Skip to main content
Yves Rasir

Bonjour tout le monde ! C’est le jour de la rentrée pour l’infolettre mais j’ai trop de casseroles sur le feu pour la rédiger moi-même, étant notamment accaparé par le bouclage du mensuel Néosanté de septembre.  Ne pestez pas car je vais vous laisser en très bonne compagnie, celle d’Eusèbe Rioché. Pour rappel, ce brillant scientifique pluridisciplinaire est l’auteur du livre « Covid-19, guerre ouverte contre les peuples » (Éditions Marco Pietteur). Nous l’avions interviewé en exclusivité, il y a un an, lors de la sortie de cet ouvrage dévoilant magistralement l’imposture plandémique. Plus récemment, il a prêté main forte à Pierre Chaillot pour son article « Des souris et des fous ». Dans cette nouvelle contribution, Eusèbe revient sur la politique de confinement adoptée dans de nombreux pays durant la mascarade. De façon méthodique et implacable, en se basant sur des chiffres officiels incontestables, il expose que cette mesure hautement liberticide n’a donné aucun résultat sanitaire positif, que du contraire ! Dans une infolettre d’avril 2022, nous avions déjà enterré sans fleur ni couronnes la prétendue efficacité du lockdown. Aujourd’hui, nous pouvons planter les derniers clous dans le cercueil et inhumer définitivement ce grand délire covidiste.  À l’heure où les même marioles covidingues agitent le spectre de la variole et mettent en place un passeport vaccinal européen, il n’est certes pas superflu d’expédier par le fond l’utilité de séquestrer les populations. Le confinement, c’est une connerie finie qu’il ne fallait pas faire et qu’il ne faudrait surtout pas refaire !

Yves Rasir

PS : Pour ceux que cela intéresse, je participe demain matin à un débat sur le film « Les Survivantes » avec Jean-Jacques Crèvecœur. Cela se passe sur le plateau de KAIROS-TV :  
https://www.kairospresse.be/dkript-hebdo-le-face-a-face-crevecoeur-rasir/

Le confinement sur la sellette

Par  Eusèbe Rioché

Origine de la notion de confinement

Ce début de XXIe siècle a vu naître le concept étrange de confinement. Auparavant, il était inconnu de la littérature médicale. On évoquait cependant des notions en apparence voisine, comme la quarantaine, connue depuis plus d’un millénaire. La quarantaine consiste à mettre les personnes malades à l’écart des bien-­portants, afin d’éviter l’éventuelle contamination des individus sains. D’autres méthodes d’isolation des malades ont existé, parfois brutales, à l’instar de la serrade, c’est-­à‑dire l’enfermement généralisé de tout un quartier, parfois d’une ville entière, les habitants séquestrés dans leur domicile, souvent insalubre, sans possibilité d’en sortir : accès murés, rues condamnées, fuyards tirés à vue par l’armée… La serrade fut appliquée pendant différentes épidémies de peste : en 1478 en Catalogne, en 1628 et 1720 en France notamment, avec un résultat jugé quasi nul. En réalité, la serrade a aggravé les épidémies en contraignant les habitants à vivre dans des conditions effroyablement destructrices pour leur organisme. Pourtant, il ne s’agissait pas de confinement, car le principe voulait toujours qu’on séparât les malades des bien-­portants : seules les zones urbaines frappées par la peste étaient serrées.

Le confinement est de tout autre nature que la quarantaine ou la serrade, qui sont destinées à protéger les uns, sans symptômes, en isolant les autres, les cas déclarés. Bien au contraire, le confinement ne sépare pas les malades des personnes saines : il enferme ensemble, indistinctement aux mêmes endroits, malades et non-­malades. On séquestre sans distinction la totalité du territoire, en prétendant protéger la population d’elle-­même. Des camps de séquestration sont parfois érigés pour concentrer toute la population, comme cela s’est produit en Chine à la faveur de leur politique zéro Covid. Comment imaginer qu’une telle promiscuité, une telle brutalité, puisse avoir un quelconque effet bénéfique ? On ne recèle a priori aucune logique dans le principe confinateur, et pourtant, il a été décrété comme la solution ultime pour atténuer les pandémies.

La démarche scientifique permet à l’occasion de mettre en évidence des principes contraires à l’intuition. Qui sait, peut-­être que le confinement, sous son apparente absurdité, révélerait une quelconque efficacité à la lumière de l’observation critique et rigoureuse. En Chine, le 1er mai 2009, un touriste mexicain en vacances à Hong Kong avait été testé positif à la grippe porcine. L’hôtel Metropark où il résidait avait été entièrement confiné, calfeutré, littéralement mis sous cloche, en vain : la grippe s’est répandue dans toute la ville comme toutes les grippes par le passé. La quarantaine n’a servi à rien : même l’isolement des malades potentiels est inutile. Pire encore, il contribue à l’aggravation des épidémies, réelles ou supposées. Dans le cadre d’une épidémie de rougeole au Kenya, les docteurs Peter Aaby et Johannis Leeuwenburg ont mis en évidence ce qu’ils interprètent comme une augmentation de la virulence du morbillivirus incriminé [1] : les malades supposément infectés chez eux avaient trois fois plus de chances de mourir que ceux ayant eu des contacts hors de leur domicile. Suivant la théorie virale, les auteurs attirent l’attention sur la possible influence de l’intensité de l’exposition au pathogène sur sa létalité, qui semble plus importante en milieux confinés comme le sont les environnements domestiques. Qu’il y ait virus ou non, le fait demeure : vivre dans un lieu confiné augmente la létalité de la maladie. Les rares autorités assez folles pour mettre en place un confinement l’ont payé de la vie de leurs administrés.

