N’ayant ni l’envie ni les moyens de partir en vacances, je suis resté l’été chez moi et j’ai continué de suivre l’actualité en y repérant de temps à autre matière à décodage psychobiologique. Voici quelques-unes des réflexions inspirées par des maladies ou des accidents rapportés par les médias. Encore une fois, je précise que cet exercice n’a pas la prétention d’énoncer une vérité garantie mais qu’il consiste à formuler des hypothèses non démontrées. Pour être sûr d’identifier exactement l’origine psycho-émotionnelle d’une perte de santé, il faudrait avoir longuement travaillé avec la victime dans le cadre d’une relation thérapeutique. Et en dernier ressort, seul le patient connaît sa propre histoire et peut certifier le lien de causalité entre ses maux et un événement ressenti conflictuellement. Si je me livre régulièrement à des interprétations hypothétiques, c’est pour servir la « nouvelle médecine du sens », expression que le Dr Olivier Soulier m’avait amicalement empruntée, et mettre en évidence les mécanismes psychosomatiques trop négligés par le matérialisme médical actuel. En donnant des exemples flagrants, j’espère contribuer à la prise de conscience de l’influence majeure et prépondérante de l’esprit sur le corps. Ce qui nous arrive de mal n’est jamais insensé, ce n’est pas le produit du hasard ou de la fatalité, mais bien la réponse du cerveau à un mal-être préalable et la compensation symbolique d’une culpabilité inavouée.
Le genou de Thibaut Courtois
Si vous ne connaissez pas ce grand joueur de football, sachez qu’il est le gardien de but du Real de Madrid et celui des Diables Rouges, l’équipe nationale belge. En juin dernier, la star du ballon rond a lâché ses équipiers juste avant un match important au motif qu’on lui avait manqué de respect en le privant du brassard de capitaine. Les réactions à ce caprice ont été virulentes dans la presse belge et tous les commentateurs étaient bien d’accord sur un point : Thibaut Courtois ne pouvait poursuivre sa carrière internationale qu’en faisant amende honorable et en présentant ses excuses au groupe et au staff des Diables Rouges. C’est certainement ce qu’est venu lui dire le directeur technique de la fédération envoyé à Madrid fin juillet pour recoller les pots cassés. Rien n’a filtré de cette réunion mais quelques jours plus tard, comme par hasard, le grand keeper s’est gravement blessé à l’entraînement. Une rupture des ligaments croisés qui le tiendra éloigné des terrains au moins six mois. En décodage biologique, les pathologies du genou ont un sens très précis. C’est l’articulation dans laquelle se somatisent les problématiques de relations distendues entre l’individu et un groupe (Le ” je en conflit avec le “nous”) et les situations de soumission par la contrainte (Être obligé de mettre un genou à terre). Dans le contexte de sa mise à l’écart et de sa repentance obligatoire, on pouvait deviner que le gardien en rupture avec l’équipe nationale risquait la rupture ligamentaire. Dans le Tome III de son ouvrage Le Sens des Maux, Bernard Tihon explique précisément que les ligaments sont sensibles à des conflits de dévalorisation anticipés, c’est-à-dire attendus dans le futur. Et notre auteur ajoute que si l’entorse ou la déchirure intervient dans le genou, ça signifie qu’”on se sent en tort alors qu’on refuse de se soumettre“. Écartelé entre sa fierté et sa culpabilité, Thibaut Courtois souffrait manifestement de cette tension et il aura payé cher sa réaction d’orgueil…
Le sang des sidéens
Le sida se guérit par remplacement du sang ! Pourquoi diable cette bonne nouvelle n’a-t-elle pas fait les gros titres de la presse ? Un cas de guérison du sida a été présenté durant la Conférence Internationale Scientifique sur le VIH qui s’est tenue en juillet en Australie. Certes, ce n’est pas la première fois qu’une rémission complète est annoncée. Il y a déjà eu 5 patients considérés comme guéris à la suite d’une greffe de moelle osseuse. Mais cette fois-ci, le donneur n’était pas porteur de la mutation génétique rare connue comme protectrice contre le VIH. Contrairement aux autres, le nouveau rescapé reste « permissif » au virus mais ce dernier demeure indétectable dans son organisme malgré l’arrêt du traitement antiviral. Par quel miracle ? Les tests post-opératoires ont montré que les cellules sanguines du receveur avaient été entièrement remplacées par les cellules du donneur. Autrement dit, le sang produit par les cellules souches reçues s’est totalement substitué au fluide « originel ». Le terrain est totalement assaini et le prétendu ennemi viral n’y peut plus rien ! Épatés par cette réussite fortuite – le malade genevois était en effet soigné pour une leucémie – , les médecins suisses vont à présent explorer « des voies nouvelles » dans l’espoir de trouver une thérapie curative du sida. Et si une simple transfusion massive d’un sang « sain » suffisait à guérir le syndrome d’immunodéficience ? Et si des purifiants naturels du sang pouvaient déjà faire le job ? La découverte helvétique ouvre également la porte à une psychosomatique du sida puisque le sang est indéniablement le support des programmes familiaux pathogènes. En décodage biologique, le SIDA est interprété comme un « programme de mort » reçu à la naissance, voire hérité transgénérationnellement. Ainsi que l’explique toujours Bernard Tihon dans le tome III du Sens des Maux, le sidéen subit à tout le moins un « conditionnel de vie » de la part de sa lignée : il ne peut vivre que s’il tombe malade. Tout cela est inconscient évidemment, mais le rôle du « mauvais sang » (titre d’un film prémonitoire sur le sujet) est aujourd’hui plus qu’apparent. Les séropositifs symptomatiques peuvent désormais espérer guérir et plus seulement freiner le programme de mort à l’aide des trithérapies.
