Ce n’est évidemment pas de Louis Pasteur qu’il s’agit. Même si la légende raconte qu’il confessa son erreur sur son lit de mort (« Claude Bernard avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout »), le faussaire arriviste que la France vénère restera à tout jamais dans l’histoire comme le père de la folle théorie attribuant aux germes un rôle causal dans la genèse des maladies. Ce n’est pas lui, mais l’Institut qui porte son nom qui amorce un tournant scientifique historique ! Depuis janvier dernier, ce centre de recherche prestigieux a une nouvelle directrice générale en la personne de Yasmine Belkaid, brillante immunologiste franco-algérienne de 56 ans qui a fait l’essentiel de sa carrière aux États-Unis. Or cette grande spécialiste du microbiome – elle a notamment découvert sur la peau des souris une bactérie qui favorise la cicatrisation des tissus cutanés – est tout le contraire d’une biophobe obsédée par la lutte contre les microbes au moyen de biocides ou de vaccins. Comme en témoigne l’interview épatante qu’elle a récemment accordée à France Info, cette mère de famille transpirant l’intelligence, la compétence et la bienveillance porte sur le microcosme microbien un regard qui n’a plus grand-chose à voir avec la doctrine pasteurienne et que n’aurait pas renié Antoine Béchamp. En écoutant Yasmine Belkaid, on croirait presque entendre le contemporain de Pasteur contestant ce dernier et déclarant que « Rien n’est la proie de la mort, tout est la proie de la vie ».
Du Béchamp pur jus
En tout cas, on peut dire qu’elle en a. Au micro de France Info, la nouvelle directrice de l’Institut corrige d’emblée Ali Baddou qui introduit son invitée en présentant les microbes comme des ennemis à combattre. « Nous sommes un conglomérat de microbes, nous en hébergeons plus que de cellules. La grande majorité d’entre eux sont des passagers et parfois ils nous aident. » Trois minutes plus tard, l’animateur radio prouve qu’il a capté le message en posant une excellente question : comment se fait-il que les microbes persistent dans notre corps alors que notre organisme est censé les éliminer ? Ce à quoi la scientifique répond que « très peu sont des pathogènes » et que « les infections sont en réalité très rares » et rarement mortelles, ce qui tue étant la réaction inflammatoire et non l’agent infectieux lui-même. De façon encore plus claire, Yasmine Belkaid précise que « la métaphore de l’attaque ne fonctionne pas » et que « les microbes se comportent de manière très différente selon les individus et les circonstances », ce qui étant pathogène pour un être humain ne l’étant pas forcément pour son voisin. Y-a-t-il moyen de prendre plus hardiment position contre la théorie des germes en lui opposant la théorie du terrain ? En fin d’émission, la chercheuse va jusqu’à se faire l’avocate des parasites en soulignant que tous les microbes se comportent en parasites et qu’il est absurde de vouloir s’en débarrasser. Absurde de leur faire la guerre mais aussi et déjà de s’ingénier à les perturber : « Nos microbiotes sont importants et si on les perturbe, on perturbe notre écosystème ». On ne peut préjuger de rien mais il serait logique, après de telles déclarations, que l’Institut Pasteur renonce à développer des antibiotiques ou des vaccins. Il serait même logique que la dépouille du fondateur soit expulsée de la crypte du bâtiment et qu’on y installe à la place les ossements d’Antoine Béchamp.
