Désolé pour ceux que cela va lasser, mais je me sens encore obligé de commenter les derniers épisodes de la série « Apocalypse virale », tant ce mauvais feuilleton semble malheureusement faire perdre la raison à ceux qui n’y voient pas fiction. Cette semaine, les scénaristes ont fait très fort puisqu’ils ont totalement occulté la réalité rassurante (le nombre de nouveaux cas de Covid-19 en Chine est en constant recul depuis 20 jours, le nombre de décès fléchit aussi) pour brandir l’épouvantail de la pandémie mondiale. Pratique : quand les faits vous donnent tort, il suffit de détourner l’attention et de déplacer la psychose sous d’autres latitudes. Ainsi donc, l’ennemi tant redouté aurait atteint la Corée, l’Iran et –Ô horreur ! – l’Italie. Nous serions au bord d’une catastrophe sanitaire planétaire provoquée par le SARS-CoV-2, le nom insidieusement plus inquiétant désormais attribué au « nouveau » coronavirus venu de l’Est. Comptables macabres de cette invasion, les médias nous préviennent d’heure en heure que « le bilan s’alourdit » et que le pire reste à venir. Faut-il en rire ou en pleurer ? En lisant les gazettes, j’ai pour ma part songé au conte « Les habits neufs de l’empereur ». Dans cette fable subtilement subversive, Andersen imagine un souverain subjuguant ses sujets au point qu’il pouvait parader dans le plus simple appareil sans que personne n’ose lui faire remarquer sa nudité. À part un petit garçon ingénu qui s’écria « le Roi est nu ! » et permit ainsi aux adultes de voir que le despote se promenait dévêtu. Avec le bon sens et les yeux lucides d’un enfant, nous pouvons pareillement réaliser que l’impériale médecine pasteurienne impose son paradigme alors qu’elle est ridiculement dénuée d’arguments convaincants.
Si cette « théorie du germe » était vraie, il faudrait en principe, lors d’une épidémie, trouver l’agent infectieux chez tous les malades et trouver la maladie chez tous les infectés. Or ce n’est jamais le cas ! Pour justifier que le deuxième postulat ne se vérifie pas, les infectiologues expliquent que le mystère des porteurs asymptomatiques se niche probablement dans une hypothétique « sensibilité génétique ». Certains sont même assez au courant des avancées scientifiques pour évoquer des facteurs épigénétiques : sur un terrain suffisamment sain et entretenu par un mode de vie adéquat, le micro-organisme n’aurait pas toute liberté d’accomplir ses méfaits. Admettons. Mais d’où vient que la première prémisse – un microbe pour toute maladie infectieuse – soit tout aussi fausse ? Comment se fait-il, par exemple, qu’il y ait des sidéens sans HIV dans le sang ou des ulcéreux gastriques dont l’estomac demeure vierge de toute bactérie Helicobacter ? Dans la pathologie Covid-19, le corps médical ne détecte pas toujours non plus le pathogène SARS-Cov-2. Les patients ont beau présenter tous les signes cliniques de la pneumonie virale et leurs radios pulmonaires confirmer le diagnostic, le virus reste introuvable dans les échantillons. Phénomène des « faux négatifs »? On demande à voir ! Hier, l’agence de presse Sputnik a rapporté qu’une Chinoise hospitalisée dans la province du Sichuan a subi sans succès huit tentatives de dépistage, dont un prélèvement de glaires pulmonaires et des tests sophistiqués permettant de détecter le virus d’après son ADN. C’est seulement au neuvième essai que le laboratoire de l’hôpital a fini par trouver trace de l’insaisissable intrus ! Je veux bien que la traque échoue une ou deux fois. Trois ou quatre fois à la limite. Mais huit fois ! Pareille énigme devrait au minimum susciter le doute sur la fiabilité des « kits de dépistage » achetés à grands frais par les hôpitaux du monde entier. Et que dire de cet article (*) paru le 21 février dans un grand journal médical ? Des chercheurs ont analysé les sécrétions nasales et pharyngées provenant de patients infectés pour y mesurer la charge virale : or celle des patients en pleine santé ne différait pas de celle des malades les plus atteints ! Non seulement la présence du virus n’augure pas du développement de la virose, non seulement la virose peut se développer sans virus, mais le nombre de virus présents est sans rapport avec la sévérité de la virose. Cela commence à faire beaucoup de failles dans le dogme pasteurien, vous ne trouvez pas ?
