Ça y est, le virus de la virophobie a encore frappé. J’entends par là la manie de désigner les virus comme coupables de toutes les maladies.Au siècle dernier, ce sont les gènes qui faisaient office de boucs émissaires accusés de tous les maux. Et la science médicale imaginait qu’il suffirait de les réparer pour restaurer la santé. Elle a cependant déchanté en découvrant qu’il n’y avait quasiment aucune pathologie imputable à un seul gène défectueux, ce qui a ruiné les espoirs de développer des traitements médicamenteux. L’essor de l’épigénétique a surtout montré que l’expression des gènes comptait bien davantage que leur composition, autrement dit que le mode de vie et l’influence de l’environnement pesaient bien plus lourd que le bagage reçu en héritage. Depuis que le mirage des thérapies géniques s’est dissipé, c’est donc la particule virale qui fait l’objet de toutes les attentions et accusations. La perspective très lucrative de développer et vendre des antiviraux et des vaccins n’est bien sûr pas étrangère à cet engouement accusatoire. En plus du cancer du col de l’utérus, on soupçonne qu’un virus serait impliqué dans des affections aussi diverses que Parkinson et Alzheimer, le diabète, la fatigue chronique, la dépression ou la sclérose en plaques. Concernant cette dernière, on viendrait même d’obtenir une preuve de culpabilité virale. Depuis quelques jours, les journaux médicaux ne parlent plus que de ça et même les médias grand public en ont fait grand cas.
La preuve par la SEP ?
Il est vrai que la trouvaille, publiée la semaine dernière dans la revue Science, est apparemment de taille. Des chercheurs de l’université de Harvard ont étudié les données de plus de 10 millions de jeunes adultes en service dans l’armée américaine qui ont été suivis pendant 20 ans. Au cours de cette période, 955 d’entre eux ont reçu un diagnostic de sclérose en plaques (SEP). L’analyse de leur sérum prélevé tous les deux ans a permis de déceler chez les soldats la présence du virus d’Epstein-Barr, un agent infectieux déjà « responsable » de l’herpès et de la mononucléose. Les scientifiques ont calculé que le risque de développer une SEP était multiplié par 32 après une infection par ce virus et qu’il restait inchangé après une infection par d’autres virus. En outre, les taux sériques d’un biomarqueur de la dégénérescence nerveuse typique de la sclérose en plaques n’augmentaient qu’après l’infection par le virus. Enfin, seul un des militaires atteint de SEP ne présentait aucune trace sérologique de l’infection, tous les autres étaient positifs, ce qui a définitivement convaincu les chercheurs de la solidité du lien de causalité. Mais ce rapport causal est-il si évident que ça ? D’abord, il faut savoir qu’une grande majorité de la population – 90 à 95% selon les estimations – héberge cet agent viral et ne s’en porte pas plus mal. Les asymptomatiques sont infiniment plus nombreux que les personnes incommodées par le visiteur nanoscopique. Ensuite, l’étiologie infectieuse dépistée à Harvard se heurte elle-même à un constat mystérieux : l’apparition des symptômes chez les personnes contaminées s’est produite en moyenne 10 ans après le premier prélèvement. Une décennie se passe en moyenne entre l’infection et les premiers signes de l’affection ! Comme clé de cette énigme, les chercheurs avancent que la SEP ne serait pas détectée à ses premiers stades. Ou que l’immunité de l’hôte neutraliserait l’envahisseur pendant ces deux lustres. Ça ne les empêche pourtant pas de désigner ce dernier comme le facteur déclencheur de la pathologie. Est-ce bien cohérent ?
