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decodage

L’ÉPILEPSIE Ou comment ne plus être sous l’emprise de l’autre

Par 1 mars 2013mai 9th, 2023Un commentaire

La maladie

L’épilepsie est une affection caractérisée par la répétition chronique de décharges brutales des cellules nerveuses du cortex cérébral. Elle peut être sans cause connue ou provoquée par une tumeur cérébrale ou une agression d’origine toxique (médicaments) ou infectieuse. Elle peut être généralisée ou partielle selon que la décharge se produit dans tout le cortex cérébral ou seulement dans une région de celui-ci.
Parmi les épilepsies généralisées, on distingue le grand mal et le petit mal. En cas de grand mal, la crise est très forte pendant 5 à 10 minutes, avec perte de connaissance totale et les manifestations suivantes : cri, chute, contraction de tout le corps, morsure de la langue, convulsions, secousses, puis retour au calme avec respiration bruyante et perte d’urine. Des mesures de protection doivent être prises à ce moment pour garantir la sécurité du patient.
Le petit mal, ou absence, est plus fréquent, moins problématique et il arrive pendant l’enfance. Il se manifeste par une perte de conscience de quelques secondes. L’enfant ne bouge plus, a le regard fixe.
En cas d’épilepsie partielle, les convulsions sont limitées à une région du corps, avec manifestations sensitives (fourmillements) ou sensorielles (hallucinations), avec ou sans altération de la conscience.

L’étymologie

Le mot épilepsie vient du grec « epilêpsia » = crise, attaque ; surprise, action soudaine, sans contrôle ; action de saisir, d’intercepter, de mettre la main dessus, de s’emparer de… On cherchera donc quelle attaque soudaine est à l’origine d’une épilepsie. Ce mot a été choisi pour l’identifier parce que dans l’Antiquité les Grecs pensaient que la personne qui était victime de ces crises terribles était possédée par quelqu’un d’autre, au sens d’être capturée et attaquée. Si on divise le mot, on a « epi » = sur, et « lepsis » = emprise. Le conflit est donc d’être sur ou sous l’emprise de quelqu’un d’autre. Qui est cet autre qui me possède ? L’épilepsie est la seule solution qu’a trouvée la personne malade jusqu’à présent pour sortir de son emprise.

Le sens biologique

Selon Robert Guinée, les problèmes de motricité proviennent de conflits de peur impuissante en relation avec un mouvement à effectuer, et pouvant faire suite à l’inefficacité du mouvement, le danger de mort étant tout près (devant ou derrière). L’épilepsie apparaît après la solution du conflit, au cours de la crise épileptoïde (mitan de la phase de réparation). Plus la vagotonie est forte, plus la crise sera forte (la nuit, l’alcool et une forte émotion étant des facteurs aggravants). L’épilepsie du grand mal est généralement précédée d’auras (sensations annonciatrices de la crise qui va suivre), qui peuvent être très variées (visuelles, auditives,…) et dont l’importance est cruciale pour retrouver le conflit déclenchant.
Selon Claude Sabbah, l’épilepsie est une crise épileptoïde dans le cas particulier où le foyer de neurones qui se décharge est un foyer moteur. Une crise épileptoïde est un phénomène naturel qui se produit des centaines de fois par jour sans qu’on s’en rende compte. Chaque maladie a sa crise épileptoïde qui survient au maximum de la phase de réparation qui suit la solution du conflit et qui consiste en une brève et intense reprise de la sympathicotonie (comme si le conflit actif reprenait) au plus fort de la vagotonie. Ce n’est que dans le cas où cela concerne un conflit moteur de forte intensité que cela peut causer une épilepsie. L’épilepsie correspond aux conflits suivants (toujours dans une tonalité de danger extrême) :
ne pas pouvoir fuir ;
ne pas pouvoir frapper, attaquer, se défendre contre quelqu’un ;
d’une manière générale, conflit d’impossibilité motrice de réaliser ce qu’on désire le plus au monde et ce en totale impuissance.
Selon Christian Flèche, les scanners cérébraux des personnes épileptiques (grand mal) ressemblent à ceux des personnes qui ont vécu une Near Death Experience, ce qui confirme que la peur de la mort est très forte, c’est comme si la personne épileptique l’avait déjà vue de près, ce qui renforce l’intensité du conflit et le stress d’aller au bout de la solution, de la guérison (si le chemin à emprunter longe encore la frontière de la mort). Il y a donc un conflit de peur bleue, de frayeur très aiguë, associé au conflit de motricité, d’être obligé ou empêché de faire un mouvement. Pour guérir, il est utile de reconstituer la scène qui a provoqué le conflit déclenchant, par la technique du psychodrame, pour permettre à la personne d’aller au bout de la guérison et de prendre conscience que la peur de la mort n’a plus de sens.
En résumé, l’épilepsie, conflit du geste qu’on ne peut pas faire, dans une situation où on a été impuissant, apparaît durant la phase de réparation, quand on peut enfin faire ce qu’on veut et qu’on n’avait pas pu faire, sous la forme d’une libération violente des gestes non effectués, mais qui ne va pas au bout : il s’agit donc d’une fausse sortie, d’un combat contre un adversaire invisible, contre lequel évidemment on ne peut se battre. Chaque cas est particulier, c’est l’ensemble des symptômes qui permettront d’identifier les conflits propres à chaque patient. Pour aider la personne à aller vers une guérison complète, il est important d’observer très précisément les gestes effectués pendant la crise pour décoder leur sens, remonter à l’origine et lui permettre de rejouer complètement la scène, cette fois sans peur.
Dans le cas d’une épilepsie de petit mal, le conflit est moins lourd et il associe trois éléments : une peur provoquée par une menace territoriale, une séparation et une envie d’être ailleurs. L’absence est la solution biologique parfaite pour solutionner ce triple ressenti. Ne plus être là d’esprit, à défaut d’y être encore de corps.

Bernard Tihon

Un commentaire

  • L’épilepsie nous éprouve chaque jour et il faut que l’on vivent avec mais en France cette maladie est ignorée et les personnes atteintes doivent se battre avec ou bien se retrouver en aah d’une valeur ridicule et de plus en 2018 pour les personnes mariées si le revenu du conjoint est de 1850 euros aah 0 euros et toutes les aah se verront baisser ainsi de suite on est pas des chiens nous ne demandons pas la lune mais un minimum pour vivre et de plus lorsque l’on voit des enfants exclus des écoles parce qu’il sont atteint de cette maladie la liberté égalité fraternité ou est elle Messieurs, Mesdames, défendons notre cause pour plus de justice et enfin être reconnu réunissont nous car sachons le quel que maladie que l’on a, on finira devant une croix. Vous pouvez me contacter à steph.turp@orange.fr

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