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coup de senssoins naturels

Les 5 profondeurs de la thérapie

Par 11 septembre 2013avril 25th, 2023Un commentaire

Il existe de nombreuses formes de thérapies brèves, c’est-à-dire de thérapies qui se concentrent sur la structure de l’expérience et sur un objectif défini de façon précise. Le décodage biologique est une forme de thérapie brève.

Le décodage biologique se fonde sur l’approche de trois personnalités majeures du XXe siècle :
Le docteur Ryke Geerd Hamer, pour qui tout symptôme a un sens biologique. Ses hypothèses proposent un diagnostic de l’origine du problème. Il n’a pas à proprement parler de proposition psychothérapeutique.
Le psychologue Marc Fréchet pour qui tout symptôme a un sens cyclique et parfois transgénérationnel. Sa vision mène également à un diagnostic de l’origine du problème et permet de comprendre pourquoi il se maintient.
Le docteur Milton Erickson qui, de façon complémentaire, permet un traitement du symptôme quel qu’il soit. Pour le Dr Erickson, tout changement est un changement de structure. La thérapie consiste le plus souvent à stimuler les processus d’apprentissage naturel du patient et à créer une nouvelle expérience de référence. Son travail est résolument thérapeutique et est à l’origine de nombreuses formes de thérapie brève :PNL, hypnose, thérapies orientées sur le changement, etc. Alejandro Jodorowsky s’est inspiré de lui et le décodage biologique également.
Etudions maintenant les cinq profondeurs de la thérapie.

La première profondeur

il s’agit de l’intellissentir, c’est-à-dire de comprendre avec émotion, ressentir en mettant un sens. Le patient a un symptôme et, lors d’une lecture, d’une conférence, d’une thérapie, il prend conscience du lien entre son symptôme, un événement, une émotion et une logique reliant le tout. Immédiatement, le symptôme se transforme.
Exemple :
Mme X a de l’eczéma depuis 10 ans à l’auriculaire, l’annulaire et le majeur. Suite à un séminaire, elle fait le lien avec un événement précis et, quelques jours après, l’eczéma disparaît pour ne plus revenir. L’événement est : elle surprend son père couchant avec la voisine ; il lui dit « n’en parle pas ta mère car par ta faute nous serions obligés de divorcer ». Elle doit garder le secret (annulaire) sur la sexualité de son père (majeur) pour ne pas menacer le couple (annulaire), sinon viendra la séparation (eczéma).
La plupart du temps, cette première profondeur est insuffisante et il est nécessaire de descendre dans la deuxième profondeur.

La deuxième profondeur

il s’agit de procéder au lâchage émotionnel, c’est-à-dire de contacter, à propos d’un événement précis – le conflit déclenchant ainsi que le choc programmant – , le ressenti primaire. Tout drame s’accompagne d’émotions. C’est le langage de nos cellules, l’expression de nos besoins biologiques non satisfaits. Exprimer nos émotions, c’est décharger la tension de nos cellules. Durant cette deuxième profondeur, il faut être vigilant, aller au bout, ne pas s’arrêter au premier ressenti. Lorsqu’on a pu mettre dehors tout ce qui était dedans, c’est-à-dire lâcher ses émotions et les extérioriser, l’événement revisité ne provoque plus d’inconfort.
Exemple :
Mme Y souffre de douleurs à l’épaule droite depuis un mois. À cette date son mari change de comportement et elle ne se sent plus épaulée. Elle en ressent de la colère. En séance de psychobiothérapie, au fur et à mesure où les mots émotionnels sortent, la douleur diminue jusqu’à disparaître.
Lorsque ce travail est insuffisant, le thérapeute descend plus loin dans la thérapie, surtout s’il s’agit d’un conflit programmant structurant.

Troisième profondeur

Il s’agit d’apporter des ressources. Lors du conflit programmant, quelque chose a manqué. La prise de conscience et le contact avec les émotions ne sont pas suffisants. Le thérapeute utilise un protocole de décodage, de PNL, d’hypnose ou de multiples autres formes de thérapie, qui permettent cela.
Exemple :
Mr X souffre d’insomnie. Durant la thérapie, Il découvre qu’ il a failli mourir à sa naissance et qu’il a mis en place une immense peur de la mort s’il se laisse aller. Je propose à l’adulte d’aujourd’hui d’envoyer sa photo au bébé qui, ainsi, constate qu’il ne va pas mourir et qu’il sera bien vivant 40 ans plus tard. Immédiatement, le bébé s’apaise ; par la suite, le patient retrouvera le sommeil.

Quatrième profondeur

Il s’agit de transformer les croyances. D’une certaine façon, dès qu’il y a changement, il y a changement de croyance, de manière consciente ou inconsciente. Ce n’est pas l’expérience qui pose problème, c’est le sens donné à l’expérience. Ma voiture est volée, je suis licencié, exproprié, etc
c’est un scandale ou l’occasion de prendre conscience de l’essentiel : le pied est plus important que la chaussure, ma vie plus importante que mon travail, etc.
Exemple :
Mme Z a des problèmes digestifs et prend contact durant la thérapie avec une colère immense. Avec un protocole de PNL, la ligne de temps, elle retrouve le conflit programmant : enfant, elle fouille dans les papiers de ses parents car l’école a besoin d’un document. Elle découvre que son père n’est pas son père. Le sens donné est : « il m’a menti, il m’a trahi ». Durant la séance, cette femme aujourd’hui adulte réalise que cet homme, son tuteur, s’est toujours bien occupé d’elle ; il refusait même d’avoir des enfants. Elle comprend que c’était pour ne pas faire de jalousie et qu’il l’aimait vraiment beaucoup. Ainsi, la croyance, le sens donné à l’expérience, change. Sa colère la quitte totalement ainsi que ses problèmes digestifs.