La cheville de Neymar (et celle de ma voisine)
Retour au foot : en apprenant le transfert du célèbre brésilien Neymar du Paris St Germain vers un club d’Arabie Saoudite, j’ai aussi appris que ses dernières saisons à Paris avaient été gâchées par des blessures et même une opération à la cheville. Or la médecine du sens est formelle sur cette articulation et ses pathologies : puisque la première sert principalement à prendre une direction, les secondes résultent inévitablement de conflits à tonalité directionnelle. Celui qui se foule, se déchire ou se casse la cheville est en proie à un grand stress relatif à une direction qu’il voudrait prendre mais ne peut pas prendre. C’est justement le « drame » de Neymar : il jouait pour le PSG mais n’avait jamais été très performant dans ce club et les supporters avaient fini par le prendre en grippe. Il avait même tenté sans succès de retourner au FC Barcelone et ce n’est pas un secret qu’il rêvait d’un nouveau port d’attache apte à satisfaire ses exigences financières. Maintenant qu’il a trouvé chaussure à son pied et qu’il a été accueilli comme un roi chez les émirs, je ne serais pas étonné que ses ennuis de cheville appartiennent définitivement au passé. Les mésaventures du footballeur m’ont fait penser à celle de ma voisine qui s’est brisée la cheville au début de l’été. Comme elle ne fait pas mystère de sa vie privée ni de ses problèmes de santé et qu’elle est demandeuse de mes éclairages psychosomatiques, je me permets de vous raconter brièvement ce qui lui est arrivé : elle avait deux amants et ne parvenait pas à choisir entre les deux élus de son cœur. La situation devenait vraiment cornélienne car il arrivait que les deux rivaux se croisent et se toisent. Comme par hasard, elle s’est fracturé la cheville en descendant de la moto du premier amant. Et vu que le deuxième lui a témoigné beaucoup de compassion et l’a beaucoup aidée quand elle avait le pied dans le plâtre, elle s’est décidée à en faire son seul amoureux attitré. C’est là toute la logique des maladies et des accidents : ils nous donnent le temps de mettre en place les changements nécessaires. En l’occurrence, la cheville meurtrie réclamait clairement la fin du tiraillement sentimental et un choix définitif. C’est en tout cas une piste d’interprétation que ma voisine a accueillie avec approbation.
Le cancer du général déchu
Selon les autorités russes, le général Gennady Zhidko est mort le 16 août dernier des suites d’une « longue maladie ». Derrière cet euphémisme idiot, se cache très généralement le cancer et je pars du principe que c’est bien d’une tumeur qu’est mort le haut gradé de l’ex-Armée Rouge. Ce n’est cependant pas important de savoir quelle affection l’a emporté, on peut simplement faire le lien entre son décès à seulement 58 ans et son parcours de vie récent. Il y a six ans, Gennady Zhidko recevait le titre le plus honorifique du pays, celui de « héros de la Russie », en récompense de ses faits d’armes en Syrie. Cet officier était tellement apprécié de Vladimir Poutine que ce dernier l’avait désigné en avril 2022 pour diriger « l’opération militaire spéciale » en Ukraine. Or six mois plus tard à peine, il était démis de ses fonctions et renvoyé sine die à la maison ! Selon les analystes de la guerre russo-ukrainienne, le général devrait sa déchéance à ses mauvaises manœuvres et à la mort de nombreux soldats sur le champ de bataille. Il est notoire que la Russie veut limiter au maximum les pertes humaines dans ses rangs et que la consigne donnée au chef est de mener le combat sans décimer les troupes. Nonobstant la culpabilité consécutive à l’hécatombe, on peut supposer que Gennady Zhidko a très mal supporté d’avoir failli à sa mission et d’être révoqué pour cette raison. Une longue maladie, vraiment ? On voit mal Poutine nommer un malade déjà affaibli à la tête de son État-major. Et de toute manière, il est totalement faux d’affirmer que le cancer a besoin de longtemps pour exprimer ses effets délétères. Les cas sont légion de cancéreux qui ont développé et succombé rapidement à la maladie peu après un dépistage négatif. À la défaveur de la vaccination covid, on découvre d’ailleurs le phénomène des « turbo-cancers », capables d’expédier dans l’au-delà en quelques mois. Si elle est souvent chronique, la maladie peut parfois s’exprimer de façon aigüe et fulgurante. Je fais donc l’hypothèse que le général déchu est mort d’être passé brutalement et sans transition du statut de héros à celui de zéro. Comme dévalorisation puissamment pathogène, c’est difficile de faire pire. À propos du vaccin précité, je pensais également vous proposer un décryptage des cas de lèpre parmi les vaccinés contre le coco. Les médias ont été obligés d’en parler car le lien causal entre l’injection expérimentale et la survenue de cette infection a été rigoureusement démontré par des scientifiques britanniques. Mais comme je suis déjà très long cette semaine, je remets ça à une prochaine fois.
Yves Rasir