une inspiration qui nous propulse vers le changement et la guérison !
Comme le disait le Dr Deepak Chopra lors d’une conférence : ‘La science a réussi à prouver que chaque pensée crée une réaction biochimique (et j’ajoute : biophysiologique) dans notre corps.’
Telles sont aussi les conclusions de ma recherche sur les syndromes menstruel et prémenstruel que j’ai entreprise en 1995.
Afin de préciser , j’entends par SPM tout ce qui touche l’appareil reproductif féminin et ses souffrances. Car, il est de mon avis qu’une femme en santé ne devrait vivre aucun symptômes autres que les saignements appropriés lors de ces phases mensuelles. Certes, on peut avoir le désir de ralentir ou relâcher durant ce temps, et parfois certaines redoublent d’énergie, cela vous est intime, mais sans plus! Les saignements surviennent lors d’un changement hormonal mais, contrairement à la croyance populaire , les symptômes douloureux ne sont nullement révélateurs d’un déséquilibre hormonal. Ma recherche vient éclairer le fait que nos pensées, autant que nos anciennes blessures, créent tous les symptômes que la médecine évalue à environ 150. Une fois ces symptômes compris et examinés, vous allez réaliser qu’ils sont un résultat que vous avec invité consciemment ou inconsciemment !
La courte histoire qui se cache derrière ma recherche
Vers la fin de ma trentaine, n’ayant jamais souffert de SPM, je me suis retrouvée affublée de symptômes inhabituels et totalement incompris par la médecine allopathique. Ces moments devinrent la plaque tournante de toute ma recherche et un cheminement qui m’amènera à aider une foule de femmes qui souffrent inutilement trop souvent ou, au pire, tous les mois. De mes moments de souffrance et de déstabilisation, je me retrouvai désenchantée et sans réponse valable. Il faut croire que l’Univers avait un dessein en réserve pour moi. Des mois se passent et je continue de questionner et d’écouter ma conscience aux niveaux ‘Corps-esprit-âme’, cet endroit ou tout devient interdépendance. Un matin d’apparence ordinaire m’aide à entendre une réponse intérieure qui a fini par faire toute la différence et une guérision spontanée s’installe! Cette prise de conscience m’amena à rechercher plus en profondeur les fondements des symptômes menstruels les plus variés. J’avais peine à croire que je pouvais être la seule femme bénie sur terre à guérir ‘si facilement’! À partir de ce moment, j’ai invité des femmes affublées de SPM à m’aider à vérifier mon hypothèse. Ces femmes eurent une guérison des plus surprenantes. Mes recherches et résultats font partie d’un premier livre en 2000, suivi d’un Journal d’écriture et d’introspection avec CD audio en 2006. (Voir ww.guerirmonspm.com/pauline)
Une prise de conscience quant à nos symptômes
De mes débuts, un sondage auprès de 100 femmes m’a aidé à répertorier une panoplie de symptômes vécus chaque mois pour plusieurs, et à l’occasion pour d’autres. Il est décrit dans les recherches médicales que 7 à 8 femmes sur 10 souffrent de crises mensuelles, dont certaines tous les mois. (voir www.paulinehoule.com pour les sondages femmes et hommes) J’emprunte alors un exercice sur les croyances limitatives et les faux plaisirs, édicté par la Programmation Neurolinguistique. Cette introspection aide à trouver la signification de ces symptômes et par le fait même, dans la majorité des cas, aide les femmes à guérir une fois pour toutes. Ce qui surprend toutes les femmes, c’est qu’il se cache un plaisir insidieux, inconscient, et que tant et aussi longtemps que ce faux plaisir n’est pas mis en conscience, on continue de souffrir. Cette même introspection peut aussi être utilisée à toutes les sauces : relations amoureuses, peurs, symptômes de toutes sortes…
L’exemple de Julie
Afin de vous aider à comprendre, j’importe Julie de mon cabinet de thérapie. Elle est une jeune femme très jolie et pleine de vie. Mi-trentaine, travaillant à laisser derrière elle une longue et pénible histoire qu’elle a traversée avant de se consentir assez de courage afin de laisser son mari qui n’avait aucune intention de changer quoique ce soit de négatif dans sa vie, surtout qu’il était absolument persuadé qu’il était O.K. et qu’elle n’était pas O.K. Rien de ce qu’elle pouvait faire n’était assez bon, ou correct ou intelligent ou assez long ou assez court, sans compter qu’elle anovulait anormalement. Julie s’est donc retrouvée en traitement de fertilité à répétition puisque dès ses jeunes années de mariage, elle n’ovulait que rarement, et elle devait donc chercher de l’aide médicale. Elle traverse de nombreuses fausses couches mais continue d’essayer. Le bébé tant souhaité arrive enfin. Elle vit cette naissance telle un miracle surtout après tous les efforts et ses multiples grossesses interrompues. Il règne alors dans le couple une atmosphère de cauchemar. Il lui rappelle constamment qu’elle n’est pas ‘une vraie femme’ parce qu’elle ne peut même pas ovuler normalement. Après 10 ans de cette vie infernale, Julie se ramasse suffisamment d’estime d’elle-même et commence à croire son entourage qui la relève en lui disant combien elle est une employée modèle, une amie fidèle, et toutes sortes de qualités que son mari ne lui trouve jamais. Elle en arrive à déterminer que son mari ne peut pas toujours avoir raison. La séparation intervient. Toutefois, depuis sa séparation, elle vit une ovulation tellement pénible et douloureuse et parfois, deux fois durant le cycle, qu’elle souhaiterait pouvoir cesser de vivre pendant quelques heures. Outre d’autres symptômes émotionnels et psychologiques, elle n’a aucun autres symptômes physiques qui la tenaillent, juste une ovulation très douloureuse et atroce à traverser. Comme elle n’est pas encline à la pharmacologie, elle endure et attend que cela passe.
