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coup de sens

Nos autres besoins primaires

Par 1 octobre 2011juin 6th, 2023Pas de commentaires

La maladie attire notre attention sur notre relation au monde, à l’autre, à l’avenir, et surtout au passé, c’est-à-dire aux apprentissages que nous avons mis en place.

Comme le disait Milton Erickson « L’essentiel de la vie est régi par des processus inconscients. » Un grand nombre de comportements humains ne viennent jamais à la conscience, et pourtant ce sont ces comportements inconscients qui nous ont permis de nous adapter et donc de survivre et d’évoluer. Le propre du décodage biologique est d’amener à la conscience le ressenti émotionnel inconscient, celui apparaît lorsque un besoin fondamental, primaire, ne peut pas être satisfait.

Mais qu’est-ce qu’un besoin primaire ?
1. Il est toujours inconscient, alors que le besoin secondaire est placé en avant, c’est-à-dire qu’il est conscient. Par exemple, j’ai besoin que maman me donne du chocolat quand je le demande = besoin secondaire ; j’ai besoin que maman s’intéresse à moi, qu’elle me rassure = besoin primaire.
2. On cherche à satisfaire ce besoin primaire à temps et à contretemps. Je peux demander à mes parents de me reconnaître dans mon identité et de me donner une place, mais ce n’est pas le rôle de mon patron ni de ma secrétaire, ni de mon instituteur.
3. Souvent on cherche à  le satisfaire de façon maladroite. Par exemple, un enfant casse tout afin d’attirer l’attention, et on lui dit « je n’en peux plus ! Que tu es méchant … ».
4. On exprime ce besoin primaire souvent de façon inefficace, inadaptée.
5. Le besoin primaire  a quelque chose de positif. (Voir la liste plus bas.)
6. Le besoin primaire ne dépend que de soi. Exemple : je veux que les autres m’admirent : cela ne dépend pas de moi = besoin secondaire ; lorsque les autres m’admirent je me sens exister, exister =  un besoin primaire, car il peut facilement ne dépendre que de moi.

Exemples de besoins primaires
Sécurité, liberté, estime, respect, reconnaissance, contact, amour, nourriture, territoire, s’accepter, avoir des repères, poser des limites, se comprendre, s’exprimer clairement,  écouter, pouvoir s’exprimer.
D’une certaine façon nous pouvons dire que les besoins primaires ont un support biologique :
Repères : reins / Limite: vessie /  Valeur : squelette / Contact : peau /  Sécurité : enveloppes, derme / Territoire : coronaires / Séduire et se pérenniser : gonades.
Et lorsqu’un besoin (biologique) n’est pas satisfait/ apparaît une émotion spécifique  primaire, en lien avec ce besoin :
Sans repère : perdu / Limite dépassée : envahi / Sans valeur : déprécié, dévalorisé / Sans contact : seul, esseulé /
Sans sécurité : apeuré, inquiet.
Tout l’art du décodage sera de permettre au patient de trouver,  puis d’exprimer ce ressenti biologique conflictuel,  qui est si fondamental dans notre approche.