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decodageDécodage biologique des maladies

L’HYPOGLYCÉMIE

Par 1 janvier 2014avril 25th, 2023Pas de commentaires

La maladie

L’hypoglycémie est la diminution excessive du taux de sucre (glucose) dans le sang. Les valeurs normales de la glycémie varient entre 0,50 g/l et 1,10 g/l en moyenne. Au dessus de 1,10 g/l, on parle d’hyperglycémie (ce qui ne signifie pas que l’on est diabétique). En dessous de 0,50 g/l on est en hypoglycémie. Ces deux situations sont physiologiques et normales dans de nombreuses situations. Elles peuvent devenir pathologiques. Nous allons voir pourquoi.

Un peu de physiologie.

Après un repas, et notamment s’il est riche en hydrates de carbone (sucre), il est normal d’être en hyperglycémie, par exemple à 1,50 g/l. C’est transitoire. Les 0,40 g/l en excès vont être soit utilisés immédiatement en cas d’effort dès le repas terminé, soit stockés au niveau du foie grâce à l’action d’une hormone pancréatique, l’insuline. Cette réserve servira en cas d’effort. En effet, le glucose est l’aliment essentiel de l’énergie, notamment par les muscles et le cerveau.
En cas d’effort physique ou intellectuel, on consomme du glucose et pour maintenir la glycémie dans les limites physiologiques, on puise dans la réserve grâce à une autre hormone pancréatique, le glucagon. Dans ces situations de vie normale active, il suffit de consommer régulièrement des hydrates de carbone pour maintenir le taux de glycémie. C’est ce que l’on observe chez les sportifs pendant une compétition. Si l’on poursuit un effort sans recharger l’organisme en glucose, le taux diminue de plus en plus dans le sang et on se retrouve en hypoglycémie.
Les symptômes principaux sont : vertiges, sensation de faiblesse, de fatigue, pâleur, sueurs, fringales, diminution de concentration et d’attention, tremblements.
L’hypoglycémie peut devenir une maladie, c’est-à-dire que la personne est dans cet état même en dehors de tout effort, physique ou intellectuel. Pour cela il faut qu’elle vive une situation conflictuelle inattendue.

Les conflits

Le conflit biologique de l’hypoglycémie est la répugnance qui place l’individu en situation de devoir résister de toutes ses forces à poursuivre l’effort, si minime soit-il.
Il s’agit d’un conflit de conjonction, avec une proposition principale et une proposition secondaire.
Si la proposition principale est Répugnance et la proposition secondaire est Résistance (parce que c’est répugnant), le foyer de neurones est au cortex, en position frontale gauche. C’est donc un conflit de type féminin. Le résultat en termes biologiques de survie est l’hypoglycémie.
La répugnance, c’est tellement dégoûtant, que la solution parfaite est de tomber dans les « pommes », programme de fuite, ce qui donne une crise d’hypoglycémie.
Il existe le conflit inverse, avec comme proposition principale, la résistance, et comme proposition secondaire, la répugnance. Le foyer est alors au cortex frontal droit, c’est le diabète, conflit de type masculin.
De même qu’il y a des situations animales d’affrontements au prédateur qui demandent plus de réserves de sucre (diabète), il y a des situations de devoir fuir devant le prédateur, ce qui épuise très vite le sucre.

Exemples

1. Une jeune fille de 14 ans subit une agression par deux adolescents. C’est si répugnant à vivre qu’elle va résister pour se débattre un moment avant de s’évanouir, épuisée. Elle fait sa première crise aiguë d’hypoglycémie, consommant sa quantité de glucose avec une rapidité exceptionnelle, car ce qui a été gagnant, c’est la perte de connaissance qui a fait fuir les prédateurs. Revenue à elle, elle demandait à consommer du sucre. La situation s’est répétée à 28 ans, quand un soir en se promenant seule dans les dunes, elle se fait agresser par un homme puissant au comportement anormal. Elle se débat et se sauve, épuisée. Elle relit la cassette répugnance et fait un nouveau malaise hypoglycémique.
En épuisement musculaire, elle a consommé toute sa réserve de sucre musculaire.
Suite à ces deux évènements, par peur et préventivement, elle est devenue une grande consommatrice de sucre car « on ne sait jamais ».
Une des solutions est de devenir diabétique et de grossir, conflit masculin face au prédateur. D’ailleurs, la médecine reconnaît un lien entre l’hypoglycémie et le risque de devenir diabétique, mais sans en comprendre le mécanisme intime.
2. Un enfant avait « horreur » de la viande. La mère l’oblige à en manger quand même ! Il passe alors des « heures » à mâcher ce morceau qui devient si répugnant qu’il lui faudrait le cracher. C’est si répugnant qu’il faut résister à l’avaler, même au prix d’une dispute ou d’une fessée.
J’ai connu une jeune femme qui me racontait que son père l’obligeait même à reprendre le morceau dans la poubelle et à l’avaler !
C’est le plus souvent le repas de midi qui pose problème dans les familles.
Plus tard l’enfant, même devenu grand, relira la cassette par anticipation et fera son hypoglycémie vers 11 heures, se préparant au repas de midi.
La crise lui sert à éviter le drame. Vu son malaise, on le laisse tranquille, donc il peut ne pas manger ce morceau répugnant. Au contraire, la crise est calmée instantanément par une … douceur (le sucre) !
3. Une jeune femme rentre chez elle vers 20 heures. Il fait nuit, c’est l’hiver et la rue est déserte. Soudain, elle est agressée par un homme qui tente de la violer. C’est un clochard ; il est sale, puant, « écœurant », répugnant. Elle a ressenti une très grande peur avec répugnance envers cet immonde personnage. Elle se débat avec force (résistance) et parvient à se sauver.
A partir de ce jour-là, elle a commencé à faire des crises d’hypoglycémie. C’est son Conflit Déclenchant. Le Programmant est entre 4 et 7 ans, quand elle a subi des attouchements sexuels de la part d’une personne du voisinage. Cela l’avait beaucoup répugné et elle tentait de résister en vain (menaces). Et en Projet/Sens on retrouve que pendant la grossesse, sa mère, qui était si heureuse de préparer la venue de son bébé, refusait toute relation sexuelle avec son mari. Elle trouvait cela répugnant et résistait tant bien que mal aux exigences de son mari, certes compréhensif, mais un peu frustré.
Nous voyons une fois de plus l’importance de mettre en évidence la cascade Projet-Sens, Conflit Programmant et Conflit Déclenchant.

Dr Jean-Claude Fajeau

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