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Notre protocole anticovid

Par 15 décembre 2021septembre 15th, 20235 commentaires

Comme promis, voici les recommandations de Néosanté  pour prévenir la grippe covid ou la traverser sans (trop) en souffrir. Vous allez me dire que ce protocole arrive un peu tard, mais vous n’aurez pas tout à fait raison. En fait, cette liste  est pour l’essentiel un assemblage de conseils déjà  prodigués à travers l’infolettre depuis presque deux ans. J’ai juste réuni  et résumé ce qui était éparpillé dans différents billets hebdomadaires ou articles du mensuel, en ajoutant quelques éléments nouveaux. Pour tardive qu’elle soit, cette synthèse sera néanmoins utile car tout le monde n’a pas encore fait la maladie. Bon an mal an, la grippe annuelle touche entre 5 et 10% de la population. Celle-ci étant un peu moins ordinaire et un peu plus répandue, elle devrait encore  frapper pas mal de gens pour sa troisième saison, d’autant que le variant omicron est apparu. Ce dernier raffole des vaccinés  et il va donc, en toute logique,  être téléchargé par les non-vaccinés vulnérables qui les côtoient de trop près. L’alphabet grec n’est pas épuisé et jusqu’à la lettre omega,  il y aura encore des « vagues » au cours desquelles tout un chacun aura  l’occasion d’intégrer l’information virale si son corps en a besoin. Car bien sûr, notre protocole ne consiste pas à faire la guerre au virus, ni même à se défendre de lui, mais à  consolider le terrain  et à faire en sorte que l’organisme accueille l’agent infectieux sans  développer  de symptômes excessivement pénibles pouvant mettre la vie en péril. Nous n’aborderons pas non plus  les traitements précoces faussement alternatifs et à l’efficacité douteuse, comme l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine, qui n’ont rien à faire en médecine naturelle. Notre dernier conseil portera néanmoins sur les médicaments allopathiques les plus appropriés aux situations délicates.  Histoire de m’amuser en écrivant, j’ai conçu ce  petit catalogue sous forme de décalogue. Il n’y aura cependant pas dix « commandements » mais douze. Six cette semaine et six la semaine prochaine.

  1. Les tests et le masque tu refuseras

Pour ma part, c’est une règle d’hygiène avec laquelle je ne transige pas : il est hors de question de me faire dépister et de me faire violer le nez par un écouvillon.Quand ils ont mis au point leur opération psychologique « Covid 19 », les plandémistes ont sorti de nulle part qu’il fallait absolument pénétrer profondément les fosses nasales jusqu’à la fragile plaque cribrifome pour y récolter du matériel viral utilisable. C’est faux car des études ont montré que le prélèvement dans la gorge (oropharyngé) donnait des résultats équivalents au prélèvement nasopharyngé. Même si on croit à la fable de la PCR comme outil de diagnostic valable, il est donc aberrant de se laisser farfouiller le pif au risque d’y introduire des microbes ou des polluants chimiques. Selon deux chercheurs italiens, les écouvillons sont aussi dangereux que l’amiante parce qu’ils font inhaler des fibres toxiques et qu’ils véhiculent des nanoparticules (argent, aluminium, titane…) pouvant pénétrer dans le sang par blessure des muqueuses. Les longs bâtonnets sont-ils aussi chargés en graphène ?Il est permis de le soupçonner car c’est prouvé pour les masques d’origine industrielle: beaucoup de ceux-ci sont badigeonnésde graphène au motif que ce matériau a des propriétés virucides. Un récent rapport de l’ANSES (Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) vient d’ailleurs de l’admettre : du graphène a été identifié dans différents types de masques manufacturés , les synthétiques (FFP2 et chirurgicaux) comme ceux en tissu. Le problème, c’est que le graphène ne tue pas seulement les virus et que c’est un puissant cytotoxique, autrement dit un ennemi redoutable pour nos cellules. Personnellement, je ne mets jamais le masque, sauf sous le nez dans les grands magasins où il n’y a pas moyen d’entrer autrement. Quelques minutes en moyenne par semaine, mais c’est déjà de trop à mes yeux. Refuser la muselière et la PCR nasale sont les premiers gestes sanitaires que je mets en front de bandière.

