Les glucides glycémiants agissent comme des drogues
Publiée dans l’Américan Journal of Nutrition, une étude vient de montrer que les aliments à fort index glycémique (IG) activent les mêmes circuits neuronaux que ceux impliqués dans la dépendance aux drogues. Les chercheurs de l’hôpital pour enfants de Boston ont invité des hommes obèses à venir boire deux milkshakes présentant le même nombre de calories, le même goût et la même teneur en sucre. Mais le premier contenait des glucides avec un IG élevé et le second des glucides à faible IG. Résultat : après une forte hausse de taux de sucre dans le sang, le premier milkshake entraînait une chute brutale de ce taux quatre heures après son ingestion, et une sensation de faim excessive stimulant les zones cérébrales de l’addiction. Une preuve de plus que les aliments très glycémiants (sucre raffiné, pain blanc, pâtes, etc.) peuvent rendre gros, mais aussi accros.
.Lennerz BS, Alsop DC, Holsen LM, Stern E, Rojas R, Ebbeling CB, Goldstein JM, Ludwig DS.Effects of dietary glycemic index on brain regions related to reward and craving in men. Am J Clin Nutr. 2013 Jun 26.
Thé vert & dépression
La dépression se caractérise notamment par une perte d’intérêt pour les activités du quotidien, l’anhédonie, laquelle signale un problème dans l’apprentissage de la récompense. Pour les besoins d’une étude publiée dans le Nutrition Journal, les participants ont effectué un test où ils étaient rémunérés en cas de bon résultat : ceux qui avaient consommé du thé vert se sont montrés plus performants que le groupe placebo. Leurs symptômes dépressifs se sont également améliorés.
Seins & poisson gras
Des chercheurs chinois ont passé en revue 26 études réalisées aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, et portant sur 800 000 femmes et environ 20 000 cas de cancer du sein . D’après leur analyse, publiée dans le British Medical Journal, la consommation d’une à deux portions de poissons gras (saumon, thon, sardine.. .) par semaine est associée à une réduction de 14 % du risque de cancer du sein. L’effet protecteur est plus marqué en Asie, probablement parce que la consommation de poisson y est supérieure à celle des pays occidentaux.
Autisme & gluten
Les enfants autistes souffrent souvent de troubles gastro-intestinaux, d’où l’idée très logique d’une possible association entre cette maladie et une sensibilité au gluten. Ce que l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments a pourtant réfuté en 2009 dans un rapport particulièrement critique envers les régimes sans caséine et sans gluten. Or, des chercheurs américains viennent de publier dans la revue PlosOne les résultats d’une étude montrant que les enfants autistes ont des niveaux significativement plus élevés d’anticorps dirigés contre la gliadine, une des protéines du gluten.
Café & suicide
Indice supplémentaire que la caféine est un bon antidépresseur, elle réduirait de moitié les passages à l’acte suicidaire ! En analysant les données de plusieurs études, des chercheurs de l’Ecole de Santé Publique de Harvard ont en effet découvert que les personnes consommant entre deux et trois tasses de café par jour ont un risque de suicide réduit de 45 % par rapport à ceux qui boivent moins d’une tasse par semaine. Pour les gros buveurs de café (4 tasses par jour), ce chiffre monte à 53 %.