Pour commencer et pour ceux que cela intéresse, voici les nouvelles de mon coco entamé mercredi dernier. Après trois jours de symptômes grippaux modérés (fièvre, fatigue, douleurs articulaires) sans rien faire d’autre que jeûner et me reposer, je me suis réveillé en bonne forme le samedi matin. J’ai même pensé aller jouer mon match de foot hebdomadaire mais je me suis ravisé pour ne pas effaroucher mes équipiers vaccinés. Bien – ou mal – m’en a pris car le dimanche m’a vu renouer avec la faiblesse et le manque d’énergie. Juste bon à me balader sur chemins plats et à mettre des bûches dans le feu. Depuis lundi, le tonus est de retour et les courbatures ont complètement disparu. Paradoxalement, ça fait cependant deux jours que les symptômes du rhume m’assaillent et que mes sens du goût et de l’odorat s’émoussent. Ce matin, mes amandes trempées m’ont fait l’effet de papier mâché et j’ai à peine senti l’huile essentielle de pin sylvestre que je respire quotidiennement. Il semblerait que je termine le covid par le début ou que je l’ai entamé par la fin, allez comprendre ! L’autre particularité de cette grippe me semble être la sensation de froid qu’elle procure. Un ami médecin qui est passé par là a eu également la pénible impression d’être parcouru de frissons qu’aucune source de chaleur ne pouvait atténuer. C’est très désagréable, faut reconnaître, et je ne serai pas fâché de prendre congé du virus couronné.
Un vaccinologue taxé d’antivax !
En attendant l’épilogue de mon auto-guérison, je suis un peu les auditions d’experts qui se déroulent actuellement au parlement belge sur le thème de la vaccination obligatoire.L’une d’entre elles a fait scandale car il s’agissait du virologue et vaccinologue Geert Vanden Bossche, qui alerte depuis un an sur les risques de vacciner en pleine épidémie et qui préconise d’arrêter les injections pour laisser le champ libre à l’immunité naturelle. Interviewé dans le mensuel Néosanté de février, ce scientifique estime en effet que les non-vaccinés sont en train « d’aspirer la pandémie » et qu’il faut favoriser cette évolution en stoppant la campagne, et surtout en épargnant les enfants. Ce qui est assez ahurissant, c’est que les médias et les députés sont tombés sur le paletot du Dr Vanden Bossche en le qualifiant d’ « antivax » alors que ce vétérinaire a fait toute sa carrière dans l’industrie du vaccin et qu’il a été aussi conseiller pour la Fondation Gates et le GAVI, l’alliance mondiale du vaccin. Dans l’entretien qu’il a accordé à notre journaliste Hughes Belin, Il ne renie rien de son passé et assure qu’il reste un grand ami des vaccins, sauf quand leur administration facilite les infections et concourt au phénomène d’échappement immunitaire, comme c’est précisément le cas en ce moment.Le covidisme est décidément un extrémisme étrange puisque même un vaccinophile patenté comme Geert Vanden Bossche est rangé parmi les « ennemis de la science » dépourvu de toute crédibilité. Sommé d’étayer ses opinions, le virologue flamand a rétorqué qu’aucune vaccination n’avait jamais marché contre un virus occupé à varier, mais même cette évidence scientifique lui a valu l’hostilité de l’establishment politico-médiatique. Pour sauver le soldat vaccin, il faut visiblement faire taire toutes les voix qui dérangent !