  1. Un régime hypoglycémiant tu adopteras 

Diabète, obésité, hypertension, carence en vitamine D : les principaux  facteurs de risque dans le développement d’une forme sévère de covid sont connus et de mieux en mieux identifiés. Mais il en est  un qui reste étrangement dans l’ombre, à savoir l’hyperglycémie. Il y a un an, dans une étude parue dans Annals of Medicine, des médecins espagnols  avaient pourtant levé ce gros  lièvre. Menée auprès de 11.000 patients hospitalisés dans une centaine d’hôpitaux, leur recherche consistait à étudier le lien entre le taux de glucose sanguin et la durée d’hospitalisation, l’admission en soins intensifs, le besoin de ventilation mécanique et la mortalité, mais indépendamment du diagnostic de diabète.  Et c’est effectivement ce qu’ils ont trouvé :  quand elle était mesurée à l’entrée, une glycémie élevée était liée à l’admission en USI, à l’intubation et/ou au décès, et ce quel que soit le statut diabétique. Autrement dit, l’hyperglycémie sans diabète prédispose déjà à développer un covid de forme sévère.  Des scientifiques suisses ont récemment conforté la présomption du rôle majeur joué par le niveau de glucose dans le sang.  Leur découverte a été faite par le cadre du Blue Brain Project de l’École polytechnique de Lausanne, qui a utilisé l’Intelligence Artificielle (IA) pour passer en revue 240.000 articles scientifiques traitant du covid et/ou de coronavirus. Surprise :  avec 6236 citations, le glucose est le composant biochimique le plus souvent évoqué dans la littérature médicale relative à la pandémie. Les chercheurs ont ensuite examiné les textes les plus significatifs mettant en évidence la glycémie comme facteur de risque numéro un. Je vous explique cela dans le Néosanté de janvier mais je vous recommande déjà la règle de prévention découlant de cette découverte : l’adoption d’un régime alimentaire à index glycémique faible. De mon côté, c’est déjà fait depuis longtemps car mon alimentation est un mix de régime cétogène et de régime paléo. Ces deux approches sont propices au contrôle de la glycémie puisqu’ils sont pauvres en sucres raffinés  et en glucides d’origine agricole comme les pâtes, le pain ou les céréales. Les fruits et les légumes fournissent suffisamment de carburant glucidique.

  1. En micronutriments importants tu te pourvoiras

Inutile de trop s’attarder sur ce chapitre : il est allègrement prouvé que plusieurs minéraux,vitamines, flavonoïdes et acides aminés sont autant de boucliers protégeant du covid sévère. Il y a évidemment les « quatre mousquetaires » que sont la vitamine D, la vitamine C, le zinc et le sélénium. Mais je trouve qu’on ne parle pas assez de la quercétine, un composé végétal qui possède à la fois des propriétés anti-oxydantes, anti-inflammatoires et immunostimulantes. Publiée dans l’International Journal of General Medicine, une étude italienne vient encore de mettre en évidence sa grande efficacité prophylactique : le taux d’hospitalisation a été réduit de 68% dans le groupe supplémenté en quercétine !Personnellement, j’évite les compléments alimentaires car j’estime qu’il y a assez d’aliments pourvoyeurs dans mon assiette. La vitamine C abonde dans de nombreux fruits et dans plusieurs légumes crucifères. La D, on la trouve dans le jaune d’œuf et les petits poissons gras, lesquels apportent aussi de grandes quantités de zinc. Quand je vous ai parlé du sélénium – des végétariens me l’ont rappelé -j’ai oublié de vous préciser que la pâte de sésame et la noix du brésil en étaient de précieux fournisseurs. La quercétine ? Elle foisonne dans la pomme, le raisin rouge ou mon péché mignon, le chocolat noir. Le seul supplément que je prends spécialement pour mieux affronter le covid en cas de besoin, c’est la N-Acétyl-Cystéine (NAC pour les intimes) qui est un précurseur du glutathion. Comme l’ont montré plusieurs études dont celle-ci, cet antioxydant  méconnu joue un rôle protecteur  majeur  contre les tempêtes inflammatoires  associées aux formes graves du covid. Mon excellent confrère Xavier Bazin parle de la NAC depuis plus d’un an et demi et il lui a  encore consacré son infolettre il y a 8 jours. Je vous laisse volontiers en sa compagnie éclairante sur ce sujet.