Cinquième profondeur

Il s’agit de transformer le passé. Nous réagissons plus souvent que nous agissons. Nous sommes plus souvent dans le passé que dans le présent. Tout excès est une mémoire, et ne confondons pas l’histoire et la mémoire. Le problème vient du fait que nous reconstruisons en permanence le passé, c’est-à-dire notre mémoire de l’histoire. Le passé n’existe pas, n’a jamais existé, n’existera jamais ; pas plus que le futur d’ailleurs. Seul le présent est. Et c’est dans le présent que se construisent nos souvenirs, ainsi que nos projets, de manière totalement inconsciente et involontaire. Deux personnes parlant des mêmes événements vécus ensemble en auront des perceptions différentes, jusque dans les détails du moment vécu. Car l’inconscient, pour maintenir ses croyances, invente et transforme, rajoute des éléments et en supprime d’autres. Et c’est cette création personnelle qui nous fait réagir. Nous sommes le bourreau, nous sommes la victime. Le thérapeute va donc permettre au patient de transformer sa mémoire afin d’en transformer les réactions, c’est-à-dire le symptôme.
Cette profondeur de la thérapie est tout à fait adaptée au conflit programmant structurant. Les protocoles tels que le reimprinting transgénérationnel, le reparentage, les constellations de Hellinger, les régressions en âge, sont tout à fait adaptés à ce niveau-là de la thérapie.
Exemple :
Mme X souffre de problèmes osseux et de dévalorisation. Durant l’enfance sa mère l’a négligeé car elle travaillait énormément, avec 6 enfants et un mari alcoolique. Je demande « si votre mère avait eu beaucoup d’argent et un mari sobre quel comportement aurait-elle eu avec vous ? ». Réponse : « Elle aurait pris du temps pour moi, aurait manifesté de la tendresse ». Et elle visualise cette nouvelle expérience, ressent la tendresse de sa mère, s’en nourrit et s’en imprègne. Ses sensations, ses émotions, ses croyances changent. « J’ai de la valeur, je suis quelqu’un. » Ce n’est pas une transformation absolue du passé car il y a une cohérence dans ce nouveau passé ; on réveille le potentiel, l’amour qui n’a pas pu s’exprimer à cause de l’environnement tragique.
Pour travailler avec chaque niveau de profondeur, il existe de très nombreux protocoles, c’est-à-dire d’exercices thérapeutiques. La PNL, l’hypnose Ericksonienne, la gestalt, l’analyse transactionnelle, la TCC, le focusing, et bien sûr, entre autres ,le décodage biologique, ont chacun leurs techniques pratiques efficaces. Il est donc faux de dire que le décodage biologique n’est qu’un diagnostic. Car il s’inspire, avant tout autre découvreur, du Dr Erickson. Le décodage Biologique, tel que je l’ai inventé en 1993, est aujourd’hui plus éricksonien que hamérien.
Car pour le thérapeute en décodage biologique, ce qui est important n’est pas la certitude, mais la relation.

Psycho-bio-thérapeute, maître praticien en PNL, Christian Flèche est l’un des principaux formateurs en décodage biologique en France et à l’étranger. Il est l’auteur de nombreux ouvrages parus aux éditions Le Souffle d’or : notamment « Mon corps pour me guérir » et « Décodage biologique des maladies ».
Info : www. biodecodage.com
Christian Flèche propose de nombreuses formations en décodage biologique en France et à l’étranger. Son école, réunissant cinq formateurs, propose un cursus s’étalant sur 3 années et ouvrant sur le titre de psycho-bio-thérapeute en décodage biologique. Les cours sont accessibles à tous, sans prérequis. Il est possible de ne s’inscrire qu’à un seul séminaire. Le séminaire de décodage biologique démarrera en octobre 2014. Toute information sur le site www.biodécodage.com

Un commentaire

  • DECK dit :

    Bonjour, j’ai 54 ans, je suis atteinte de mucoviscidose. Mon grand-père et deux tantes maternels ont été déportés en 1943 par dénonciation alors qu’ils apportaient ce la nourriture à des maquisards. Ils ont donc pris connaissance à ce moment-là du gazage des juifs. De son côté, ma grand-mère maternelle a été conçue, semble-t-il, hors mariage, puisqu’elle est née en 1905 et que sa mère s’est mariée en 1910. Ma propre mère n’a pas été aimée par ma grand-mère (mère de 12 enfants entre 1925 et 1947 et “honte” peut-être d’avoir été conçue hors mariage). Ma mère m’a elle-même négligée, ne prenant pas du tout en compte ma maladie (très occupée à subir les assauts de violence, de toutes sortes, verbales et physiques de mon père à son égard), jusqu’à ce que je fasse une psychothérapie en 2010 et découvre que l’éducation que j’avais reçue de sa part était de la négligence. Je lui ai demandé de reconnaître ses erreurs, ce qu’elle n’a pas fait tout de suite (sous influence de son second époux), et je lui ai pardonné 9 ans plus tard, en 2019. Je suis toujours très malade et continue de gros traitements quotidiens, tout en pouvant tout de même travailler à domicile.

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