L’immunité pour réguler
Au XIXe siècle,les deux savants rivaux ne savaient encore rien de l’immunité. S’ils avaient connu l’existence du système immunitaire, il est cependant probable que Pasteur l’aurait considéré comme l’ont fait ses successeurs, à savoir comme un système de défense contre des assaillants extérieurs. Et il est non moins probable que Béchamp y aurait vu la confirmation de ses intuitions biophiles. Sur ce sujet, Yasmine Belkaid témoigne également qu’elle est beaucoup plus proche des idées du médecin découvreur des microzymas que de celles du chimiste inventeur du vaccin contre la rage : pour elle, l’immunité est un « système de régulation » sans rapport avec un arsenal guerrier puisqu’il consiste à harmoniser les relations, à « établir des compromis » entre les microbes et leurs hôtes. Non seulement la directrice générale plaide pour une coexistence pacifique mais elle insiste sur le fait qu’en chouchoutant le microbiote, on peut renforcer le système immunitaire de façon spectaculaire. Sur la base de ses propres travaux – elle a publié plus de 220 articles révisés par des pairs – et d’autres études récentes, l’immunologiste souligne en effet qu’on peut changer très rapidement le système immunitaire d’un individu en changeant sa façon de s’alimenter. Deux semaines d’un nouveau régime alimentaire suffisent pour observer une amélioration de l’immunité, autrement dit de la capacité de vivre harmonieusement avec les micro-habitants qui peuplent nos entrailles et la plupart de nos organes. Au passage et avec un beau sourire, Yasmine Belkaid ajoute que nos alliés microbiotiques influent sur l’ensemble des systèmes physiologiques, c’est-à-dire sur notre santé dans sa globalité. On peut imaginer que la crise Covid aurait été gérée bien plus rationnellement si cette femme de tête était revenue des States plus tôt et si elle avait présidé le Conseil Scientifique. En la qualifiant de « miracle pour la France », le très vaccinaliste Alain Fischer ne réalise sans doute pas qu’elle va dépasteuriser l’hexagone au lieu de perpétuer un culte obsolète…
Grippe aviaire, l’offensive
Malheureusement, ce n’est plus à l’Institut Pasteur que se forgent les politiques sanitaires et ce ne sont plus ses chercheurs qui orientent la science infectiologique au niveau mondial. Le Vatican de l’église pasteurienne s’est déplacé à Genève et son Saint-Siège est désormais celui de l’OMS, la très mal nommée Organisation Mondiale de la Santé. Vous avez peu apprécié son rôle dans la mascarade covidienne ? Vous allez détester son implication dans la plandémie qui vient. Comme je l’avais subodoré dans ce billet du 29 mars 2023, c’est en effet la grippe aviaire qui se profile comme le prochain grand péril viral brandi par les bandits genevois dont les plantureux salaires sont payés en majeure partie par Bill Gates et Big Pharma. Histoire de renforcer son pouvoir et de faire voter en mai prochain les nouveaux traités qui lui donneraient la possibilité de dicter sa loi aux États, l’OMS agite l’épouvantail du virus H5N1avec une frénésie croissante. Il y a quelques jours, elle faisait part devant la presse de son « énorme inquiétude » face à la progression de la maladie aviaire et de l’augmentation de sa transmission aux humains. Selon la doxa pasteurienne, la zoonose se transmet par la volaille et un cas de contagion via une vache s’est produit dernièrement au Texas, ce qui porte à croire que le virus horriblement létal (il tuerait entre 50 et 60% des personnes infectées) pourrait déferler sur terre avec des conséquences apocalyptiques. L’éleveur texan a juste été enrhumé et aucun cas de transmission interhumaine n’a jamais été signalé, mais il n’en faut pas plus pour lancer une nouvelle opération de terrorisme psychologique. L’OMS recommande même de ne plus consommer que du lait pasteurisé, des fois que le virus ravageur serait déjà là. N’ayant rien retenu des précédents H1N1 et Sars-Cov-2, les médias subsidiés rivalisent bien sûr de manchettes alarmistes sur un « scenario catastrophe » imminent.
Yasmine avec nous ?
Pourquoi la grippe aviaire ? Comme je le soulevais l’an dernier, cette maladie représente un double et colossal jackpot pour la pharmafia : elle peut espérer injecter des milliards de pigeons humains (deux vaccins sont déjà agréés en Europe, neuf autres attendent l’autorisation) et des dizaines de milliards d’animaux d’élevage. Avec le corona, difficile de vacciner pangolins et chauve-souris. Grâce à l’influenza aviaire, les vaccinatueurs peuvent compter sur toutes les bêtes à plumes et à poils domestiquées sur la planète pour faire leur beurre. En date du 25 mars 2024, la France avait déjà vacciné 25.076.672 canards. Admirez la précision du chiffre et imaginez le pactole que constituent veaux, vaches, cochons, couvées et tutti quanti. À la limite, le bétail humain n’est qu’un marché subsidiaire dans cette affaire. Subsidiaire mais capital car c’est lui qui doit paniquer à mort pour multiplier la ponte des œufs d’or. Depuis plusieurs années, le système médiatique conditionne le public à s’effrayer en voyant l’extermination des animaux prétendument contaminés. Aujourd’hui, la stratégie du choc entre visiblement dans sa phase décisive et la grande offensive paraît lancée. Il faudra encore être fort pour résister à la propagande de peur, aux infox et aux mesures totalitaires qui se dessinent. Avec Yasmine Belkaid comme membre inattendu du camp du bien ? C’est tout le mal que je nous souhaite car comme je le martèle depuis 4 ans, on ne sortira pas du cauchemar viroparano sans dépasteuriser les cerveaux. Aussi étonnant que cela paraisse, la nouvelle directrice de l’Institut Pasteur semble disposée à faire le job !
Yves RASIR
PS : merci au lecteur qui m’a transmis le lien de l’interview en me suggérant de la visionner. C’était une riche idée.
enfin une vision naturelle de la manifestation de la Vie avec le principe d’harmonisation et non de la guerre …il était temps !
