« Tout va bien, on respire ». C’est probablement une des paroles les plus répétées par le Dr Louis Fouché dans ses nombreuses interviews et vidéos. Il prononce fréquemment cette phrase après avoir expliqué que l’épidémie de grippe covid concerne très peu les gens en bonne santé « comme vous et moi » et qu’il y a presque toujours des comorbidités sous-jacentes chez les personnes sévèrement atteintes. Puisque tout va bien pour une écrasante majorité d’entre nous et que 99,95% de la population n’ont pas à craindre l’infection, le porte-parole de Réinfo-Covid invite aussi à respirer librement en refusant de se soumettre au port du masque et aux mesures de confinement qui nous étouffent symboliquement. Tant physiquement que psychiquement, la liberté de respirer sans entrave est indissociable d’un état de bien-être. Mais que faire si la maladie tourne à la détresse respiratoire ou au déficit d’oxygène silencieux appelé « hypoxie heureuse » ? Ici aussi, l’anesthésiste-réanimateur conseille de ne pas prendre peur car la médecine ne manque pas d’outils pharmaceutiques et techniques pour enrayer le phénomène. L’oxygénation douce peut parfaitement être pratiquée en ambulatoire et même l’oxygénation à haut débit ne nécessite pas un appareillage sophistiqué. Que de vies auraient pu être sauvées si le recours précipité à l’intubation avait pu être évité !
On respire, tout va bien
En observant Louis Fouché, j’ai aussi remarqué qu’il ponctuait souvent son incitation au calme par une expiration. Il ne gonfle pas ses poumons d’oxygène, il les vide pour signifier (consciemment ou inconsciemment) que ce geste est synonyme de relaxation et de relâchement de la tension. Mieux respirer, c’est d’abord mieux expirer et c’est précisément ce que j’avais exposé dans ma newsletter du 8 juillet. Par la grâce du virus couronné, l’épidémie aura mis en évidence le phénomène d’hyperventilation chronique affectant de nombreux patients d’autant plus vulnérables qu’ils sont soumis à une hyperventilation aiguë provoquée par le choc du diagnostic. Le stress pousse à aspirer plus d’air alors qu’il faudrait au contraire s’accoutumer à en consommer moins et à reprendre le contrôle de sa respiration en cas de ressenti de peur. C’est vrai qu’on respire bien quand tout bien mais l’inverse est encore plus vrai : tout va bien lorsqu’on veille à respirer paisiblement sans paniquer. Dans une précédente infolettre, je ne sais plus laquelle, je vous ai raconté le covid traversé par l’écrivaine anglaise J-K Rowlings, auteure de la saga Harry Potter. Sur les conseils d’un ami urgentiste, elle s’est mise sur le ventre – position qui favorise paradoxalement le travail profond des poumons – , et elle a tranquillement résolu ses difficultés respiratoires qui se sont estompées naturellement. Dans mon billet intitulé « Mieux expirer pour ne pas… expirer », je posais carrément la question : n’aurait-on pas été bien inspiré de populariser le yoga du souffle dans les services de soins intensifs ? Plus exactement, l’exercice yogique consistant à pratiquer la rétention du souffle à poumons vides n’aurait-il pas fait merveille en remédiation à la panique ? N’y aurait-il pas eu au moins avantage à enseigner cette technique en médecine de première ligne ? La semaine dernière, j’ai reçu un beau témoignage qui fait farine à mon moulin. Il émane justement d’une thérapeute psychocorporelle qui a contracté le coronavirus fin décembre et qui a mis ses connaissances en pratique pour surmonter l’épreuve. Je vous reproduis son récit ci-dessous. Pour l’anecdote, sachez que Martine est la femme d’un scientifique très renommé en Belgique et à l’étranger, souvent invité sur les plateaux de télévision. Son domaine d’expertise n’est pas médical mais on aurait pu croire cet illustre homme de science hostile envers les médecines douces et ne s’en remettant qu’à l’allopathie pure et dure. Or il a suivi en toute confiance les « directives » de son épouse et il a notamment pratiqué les exercices respiratoires qu’elle lui suggérait. La part de ceux-ci dans la guérison est évidemment impossible à déterminer car le couple a également bénéficié des excellentes ordonnances de son généraliste. On peut néanmoins penser que la respiration apaisée et assortie de lentes expirations n’a pas peu compté dans le rétablissement rapide de Martine et son mari.