  1. Le paracétamol tu banniras

En parlant de glutathion, savez-vous que son pire ennemi est le paracétamol, commercialisé sous le nom de Doliprane en France et de Dafalgan en Belgique ? Ces médicaments courants sont de puissants toxiques pour le foie, organe qui abrite précisément les réserves corporelles de glutathion. Ce stock est littéralement pillé par le paracétamol, et pas seulement en cas de surdosage. Même en respectant la posologie et l’espacement des prises, le consommateur n’échappe pas à l’hépatotoxicité du médoc.Il suffit de consulter les sites des centres anti-poisons pour le savoir. Dans une étude datant d’octobre 2020, des scientifiques italiens ont montré que la disparition du glutathion induite par le paracétamol était manifestement liée aux complications de la grippe covid. Et qu’ont fait les autorités sanitaires ? En Belgique comme en France, elles n’ont rien changé à leurs consignes et elles ont continué à préconiser le paracétamol comme traitement de « premier choix » de la fièvre et des douleurs covidiennes. C’est un scandale en soi car ce conseil officiel peut être qualifié de criminel : il faut au contraire éviter à tout prix de recourir à cet antalgique toxique. Quand j’entends qu’un covidé s’est retrouvé à l’hosto, je demande systématiquement s’il a pris du Dalfalgan et la réponse est quasiment toujours affirmative. Ce qui me sidère, c’est que même des médecins membres de RéinfoCovid prescrivent ce médicament du diable ! Pour surmonter la souffrance, sachez qu’elle procède essentiellement de l’inflammation et que c’est donc celle-ci qui demande solution. On y reviendra plus bas. Personnellement, si un mal crânien ou articulaire devenait insupportable, j’essayerai dans l’ordre chronologique de me gaver de curcuma, de sniffer de la menthe poivrée, de me rabattre sur l’aspirine, de recourir au cannabis, de faire appel aux anti-inflammatoires stéroïdiens (cortisone) et, si ça ne va vraiment pas mieux, de me faire prescrire un opiacé. Tout sauf le paracétamol, une molécule dont la banalisation outrancière n’a pas peu contribué à remplir les cimetières depuis 22 mois..

  1. L’hygiène et la respiration nasales tu pratiqueras

Si le sars-cov-2 ne s’est pas encore invité chez moi, c’est peut-être parce que je pratique quotidiennement l’hygiène nasale. Kesako ? Là, je vous surprends en flagrant délit d’oubli ou d’abonnement trop récent à notre newsletter gratuite car j’en ai parlé en 2017, le 24 maide cette année-làexactement , au cours de ma série « Mes trucs de santé ». Je vous incite donc à (re)lire cette infolettre dédiée à l’irrigation du nez, une méthode déjà pratiquée en Inde dans des temps très reculés. Mieux : je vous suggère de lire l’article que lui a dernièrement consacré Xavier Bazin, avec lequel je suis décidément en résonance journalistique.  Nos deux textes se complètent parfaitement. Mon confrère et ami français a par ailleurs écrit un autre article assez décoiffant sur les vertus anticovid des bains de bouches et  gargarismes, que je vous conseille aussi de lire. L’hygiène nasale  et l’hygiène buccale, ce sont les Dupont-Dupond de la protection contre les infections respiratoires. Sur la respiration nasale, je ne peux que me répéter : qu’il existe ou pas, le virus couronné  est venu  à point nommé mettre en évidence une tragédie contemporaine : nous respirons mal et nous respirons trop ! Sous l’effet du stress, la plupart des Occidentaux sont devenus des hyperventilés chroniques qui consomment trois fois plus d’oxygène qu’il y a un siècle. Or cette surconsommation mène paradoxalement à une sous-oxygénation cellulaire qui est la mère de beaucoup de maladies, à commencer par le cancer. Comme il me semble l’avoir souligné à juste titre ici  et ici, les hypoxies aiguës covidiennes ne pouvaient trouver  meilleur terreau que ce fléau hypoxique chronique. Si on respire trop et trop mal, c’est aussi parce qu’on respire trop souvent par la bouche, une voie qui n’est pas faite pour ça. Et c’est généralement la nuit que nous recourons inconsciemment à la funeste respiration buccale. Comment y remédier ? C’est ce que nous avons expliqué dans un dossier de Néosanté (N° 111) et que le naturopathe Jérémie Mercier a également partagé dans une des récentes infolettres. Personnellement, j’ai pris l’habitude de dormir avec un sparadrap micropore collé sur les lèvres et les empêchant de s’ouvrir. Cette respiration nocturne obligatoirement nasale est à mon avis une autre bonne manière de faire barrière au covid et à son évolution péjorative.