En réalité, tout le monde sait depuis longtemps que le confinement est parfaitement inutile, et même nuisible. Un groupe de spécialistes a publié en 2006 un état de l’art de la gestion des épidémies de grippe [2] ; or ils sont très clairs : le confinement à grande échelle ne sert à rien et n’a jamais fonctionné. Bien au contraire, il se révèle dangereux, car il désorganise la société, qui devient incapable de réagir à l’urgence. Ils ajoutent que fermer les aéroports, les gares et les routes est parfaitement inutile, sinon à paralyser le pays. La distanciation sociale n’est appuyée par aucune étude ; ainsi, l’interdiction des rassemblements est sans fondements. Les deux seules mesures réellement efficaces sont la prise en charge hospitalière des malades graves et l’organisation de soins à domicile pour les malades légers. Avant l’année 2020, l’état de l’art était formel : le confinement est une folie. Alors pourquoi s’est-­il imposé comme une solution incontournable ?

Une enquête journalistique publiée dans le New York Times [3] révèle la sombre histoire du confinement. C’est en 2006, à la demande de Georges W. Bush, alors président des États-­Unis d’Amérique, que deux médecins, Richard Hatchett et Carter Mecher, ont commencé à promouvoir le confinement comme solution essentielle aux pandémies futures. Le premier modèle simulant l’efficacité du confinement fut le fruit d’un projet de lycée ayant dégénéré, porté officiellement par une adolescente de 14 ans, commodément cornaquée en coulisses par son père alors chercheur aux laboratoires Sandia, dont le thème de recherche concernait plutôt la diffusion de contaminants chimiques dans les villes. Ce travail indigent a servi d’argument publicitaire aux politiques de confinement. En parallèle, des modèles hautement douteux ont été promus par des professeurs se trompant systématiquement sur tout, par exemple Neil Ferguson, professeur à l’Imperial College de Londres. Cet individu, dont la ­compétence est à mettre en doute, promet depuis près de vingt ans des centaines de milliers de morts à chaque grippe annuelle. En France, c’est Simon Cauchemez, son ancien élève, qui a promis 400 000 morts en 2020, et a soutenu la chose en tant que membre du Conseil scientifique du gouvernement Macron. Où sont-­ils, ces morts ? Depuis près de vingt ans, de dangereux incompétents racontent les pires absurdités, avec la bénédiction de l’élite gouvernementale planétaire, afin d’effrayer la population. L’origine pseudo-­scientifique du confinement cache en fait une stratégie liberticide de contrôle des populations.

On ne peut alors en aucun cas s’étonner des observations faites après la mise en place des confinements « anti-Covid » de l’année 2020. Un article de John Ioannidis et al. [4], publié en janvier 2021, étudie les résultats des stratégies de ­confinement pour réduire la dangerosité supposée du « Covid-19 ». Les auteurs comparent différents pays suivant les choix qu’ils ont appliqués : l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Iran, l’Italie, les Pays-­Bas, l’Espagne, la Corée du Sud, la Suède et les États-Unis. Parmi ces pays, seuls la Corée du Sud et la Suède n’ont pas pratiqué de confinement généralisé dur. La conclusion de ce travail est que les stratégies de confinement n’ont apporté aucun bénéfice dans la gestion sanitaire du « Covid-19 ».

Une grande étude séro-épidémiologique, menée par le ministère de la Santé espagnol en collaboration avec l’Institut de santé Carlos III [5], conclut que le virus « SARS-­CoV-2 » se propage davantage dans les populations confinées que dans celles laissées libres. Les taux de contamination attribués au « SARS-­CoV-2 » ont été mesurés par tests sérologiques dans différentes sous-­populations. Les contaminés étaient identifiés, non par leurs symptômes – la plupart n’étaient pas malades –, mais par des anticorps jugés caractéristiques d’une infection au « SARS-CoV-2 ». Les populations actives confinées ont ces anticorps dans une proportion de 6,3 %, tandis que les travailleurs non confinés sont 5,3 % dans le même cas. Une différence de 1 % sur 6,3 % est significative ; le confinement accentue les manifestations des marqueurs attribués au « SARS-CoV-2 ». Du point de vue de la théorie virale, le confinement cause ce qu’il est censé éviter. Il faut tout de même noter que les tests, quels qu’ils soient, ont peu de pertinence, voire n’en ont pas du tout [6] : lancer un dé ou une pièce en l’air offre à peu près les mêmes résultats, preuve que personne ne sait précisément ce que mesurent les tests « Covid ». L’incohérence du phénomène « Covid » apparaît d’autant plus flagrante, car la version officielle est infirmée par ses propres méthodes.

