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Résister avec les mots

Par 18 novembre 2020septembre 19th, 2024Un commentaire

Ça va, vous tenez toujours bon ? Vous gardez le moral bien que les mesures sanitaires injustifiées et insensées répondent de plus en plus clairement à des objectifs totalitaires inavoués ? Vous ne pestez pas trop sur l’apathie des endormis qui portent docilement la muselière, supportent sans rechigner le confinement et attentent fébrilement le vaccin libérateur ? Patience. Les forces de l’ombre travaillent pour la lumière et l’heure viendra où le chapiteau du Corona Circus s’écroulera d’une pièce. Mais il faudra y mettre du nôtre, faire notre part de colibri et parvenir à en saboter les cordages. Pourquoi pas en manifestant massivement le 10 décembre, jour anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme ? Le rendez-vous a été donné lors de la dernière manif bruxelloise à laquelle j’ai participé et j’espère que cette idée sera maintenue et dupliquée dans de nombreuses villes du monde. Il est grand temps que les foules francophones emboîtent le pas à la population allemande et descendent pacifiquement dans la rue pour faire savoir aux autorités que la déraison virophobique a assez duré. Vous avez vu ces milliers d’habitants de Leipzig qui ont défilé dans le calme le 7 novembre, désobéi à l’ordre de se disperser et symboliquement allumé des bougies pour y brûler des masques ? C’était impressionnant de dignité, de force tranquille et de confiance souriante en l’avènement d’une « autre normalité » qui n’aura rien à voir avec celle qu’une poignée de psychopathes transhumanistes cherche à nous imposer. L’Allemagne est en ce moment le phare de l’Europe et il nous appartient d’en imiter les citoyens résolus à ne plus s’en laisser conter. En attendant d’aller protester paisiblement sur le pavé, nous pouvons aussi combattre sans violence la narration officielle de l’épidémie et persister à dénoncer les mensonges « médiaboliques » que les journaux et télés continuent de diffuser. Parce qu’il faut étoffer nos rangs, nous ne devons pas renoncer à convaincre nos amis et parents qu’ils sont manipulés et induits en erreur. Comment ? Je vous propose cette semaine d’agir sémantiquement, de résister avec les mots. De veiller à notre vocabulaire, d’orienter consciemment notre manière de communiquer (oralement ou par écrit) et d’adopter 7 réflexes langagiers pour faire réfléchir autrui. C’est par le récit que les semeurs de terreur ont réussi leur coup et c’est peut-être en corrigeant ce récit que nous pouvons le mieux aider notre prochain à sortir de la matrice.

1) Distinguer le virus et la maladie

Vous avez remarqué ? Depuis le début de la mascarade coronavirale, ses narrateurs entretiennent la confusion entre le covid et le coronavirus, entre la maladie et l’agent infectieux censé la provoquer. Des centaines de fois, j’ai entendu dire que des patients étaient infectés par le covid ou qu’ils avaient développé le coronavirus. Les deux mots sont devenus interchangeables, quasiment synonymes. Pourquoi un tel amalgame ? D’un enrhumé, on ne dit jamais qu’il est infecté par le rhume. D’un tuberculeux, on ne dit pas qu’il souffre du bacille de Koch. Cette assimilation entre pathologie et pathogène présumé remonte au sida : le nom du syndrome a été inséré dans sa supposée causalité, le virus de l’immunodéficience humaine. Et ce n’était pas fortuit. Depuis les années 80, Big Pharma cherche à faire croire que tout microbe donne une maladie et que toute maladie provient d’un microbe. L’équivalence des vocables fait partie de la stratégie de vente du remède. Avec zika et ebola, l’industrie a encore fait mieux : il n’y a plus de distinction entre le virus et la maladie, la fusion totale est accomplie ! On va vers ça aujourd’hui : le rébarbatif sars-cov-2 s’efface de plus en plus au profit du covid, mot qui désigne tout autant la cause que l’effet chez les détenteurs du récit. Pour résister à cette dérive, je propose de conserver soigneusement le distinguo entre l’agent viral et le syndrome grippal qu’on lui attribue. L’un n’est pas l’autre et inversement.

