenaces peuvent avoir pour origine une sphénoïdite, ce qui n’est pas aisé à diagnostiquer. Le test douloureux se fait en exerçant une pression des doigts sur les côtés du front, entre le dessus des sourcils et les tempes, au-dessus des pommettes. Un autre symptôme est d’avoir des écoulements dans le fond du rhino-pharynx.

L’étymologie

Le mot sphénoïde vient du grec « sphênoeidês » = en forme de coin, qui a l’aspect d’un coin. Qui a été mis dans le coin, puni à vie ? Il y a de la culpabilité et un conflit de territoire là-dessous. On cherchera donc aussi s’il n’existe pas une dépression liée à la souffrance de l’ethmoïde.
Comme nous l’avons vu par ailleurs (article sur la sinusite), le mot sinus vient du latin et signifie : courbure, concavité, plis, sinuosité, sein, poitrine. Qui a été séparé de manière définitive du sein maternel ? Mémoire d’un problème de sevrage. Conflit biologique de manque de tendresse.

Le sens biologique

Pour rappel, l’os en général est sensible au conflit de dévalorisation de soi dans sa structure, la plus profonde qui se puisse imaginer. Pour le crâne en général, il y a une tonalité de dévalorisation intellectuelle ou spirituelle (morale, religieuse, mystique).
La sinusite en général, qui est une atteinte de la muqueuse du sinus, correspond à un conflit de profonde puanteur (plus forte que le nez). J’ai un mauvais pressentiment, je redoute ce qui s’insinue. Il y a une notion d’anticipation : il faut que je me protège d’un problème qui n’existe pas mais qui pourrait exister, d’un problème virtuel que j’ai imaginé moi-même. Je vais devoir m’adapter à une nouvelle pression. Durant la phase de conflit actif d’une sinusite, des ulcérations indolores se forment, dont le sens est d’augmenter la cavité, la capacité de humage et de traitement de l’air. C’est après la solution du conflit qu’intervient le phénomène inflammatoire.
En cas de sinusite sphénoïdale, le conflit aura la tonalité suivante : danger que l’on pressent, peur anticipative où l’on a le sentiment de ne pas être à la hauteur (hypophyse) de chef, pour soi-même et sa famille, où le danger est au centre sans plus de précision (ni devant ni derrière).

La Biologie Totale

A ces généralités, avec sa précision légendaire, Claude Sabbah a apporté une contribution particulièrement remarquable. Le sphénoïde (l’os) est en résonnance avec une très grande dévalorisation dans le raté des choses, de la communication entre le terre à terre et le supérieur, le métaphysique, ce conflit étant ressenti avec un très haut degré psychique.
En cas d’atteinte de l’apophyse ptérygoïde, s’ajoute la sous-tonalité conflictuelle suivante : ne pas avoir su arrêter les luttes, les disputes, les guerres, en ayant été complètement obscur, obtus, le nez dans la mêlée et sans avoir pu élever le débat. En cas d’atteinte de la selle turcique, en plus de la piste relative au fait de ne pas être à la hauteur, précédemment évoquée, il y a aussi une problématique intellectuelle au sujet de laquelle on n’a trouvé aucune facilitation.
Le sphénoïde est aussi le siège d’une mémoire archaïque d’un conflit vécu dans le versant féminin, de la féminité, de l’ « anima », en relation avec l’incompréhension de la mort, de la brièveté des choses et de la vie, et très exactement le ressenti d’ « éphémère », l’angoisse d’être structuré d’éphémère et dans l’éphémère (éphémère = est / fait / mère).
Voyons ce qu’en disent les auteurs. Pour Valéry, dans Mon Faust, « l’homme est donc une sorte d’éphémère qui ne revit jamais ce jour unique, qui est toute sa vie ». Saint Exupéry, dans Le Petit Prince, pose la question de savoir ce que signifie « éphémère » et y répond en disant que ça signifie « qui est menacé de disparition prochaine ». Je suis menacé de disparition prochaine parce que le lien est coupé avec mon père spirituel. Et ce lien, c’est au niveau du sphénoïde, la partie du corps la plus proche du cerveau, située juste en-dessous, qu’il est biologiquement coupé.
Enfin, voici le décodage de Claude pour la sphénoïdite ou sinusite sphénoïdale : peur anticipative dans un climat de dévalorisation, dans une tonalité principale d’olfaction, de flairer, de sentir, de ressentir, et une sous-tonalité de raté total, d’échec des choses dans la communication, en particulier et surtout entre le terre à terre et le supérieur, le métaphysique, le divin. A cela, s’ajoute encore la sous-tonalité suivante : pour sortir de la dimension d’anéantissement, je maquille, ce qui déprécie mes idées, mes pensées, mes visions, qui, au lieu d’être éventuellement importantes et géniales, sont ravalées au rang de superflu, dérisoire, anecdotique… (C’est à ce moment-là qu’on se rend compte que le décodage biologique peut être beau comme du Mozart.)

Les pigeons voyageurs

Les pigeons voyageurs utilisent leurs sinus pour se repérer au cours des très longues distances qu’ils parcourent. Ceci nous oriente vers un conflit de direction, de repères, d’orientation. Je cherche ma direction. Je manque de repères. Re-pères = deux pères ! Quand on a deux « pères », lequel faut-il suivre (surtout s’ils ne sont pas d’accord entre eux) ? C’est le choix impossible. Je ne suis jamais satisfait de ce que j’ai (par exemple : je veux / je ne veux pas un enfant). En faisant le lien avec ce qui précède, la sinusite sphénoïdale ou sphénoïdite est donc aussi l’expression d’un conflit de ne pas ou plus savoir s’orienter, se diriger, parce que le lien a été coupé avec le père spirituel.

Bernard Tihon

2 commentaires

  • prescillia dit :

    je rentre d’une séance d’osthéo, et il me dit de regarder ce qu’est le sphénoïde …
    je dois dire que cela me fait refleurir … le lien au père et la tendresse rechercher chez la mère…
    merci pour cet article 😉

  • Félix dit :

    Je vous remercie de votre clarté et de votre dévouement pour les gens qui recherche une cause émotionelle à leur mal-être.

    Bien à vous.

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