Je l’invite à plonger un regard sur ce qu’elle vit. Je lui offre de voir s’il y a un lien possible entre sa douleur et son histoire de vie et si un plaisir malsain pouvait être à la source de sa réalité. En premier lieu, (comme toutes les femmes qui me consultent) rien ne lui saute aux yeux, et comme toutes les femmes, elle ne peut croire qu’il s’y cache un plaisir! Peut-être aussi comme vous, chère lectric,e qui suivez cette histoire, vous demandez-vous bien ce qu’il pourrait s’y cacher? Je m’apprête donc à faire la liste de toutes les souffrances qu’elle vit durant ce temps, tant physiologiques que psychologiques. La liste est bien garnie. Lorsque je l’invite à comprendre le plaisir insidieux qui peut s’y cacher, elle demeure muette pour un bon moment. Après un long silence, elle réalise combien son ovulation lui prouve qu’elle est capable de procréer et qu’elle est normale. Elle pourrait à nouveau enfanter et porter normalement à terme si elle le choisissait. Plus besoin de soins médicaux pour l’aider à ovuler.
-CROYANCE LIMITATIVE : que son ex-epoux avait réussi à lui faire croire qu’elle était ‘anormale’!
– PLAISIR INSIDIEUX et TORDU : si je souffre lors de mon ovulation, c’est la preuve que je suis une femme normale!
Elle jette un long regard sur tout ce qu’elle a enduré toutes ces années de manipulation, d’attaques psychologiques et de critiques négatives. Elle réalise que ses douleurs mensuelles contribuent à lui confirmer qu’elle était enfin normale. Cela procure une paix indéniable pour son cerveau archaïque, une fin glorieuse pour cette session de thérapie qui lui a permis de re-décider qu’elle n’avait plus besoin de douleurs afin qu’elle se rappele qu’elle était parfaitement féminine .
Et c’est justement à ce moment que la personne prend enfin conscience que cette connexion ‘invisible’, devenue ‘visible’ dans le corps, n’est que le jeu d’une interdépendance bien intime. Encore une fois une preuve tangible et intime que notre pensée crée le résultat souhaité. Rappelez-vous que nous ne sommes pas qui nous pensons être, mais bien qui nous croyons être, même si nous en avons perdu la conscience.
Ma session suivante avec elle m’apporta la nouvelle que j’aime toujours entendre, et le plaisir de savoir que Julie n’a eu aucune douleur lors de son dernier cycle; elle a même pu oublier quel jour elle en était dans son cycle. Quelques mois plus tard, c’est encore la constance qui prévaut.
C’est d’ailleurs mon propre cas lorsque j’avais compris ce qui se cachait derrière mon symptôme et que j’ai élucidé la croyance limitative nécessaire qui nourrissait mes douleurs. Ce matin-là, mes symptômes ont totalement disparus d’un jour à l’autre pour ne plus revenir. C’est le miracle de la conscience qui peut nous aider à guérir!
Lorsque ces femmes comprennent ce qu’elles refoulent depuis des mois, voire des années, elles peuvent enfin comprendre et réorienter leur énergie à cesser de souffrir ces messages inconscients et prendre action de manière plus éclairée. Conscientiser ce que ces douleurs signifient revient à dire d’accueillir une guérison, un mieux-être, une compréhension et la bête noire s’estompe radicalement pour certaines et en douceur lors des semaines qui suivent pour d’autres.
On revient de loin!
