Le 3 février dernier, est mort à 86 ans le prince Victor-Emmanuel de Savoie, petit-fils du dernier roi d’Italie et héritier légitime du trône en cas de retour à la monarchie dans la péninsule. Si vous vous en fichez pas mal, vous aurez bien raison : ce personnage peu reluisant ne méritait certainement pas d’éloge funèbre. Playboy flambeur et businessman magouilleur, il fut notamment soupçonné de trafic d’armes et poursuivi pour proxénétisme, ne devant sans doute qu’à sa position sociale et à ses puissantes relations d’avoir échappé à toute condamnation. Cette crapule à particule est aussi celui qui a dupé la justice en parvenant à être acquitté du meurtre, en 1978, d’un jeune allemand de 19 ans qui s’était approché trop près de sa propriété et de son yacht en Corse. La victime de ce tir de carabine « accidentel » était Dirk Hamer, fils du Dr Ryke Geerd Hamer. C’est à la suite de ce drame que le médecin endeuillé a développé un cancer des testicules et qu’il a pu faire le lien entre sa tumeur et le choc émotionnel encaissé. Et c’est « grâce » à cette tragédie que le père de l’enfant perdu a pu devenir celui de la révolutionnaire Médecine Nouvelle reconnaissant à toute maladie une origine psychique et un sens biologique en termes de survie.
Tout peut se guérir
Jamais le proverbe « à quelque chose malheur est bon » n’a aussi bien justifié sa rude sagesse car le décès de Dirk a marqué le début de ce nouveau paradigme médical d’ampleur copernicienne. Dès la fin du siècle dernier, des centaines de médecins et de thérapeutes avaient été formés par le Dr Hamer ou par ses premiers auditeurs parmi lesquels figuraient Robert Guinée, Claude Sabbah, Olivier Soulier, Salomon Sellam, Jean-Jacques Crèvecœur, Eduard Van den Bogaert ou encore Christian Flèche. Infirmier de profession, ce dernier garde encore un souvenir ébloui du Dr Hamer, de son charisme et de ses intuitions géniales. C’est sur la Médecine Nouvelle qu’il a fondé sa propre approche, le Décodage Biologique, aujourd’hui enseigné dans 24 pays et qui a déjà permis à des milliers de personnes de trouver la signification profonde de leurs problèmes de santé. Pour mieux en guérir ? Comme il le raconte dans l’interview qu’il nous a accordée à l’occasion de la sortie de son nouveau livre « Nos maux sont notre histoire » (Néosanté d’avril) , Christian Flèche n’a jamais cru que la « solution pratique du conflit » chère aux praticiens hamériens pouvait toujours suffire à assurer une guérison. C’est pourquoi le thérapeute utilise et enseigne d’autres outils, tels que la PNL et l’hypnose ericksonienne, afin de faciliter les prises de conscience guérisseuses. De conscience mais aussi d’inconscience car l’issue d’une situation conflictuelle pathogène peut se présenter inopinément, sans qu’on l’ait vraiment cherchée. Il suffit que la croyance change pour que le programme « guérison » se substitue dans le cerveau à celui de la maladie, que celle-ci soit bénigne ou potentiellement mortelle. Quand il ne sert plus à offrir un sursis pour résoudre un conflit, même le cancer peut disparaître naturellement comme par enchantement. Aucune affection n’est définitivement incurable et aucun processus pathologique n’est irréversible même à un stade avancé, quoi qu’en dise la médecine officielle.
Ils étaient condamnés
Passible d’une sévère amende et d’une peine de prison dans la France d’Emmanuel Macron, cette affirmation n’a pourtant rien de fantaisiste : les guérisons inattendues et inespérées de cancers sont monnaie relativement courante. Pour écrire son livre « Ils étaient tous condamnés, 11 récits de guérisons inexpliquées, le Dr Yann Tiberghien a collecté plus de 220 dossiers attestant que les malades étaient jugés inguérissables par leur cancérologue. Ils ont pourtant survécu et déjoué tous les pronostics. Leurs secrets ? Dans l’entretien que nous avons eu avec lui (à lire aussi dans le Néosanté d’avril), le Dr Tiberghien en révèle les deux principaux : les patients miraculés ont tous le désir de se prendre en main et ils sont pour la plupart persuadés que leur maladie les a….sauvés. Non seulement les rescapés ont trouvé un sens à leur cancer, mais ils sont convaincus qu’il a été salutaire. Ils n’ont pas guéri en dépit du cancer, ils ont guéri grâce à lui ! Plus conforme aux découvertes du Dr Hamer, c’est difficile à faire. D’autant que le Dr Tiberghien a identifié un troisième point commun à tous les survivants, à savoir l’acceptation de leur disparition. Ils sont en paix avec la perspective de mourir et c’est paradoxalement cette sérénité face à la mort qui les maintient en vie. Quand le cancer ne sert plus et qu’il ne fait plus peur, toutes les chances de guérison sont réunies.