Témoignage de Martine
« En tant que rescapée de la Covid19, comme beaucoup d’autres personnes, il me semble important de témoigner de cette réalité différente de celle dont nous parlent tout le temps les médias. Sachez, pour commencer, que je ne suis pas ce qu’on appelle une “complotiste” et que je ne peux en aucun cas sous-estimer les conséquences fatales possibles de cette maladie car mes proches et moi vivons le deuil douloureux de deux membres de notre famille qui en sont morts ! Si vous souhaitez lire la suite, la voici : mon mari et moi avons été testés positifs les 19 et 21 décembre derniers. Nous avons donc pris de grandes respirations yogiques complètes (je fais du yoga depuis 40 ans) et nous nous sommes mis en quarantaine. Ma première pensée a été celle-ci : “J’ai confiance dans l’intelligence de mon corps” et je suis restée très calme. J’ai ensuite contacté mon médecin généraliste qui est aussi naturopathe. Il était lui-même en train de sortir de la maladie ! Il nous a recommandé d’augmenter les doses de vitamines C et D, de zinc et d’échinacéa purpurea que nous prenions déjà en prévention depuis le printemps dernier, en y rajoutant une cure d’Artemisia. Nous pouvions bien sûr aussi compter sur son aide si des symptômes sévères se déclaraient. Nous nous sommes donc tout de suite mis à suivre sa prescription et, au fil des jours, à part une grande fatigue, quelques moments d’oppression dans la poitrine pour moi et quelques maux de tête légers pour mon mari, nous n’avons eu aucun autre symptôme ! Nous avons donc beaucoup dormi, beaucoup respiré calmement et profondément (en nous promenant quelquefois dans la nature environnante, tout en étant bien emmitouflés), pris le temps de méditer et rêvasser longuement et, au bout de 8 jours, nous avons pu célébrer notre victoire commune ! Il m’est arrivé par moments, quand je sentais une oppression dans la poitrine, d’être prise par la peur que des symptômes sévères se développent, mais je me mettais alors à pratiquer doucement mes respirations yogiques complètes, en expirant longuement et profondément, et, à chaque fois, l’oppression et la peur se dissolvaient et je me sentais à nouveau confiante et tranquille, le corps bien détendu. Que retenons-nous de cette expérience ? Le renforcement de notre immunité et de notre confiance par des moyens simples et naturels n’est-il pas le premier moyen efficace de résister à ce virus s’il nous atteint ? Pourquoi n’en parle-t-on pas beaucoup plus dans les médias ? Pourquoi alimenter surtout nos peurs ? Pourquoi ne mettre en avant que les nouveaux vaccins ? Il y a pourtant de nombreux médecins qui savent tout cela et qui recommandent ces traitements naturels et/ou homéopathiques (sans exclure l’un ou l’autre remède allopathique non violent si nécessaire). N’aurait-on pas pu éviter beaucoup de morts ? Je n’affirme rien pour ma part sinon ma joie de vivre mais je me pose vraiment toutes ces questions… Pas vous ? »
Pandémie de panique
Bien sûr , Martine, que je me pose toutes ces questions ! Et je suis allé beaucoup plus loin en soutenant que cette pseudo-pandémie apocalyptique n’était rien d’autre qu’une grippe saisonnière assez légère pour le commun des mortels mais potentiellement mortelle pour les personnes fragilisées soumises à une déferlement de iatrogénie et à une campagne de terreur orchestrée par les gouvernements. En m’appuyant sur les dires de scientifiques dédaigneusement qualifiés de « rassuristes » par les médias (Didier Raoult, Jean-François Toussaint, Laurent Toubiana, Christophe de Brouwer…) et en me basant surtout sur la magistrale analyse « Gestion des épidémies » du chercheur libre François Jortay, j’ai aussi exprimé la conviction que la crise sanitaire n’aurait pas eu l’ampleur qu’elle a prise sans les réponses disproportionnées et délirantes des autorités. Cette thèse est également celle du chercheur indépendant canadien Denis G. Rancourt. Dans de précédentes publications, cet ancien professeur de physique à l’Université d’Ottawa avait déjà démontré que le port du masque dans la population générale n’apportait aucun bénéfice prouvé et que la politique de confinement se soldait par un bilan humain bien plus grave que celui du fléau viral. Fin décembre, Denis Rancourt a actualisé ses données et il persiste et signe : la rigueur des mesures n’a eu aucun effet sur les décès et ceux qu’on a attribué