Skip to main content
sens et vie

L’ÉVIDENCE que toute chose a un sens

Par 1 novembre 2011juin 6th, 2023Pas de commentaires

Article N°14

A partir de l’Empreinte de naissance et à travers le concept de la Bioanalogie qu’il a développé,
notre nouveau collaborateur développe dans son dernier livre « La Loi du Principe », qui vise à révéler
le « talent créatif » de chaque évènement de vie et de chaque maladie. Il ressort de cet ouvrage aussi court que lumineux des informations majeures sur la façon d’appréhender les aléas de l’existence
et de les intégrer en conscience.

Depuis la nuit des temps, l’homme s’interroge sur sa place dans l’univers, son origine, le sens de sa vie. Il regarde le ciel et le questionne en quête de réponses, tantôt l’implorant, tantôt lui rendant grâce, et parfois même en l’invectivant ! Il cherche un signe, un guide, un maître qui « saurait » pour lui, qui le conduirait vers la vérité, vers la lumière, qui répondrait à toutes ses questions. A moins d’un acte de foi, aucune réponse n’est pleinement satisfaisante. Alors chacun y va de son interprétation, de sa conception du monde, suivant sa propre lecture, son opinion ou sa culture.

Renversement

Avec la Loi du Principe (1), je vous propose une vision renversante de l’univers, un regard qui ne passe par aucune croyance, aucun dogme, aucune vérité extérieure à vous-même. Par ce comportement, vous saurez comment être en paix, en accord avec nous et avec le monde, en étant votre propre guide. C’est une attitude faite d’un constat qui transforme radicalement et définitivement votre vie. En effet, «… plutôt que de chercher à donner un sens à la vie, nous comprenons comment la vie prend sens en nous » (2) Tout ce qui vous arrive est en effet porteur d’un sens. C’est la révélation du « Principe » des choses et des événements de notre quotidien, ou ceux du passé qui nous permet de les considérer d’un regard différent. Apprendre à lire les signes de la vie, c’est « avoir la certitude absolue que chaque chose à un sens… »

Résonance totale

Oui, mais lequel ? Depuis toujours, nous avons étudié nos maladies ou nos événements de vie comme la conséquence d’un agresseur, d’un déclencheur antérieur, d’un conflit, ou comme le résultat d’une solution inconsciente de survie. Sachant que par cette même « survie », avec notre « Empreinte de naissance », nous reproduisons en permanence le vécu et ressenti de nos parents, nous comprenons que nous faisons exactement ce que nous avons à faire. Ce qu’apporte la Bioanalogie (3) est un renversement de tout concept connu jusqu’alors, en transformant définitivement chaque événement lourd et difficile en un Talent Unique original et singulier. En considérant les événements de notre vie avec un autre regard pour en extraire le Principe, nous découvrons qu’ils sont en totale résonance avec la structure du vécu/ressenti de nos parents. C’est une première prise de conscience importante. Il faut bien comprendre qu’il n’y a aucun jugement de valeur à avoir ! Ce qui s’inscrit dans l’Empreinte n’est ni positif ni négatif. Il n’y a même rien à déprogrammer : en faisant ce qu’il fait, jour après jour, chacun de nous fait exactement ce qu’il a à faire.

Troisième plan

La grande différence, est que nous avons le choix de le faire :
• soit dans l’inconscient biologique, revivant dans la même lourdeur le vécu/ressenti de nos parents, en répétition cyclique engrammé dans ce cycle de 27 mois sous le poids de notre inconscient biologique, et en luttant en permanence contre les évènements,
• soit en conscience c’est-à-dire en changeant notre regard sur l’événement dans la légèreté et la paix. C’est-à-dire en libérant pleinement notre créativité par l’expression de notre Talent créatif. Il n’est pas toujours facile de comprendre ce qui nous arrive, ni évident de donner un sens à un événement douloureux et compliqué. Comme la plupart des gens, nous avons l’habitude d’interpréter les événements de notre vie soit en positif soit en négatif – soit en bien soit en mal. Nous oublions qu’il existe un troisième plan : le milieu, le neutre, la rencontre, le vide… Un troisième plan qui permet de changer de regard, d’enlever leur poids aux événements et de vivre dans une grande paix intérieure en devenant pleinement auteur de notre vie. C’est une révolution !