Les autorités sanitaires françaises ont observé des phénomènes inquiétants liés au confinement. Le groupement d’intérêt scientifique EPI-­PHARE a été constitué fin 2018 par l’ANSM et la Cnam pour mener des études de pharmaco-épidémiologie à partir des données de santé. Il a publié plusieurs rapports concernant l’usage des médicaments durant la crise de la « Covid-19 ». Le rapport 4 du 5 octobre 2020 [7], couvrant la période de confinement du 16 mars au 10 mai 2020, résume ainsi la situation : « L’épidémie de Covid-19 avec toutes ses conséquences organisationnelles dans la filière de soins et sur la population en général a profondément déstabilisé la consommation de médicaments de ville en France. »

La consommation de tous les médicaments a baissé significativement, à l’exception des anxiolytiques et des hypnotiques, dont la consommation a augmenté. Plusieurs classes thérapeutiques usuelles ont subi une baisse importante du nombre de prescriptions, parmi lesquelles on trouve : les anti-­inflammatoires non stéroïdiens, les antiulcéreux inhibiteurs de la pompe à protons, la corticothérapie orale, le Paracétamol et les antibiotiques systémiques. L’instauration de traitements cardiovasculaires et antidiabétiques pour les nouveaux malades a fortement diminué durant le confinement. Cependant, la délivrance des traitements de maladies chroniques comme l’épilepsie, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, l’hypothyroïdie et les traitements médicamenteux de ville du cancer est restée globalement stable. L’étude EPI-­PHARE confirme une très forte diminution générale de la délivrance et de l’utilisation de produits qui nécessitent une administration par un professionnel de santé. Cet effondrement de la consommation sur toute la période du confinement n’a pas fait l’objet d’un rattrapage après coup.

Impact du confinement sur la mortalité par « Covid-19 »

Aussi bien en théorie qu’en pratique, il est clair que le confinement est inutile, même dangereux. Mais à quel point est-­il néfaste ? Nous nous proposons d’étudier ce point en mettant la théorie du confinement face à ses propres prétentions. Plus précisément, nous allons exploiter ce qu’on appelle un raisonnement par l’absurde. Nous allons supposer que la théorie du confinement fonctionne, puis en déduire les conséquences qui s’imposent. En termes triviaux, nous allons jouer aux cons, avec toute la rigueur scientifique requise.

Commençons par observer les conséquences des confinements sur la mortalité étiquetée « Covid-19 ». Les données européennes nous offrent un panorama cohérent sur un ensemble de pays homogènes qui, de surcroît, nous fournissent des statistiques de qualité. Les données de mortalité par « Covid-19 » sont fournies par Our World In Data [8], un institut anglais collectant toutes les données officielles des différents pays du monde. Quant aux informations sur les politiques de confinement, elles sont rigoureusement répertoriées par une équipe de l’université d’Oxford en Angleterre, puis colligées sous la forme d’une base de données : l’Oxford Covid-19 Governement Response Tracker (OxCGRT) [9]. Le niveau de confinement y est défini par la variable codée C6, « stay at home requirement », c’est-­à‑dire « obligation de rester à la maison », et hiérarchisée en quatre niveaux :

– niveau 0 : aucune mesure ;

– niveau 1 : recommandation de ne pas quitter le foyer ;

– niveau 2 : ordre de ne pas quitter le foyer sauf pour les activités essentielles (achat de nourriture, exercice quotidien, etc.) ;

– niveau 3 : ordre de ne pas quitter le foyer sauf exceptions très limitées (une sortie par semaine, une seule personne en sortie par foyer, etc.).

Fort de cette méthodologie, nous avons calculé la mortalité par « Covid-19 » et le niveau de confinement moyen par pays sur toute la période épidémique de la première vague, celle qui coïncide avec les plus importants confinements de l’année 2020. Les résultats sont reproduits dans le tableau suivant.

Le graphique qui suit résume l’impact du confinement sur la mortalité estampillée « Covid-19 ». On constate que les pays ayant peu confiné ont une mortalité inférieure à 23 morts pour 100 000. Quant à ceux qui ont confiné, la mortalité moyenne est en général plus du double. En moyenne, le confinement corrèle avec un doublement du nombre de morts déclarés « Covid-19 ».

On constate que le cas de la Suède est particulier : il s’agit du seul pays européen qui a peu confiné et qui pourtant a subi une forte mortalité par « Covid-19 ». Cette étrangeté sera étudiée par la suite.

On constate déjà, grâce au raisonnement par l’absurde, que les confinements stricts sont associés à exactement l’inverse de ce qu’ils étaient censés provoquer, ils sont corrélés à une explosion de la mortalité par « Covid-19 » en comparaison des pays qui n’ont pas confiné strictement. Du point de vue de la mortalité par « Covid-19 », le confinement est un échec.