Des décennies d’errances et de victimes non reconnues… D’ostracisation pour ceux qui 23024critiquaient , interrogeaint ou demandaient “réparation”…si tant est que l’argent puisse remplacer une santé massacrée…
Béchamp vs pasteur ? A voire restons prudents…. pourtant les derniers écrits de Pasteur témoignaient de ces doutes… BNF bulletins académie des science de 1883 .
Les russes soignent avec des “phages” depuis des lustres …. Mais shuuuuuttttt ….c’est “complôtiste”. Et puis “la science cela ne se discute pas” dixit mme Buzin…Remdesivir, vaccin, rivotril et midazolame…Au dodo;
Si la science ( dont les découvertes sont souvent empiriques et accidentelles…) ne” devait pas” être questionnée et remise en question nous serions encore à l’âge des cavernes…un postulat de base faut et tout le raisonnement est FAUX il faut donc savoir faire humblement tabula raza et avec un regard neuf et de la prudence revoir le postulat. on perdrait moins de temps et d’argent plutôt que de persévérer dans l’erreur. ERRARE HUMUNUM EST PERSEVERARE DIABOLICUM
Cette Science reconnait pourtant que notre corps contient des milliards de bactéries et de protéines ….et que sans elles point d’humain… Pasteur et ses amis les tuent à chaque prise d’antibiotique … Ou ANTI VIE puisque biotique = vivant
Montagnier se tournait vers les médecines vibratoires ô combien ridiculisées …Exit le cher Homme, pour cause de grand âge… (ce que d’autres qualifieraient d’expérience) vers les États Unis où il enseignait encore régulièrement avant de s’opposer aux thèses farfelues du pangolin criminelle et de la chauve souris jezabelle …Le XXI eme siècle sera t il celui de la sagesse ou du ‘toujours plus de pognon’ ?
Remettre l’homme en premier plan avant tout : primum non nocere secundum cavere tertium sanare… la médecine et la recherche feraient bien de s’en souvenir !!!!
Hier on nous parlait du pangolin qui avait convolé avec une chauve souris … Aujourd’hui on nous parle d’un canard ou d’une poulette qui aurait commis l’acte improbable avec une vache ou un taureau … dans les pays du désert on nous parlait autrefois du châmeau pour le HINI ou le H5NI, bref les contes s’adaptent en fonction des tropiques…. il faudrait qu’ils se mettent d’accord … et puis, pourquoi les chercheurs n’ont ils jamais les souches vivantes de ces “virus” pour pouvoir effectuer leurs recherches ….?????
Alors, isolés ou pas ces “virus” ? Quelqu’ils soient … et, toutes criminelles ces bactéries ? Pourquoi ne porte ton pas plus les recherches sur les parasitoses … les Aliens , ou colonisateurs à bas bruits de nos organismes … que nos corps fragilisés par tant de chimique et d’ondes n’arrivent plus à éliminer ? !!!!! Pourquoi l’hydroxychloroquine et l’ivermectrine ou l’artémisia toutes interdites ont été les meilleurs traitements lors de la pangolite de 2019 ? curieux non ? de quoi réfléchir sur leur mode de fonctionnement et les maladies ou parasites qu’ils traitent habituellement… pasteur et big Pharma auraient ils peur des réponses ? Bonnes recherches …à tous pour le bonheur et la santé de l’humanité.
Pas trop vite en besogne Monsieur Rasir ! .
.
Désolé de tempérer votre optimisme (il en faut) mais quitte à recruter un scientifique des “states” j’aurai préféré un Tom Cowan ou un Andrew Kaufman.
Lorsque, dans un enthousiaste élan, vous qualifiez l’intervention de cette fière pasteurienne de “Béchamp pur jus”, nous sommes à la limite de l’insulte envers notre cher et vénéré véritable savant français.
Proposez lui 1 ou 2 heures de débat ou simplement d’échanges avec Alain Scohy et nous pourrons évaluer les véritables connaissances de cette charmante scientifique.
Je reste très dubitatif sur la qualité et l’honnêteté de ce qui peut sortir d’un institut nommé Pasteur.
Malheureusement, le raisonnement des microbes cohabitants avec “l’hôte” reste une interprétation basée sur les dogmes de l’asepsie prétendant que les microbes sont étrangers à nos organismes.
En remontant à la source de l’erreur on comprendrait que ceux-ci sont du SOI, la vie en nous depuis les gamètes puis l’oeuf… à l’origine de tout dans nos organismes et sans lesquels nous ne serions que matière inerte.
Béchamp l’avait compris ! Tant que les scientifiques ne s’intéresseront pas à ses travaux on ajoute des interprétations à des dogmes sans jamais changer de voie.
voilà qui est surprenant ?
Je suis curieux de savoir comment a été recrutée cette nouvelle directrice ?
Qui y avait-il dans le comité de recrutement ? Sur quelles bases scientifiques se sont ils appuyés pour la recruter ?
Il faut rester sur ses gardes…wait and see