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decodage

LE SURPOIDS & L’OBESITÉ (2ème partie)

Par 1 décembre 2012mai 11th, 2023Pas de commentaires

Dans le Néosanté de juin 2012, nous avons abordé deux conflits programmant du surpoids : le conflit d’abandon et le conflit de silhouette. Ici, au travers de l’éthologie (étude du comportement animale), nous allons explorer d’autres conflits biologiques susceptibles de provoquer une surcharge pondérale.

Surpoids et lipides

Lorsque nous prenons du poids, c’est avant tout par l’intermédiaire d’une augmentation de notre masse grasse. Or, cette graisse qui infiltre nos tissus a une propriété remarquable : sa densité est plus faible que celle de l’eau. L’huile flotte à la surface de l’eau ! Les personnes enrobées ont d’ailleurs une certaine facilité pour nager, leur niveau de flottaison est bien meilleur que chez les sujets « secs et musclés ». Ainsi, le cerveau, en facilitant la formation de la graisse, apporterait une réponse pour faire face à une mémoire de noyade. En « mettant la bouée » (expression populaire désignant la graisse accumulée autour de la taille) je fais en moi ce qui aurait pu sauver mon ancêtre de la noyade.

Surpoids et protection thermique

Une autre propriété de la graisse est sa capacité à nous isoler du froid. Certains animaux (phoques, baleines…) modifient leur structure graisseuse en hiver afin qu’elle soit plus isolante. L’équivalent humain est la combinaison Néoprène que nous utilisons en plongée sous-marine et dont l’épaisseur varie en fonction de la température. Je peux donc fabriquer de la graisse pour apporter à un ancêtre mort de froid ce qui lui aurait sauvé la vie (une couche isolante). Cette mémoire peut d’ailleurs être associée à un diabète. En effet, certaines grenouilles du Canada hibernent dans la glace et ne doivent leur survie qu’à l’augmentation de leur taux de sucre sanguin. Le sucre joue le rôle d’antigel ! Un surpoids associé au diabète serait une réponse biologique parfaite pour nous aider à survivre dans des conditions de froid extrêmes !

Le conflit de l’oie

Cela fait des millénaires que les oies, avant de réaliser leur migration, se gavent au point de créer une stéatose du foie (foie gras). Ces réserves de lipides sont le carburant nécessaire aux longues migrations (les lipides ont d’ailleurs un haut rendement calorique). En stockant des graisses, c’est comme si notre organisme se préparait à un très long périple. L’expression « un dernier morceau pour la route » en témoigne. Il y quelques années, les migrations vécues par nos ascendants étaient terribles et engageaient leur survie. Le peuple américain s’est constitué au fil des migrations européennes. Cette migration avait pour origine la misère dans laquelle se trouvaient nos ancêtres Européens venus chercher l’Eldorado. Cette mémoire de manque et de déracinement reste profonde dans l’inconscient des Américains. Elle est, selon nous, une des causes de l’obésité chronique dont souffre ce pays (bien évidemment potentialisée par l’industrialisation alimentaire).

Surpoids et communication

Parmi les cellules du corps qui sécrètent le plus d’hormones, nous trouvons les cellules adipeuses. Or, les hormones servent d’intermédiaire pour transmettre des informations. La gaine de myéline (enveloppe de graisse autour des nerfs) facilite aussi la circulation de l’influx nerveux et donc de l’information. L’augmentation de la masse adipeuse montre que j’ai besoin d’intermédiaires pour communiquer. C’est-à-dire que j’ai besoin de plus de communication. Qu’elle soit affective, sociale… c’est cette difficulté à communiquer, ou du moins ce ressenti de manque de communication, que le corps essaye de compenser en grossissant.
En prenant du volume, j’augmente aussi ma surface cutanée. Il suffit d’observer le reste de peau pendante des personnes qui ont perdu beaucoup de poids. La peau est l’organe du toucher, celui qui renvoie aux premiers contacts (« peau à peau ») avec la mère. Organe primordial de la communication avec la mère dans les premiers mois de la vie, il renvoie aux séparations mal vécues de notre histoire. Une personne obèse est donc aussi dans une tactique inconsciente pour se rapprocher de la personne susceptible de compenser son manque de contact agréable. Sans doute qu’en grossissant je montre ma détresse de ne pas avoir été correctement touché, caressé et ainsi rassuré quand j’en avais besoin.

Les capitons protecteurs

Nous avions abordé en juin l’intérêt de prendre du volume pour faire face à un prédateur. En augmentant ma couche graisseuse, j’agrandis mon périmètre de sécurité et je n’autorise plus mon agresseur à pénétrer mon intimité. Une prise de poids soudaine autour des hanches, des fesses et des cuisses (type callipyge chez la femme) est très souvent le moyen que trouvera le cerveau pour nous protéger d’éventuelles agressions sexuelles. En cachant ces courbes féminines sous une épaisse couche de graisse, la femme traduit sa volonté inconsciente de ne pas attirer le regard de l’homme (Biologiquement, le galbe fessier, la cambrure et la mobilité du bassin représentent un appel sexuel pour l’homme). En perdant ces courbures, la femme devient moins désirable et solutionne ainsi les mémoires de viols, d’attouchements ou d’incestes. Souvent, cet embonpoint est associé à une certaine pudeur(ou complexe) qui empêchera inconsciemment de se mettre en maillot de bain (Le cerveau ayant en mémoire : Sensualité= viol).
Dans une récente émission de radio (« Lahaie, l’amour et vous » sur RMC) une auditrice souffrant de surpoids témoigne :
– « Je mesure 1,68 pour 85kg… je me dégoute, je n’arrive pas avoir une sexualité harmonieuse…, j’ai essayé de nombreux régimes mais dès que je maigris je ne supporte pas les regards des hommes posés sur moi. »
– Et l’animatrice va lui poser cette question : « A quel âge vous êtes- vous fait violer? »
– « A 8 ans par un membre de ma famille », répondit l’auditrice.
– « …votre problème de poids, c’est la petite fille de huit ans qui n’accepte pas sa féminité et qui ne veut pas attirer les hommes !  »
Cet exemple nous montre bien l’inutilité des régimes amaigrissants tant que le conflit reste actif. Nous n’avons pas le corps que nous souhaitons, nous avons le corps dont nous avons besoin.

Jean-Brice Thivent

Praticien–naturopathe et consultant en bio-décodage, Jean-Brice Thivent dirige avec cette double approche la «Formation Alsacienne de Naturopathie et de Psychobiologie». Conférencier- formateur, il anime aussi (dans l’Est de la France) des séjours de détoxination par le jeûne. Son ambition : donner les moyens à chacun de devenir acteur de sa santé. Il est aussi l’auteur du livre «De l’homme dévitalisé à l’homme vivant », aux éditions Néosanté.
Infos : www.alsace-naturo.com

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