Impact du confinement sur la dynamique épidémique

Les autorités promouvant le confinement ont avancé qu’il permettrait d’affaiblir la dangerosité du virus en « aplatissant » la courbe épidémique, c’est-­à‑dire en modifiant la dynamique de propagation du virus. Pour éprouver cette hypothèse, alors présentée comme un fait irréfutable, nous allons calculer les paramètres épidémiques dans chaque pays européen. Pour cela, nous allons modéliser les épidémies de chaque pays à l’aide d’un modèle épidémique SIRD, dérivé du modèle SIR de William Kermack et Gray McKendrick [10].

L’acronyme SIRD provient des quatre catégories d’individus considérés par le modèle :

– les susceptibles (S) : ce sont les personnes saines pouvant être infectées par le virus ;

– les infectés (I) : il s’agit des personnes malades à cause du virus ;

– les rétablis (R) : ces individus ne sont plus infectés, car ils sont guéris ;

– les décédés (D) : ce sont les infectés qui n’ont pas survécu à la maladie. Chaque individu passe au fil du temps d’un groupe à l’autre suivant des lois temporelles exprimées mathématiquement sous la forme d’un système d’équations différentielles. Ce n’est pas le lieu ici d’entrer dans les raffinements des détails mathématiques. Nous représenterons alors ces lois de manière simplifiée par le schéma suivant.

On identifie les quatre groupes d’individus par leurs lettres, comme expliqué plus haut. Les individus changent de groupe suivant des probabilités associées aux flèches du schéma. On remarque que la probabilité de rester décédé est de 1 : dans ce modèle, on ne ressuscite pas. De même, le malade rétabli est considéré comme immunisé : sa probabilité de rester dans le même groupe est de 1. La dynamique épidémique est paramétrée par quatre grandeurs, variant entre 0 et 1, et désignées traditionnellement par trois lettres grecques :

– β (bêta) : il s’agit d’un facteur multiplicatif qui conditionne la probabilité de tomber malade ;

– γ (gamma) : c’est la probabilité de ne plus être malade, soit par guérison, soit suite au décès ;

– δ (delta) : cette quantité est la probabilité de décéder quand on est malade.

Le but de toute politique anti-épidémique est alors de faire baisser β et δ, tout en faisant augmenter γ. Autrement dit, il faut faire baisser les probabilités de tomber malade et de mourir, tout en faisant augmenter les chances d’en sortir. Le paramétrage d’un modèle à partir de données réelles demande quelques précautions basiques. Les chiffres issus de la réalité sont souvent bruités, inexploitables en l’état. En particulier, dans notre cas, les données de mortalité doivent être lissées pour pouvoir être interprétées convenablement. C’est une démarche tout à fait banale qui est peu expliquée au grand public. Le graphique suivant montre la différence entre les données brutes et les données lissées qui entrent dans la modélisation de décès par « Covid-19 ».

Une fois les données préparées, on obtient par modélisation une courbe idéale représentant les décès uniquement en fonction des trois paramètres β, γ et δ, comme représentées ci-­dessous.

Le modèle est très proche des décès issus de la réalité. Mais il ne faut pas en déduire qu’on a alors affaire à une épidémie, qu’un virus sévit et qu’on a découvert ses propriétés intimes. Les modèles ont tous leurs limites, qui sont déterminées par les hypothèses qui président à leur définition. Le moindre détail est important, parfois fondamental dans le résultat final. Un modèle, même précis, appliqué n’importe comment, peut mener à des déductions absurdes. Le graphique suivant montre ce que produit la modélisation de la canicule de 2003 si on la considère comme une épidémie.

La précision du modèle est stupéfiante, supérieure même à celle du cas du « Covid-19 » ! De plus, les paramètres sont parfaitement pertinents. Malheureusement, l’interprétation épidémique est sans fondements. Le modèle est biaisé par le fait que la relation entre le nombre de malades et la température caniculaire est exactement la même que dans le modèle, pour une raison toute naturelle : la population soumise à la chaleur du Soleil réagit en fait linéairement, comme un thermomètre, l’humain en sueur jouant un rôle analogue à celui de la grenouille dans son bocal. Il ne faut jamais prendre pour argent comptant un modèle sans en avoir éprouvé la pertinence en confrontant ses hypothèses aux mécanismes réels. Parfois, ces mécanismes restent inconnus, et dans ce cas le modèle n’est que l’expression d’une vague théorie. Nous avons décidé par hypothèse que le « Covid-19 » était causé par un virus et que ce dernier était responsable de la totalité des morts enregistrées. C’est notre hypothèse de raisonnement par l’absurde, et les conséquences de cette modélisation éprouveront sa pertinence.

Du modèle, on peut construire une formule mathématique compliquée qui permet, à partir de données de décès réels, de déterminer les paramètres épidémiques associés, du moins ceux qui rapprochent le plus le modèle des chiffres réels. On obtient alors tous les paramètres β, γ et δ pour tous les pays européens considérés. En les divisant comme précédemment en deux groupes, ceux qui ont confiné plutôt facultativement et ceux qui ont confiné obligatoirement, on peut comparer les effets du confinement sur ces paramètres. Les trois figures suivantes résument cette comparaison.

