Les polyphénols associés à la longévité
Les polyphénols sont des molécules antioxydantes présentes dans le café, le thé, le chocolat, le vin rouge, mais surtout dans les légumes colorés et les fruits foncés. Pour mesurer leur impact sur la longévité, des chercheurs de l’Université de Barcelone ont examiné pendant 12 ans le taux de polyphénols urinaires chez 807 hommes et femmes de plus de 65 ans vivant en Toscane (Italie). Résultats : les personnes dont les taux de polyphénols urinaires étaient les plus élevés (> 650 mg/jour) avaient une réduction de 30 % de leur risque de mortalité, par rapport à ceux dont les apports étaient les plus faibles (<500 mg/jour). Indice supplémentaire que les polyphénols allongent la vie : le taux urinaire était significativement plus élevé chez les survivants que chez les personnes décédées avant la fin de l’étude. (Journal of Nutrition).
Parkinson & poivron
On sait que la nicotine contenue dans le tabac a probablement un effet protecteur contre la maladie de Parkinson. La stimulation des récepteurs nicotiniques du cerveau semble protéger les neurones des fumeurs. Mais qu’en est-il des plantes de la famille des solanacées (poivrons, tomates, aubergines, pommes de terre…) qui contiennent de la nicotine ? C’est ce que des chercheurs américains ont voulu vérifier. Parue dans la revue Annals of Neurology, leur étude indique que la consommation de ces végétaux diminue effectivement le risque de développer la maladie de Parkinson. C’est particulièrement le cas du poivron, dont les gros mangeurs (plus de 2 à 4 fois par semaine) auraient 30% moins de risque de devenir parkinsoniens.
Sucre & mémoire
Des chercheurs allemands ont voulu savoir si, même chez des personnes non diabétiques, les niveaux de sucre dans le sang étaient corrélés aux performances cognitives. Pour leur étude parue dans la revue Neurology, ils ont recruté 141 personnes âgées en bonne santé et ont évalué leur mémoire en leur demandant de réciter une liste de 15 mots entendus 30 minutes auparavant. En même temps, ils ont mesuré les concentrations de glucose sanguin et observé par IRM la taille de l’hippocampe, une zone du cerveau qui joue un rôle important dans la mémorisation. Résultats : les personnes au sang le moins sucré ont fait de meilleurs scores aux tests de mémoire. Ce sont elles aussi dont l’hippocampe était le plus actif.
Lait & cancer
Selon l’étude américaine WHI (Woman’s Health Initiative), qui suit 161 808 femmes âgées de 50 ans et plus, une consommation de trois laitages par jour est associée à une augmentation de 19 % du taux d’un facteur de croissance, l’IGF-1 libre (insulin-like growth factor-1), lui-même soupçonné d’être impliqué dans la développement de certains cancers, comme celui de la prostate.
(Source : LaNutrition.fr)
Chou & radiothérapie
Pour leur étude publiée par la revue Pnas, des chercheurs américains ont exposé quotidiennement pendant deux semaines des rats à une dose mortelle de rayons gamma. Parallèlement, les rongeurs recevaient dix minutes après chaque exposition un mélange de différents choux. Résultat assez stupéfiant : tous les rats nourris avec ces végétaux crucifères étaient encore en vie un mois plus tard, alors que tous les autres étaient morts. Des tests similaires menées sur des souris irradiées ont permis de découvrir que celles nourries aux choux avaient plus de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes. Bref, ces légumes semblent bel et bien capables de diminuer les effets indésirables d’un traitement de radiothérapie.