De la réparation à la guérison

Se libérer consiste à déceler le « Principe » (4) de l’imprégnation du vécu/ressenti de nos ancêtres. On peut enfin sortir de la recherche sans fin de la causalité de nos souffrances : la guérison naît d’une lecture hors de la causalité. Chacun peut alors se découvrir unique, original et singulier, pour accéder à sa propre créativité issue d’un Principe qui, une fois nommé et mis en conscience, peut devenir la source inépuisable au service de notre réalisation. La vie, c’est passer de la réparation à la guérison. Réparer, c’est rester victime. Dès que je me situe comme victime des événements de ma vie, je me coupe de la vie. Il faut nous libérer de nos manques (5) illusoires ainsi que du regret de ce que nous ne sommes pas. Notre évolution consiste à prendre conscience de notre unicité afin d’assumer l’entière responsabilité de notre incarnation.
Exemple : ce monsieur qui, depuis plusieurs mois, présente des varices aux membres inférieurs. De plus, deux fois en quelques mois, il fait une sortie de route en voiture. Lorsqu’il a vu qu’il exprimait en biologie que sortir de la route ou faire des varices c’était « sortir de la voie tracée », il mit immédiatement en pratique sa « sortie de la voie tracée », c’est-à-dire son Talent créatif. En effet, il engagea l’entreprise familiale qu’il dirigeait dans une orientation pas du tout habituelle et très novatrice qu’il n’osait pas prendre. Il fut considéré comme un créateur et son entreprise devint très prospère. Il fut soulagé de ses douleurs de varices et naturellement ne fit plus de sortie de route puisqu’il le faisait consciemment dans sa vie. Son grand-père émigré de l’Est avait déjà construit une entreprise hors norme. Toute l’histoire familiale avait du sens, que ce soit dans l’expression de sa pathologie ou au service de sa créativité.

Autres exemples

Nous pouvons aussi comprendre avec quelques exemples d’événements de vie révélés en « Talents créatifs ».
• Se faire voler : en quoi je dois reconnaître et faire circuler mes valeurs
• Déménagements fréquents : en quoi je dois être en permanence dans l’accueil du nouveau, et élargir mon regard sur la vie.
• Rencontre amoureuse : en quoi je dois me laisser œuvrer par la rencontre en aimant qui je suis.
• Séparation ou divorce: en quoi je dois me reconnaître unique et différent et reconnaitre chacun comme unique et incomparable.
• Démission au travail : en quoi je dois sortir de l’illusion d’une mission personnelle
• Perdre ses clés : en quoi je dois cesser d’avoir des «Clés toutes faites» pour ouvrir les portes de la vie.
• Payer une amende de stationnement, c’est donner de la valeur à ses arrêts : en quoi, dans ma vie, dois-je décider de faire des pauses ?
• Chuter à terre, c’est rencontrer la Terre, le concret : en quoi, dans ma vie, dois-je voir les choses concrètement, sans vouloir y échapper ?
• Aller au fossé en voiture, c’est sortir de la route : en quoi, dans ma vie, dois-je sortir de mes habitudes, de mes routines ?

Du karma au dharma

Quelle que soit l’histoire parentale dont nous sommes issus, nous pouvons nous en dégager sur le plan émotionnel en ne prenant en compte que le principe des événements qui la composent. Ces événements n’ont alors plus aucune espèce d’importance et nous n’avons plus à les interpréter en positif ou négatif : la problématique qui s’y attache ne nous concerne plus qu’en tant qu’énergie. C’est cette énergie qui nous conduit au Talent. Autrement dit, nous pouvons cesser d’entretenir la problématique de nos parents, en termes de karma suivant la loi de causalité dans la perspective bouddhiste pour vivre notre imprégnation de naissance sous forme de dharma, ce qui signifie sous forme d’un enseignement suivant la loi de l’ordre juste en sortant de toute réaction. Il nous appartient de révéler l’unique que nous sommes, en utilisant consciemment les énergies qui ont formé notre Empreinte de naissance plutôt que d’en subir les manifestations dans notre inconscient biologique Tout ceci est une véritable révolution dans notre façon de regarder le monde, « Il faut tout recommencer autrement »,dit Abel Gance dans une magnifique lettre à sa sœur en 1955 que je cite à la fin de « l’Empreinte de l’Âme ». Cessons de « dire non » à l’événement, quel qu’il soit. Cette attitude revient en effet à «tuer ce qui est». C’est ce qu’exprime le « tu ne tueras point » de la tradition judéo-chrétienne. Il ne signifie pas : « tu ne tueras pas ton voisin », – ce qui est de l’ordre de la morale et non du spirituel – mais « tu ne diras pas non au réel». Tuer l’événement – nier le réel – nous empêche d’en extraire l’essence, donc d’évoluer. J’ai la conviction que notre évolution en tant qu’êtres conscients passe par la reconnaissance de notre Talent – comme celle de nos limites – et non par le regret de ce que nous ne sommes pas !

Par Jean-Philippe Brébion

(1) « L’Evidence (La Loi du Principe) » Edition du Dauphin Blanc, septembre 2011
(2) « L’Empreinte de naissance. » Editions Quintessence Février 2004
(3) Jean-Philippe Brébion est le concepteur de la Bioanalogie.
(4) Définition de la Loi du Principe nommée dans l’Evidence p 63
(5) S’incarner c’est manquer à toutes les autres formes : « manquer» est le principe même de notre incarnation puisqu’en faisant le choix de nous incarner en tant qu’humain, nous «manquons» tous les autres choix possibles …»

Auteur et conférencier, Jean-Philippe Brébion développe le concept de la Bioanalogie et la Loi du Principe, qu’il enseigne à travers de nombreux séminaires en Europe et en Amérique du Nord. Il est l’auteur de « L’Empreinte de Naissance », de «L’Empreinte de l’Âme » aux Editions Quintessence et de « L’Evidence (La loi du Principe) » aux Editions du Dauphin Blanc. Infos : www.bioanalogie.com

Laisser un commentaire