Les résultats sont désastreux pour l’hypothèse du confinement : rien de ce qui était promis ne s’est réalisé ! Bien au contraire, la dynamique épidémique s’est gravement dégradée. Le paramètre β, qui concerne l’infectiosité du virus, n’a pas bougé d’un pouce. Ainsi, le confinement ne réduit absolument pas la contagiosité. Le paramètre γ, lui, a beaucoup baissé : on se rétablit moins bien de la maladie dans les pays qui ont confiné. Enfin, en ce qui concerne δ, la probabilité de décès, c’est une catastrophe : elle est multipliée par deux ! Encore une fois, la stratégie de confinement se révèle être un échec cuisant.

Impact du confinement sur la mortalité toutes causes

Précédemment, nous n’avons considéré que les décès estampillés « Covid-19 » par les autorités. Ceux-­ci sont hautement discutables, pour ne pas dire douteux. En effet, les diagnostics et autres tests sont d’une précision très faible, et de nombreuses personnes sont mortes non pas « du Covid » mais « avec le Covid ». Pour avoir une vision correcte de l’efficacité – ou plutôt de la dangerosité – du confinement, il faut se référer aux décès toutes causes, les seuls qui importent. À quoi servirait-­il de sauver les covidés s’il fallait pour cela exterminer le reste de la population ? Un pays bien géré ne tolère pas les victoires à la Pyrrhus.

Nous avons donc évalué, en fonction du confinement, l’écart à la mortalité moyenne de l’année 2020 pendant les périodes de confinement de l’année. Eurostat nous a fourni toutes les données de démographiques nécessaires [11, 12]. Le résultat est édifiant, comme reproduit dans le graphique suivant.

On constate avec horreur que les pays qui ont confiné ont souffert d’une mortalité toutes causes confondues parfois jusqu’à 30 % supérieure à celle des pays qui n’ont pas confiné. Ils sont systématiquement victimes de surmortalités massives. Aussi bien en théorie qu’en pratique, historiquement et scientifiquement, le confinement est un désastre absolu !

Le confinement, un révélateur plus qu’une cause

Les pays ayant confiné ont également appliqué toute une série de mesures toutes plus absurdes les unes que les autres. On ne peut donc pas en l’état supposer un lien de causalité entre le confinement et l’augmentation de la mortalité, car d’autres facteurs sont entrés en jeu au même moment. Le cas de la Suède montre que, même sans confinement obligatoire, l’organisation d’abandons de soins est un facteur déterminant dans l’augmentation de la mortalité.

L’Oxford Covid-19 Government Response Tracker a défini huit indicateurs concernant les mesures de contrôle géographique des populations, dont fait partie le confinement :

– C1 : fermeture des écoles ;

– C2 : fermeture des lieux de travail ;

– C3 : annulation des événements publics ;

– C4 : restriction de la taille des rassemblements ;

– C5 : fermeture des transports publics ;

– C6 : confinement à domicile ;

– C7 : restriction des déplacements nationaux ;

– C8 : restriction des déplacements internationaux.

Tout comme l’indicateur C6 de confinement déjà évoqué, tous ces indicateurs sont quantifiés sous la forme de quatre niveaux numérotés de 0 à 3 :

– niveau 0 : aucune mesure ;

– niveau 1 : recommandation de la mesure ;

– niveau 2 : ordre d’appliquer la mesure en dehors des activités nécessaires ;

– niveau 3 : ordre d’appliquer la mesure sauf exceptions très limitées.

L’étude de ces niveaux pendant la première vague en Europe nous a permis de découvrir qu’à l’exception de l­’indicateur C5 concernant la fermeture des transports publics, tous les indicateurs ont un score plus élevé que celui du confinement à domicile sur au moins 72 % de la période épidémique.

En dehors de l’indicateur C5, sauf exceptions, la mise en place de confinements implique en général celle de toutes autres mesures de contrôle géographique des populations. Le confinement constitue ainsi, non pas forcément la cause, mais surtout le révélateur d’une politique globale de contrôle géographique. Quand un gouvernement confine sa population, il a tendance à lui interdire toute autre activité à l’exception des déplacements en transports en commun. Cette exception s’explique facilement. Pour assurer la continuité des activités vitales au pays, il est nécessaire d’autoriser le transport des travailleurs jugés nécessaires. Il convient donc de relativiser les conclusions concernant l’impact du confinement sur les paramètres épidémiques et sur la mortalité. Le confinement s’inscrit toujours dans une politique globale qui inclut directement ou indirectement des maltraitances, par exemple des abandons de soins. En effet, quand on est assigné à résidence, l’accès aux structures de soins devient bien plus difficile ; il se révèle parfois impossible.

Le cas de la Suède face à la Norvège

La Suède a été présentée dans les médias comme le mauvais élève européen, le vilain pays qui n’a pas voulu confiner sa population pendant la première vague. Au sens strict, c’est-­à‑dire selon la définition rigoureuse de l’Oxford Covid-19 Government Response Tracker, la Suède a appliqué un confinement de niveau 1 sur 4 : elle a encouragé lourdement ses habitants à s’enfermer à domicile pendant plusieurs semaines ; mais en réalité chacun était légalement libre de ses mouvements. Elle a également mis en place des mesures supplémentaires, comme la fermeture des lycées. De son côté, la France a mis en place un confinement strict où chacun avait le devoir de rester chez lui, ne pouvant sortir que pour assurer des activités essentielles. Malgré tout, la Suède et la France ont souffert en 2020 d’une mortalité quasi identique, y compris pendant les périodes dites épidémiques. Quant à leur palmarès, il est identiquement désastreux.