Depuis le début du siècle, plusieurs grands maîtres, médecins et psychothérapeutes, pensent qu’une verbalisation peut permettre la disparition des symptômes, à condition que ces paroles soient accompagnées d’une décharge émotionnelle. Je me permets donc d’en conclure que nos symptômes menstruels sont le substitut d’une parole, mais plutôt d’une parole non évidente, non écoutée, non comprise et non connectée. Jusqu’à ce que nous nous sachions guérissables grâce à une re-connexion thérapeutique, nous en subissons les conséquences. Cette déconnexion se traduit dans notre cas en SPM. Ces symptômes sont une verbalisation de l’inconscient, mais ils ne guérissent rien. Ils sont comme une tentative de survie, notre vieux cerveau qui tente de trouver un sentier de reparation, mais ce ne sera jamais une vraie guérison.
Pourquoi les femmes sont-elles prêtes à accepter presque n’importe quelle prescription pour traiter leur SPM?
Il y a bientôt 20 ans que je fais de la recherche sur le SPM en lien avec l’inconscient. De toute la littérature que je croise, des discussions et de la publicité bien répandue, on leur fait même croire qu’il est correct d’enrayer leurs menstruations! Quelle horreur! Les femmes en sont encore à croire que leurs menstruations et leurs douleurs sont une malédiction mensuelle qu’il faut enrayer ou, au contraire, qu’il est normal de souffrir pour nombreuses d’entre elles ! Chaque femme affublée d’un SPM ou douleurs menstruelles qui m’a consultée, a découvert une histoire bien enfouie et toujours bien intime, une ou des croyances limitatives quant à sa blessure parfois très ancienne ou très récente . Je suis toujours peinée d’ entendre qu’elles prennent cette pilule ou injection qui fait cesser leurs menstruations pendant des mois, voire des années, ou qu’elles consomment une quantité dangereuse de médicaments avec des effets secondaires qu’elles paieront durement un jour.
Elles semblent faire fi et ne pas chercher à comprendre comment il se fait qu’elles aient débuté un SPM il y a 5 ans ou 10 ans, ou bien après leur premier enfant, ou des suites d’une nouvelle carrière, ou tout simplement qu’elles aient débuté leur premier cycle menstruel à l’adolescente accompagné de symptômes de toutes sortes.Tellement de femmes préfèrent prendre des hormones afin de radoucir leur biochimie féminine ! Elles aiment bien endormir tout ce qui se passe de ce côté. Leur choix fréquent est de consommer des antidépresseurs qui ne font que masquer les symptômes, sans les aider à comprendre la vraie cause.
Pourquoi en est-il ainsi ?
J’ai longuement réfléchi à cette réalité et vous propose quelques théories possibles : notre société, y a fort longtemps, fut bombardée de la croyance que nous devions taire cette période du mois; on nous a fait croire que seule la médecine, outre la potion magique de grand-mère lorsqu’elle en avait une, avait quelque chose à faire afin d’enrayer nos douleurs menstruelles et ses affres. Nous nous sommes aussi fait intimer l’ordre de cesser de nous plaindre. On nous a dit de prendre notre aspirine et de la fermer. Et, semble-t-il, nous nous y sommes pliées. Toute cette histoire me rappelle combien on nous a râbaché que lorsqu’un homme se fâchait, il s’affirmait, tandis que lorsqu’une femme se fâche, c’est qu’elle est hystérique. En passant, saviez-vous que le mot ‘hystérique’ est en lien direct avec ‘hystérectomie’! Hum! Une réflexion s’impose? De tout notre historique, deux clans se sont formés. Un qui embrasse les solutions alternatives (non médicales) et l’autre qui ne fonctionne que par ce qui se prouve scientifiquement. Je suis fort heureuse de voir une quantité importante de personnes se pencher vers les médecines douces et c’est parfois une victoire longuement attendue de lire que la science a découvert une propriété médicinale à la potion secrète de nos grand-mères.
Je trouve malheureux, de nos jours, de voir que trop de femmes ont remisé au grenier tout ce qui est purement intuitif, féminin et en résonance avec notre nature intrinsèque. Lorsque je les vois se bourrer d’hormones synthétiques et d’antidépresseurs pour régler leurs douleurs menstruelles, je vois qu’elles ne savent pas guérir la vraie cause. Si vous désirez récolter un résultat différent, il faut vous demander pourquoi vous vous trouvez dans la position actuelle. Le bonheur n’arrive pas par hasard, mais vous savez quoi ? Le malheur et les souffrances non plus! La vérité est toujours libératrice, mais comprenez qu’avant d’y arriver, vous risquez d’en être choquée. Oui, choquée de vous rendre compte que vos malheurs, souffrances et compagnie… sont toujours un résultat. De quoi ? C’est là qu’il faut parfois de l’aide. Je vous rappelle que chaque action posée, chaque pensée que vous avez, a des conséquences. Nous avons tellement été incitées à laisser tomber notre ‘shaman’ intérieur que nous ne savons plus comment l’écouter ou encore moins l’entendre…
Le coût des SPM
Une simple recherche basée sur quelques statistique démontrent le coût de nos chers SPM annuellement et ce, seulement pour l’Amérique du Nord. Alors que je pensais à des millions de dollars, je suis estomaquée de lire des milliards !