  1. Le pouvoir du souffle tu découvriras

Il y a cependant un outil plus performant dont je vous ai également entretenu plusieurs fois : la rétention du souffle à poumons vides. C’est une technique de yoga qui remonte à la nuit des temps et qui permet de s’oxygéner à bon escient en corrigeant le déséquilibre gazeux entre O2 et CO2. Le dioxyde de carbone retenu dans les poumons devient alors un précieux allié de la respiration. De nos jours, cette connaissance intuitive ancestrale a été ressuscitée sous les concepts de « méthode Buteyko » ou de « respiration intermittente ».J’aime bien cette deuxième appellation parce qu’elle évoque le jeûne intermittent et que la rétention du souffle à poumons vides est justement cela : un jeûne respiratoire évidemment très provisoire. Depuis que je la pratique matin et soir, l’apnée après expiration me semble avoir augmenté mon bien-être et ma vitalité globales, et amélioré ma santé pulmonaire en particulier. Contexte covidien oblige, j’ai acheté en pharmacie un oxymètre, petit appareil pas cher qui me permet de surveiller ma saturation sanguine en oxygène. Celle-ci navigue généralement entre 96 et 99, ce qui est plutôt bon, mais elle s’élève systématiquement d’un pourcent au bout de deux minutes après mes exercices yogiques. Je sais que c’est très audacieux de l’écrire, mais je suis convaincu que la rétention respiratoire pourrait utilement remplacer l’oxygénation ambulatoire et endiguer les hypoxies silencieuses qui sont un peu la « marque de fabrique » de la grippe covid. Mon initiateur en naturopathie, André Passebecq, disait qu’il faut toujours, dans la mesure du possible, aller dans le sens du symptôme au lieu de chercher à le contrecarrer. L’instinct sait mieux que nous. Dans la même logique, s’abstenir momentanément de respirer est à mon sens une bonne parade au risque de mourir étouffé. Je serais curieux de savoir si mes expériences à l’oxymètre se vérifient chez autrui et surtout si elles seraient reproductibles chez des patients en détresse.

 

5 commentaires

  • Michelle Mottard dit :

    Où trouve t’on du glutation svp?
    Merci pour votre article très bien fait.

  • Anonyme dit :

    Merci Yves RAZIR : Est ce que la NAC (N-acétyl cystéine) existe dans la nature et dans quoi la trouve t’on ? Comme par exemple la quercétine qui se trouve dans les pommes et le chocolat noir Merci de me répondre et désolée si vous en avez déjà parlé je n’ai pas encore tout lu…

    • yves rasir dit :

      La cystéine est métabolisée à partir de la méthionine. On les trouve dans des sources animales (les poissons, les fromages, la viande et le jaune d’œuf) et dans une moindre proportion, végétales (oléagineux tels les cacahuetes, les amandes et les pistaches, les lentilles et les haricots, mais aussi le soja).

  • Franck dit :

    Bonjour,merci pour vos newsletters qui sont remplis de bon sens médicales.Avez-vous déja donné des conseils concernant l’arthrose?J’en souffre depuis 1mois au genoux,au point que je ne peut plus courir(,pour un sportif c’est très embêtant)et cela s’aggrave de semaine en semaine.
    Cordialement.

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