Il n’y a eu objectivement aucune différence entre la France et la Suède en matière de mortalité en 2020. Le confinement, qu’il soit obligatoire ou facultatif, n’a visiblement rien changé du tout dans ces deux pays. Notons tout de même qu’en Suède 53 % des plus de 70 ans décédés officiellement du « Covid-19 » sont morts en maison de retraite et non à l­ ’hôpital [13]. La moitié des plus de 70 ans n’ont donc pas bénéficié d’une prise en charge hospitalière : ils ont été victimes d’abandon de soins.

Une commission gouvernementale suédoise, la Coronakommission, dont la mission était de faire le bilan de la crise du « Covid-19 », a publié ses conclusions à propos de la première vague [14]. Le compte rendu est édifiant : la Suède a refusé l’accès aux soins à de nombreuses personnes âgées. Environ 20 % d’entre elles n’ont même pas été auscultées par un médecin. Dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées, moins de 10 % des patients ont été reçus dans un lieu de soins. Les statistiques de mortalité officielles montrent que pendant la première vague, 53 % des décès « Covid-19 » des plus de 70 ans ont eu lieu en maison de retraite, hors de l’hôpital. Plus de la moitié des personnes âgées n’ont pas été soignées ou ont été dirigées directement vers des soins palliatifs. Le rapport de la Coronakommission affirme clairement l’échec du gouvernement :

« The strategy of protecting the elderly has failed. »

La stratégie de protection des personnes âgées a échoué ! Ce constat pousse à considérer que le facteur déterminant dans la maîtrise de la mortalité dans le contexte du « Covid-19 » est la qualité, ou plutôt la simple existence, de la prise en charge médicale.

La Suède et la Norvège ont une population qualitativement comparable. Mais ces deux pays n’ont pas appliqué les mêmes politiques de soins. La Norvège n’a pas confiné, n’a même pas invité à le faire, et n’a pas abandonné ses anciens. Contrairement au reste du monde et à l’instar de la Corée du Sud, la Norvège a testé les cas potentiels, puis a isolé les malades pour les soigner, soit exactement ce que la médecine moderne préconise de faire depuis longtemps pour n’importe quelle grippe. La mortalité alléguée du « Covid-19 » pendant la première vague y est insignifiante : 4,7 décès pour 100 000, l’un des taux les plus bas d’Europe. En Suède, cette mortalité est de 55,6 pour 100 000, soit 11,8 fois plus élevée. En comparaison, la France exhibe une mortalité de 44,3 décès pour 100 000, soit 9,4 fois plus élevée qu’en Norvège. Il est alors surprenant de voir la Suède comme un contre-­exemple des politiques sanitaires préconisées par l’OMS, alors qu’à l’instar de tous les autres pays ayant embrassé le narratif covidiste, la Suède a appelé à la distanciation sociale et a écarté les personnes âgées de l’accès aux soins.

En réalité, le bon élève européen, c’est la Norvège. La Norvège n’a pas confiné du tout sa population et n’a organisé aucune propagande à ce sujet. Ce pays a géré la première vague du « Covid-19 » sans organiser de maltraitance, sans exploiter de mesures inédites et aberrantes. Au cœur de la paranoïa épidémique, il a appliqué des mesures saines, comme la quarantaine, ayant permis un suivi et un soin accru des personnes symptomatiques. Il a également fermé ses frontières, mesure inutile, mais sans danger pour la santé de la population. Le résultat est sans appel : la Norvège a officiellement une mortalité « Covid-19 » parmi les plus basses du monde, de l’ordre d’une grippe insignifiante.

Ce qui est présenté ici doit paraître incongru, voire mensonger, pour un individu uniquement nourri à la propagande médiatique. Les médias de toutes sortes, ainsi que le grand public, qu’il soit pour ou contre le confinement, s’acharnent à croire que la Suède n’a pas confiné sa population pendant la première vague de « Covid-19 ». Pourtant, la consultation du site officiel de l’agence de Santé publique de Suède affirme le contraire [15]. On y lit ce qui suit :

– « Il est de la responsabilité de chacun de prévenir la propagation de la maladie Covid-19 » ;

– « Restez à la maison même si vous avez juste un peu froid » ;

– « Gardez vos distances avec les autres, à l’intérieur comme à l’extérieur » ;

– « Si vous avez 70 ans ou plus, il est particulièrement important de limiter vos contacts sociaux et d’éviter les lieux de rassemblement » .