Une idée qui se défend
Autre expert auditionné par les parlementaires, l’épidémiologiste Marius Gilbert a surpris son monde en suggérant une « troisième voie » entre la vaccination facultative et la vaccination obligatoire. Son idée ? Ne pas contraindre à subir l’injection mais forcer les rebelles à consulter un médecin et à motiver leur choix avant de le fixer définitivement. C’est ce que l’auteur de cette proposition appelle « l’obligation de choix vaccinal ». Les gens ne seraient donc pas obligés de se faire piquer mais ils seraient tenus d’avoir une conversation avec un généraliste et de recevoir gratuitement une information médicale« permettant leur consentement éclairé ». Comme l’a ingénument demandé la microbiologiste Caroline Vandermeeren, cela voudrait-il dire que ce consentement ne l’était pas jusqu’à présent ? Il est en tout cas assez marrant qu’un médecin constamment invité sur les plateaux télé estime que la « bonne info » puisse faire défaut aux patients. Personnellement, je ne suis pas foncièrement opposé à cette suggestion de troisième voie. Je la trouve assez choquante – il n’y a pas, à mes yeux, à transiger avec la liberté de disposer de son corps – mais je suis assez sensible au raisonnement selon lequel les opposants à la vaccination peuvent être influencés par une tierce personne, par exemple un membre de leur famille ou un horrible « antivax » comme moi. S’assurer que le refus du vaccin émane bien de l’individu lui-même et que son choix – posé en âme et conscience – est mûrement réfléchi, je trouve que c’est plutôt une bonne idée. Si elle peut mettre tout le monde d’accord et éloigner la perspective du vaccin obligatoire, pourquoi pas ?Je ne la trouve pas mauvaise non plus parce qu’elle entérine l’abandon du mythe du vaccin altruiste. Depuis plusieurs mois, ses promoteurssont bien obligés d’admettre que le produit génique expérimental n’empêche nullement de contracter et de transmettre le virus. Ils ne parlent plus que d’un outil protégeant individuellement contre les formes graves. Avec sa proposition conciliatrice, le sieur Gilbert confirme en quelque sorte que la fumisterie du bouclier collectif a vécu et que l’argument de la solidarité ne tient plus. L’aveu est peut-être involontaire mais on peut le prendre comme une petite victoire.
Marius, tu tires ou tu pointes ?
Cela étant dit, je ne souscris à cette idée du choix imposé qu’à deux conditions impératives et non négociables . La première, c’est évidemment que cette consultation médicale obligatoire soit réellement dispensatoire de toute autre formalité. Contrairement à ce que croit le télétoubib spécialisé en maladies des sapins, la plupart des réfractaires aux vaccins sont bien informés sur le sujet et n’y sont pas rétifs par ignorance.À l’inverse, la plupart des médecins sont de parfaits ignares et ne connaissent rien à la problématique. Ils ne reçoivent que quelques heures de cours sur cette matière durant leur cursus universitaire et ils sont juste bons plus tard à ânonner la propagande reçue des labos ou des autorités de santé, celles-ci ne faisant le plus souvent que copier-coller celle-là. Pour leurs consultants mieux éclairés, il sera donc déjà très déplaisant de devoir se farcir le sermon censé les ramener dans le droit chemin. La moindre des choses, c’est que la décharge signée en fin de séance fasse office de dispense irréfragable et non périssable. Notre seconde exigence est bien sûr que « l’obligation de choix » soit assortie de la suppression pure et simple du passeport sanitaire. Il ne faudrait pas que les récalcitrants ayant motivé leur décision continuent à subir une obligation déguisée sous la forme de ce pass de la honte (appelé CST en Belgique) les privant de loisirs culturels et de nombreuses activités sociales.Sur ce point, Marius Gilbert n’a été clair ni au parlement ni dans la presse. On ne sait pas trop si, dans son esprit, le passage par sa « troisième voie » implique la fin de l’apartheid ou si c’est un moyen de pression venant se rajouter à la discrimination. Alors Marius, tu tires ou tu pointes ? Ton ambiguïté donne des biscuits à ceux qui ne voient dans ton initiative qu’une sournoise manœuvre pour harceler une dernière fois les dissidents avant de passer à l’étape totalitaire suivante. Il y a quelques mois, l’épidémiologiste a crânement avoué que son alarmisme délibérément disproportionné avait pour but d’instiller la peur et d’inciter ainsi à l’obéissance envers les mesures liberticides. Il est à craindre que le lapin sorti de son chapeau participe de la même perversité et soit un stratagème supplémentaire pour ramener les moutons noirs dans le troupeau des inoculés. À lui de nous démentir et de préciser sa pensée !
Bonjour,
Serait-il possible d’avoir la source de cette phrase “Il y a quelques mois, l’épidémiologiste a crânement avoué que son alarmisme délibérément disproportionné avait pour but d’instiller la peur et d’inciter ainsi à l’obéissance envers les mesures liberticides” ?
Merci d’avance.
Interview dans Le Soir,mais je ne l’ai plus sous la main