La métaphore du pompier tient toujours
Ce qui est convaincant, c’est que le virus a été retrouvé chez presque 100% des diagnostiqués. Il est donc exclu que la corrélation soit le fait du hasard. Quand vous observez qu’un même individu est présent sur toutes les scènes de meurtres, il est raisonnable de supposer son implication ou sa complicité dans l’accomplissement des crimes. Ce qui est également concluant, c’est que l’agent infectieux a toujours été repéré en amont du processus pathologique. Même si c’est 20 ans auparavant, cette présence préalable fournit l’indice probant d’une relation de causalité, chronologie oblige. De même que le papillomavirus humain s’invite sur les cols utérins en voie de cancérisation et que les herpesvirus sont indissociables de troubles se manifestant ultérieurement (herpès, varicelle, zona, lymphome de Burkitt…), il ne fait désormais plus de doute que l’Epstein-Barr devance la manifestation clinique de la sclérose en plaques. Est-ce à dire que la métaphore du pompier ne tient plus la route ?Pour rappel, cette image a été employée par le Dr Ryke Geerd Hamer pour fonder une des lois de sa médecine nouvelle contestant le caractère pathogène des microbes. Ce n’est pas parce que des pompiers sont toujours présents sur les lieux d’incendie que ce sont eux qui boutent le feu. Au contraire, les microorganismes sont là pour éteindre les flammes et réparer les dégâts tissulaires occasionnés par le sinistre. En prenant les pompiers pour des pyromanes, le pasteurisme commet une colossale erreur judiciaire aux conséquences funestes. Quand bien même les hommes du feu sont sur place avant son démarrage, ça ne signifie pas qu’ils sont coupables de l’avoir allumé. En dehors des sapeurs, les corps de pompiers comptent en effet des agents de prévention dont le rôle est de visiter les bâtiments à risques et de pointer leurs manquements à la sécurité, comme la présence de matériaux inflammables ou l’absence d’issue de secours. Dans le même ordre d’idées, on peut concevoir qu’un agent de prévention infectieux s’invite sur un terrain mal en point pour en souligner les défauts et « conseiller » à son propriétaire d’y remédier sous peine de le payer cher. Dans l’optique psychosomatique, la notion de « conflit programmant » peut très bien expliquer pourquoi une bactérie, un champignon ou un virus peut habiter un tissu humain longtemps avant qu’un choc émotionnel ne déclenche la somatisation finale. Selon cette vision bio-logique, il est même probable qu’on finira par découvrir un agent infectieux associé à toutes les maladies chroniques. Malheureusement, dans son grand aveuglement, la médecine pasteurienne continue à prendre les germes pour des éléments négatifs alors qu’ils sont là pour prévenir et guérir. Comme dit le Dr Olivier Soulier, on peut à la limite considérer nos « amicrobes » comme des adversaires temporaires et les brider avec des biocides, mais c’est un tort- etle tort tue – de les traiter en ennemis destinés à nous nuire. En l’occurrence, ce n’est pas parce que les sclérosés en plaques abritent l’Epstein-Barr qu’ils sont malades, c’est parce qu’ils étaient déjà en mauvaise santé, du moins en état de déséquilibre, qu’ils ont accueilli le virus : nuance essentielle !
Une étymologie malencontreuse
La déplorable réputation des virus découle malencontreusement de l’origine du mot : ce vocable vient du latin et il signifie « poison ». Les Romains ne connaissaient évidemment pas l’existence du microcosme viralet il qualifiaient ainsi les substances toxiqueset empoisonnantes. Longtemps plus tard, vers les années 1850-1860, le terme a été repris par les prédécesseurs de Pasteur pour désigner les pathogènes invisibles dont ils observaient les effets sur les plantes. En broyant des feuilles malades et en frottant des feuilles saines avec le jus obtenu, ils parvenaient à les rendre malades. Par la suite, le mot « virus » s’est naturellement imposé pour qualifier les germessemblant « donner » des maladies humaines et, plus tard encore au XXème siècle, pour identifier les minuscules particules observées au microscope électronique. À cette malheureuse évolution sémantique, est venue se greffer la tragique métaphore informatique comparant les logiciels malfaisants à des virus. Depuis lors, tout le monde semble trouver normal de considérer les êtres vivants comme des machines soumises à l’action forcément nocive de mini-parasites malveillants.Et si on remontait aux sources ? À rebours de la « virusmania » contemporaine, il faudrait arrêter de se focaliser sur les faux ennemis viraux et enquêter sur la responsabilité des vrais poisons escamotés par l’idéologie pasteurienne, à savoir les polluants et médicaments chimiques. Dans mon infolettre du 22 avril 2020, je vous ai raconté comment un épidémiologiste nippon avait débusqué la cause véritable d’une épidémie ayant frappé le Japon pendant plus de 10 ans. Plusieurs virus avaient été accusés de provoquer le SMON mais ce syndrome mortel semblable à la poliomyélite était en réalité causé par un médoc contre la diarrhée !