Tout ceci confirme le choix de l’Oxford Covid-19 Government Response Tracker de prêter à la Suède la mise en place d’un confinement de niveau 1, c’est-à-dire l’injonction officielle de se confiner, avec une absence de sanction en cas de désobéissance. Il convient de noter que la Suède est un pays de culture protestante, dans lequel les suédois engagent leur responsabilité morale personnelle face aux injonctions de l’autorité : on y obéit pour bien faire, non pas pour éviter une punition. L’injonction du gouvernement à se confiner, même si elle n’est pas comminatoire, y a un poids bien plus important que dans un pays de culture catholique.

De même, il s’avère que la croyance populaire se trompe tout aussi profondément concernant la Norvège. Le site officiel d’information du ministère de la Santé norvégien est sans équivoque sur la question du confinement [16] :

– « Faites quelque chose d’agréable seul, avec un ami ou en famille. Il peut s’agir de n’importe quoi : regarder un film, se promener ou nettoyer un placard » ;

– « Faire une promenade ou faire d’autres activités de plein air » .

Le gouvernement norvégien ne peut pas davantage s’éloigner d’un quelconque confinement qu’en encourageant ses administrés à voir leur famille, leurs amis, et à aller se promener avec eux. On notera que l’intitulé exact du ministère de la Santé norvégien est « ministère de la Santé et des Services de soins ». La Norvège est le seul pays à ma connaissance qui intègre explicitement le soin dans ses missions régaliennes. C’est pourtant le soin la clé de la santé, et surtout de la survie, durant la période de la crise du «Covid-19», car c’est bien l’absence de soins – le refus de soins même –  qui a mené d’innombrables personnes âgées à la mort.

À cause de la propagande autour du « Covid-19 », il est devenu déraisonnable de lire les journaux : ce qu’on y lit est totalement faux. Les sources rigoureuses, comme les bases de données universitaires et les textes de lois appliqués, nous informent de la réalité. La Suède a bel et bien appelé sa population à se confiner (sans obligation, il est vrai). Elle a de plus imposé un confinement extrêmement destructeur aux plus de 65 ans dans les maisons de retraite, entraînant un abandon de soins mortel. La Suède est peut-­être le seul pays à avoir reconnu ses erreurs dans la gestion du « Covid-19 » par l’entremise de la Coronakommission, affirmant que les choix politiques du gouvernement ont causé une hécatombe. Inversement, la Norvège n’a pas demandé à sa population de se confiner. La Norvège a pratiqué la quarantaine, c’est-à-dire l’isolement des souffrants. Les personnes saines étaient libres et les personnes malades étaient suivies de près par leur médecin. Les Norvégiens ont donc redoublé de soins auprès des patients, principalement des personnes âgées. En ne confinant pas la population générale et en soignant ses malades, la Norvège a rendu le « Covid-19 » inexistant.

Bilan du confinement

Si l’on croit à l’hypothèse virale, on est mené à conclure que les mesures de confinement en Europe ont eu des conséquences dramatiques sur la dynamique du « SARS-CoV-2 ». Il faut donc remettre en question la rationalité de l’OMS et des gouvernements qui l’ont suivie. Ces mesures sont corrélées à une augmentation très significative de la mortalité par « Covid-19 » aussi bien que de la mortalité toutes causes.

Les pays européens n’ayant appliqué aucune mesure de confinement (niveau 0 de l’OxCGRT) sont si peu nombreux qu’il est impossible d’effectuer une statistique en s’appuyant sur eux. Dans nos données, il n’y en a qu’un : la Norvège, avec une mortalité par « Covid-19 » très faible, de l’ordre de 4,7 décès pour 100 000, tandis que le seul pays ayant atteint le niveau maximal de confinement lors de la première vague, l’Italie, a une mortalité par « Covid-19 » très haute, de 57,6 décès pour 100 000. Or les mortalités les plus élevées sont mesurées dans les pays qui ont pratiqué les confinements les plus stricts.

Il n’y a pas nécessairement de lien de cause à effet direct entre le confinement et la mortalité, même si l’assignation à résidence peut, dans certains cas, avoir contribué à la constitution d’un environnement délétère. Nous avons observé que les confinements sont toujours accompagnés de nombreuses autres mesures potentiellement néfastes pour les populations. Le confinement apparaît comme un indicateur dépréciatif majeur de la prise en charge des personnes fragiles. Plus un pays confine, plus il met en place tout un ensemble de nuisances, et plus les conséquences sanitaires y sont désastreuses. Le confinement n’est qu’une nuisance parmi d’autres qui, par exemple, peut dissuader les malades d’aller consulter leur médecin.

Il convient tout de même de noter que, chez les personnes les plus vulnérables, le confinement est potentiellement mortel. C’est en particulier le cas chez les personnes âgées en EHPAD. Enfermées dans de minuscules chambres, parfois sous contention, l’immobilité forcée leur a causé très rapidement une importante fonte musculaire et des thromboses. L’impossibilité de voir leurs proches, remplacés par de rares visites de la part d’un personnel apeuré, masqué, a induit des dépressions profondes caractérisées parfois par des désirs suicidaires. Cet effondrement physique et psychique a provoqué la mort de nombreux pensionnaires dans les maisons de retraite confinées.