Si vous ne voyez pas encore que l’empereur est nu, je vous invite à (re)lire la presse de ces derniers jours. On y raconte que dans le Nord de l’Italie, la recherche du foyer infectieux a été infructueuse. C’est à l’hôpital de Codogno, petite ville lombarde, que l’alerte au coronavirus a été lancée. Mattia, un cadre de 38 ans de l’entreprise Unilever, y est arrivé dans un état grave et sa séropositivité a été rapidement établie. Il était tellement contagieux qu’il aurait contaminé sa femme et pas moins de cinq infirmiers et médecins. Mais où avait-il contracté le SARS-CoV-2 ? Très vite, les soupçons se portent sur un de ses amis qui rentre de Shangaï, où il travaille pour une entreprise italienne. Cependant, les examens menés sur lui et tous ses collègues se révèlent négatifs. Durant des jours, les enquêteurs passent toutes les autres relations de Mattia au crible et n’en trouvent aucune qui ait pu être en contact avec un quelconque Chinois ou un individu revenant de Chine. À l’heure d’écrire ces lignes, ils n’ont toujours pas trouvé et la flambée épidémique italienne demeure donc sans « patient zéro », c’est-à-dire sans point de départ identifié ! À moins que le virus n’ait voyagé sans hôte à vitesse supersonique ou n’ait pris pied dans la botte par don d’ubiquité, son arrivée en Lombardie demeure incompréhensible. C’est intenable pour la doctrine dominante et je vous parie qu’elle va finir par dégotter un bouc émissaire qui fera l’affaire, genre neveu de la belle-sœur du concierge d’un gars qui a mangé chinois et qui aurait pu croiser Mattia. Mais en attendant, l’origine de sa maladie et de la contagion qui a suivi est un épais mystère ne faisant pas manteau pour le monarque. Presque simultanément, dans la proche Vénétie, Adriano Trevisan, 78 ans, présente les symptômes de la maladie après avoir regardé un match de foot dans un bar de la ville fréquenté par des clients chinois. Il meurt peu après, devenant la première victime « avérée » du Covid-19 en Italie. Le problème, c’est que les tests de dépistage menés sur les ressortissants chinois n’ont rien donné. Et qu’Adriano n’a eu absolument aucun contact avec un couple de Venise testé positif sans avoir séjourné à l’étranger ni avoir côtoyé les premiers contaminés. Et que dans la ville voisine de Mira, un quatrième malade n’a jamais quitté les murs de sa cité et n’a pas pu respirer le même air que les trois premiers. Bref, ce n’est pas seulement le premier maillon qui manque, c’est toute la chaîne de transmission qui fait défaut. Les ouailles de Pasteur seraient-elles naturistes ?
Évidemment, l’Église Pasteurienne peut encore fonder son credo sur le fait que des patients meurent, et pas seulement des octogénaires valétudinaires, comme le note honnêtement mon confrère Xavier Bazin dans sa dernière infolettre . La faute à un virus de chauve-souris imprudemment manipulé à Wuhan, comme il le suppute ? Cette hypothèse a au moins l’avantage de disculper le pangolin. Si ce dernier avait fait office de vecteur et contaminé les consommateurs d’écailles, on ne voit pas pourquoi les braconniers africains et les trafiquants de cette espèce protégée seraient miraculeusement épargnés. Mais à mon avis, Xavier sous-estime deux choses très importantes : l’effet nocebo du contexte anxiogène et la nocivité des traitements prescrits aux patients . Dans mon quotidien de ce matin, je lis le témoignage de Chan Bao, infirmière dans un grand hôpital de Wuhan. Diagnostiquée sur base d’un simple scanner thoracique (donc sans présence virale attestée !), elle raconte « avoir eu la sensation que le ciel lui tombait sur la tête » à la vue du cliché. Comme elle ne présentait pas de symptômes, on lui a dit de rentrer chez elle et de prendre une dose d’Oseltamivir, un antiviral plus connu sous le nom de Tamiflu. Parmi les effets secondaires de ce médicament dénoncé en 2014 comme inefficace et toxique par la Collaboration Cochrane, il y a des troubles psychiatriques comme l’anxiété, la confusion, les cauchemars et même les hallucinations. Deux heures plus tard, la respiration de Chan Bao devenait haletante et la fièvre faisait son apparition. Le surlendemain, elle devait être hospitalisée dans un service où elle rejoignait des dizaines de collègues soumis au même stress et aux mêmes protocoles antiviraux et antipyrétiques. Voilà comment on fabrique une bonne petite épidémie de pneumonie prétendument contagieuse : il suffit d’intoxiquer des gens mêmes pas malades et de susciter chez eux une peur panique de mourir, frayeur que le Dr Hamer appelait le « conflit de diagnostic » et dont il situait la fréquente somatisation… dans les poumons.