2) Enlever les majuscules

Détail qui n’est pas anodin : les artisans de la terreur covid-19 lui ont fait le grand honneur de le baptiser avec une majuscule initiale. Voire avec des majuscules pour chaque lettre. Encore une fois, ce procédé remonte au sida et il a été reconduit avec zika et ebola, très fréquemment orthographiés avec une ou des lettres capitales. C’est une façon hyperbolique d’exagérer la menace et de faire peur. Un nom propre, ça épouvante mieux qu’un nom commun. Si vous écrivez les mots covid et sars-cov-2, je vous encourage à minimiser orthographiquement le péril en adoptant les minuscules.

3) Qualifier le covid de grippe

Depuis le début de la pseudo-pandémie, on nous rabâche que le covid est davantage qu’une grippe. Et l’on blâme les « rassuristes » qui n’hésitent pas à apparier les deux maladies. Mais sur base de quoi fait-on le tri ? Si l’on s’en tient aux symptômes, la différence est loin d’être évidente parce qu’un état grippal sévère n’est pas du tout banal et qu’il débouche fréquemment sur une issue fatale chez les individus fragiles. La seule chose qui justifierait de séparer le covid de la grippe, c’est sa mortalité exceptionnelle, ou plus exactement son taux de létalité, c’est-à-dire sa capacité à faire mourir de nombreux contaminés. Or justement, la puissance létale du covid ne cesse d’être revue à la baisse ! Selon les derniers chiffres de l’OMS, son taux de létalité serait de 0,23%, contre 0,1% pour la grippe influenza. Une étude récente vient également de montrer que les covidés hospitalisés au printemps étaient à peine deux fois plus nombreux à succomber que les grippés « classiques ». Or les premiers ont été terrorisés, pris en charge tardivement et soumis à des traitements très risqués, comme l’intubation sous sédation, ce qui a artificiellement renforcé le taux de létalité. Cet automne, tout semble indiquer que le covid ne sera guère plus mortel que la grippe saisonnière. Et sur le terrain, des médecins comme ceux de l’hôpital d’Argenteuil , confirment que la deuxième vague est bien moins lourde que la première « parce que la peur a disparu ». Or les statistiques prouvent déjà que le tsunami printanier n’était qu’une vague peu ravageuse en termes de létalité et de mortalité. En France, le Pr Jean-François Toussaint et l’épidémiologiste Laurent Toubiana ont amplement démontré cette réalité. En Belgique, c’est Christophe de Brouwer, ancien président de l’École de santé publique de l’Université Libre de Bruxelles, qui ne cesse de le souligner dans ses publications sur Facebook. Ses analyses sont souvent citées par Jean-Dominique Michel et celui-ci a repris hier sur son blog le dernier texte de Christophe de Brouwer. Il illustre imparablement que le covid et la grippe peuvent légitimement être comparés, voire que l’un serait encore moins dangereux que l’autre. Pour ma part, je n’ai pas attendu cette démonstration chiffrée pour parler systématiquement de la « grippe covid ». C’est aussi une façon de dédramatiser et de résister au récit dominant.

4) Remplacer « du » par « avec »

C’est bien là que la mystification opère à fond : depuis l’entame du grand cirque, on nous assène que les gens meurent « du » virus » et pas seulement « avec ». Chaque fois qu’il m’arrive encore de regarder la télé ou d’écouter la radio, j’entends cette même trahison de la vérité. Mais il leur faut quoi, à ces journalo-terroristes, pour rectifier leur propagande de la peur ? Toutes les études montrent que le covid-19 sélectionne drastiquement ses victimes parmi les gens déjà très vieux et/ou très malades. Seulement 2,5% des covidécédés n’étaient pas porteurs de comorbidités dûment diagnostiquées. Et leur âge médian est de 84 ans ! Autrement dit, les défunts sont ceux qui auraient de toute façon trépassé en 2020 et le covid-19 n’est jamais que le nom donné à la mort naturelle cette année. Cette pandémie, selon l’expression du philosophe Michel Rosenzweig, n’est pas autre chose que de la thanatophobie exacerbée ! Fin décembre, on constatera que la surmortalité annuelle globale ne déroge pas à la normale et que les disparus sont tout au plus passés dans l’au-delà AVEC un test positif au coronavirus. Optez résolument pour cette préposition et reprenez systématiquement un interlocuteur qui persiste à évoquer les morts « du » virus. C’est presque toujours faux, si pas entièrement faux.