au covid seraient plutôt à mettre au passif des politiques restrictives et liberticides. Pour lui, – et c’est d’ailleurs le titre de l’introduction à son nouvel article abondamment référencé que vous pouvez lire en cliquant ici – le prétendu cataclysme infectieux n’est pas autre chose qu’une « pandémie iatrogène de panique ». En d’autres termes, c’est la narration d’une banale épidémie grippale qui l’a transformée en événement faussement exceptionnel et qui a « auto-réalisé » une faible surmortalité ponctuelle là où les mesures les plus strictes ont été adoptées. Parce qu’il n’appartient plus au sérail académique et qu’il ne publie pas dans les « grandes » revues scientifiques, Denis Rancourt a été peu écouté et copieusement vilipendé. Mais que vont dire ses détracteurs en découvrant cette étude canadienne en voie de parution ? Rédigé par l’intensiviste pédiatrique Ari R. Joffe, professant à l’Université d’Aberta, ce document désigne à son tour les dommages collatéraux du lockdown comme les principaux responsables de l’excès de décès. Sa conclusion est que le coût du confinement est plus élevé que ses bénéfices supposés et que la réponse à l’épidémie aura donc fait plus de morts que l’épidémie elle-même ! Bien entendu, les médias mainstream ont superbement ignoré la sortie de ce travail. Ils sont bien trop occupés à agiter l’épouvantail des « nouveaux variants » et à nous préparer psychologiquement à la nécessité d’un troisième verrouillage dévastateur….
Et BAM !
Heureusement, cette crise moins sanitaire que politique a comme réjouissante conséquence de secouer le landerneau médiatique. En France, France Soir et Sud radio ne sont plus seuls engagés dans la bataille de l’info car plusieurs petits groupes de presse se sont unis pour créer la plateforme de ré-information Baslesmasques.com, laquelle multiplie articles et vidéos très instructifs, pour la plupart accessibles gratuitement. Parmi les contributeurs réguliers, on retrouve, entre autres, l’épidémiologiste Jean-François Toussaint et le sociologue Laurent Mucchielli. Chez nous, en Belgique, une belle initiative vient également de voir le jour : la création d’une web-TV indépendante appelée BAM ! (Belgian Alternative Media). Œuvre de professionnels de l’audiovisuel travaillant bénévolement depuis des mois, elle produira bientôt ses propres émissions et organisera les débats que les autres télés ne font pas. La nouvelle chaîne propose déjà une revue de presse et elle a posté deux interviews « maison » scindées en brèves capsules , l’une du Dr Pascal Sacré et l’autre de l’infectiologue Jean-Luc Gala. Pour ceux qui ne le connaissent pas, ce médecin internationalement reconnu pour son expertise en matière de fléaux infectieux était régulièrement invité sur les plateaux de JT jusqu’en septembre. Mais depuis qu’il s’est insurgé contre le masque obligatoire pour tous en extérieur, cet homologue belge du Pr Raoult est curieusement ostracisé ! Dans l’entretien qu’il a accordé à BAM!, le Pr Gala aborde notamment ce qu’il appelle le « paradoxe africain », à savoir la quasi-inexistence de la pandémie en Afrique Noire tandis que les populations afro-américaines et européennes d’origine africaine figurent parmi les plus touchées par le covid. Avec l’honnêteté intellectuelle qui le caractérise, l’infectiologue confesse qu’il n’a aucune explication plausible à fournir à ce mystère. Ainsi donc, même ce praticien chevronné semble ignorer les hypothèses explicatives que nous mentionnions la semaine dernière, à commencer par le déficit hivernal en vitamine D des individus à peau foncée vivant sous nos latitudes ! Dans la liste de pistes que je dressais il y a 8 jours, j’ai bien envie d’en rajouter une : et si les Africains d’Afrique n’étaient simplement pas sujets à l’hyperventilation chronique ? Et si leur résistance venait de leur désobéissance, du fait qu’ils n’ont pas cédé à la panique hystérique qui s’est emparée du reste du globe ? Dans son petit film de présentation, la chaîne BAM! donne la parole à un Ivoirien de Belgique qui est retourné quelque temps à Abidjan : il a pu constater que les mesures sanitaires y sont très peu respectées et que celles-ci sont absurdement copiées sur celles de la France alors que rien ne l’exige ! Ici comme-là-bas, tout va bien et on respire. On respire et tout va bien.
Une lecture qui a été une très belle respiration, merci