L’homogénéité des populations des pays européens, surtout quand ils sont frontaliers, montre que les différences dans les conséquences sanitaires ne peuvent pas être imputées à une éventuelle épidémie mais aux mesures de contrôle des populations. L’exemple de la Suède et de la Norvège est édifiant : leurs décès par « Covid-19 » varient d’un facteur dix ! Mais le cas de la France et de l’Allemagne est du même acabit, avec un facteur de différence entre 4 et 5. On ne peut être étonné d’en venir à cette conclusion : les pays qui ont maltraité leur population sont ceux qui s’en sont les plus mal sortis.

[1]. Aaby, P., Leeuwenburg, J., « Patterns of transmission and severity of measles infection: A reanalysis of data from the machakos area, Kenya », The Journal of Infectious Diseases, vol. 161, no 2, p. 171-174, février 1990. https://www.jstor.org/stable/30126070.

[2]. Inglesby, Th., V., Nuzzo, J. B., O’Toole, T., Henderson, D. A., « Disease mitigation measures in the control of pandemic influenza », Biosecurity and Bioterrorism: Biodefense Strategy, Practice, and Science, vol. 4, n o 4, 18 décembre 2006. https://doi.org/10.1089/bsp.2006.4.366.

[3]. Lipton, E., Steinhauser, J., « The untold story of the birth of social distancing », New York Times, 22 avril 2020. www.nytimes.com/2020/04/22/us/politics/social-­distancing-­coronavirus.html.

[4]. Bendavid, E., Oh, Ch., Bhattacharya, J., Ioannidis, J. P. A., « Assessing mandatory stay-­at-­home and business closure effects on the spread of Covid-19 », European Journal of Clinical Investigation, 5 janvier 2021, https://doi.org/10.1111/eci.13484.

[5]. ENE-­Covid, « Estudio ENE-­Covid-19 : primera ronda », Estudio Nacional de sero-­Epidemiología de la infección por SARS-­CoV-2 en España (ENE-Covid), rapport du premier tour, 13 mai 2020. https://web.archive.org/web/20230119111635/https://coronakommis-sionen.com/wp-­content/uploads/2020/12/summary.pdf.

[6] Chaillot P., « COVID-19, ce que révèlent les chiffres officiels », éditions l’Artilleur, 18 janvier 2023.

[7]. EPI-­PHARE, « Usage des médicaments de ville en France durant l’épidémie de la Covid-19 – point de situation jusqu’au 13 septembre 2020 », rapport 4, 5 octobre 2020, https://www.epi-­phare.fr/app/uploads/2020/10/epi-­phare_rapport_4_medicaments_covid-1.pdf.

[8]. Our World In Data, « Data on Covid-19 », jeu de données complet, 25 juin 2021, https://github.com/owid/covid-19-data/blob/master/public/data/README.md.

[9]. Oxford Covid-19 Government Response Tracker (OxCGRT), Blavatnik School of Government, University of Oxford, 30 avril 2021, https://github.com/OxCGRT/covid-­policy-­tracker.

[10]. Kermack, W. O., McKendrick, A. G., « A contribution to the mathematical theory of epidemics », Proceedings of the Royal society A, vol. 115, no 772, p. 700-721, 1er août 1927, https://doi.org/10.1098/rspa.1927.0118.

[11]. Eurostat, « Population au 1er janvier par âge et sexe », indicateur DEMO_PJAN, https://ec.europa.eu/eurostat/web/products-­datasets/-/demo_pjan.

[12]. Eurostat, « Décès par semaine, sexe et groupe d’âge de 5 ans », indicateur DEMO_R_MWK_05, https://ec.europa.eu/eurostat/web/products-­datasets/-/demo_r_mwk_05.

[13]. Socialstyrelsen, « Statistics on number of Covid-19 deaths », onglet « Place of death », https://web.archive.org/web/20201219102624/https://www.socialstyrelsen.se/globalassets/1-globalt/covid-19-statistik/engelska-­sidan/statistik-­covid19-avlidna-­engelska.xlsx

[14]. Coronakommissionen, « Äldreomsorgen under pandemin », SOU 2020 : 80, résumé, décembre 2020, https://web.archive.org/web/20230119111635/https://coronakommissionen.com/wp-­content/uploads/2020/12/summary.pdf.

[15]. Folkhälsomyndigheten, « Bromsa smittan – det här kan du som privatperson göra », traduction : « Ralentissez l’infection – vous pouvez le faire en tant que particulier », Agence de Santé publique du gouvernement de Suède, 17 juin 2020.

[16]. Helsenorge, « Råd for koronahverdagen », traduction : « Conseils pour la vie quotidienne avec le Covid », santé Norvège, ministère de la Santé et des Services de soins de Norvège, 29 juin 2020.

PS :  Si vous avez aimé cette infolettre, faites-la suivre à vos contacts et/ou incitez les à s’inscrire via la page d’accueil de notre site. Vous pouvez retrouver toutes les newsletters hebdomadaires (plus de 560 à ce jour)  et les partager sur les réseaux sociaux en cliquant ici . Sous la version en ligne, vous pouvez également laisser vos commentaires et témoignages.  Profitez-en pour visiter notre site et faire des emplettes dans sa boutique….

Laisser un commentaire