5) Enlever le nombre 19

Épinglons à présent le nombre 19 accolé au covid. Que vient-il faire là ? À quoi rime d’ajouter à une maladie l’année de son apparition ? À ma connaissance, c’est du jamais vu dans l’histoire de la médecine. On aurait voulu hypertrophier le danger dès le départ qu’on ne se s’y serait pas pris autrement. Dater la pathologie, c’est une manière de lui conférer une importance historique et d’en faire un événement extraordinaire, unique en son genre. Un peu comme si on voulait signifier un changement d’ère, avec une séparation entre l’avant et l’après 2019. Ce covid, c’est en quelque sorte le Jésus-Christ des temps modernes ! Encore que : la numérotation permet aussi de prévoir une suite à la série : on pourra désormais nous inventer un covid-21 ou un covid-23 selon que le virus aura légèrement muté et modifié sa virulence. Tout bénéfice pour les labos qui nous vendront alors un traitement ou un vaccin adapté à la nouvelle variante. Perso, j’ai pris l’habitude de gommer le 19 quand je parle du covid. Sucrer ces deux chiffres permet de relativiser le caractère spécial du fléau et de saboter à l’avance son exploitation commerciale à rallonge.

6) Douter de la nouveauté

On aurait affaire à un nouveau virus, à une particule nouvelle ayant soudainement déboulé dans les organismes humains en provenance d’une chauve-souris ayant elle-même refilé la bêbête à un pangolin. Ça aussi, c’est une affirmation que nous sommes priés d’accepter comme vraie alors que rien ne le prouve indubitablement. De l’aveu même des virologues, on ne connait encore qu’une maigre partie du microcosme viral. Ce qui est qualifié de « nouveau » lorsqu’il est découvert existe peut-être depuis très longtemps. User de cette épithète , c’est un peu comme si Christophe Colomb découvrant l’Amérique décidait que le continent où il mettait les pieds venait d’être créé. Un génome nouvellement exploré n’est pas à confondre avec un génome neuf et si ça se trouve, le sars-cov-2 est peut-être une antiquité génétique venant seulement d’apparaître sous la lentille des microscopes électroniques. Ce qui est sûr, c’est que le nouveau venu n’est pas arrivé en Occident en 2020 et qu’il rôdait déjà en Italie en automne. D’après une étude toute récente, des anticorps de cet antigène étaient déjà présents dans le sang d’Italiens lombards au mois de septembre, soit bien avant la flambée épidémique. Et que penser de cette nouvelle et déroutante étude anglaise ? Les chercheurs britanniques ont analysé des échantillons de sang de personnes examinées entre 2011 et 2018 et y ont également découvert des anticorps contre le covid. De trois choses l’une : soit le super corona voyage dans le temps, soit il séjourne chez nous depuis des lustres, soit il diffère si peu de ses cousins couronnés que la sérologie échoue à spécifier la réponse immunitaire. Si l’on élimine rationnellement le prodige spatio-temporel, restent les deux hypothèses raisonnables. Dans les deux cas, le caractère totalement inédit de l’infection est sérieusement sujet à caution et nous pouvons contrer le récit officiel en bazardant l’adjectif « nouveau ».

7) Virer les anglicismes

Pour conclure cette liste, je vous invite enfin à résister à la narration anxiogène en bannissant de votre vocabulaire tous les termes anglais dont nous abreuvent les médias, les virocrates et les politiciens. Un cluster, ça en jette et ça fait peur. Mais ce n’est jamais qu’un foyer épidémique qui peut être riquiqui, comme un foyer familial. Le tracing ? Parlons de traçage. Le testing ? Le mot français dépistage fait parfaitement l’affaire. Le grand débarquement des anglicismes qui a suivi l’ouverture du Corona Circus n’est pas seulement une marque de snobisme chez les scientifiques et l’indice que la langue de Shakespeare règne en maître dans ce milieu. C’est aussi une façon de dramatiser le récit, d’angoisser le public en lui balançant des mots étrangers qu’il entend pour la première fois. S’il y a intention de l’asservir, c’est également une manière d’inventer une novlangue orwélienne marquant l’entrée en soumission. Se libérer de l’anglais, c’est montrer qu’on n’est pas dupe de la manipulation et que cette pandémie factice ne mérite nullement l’usage de mots inusuels. Bonne résistance verbale à tous !

 
Yves Rasir

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