Coinçons le(s) vrai(s) poison(s) covidien(s) !
S’agissant du covid, ce ne sont pas les présumés coupables qui manquent.Il y a un certain nombre de poisons qui peuvent générer exactement les mêmes symptômes – hypoxie sanguine, détresse respiratoire, troubles de la coagulation – que la grippe covidienne sévère. Il y a notamment le mercure, dont je vous parlais il y a quelques mois.Il y a aussi le cyanure, dont le Dr Zach Bush a fait son suspect principal. Dans ses interviews (dont nous vous proposerons un florilège dans le mensuel Néosanté de février), le jeune médecin américain signale qu’une ONG étasunienne s’était alarmée début 2019 du très haut taux de pollution au cyanure enregistré aux USA et dans le monde. Elle n’est pas la seule car d’autres organisations humanitaires se battent depuis des années contre ce toxique redoutable, surtout répandu dans la nature via l’exploitation de mines d’or. Si ce désastre écologique et sanitaire vous est méconnu, je vous invite à lire cet article de Science & Avenir . Il nous rappelle utilement que le cyanure est à la base de la catastrophe de Tianjin, en Chine, en août 2015. Dans les entretiens qu’il accorde, le Dr Bush attire également systématiquement l’attention sur le glyphosate. Pour lui, l’invention de cet herbicide coïncide avec l’apparition de « pandémies » grippales de plus en plus sévères. Il attribue l’impact du produit à ses ravages dans le microbiote, l’intestin étant au corps humain ce que le sol est à la terre : si on supprime sa diversité, on en détruit la santé ! Dans le dossier « Covid », il y a cependant le nom d’un coupable potentiel qui se détache : l’oxyde de graphène. L’omniprésence croissante de ce nouveau nanomatériau (masques faciaux, médicaments, solutions salines, carburant d’avion…) et sa présence très probable dans les vaccins (anticovid et antigrippaux de dernière génération) pourraient expliquer bien des choses ! Sur ce sujet, je ne peux que vous renvoyer au fantastique travail d’enquête du « journaliste citoyen » Dominique Guillet et de ses « brigades anti-graphène ». Selon un post récent, les autorités sanitaires argentines auraient reconnu que les injections contiennent bel et bien ce puissant cytotoxique. Last but not least, n’oublions pas la pollution électromagnétique : selon cette étude parue en septembre dernier, il y aurait un lien entre le covid-19 et l’exposition aux radiofréquences 5G. À mes yeux, l’hypothèse d’une intoxication au graphène attisée par des ondes et rendue « contagieuse » par un phénomène d’irradiation est tout sauf farfelue. C’est à mon sens LA piste à creuser en priorité car elle éluciderait, au passage, le rôle de notre suspect vaccinal numéro un (le vaccin antigrippe) dans les pics de surmortalité. En attendant d’en savoir plus – la vérité finit toujours par sortir du puits – , gardons à l’esprit que les virus ne sont jamais la cause des maladies. Ce ne sont pas des poisons, ce ne sont pas – étymologiquement parlant – des virus. Ce sont tout au plus les témoins que les organismes humains sont soumis à des stress multiformes (psychologiques, alimentaires, iatrogéniques, identitaires…) et qu’ils sont fragilisés à force d’être agressés par un environnement malsain.