À mon avis, il ne faut pas chercher plus loin la raison pour laquelle le personnel soignant chinois paie un lourd tribut au Covid-19. Songez notamment à Li Wenliang, ce médecin « héroïque » qui a lancé l’alerte en décembre et qui est décédé début février, soi-disant victime du virus. Vous aurez remarqué qu’il n’est pas mort tranquillement chez lui, entre deux exercices de Qi Gong, une séance d’acupuncture et une tisane de poudre de pangolin. Non, les vidéos tournées à l’hôpital le montrent perfusé et intubé de toutes parts, le visage baigné de sueur malgré les fébrifuges et les médicaments antiviraux qui lui ont été administrés à hautes doses. Ce brave ophtalmologue s’est livré corps et âme à la médecine impériale pasteurienne et a sans doute, lui aussi, succombé à un trop-plein de frousse conjugué à des traitements intempestifs. Le système immunitaire le plus robuste peut difficilement surmonter ces deux manières de le saper, surtout si l’on habite une métropole baignant en permanence dans la hantise des coronavirus. Au lieu de l’envoyer en prison pour « propos démoralisants », les autorités chinoises auraient dû obliger le Dr Wenliang à prendre des vacances au grand air et à suivre une cure de ginseng : aujourd’hui, la planète terre n’en serait peut-être pas là, en proie à l’effroi le plus irrationnel et au bord de la paralysie la plus absurde ! Pour sortir de cette gigantesque mascarade, il faudrait simplement comprendre ce que vivaient les premiers Wuhannais qui ont débarqué aux urgences en manifestant une souffrance respiratoire aiguë. Conséquence réparatrice d’un ressenti d’asphyxie bien réel? C’est l’hypothèse que j’ai lancée il y a 8 jours en m’inspirant de Jon Rappoport. Depuis, le journaliste américain a creusé cette piste et a trouvé que la population de Wuhan avait manifesté l’été dernier pour protester contre la pollution de l’air. Il a également découvert que l’incidence des pneumonies – 300.000 par an en Chine ! – était nettement plus élevée dans les zones les plus polluées. Selon une de ses sources, un pic de pollution a été enregistré à Wuhan entre le 19 et le 23 janvier, soit peu avant le pic épidémique. Voilà des éléments qui confortent une causalité environnementale (avec le vécu psycho-émotionnel allant de pair) et qui déforcent largement l’explication virale. Malheureusement, c’est cette dernière que les médias mainstream persistent à privilégier malgré toutes ses faiblesses et incohérences. Dans le conte d’Andersen, l’empereur fait la sourde oreille et continue à se promener dénudé. Mais les yeux se sont dessillés et plus personne dans la foule ne le voit habillé. Puissions-nous percevoir aussi que Pasteur est nu et que ses erreurs sont à portée de conscience
Bonjour,
Au 30 avril écririez-vous un tel article ?
Vous ne manquez pas d’air (pur j’espère pour vous)
Sidérant
Bonjour,
Pouvez-vous nous donner la référence de l’article en question que vous mentionnez ici?
Et que dire de cet article (*) paru le 21 février dans un grand journal médical ? Des chercheurs ont analysé les sécrétions nasales et pharyngées provenant de patients infectés pour y mesurer la charge virale
elle figure en bas de l’article