Le désir de vivre
Ces propos m’ont rappelé ceux tenus par le Dr Kelly A. Turner dans son livre « Rémission radicale », publié en Europe sous le titre « Les 9 clés de la rémission ». Cette scientifique américaine spécialisée en oncologie a analysé plus de 1.000 cas de guérison consignés dans des publications médicales et elle a identifié 9 facteurs-clés mis en œuvre par les survivants du cancer : 1) Changer radicalement son alimentation ; 2) Prendre sa santé en main ; 3) Suivre son intuition ; 4) Prendre des suppléments et des plantes médicinales ; 5) Libérer les émotions refoulées ; 6) Cultiver les émotions positives ; 7) Miser sur le soutien social ; 8) Approfondir sa spiritualité ; 9) Avoir de bonnes raisons de vivre. À sa sortie en 2017, Néosanté avait publié des extraits de cet ouvrage. Je suis allé les relire car je ne me souvenais pas que le facteur « acceptation de la mort » soit mentionné par Kelly A. Turner. Au contraire, la chercheuse avait retrouvé chez la plupart des rescapés « le refus de mourir » et même un déni complet de leur maladie. Mais comme elle l’explique dans son livre, ça ne veut nullement dire que les guéris ont survécu en s’effrayant de la mort et en la refusant mordicus. À l’inverse, leurs témoignages reflètent une profonde tranquillité d’esprit face à la perspective du « grand départ » assimilé à un passage sur un autre plan de l’existence. Ils estiment toutefois que le moment de partir n’est pas venu et qu’il leur reste encore beaucoup de choses à vivre. Cela rejoint donc le paradoxe soulevé par Yann Tiberghien, à savoir que les condamnés qui s’en sortent ont en commun l’amour ardent de la vie couplé à la sereine acceptation qu’elle cesse. Pour augmenter ses chances de survivre au cancer, il faut à la fois désirer vivre et « être OK » avec l’idée de mourir, autrement dit détenir les deux dernières clés identifiées par Kelly A. Turner.
Le salut par l’amour
Lire et relire tout ça m’a aussi rappelé que nous avons publié fin 2016 les bonnes feuilles du livre « Je ne sais pas pondre l’œuf mais je sais quand il est pourri ».C’est le récit autobiographique de Josée Blanchette, journaliste et animatrice bien connue au Québec, qui a traversé pas moins de trois cancers et qui a refusé la chimiothérapie pour terrasser le troisième, un cancer du côlon. Dans son bouquin, elle explore également ce qui relie entre elles les guérisons spontanées et elle approuve les conclusions du Dr Turner, dont elle adoube la liste des neuf facteurs-clés. Pour cette ex-triple cancéreuse, c’est l’envie de vivre qui constitue le meilleur antidote aux tumeurs. Lorsqu’une consœur journaliste lui a demandé si l’abandon de la chimio était dicté par un « instinct suicidaire », elle lui a rétorqué que c’était exactement le contraire et que c’était précisément sa passion de la vie qui l’avait poussée à renoncer au traitement lourd et à obtenir sa rémission autrement. Autrement et durablement ? Josée Blanchette vit toujours et tout semble aller plutôt bien pour elle. En 2020, elle a publié un premier roman intitulé « Mon (jeune) amant français », racontant une belle histoire d’amour entre une quinquagénaire et un homme de 25 ans son cadet. C’est une fiction mais il est notoire qu’elle est inspirée de faits réels, la blogueuse québécoise ayant confié « avoir puisé dans sa propre expérience » pour écrire son roman. Expérience de femme trahie qui a retrouvé le goût de vivre dans les bras d’un jeune amant, et même de plusieurs amants car elle ne dédaigne pas de pratiquer le « polyamour ». Bien sûr, on ne va pas en déduire que les cougars ont trouvé un excellent remède au cancer ni que le libertinage a des vertus anticancéreuses. En revanche, on notera sans a priori que les élans du cœur et les pulsions du corps ont manifestement bien réussi à Josée Blanchette. On soulignera aussi que le mot latin libido signifie littéralement « désir » et que Freud lui a donné le sens moderne d’ « énergie de vie » fondant la sexualité. Il est peu douteux que l’épanouissement sentimental et sexuel procure des émotions positives et que celles-ci constituent un médicament oncolytique de choix. Rien de tel que retrouver l’amour pour surmonter les chocs émotionnels cancérigènes !
Yves Rasir
A lire.. concernant le cancer.
https://covidemence.com/2024/03/14/cancer-le-chainon-manquant/
Force est de constater qu’à part le Dr. Robert Guinée, les découvertes et mises à jour du Dr. Ryke Geerd Hamer demeurent totalement incomprises ou inconnues par ceux qui prétendent les connaître.
Nous sommes sur le terrain des sciences naturelles et la Nouvelle Médecine Germanique est basée sur l’évolution des espèces.
Notre cerveau témoignent de cette évolution dans ses différentes parties. Or, pour ce qui est du vieux cerveau et les programmes biologiques de survie (respirer, s’alimenter, se reproduire), nous sommes similaires aux mammifères et insensibles à la psychologie, à la spiritualité, à l’intellectualisation, à la penseé positive… Nous avons besoin de solutions concrètes.
Je donne souvent l’exemple d’un incendie incontrôlable qui s’est déclaré dans une habitation, la seule solution est de fuir, certes pas d’analyser la situation…
Ce sont des chocs biologiques et non émotionnels ou psychologiques. Les émotions sont un sous-produit de chocs biologiques et parfois, il n’y a aucune émotion, par exemple dans le cas de la constellation schizophrénique cérébelleuse du cervelet, pour des chocs biologiques d’attaque.