Voici quelques chiffres de 2009-2010 :
Selon un site internet (gynécologique) proposant une médication pour les SPM, la prescription la plus coûteuse aux Etats-Unis serait autour de 45 $ par mois. Pour simplifier, j’ai arrondi ce chiffre à 40 $. Il faut savoir que certaines autres prescriptions, suivant la sévérité des symptômes, peuvent se gonfler à 100 $ par mois et je ne les ai pas incluses dans mon équation.
– Le nombre de femmes entre 25 et 49 ans en Amérique du Nord s’élevait à 59 132 904.
– La recherche médicale énonce que 60 à 90% des femmes souffrent d’un SPM chaque mois ou presque.
– Si 60% de ces femmes prennent des pilules qui leur coûtent 40 $ par mois : 60% de 59 132 904 femmes = 35, 479, 742.4 femmes
X 480 $ (40 $ par mois pour 12 mois) = 17 030 276 350 milliards $ !!!
– Selon des statistiques pharmaceutiques, notre consommation d’antidépresseurs et de «stabilisateurs d’humeurs» nous coûte la
modique somme de 19,8 milliards $ par année avec une croissance annuelle d’au moins 3,5 % . (Tous ces antidépresseurs ne sont pas
utilisés pour les SPM, j’en conviens!)
Je vous laisse ajouter tous les produits pharmaceutiques sans ordonnance que les femmes peuvent se procurer afin de contrer la douleur ou autres symptômes… A ce titre, une de mes clientes m’a confié qu’aux premiers jours de ses cycles menstruels, elle devait prendre jusqu’à 35 Tylenol par jour afin de se soulager ses crampes et pouvoir fonctionner !!! (Je crains pour son foie)
Est-ce que quelqu’un osera se lever et me dire que nous avons la bonne piste pour aider les femmes à s’en sortir ???
J’ose déclarer que nos compagnies pharmaceutiques se portent très bien… mais à quel prix ? Et je vois bien qu’elles ont compris combien les femmes voulaient se débarrasser de la bête mensuelle et ils se sont affairés à faire de la recherche. Je vous invite simplement à penser à toutes les effets secondaires que l’ingestion de ces médicaments a sur nous-même, ainsi que sur notre environnement!
Par ailleurs, une recherche effectuée par le Dr Jeff Borenstein du Centre Médical Cedars-Sinai de Los Angeles donne une idée des coûts directs et indirects des SPM pour les employeurs. Il a découvert que les femmes souffrant de SPM ont un impact important sur la productivité au travail ainsi qu’en termes d’absentéisme.
Il conclut que :
«Les femmes qui souffrent d’un SPM ont en moyenne une réduction de leurs heures de travail de 14% en plus d’une réduction de 15% de leur productivité. Les coûts totaux sont estimés à 4333 $ de plus par année par femme, comparé aux femmes non affublées d’un SPM».
De plus,
«…dans une hypothèse d’un plan d’assurance-maladie incluant 10 000 femmes âgées entre 18 et 45 ans, le SPM accroît les coûts indirects de près de 13 M$ par année, en addition à 175 000 $ d’accroissement en coûts directs sur la santé».
Je vous rappelle des paroles du Dr Deepak Chopra : ‘Chaque pensée crée une réaction biochimique.’ Quelles sont les pensées qui vous habitent et quels en sont les résultats ? Je vous invite à méditer sur vos douleurs féminines car elles ont un important message de guérison pour vous toutes.
Pauline Houle
Travailleuse sociale et thérapeute depuis plus de 20 ans, Pauline Houle s’est formée aux approches psycho-dynamiques et détient une Maîtrise en Études Transpersonnelles qui lui confère une approche holistique dans sa vision de la personne. Elle est l’auteur des livres « Du Syndrome prémenstruel à la ménopause – Le vrai message de mon inconscient. » et du « Journal d’écriture pour l’esprit, le corps et le SPM » ( avec CD audio).
Courriel: pauline@paulinehoule.com
Sites Internautes: http://www.paulinehoule.com et http://www.guerirmonspm.com/pauline