Skip to main content
Big Pharma

Un effet de loupe, ça trompe énormément

Par 23 février 2022septembre 15th, 2023Pas de commentaires

Depuis le début de leur plandémie, les semeurs de terreur n’ont de cesse de nous persuader que la grippe covid est une maladie exceptionnelle, excessivement mortelle et potentiellement lourde de séquelles. Maintenant que les chiffres de mortalité toutes causes sont disponibles et qu’ils ont ramené la nouvelle peste à ses justes proportions – celle d’une grippe à peine plus sévère que d’ordinaire -, on dirait que les forces covidistes se rabattent sur les conséquences de l’infection pour continuer à nous épouvanter et à nous pousser à la vaccination. Pas un jour ne passe sans que tel ou tel média ne rapporte la découverte de tel ou tel problème de santé consécutif à un épisode covidien. La dernière annonce en date n’est pas la moindre puisqu’il semblerait que le covid – même léger ou modéré – entraîne un risque accru d’accidents cardiovasculaires (insuffisance cardiaque, infarctus, AVC, embolie pulmonaire…) dans l’année qui suit l’infection. Selon une vaste étude publiée dans Nature Medicine début février, il y a eu en effet 55% d’événements de ce type en plus parmi les 153.000 personnes ayant survécu à la maladie et suivies de mars 2020 à janvier 2021. Vu que très peu d’entre elles étaient déjà vaccinées au terme de cette observation, c’est clairement le présumé virus et pas (encore) l’injection expérimentale qui est en lien avec cette fragilisation du cœur et des vaisseaux.
 
 
Déformation de la vision
 
Doit-on pour autant éprouver un supplément d’appréhension à l’égard de l’ami corona ? Je ne le pense pas car ce genre de révélation néglige complètement l’effet de loupe qui déforme notre vision des choses. Depuis janvier 2020, toute la recherche médicale est en effet focalisée sur l’épidémie et elle braque sur elle une épaisse lentille grossissante. En avril 2021, il y avait déjà 85.000 études et articles scientifiques parus sur ce sujet dans les revues à comité de lecture. Et on estimait qu’il s’en publiait environ 2.000 de plus chaque semaine. À l’heure actuelle, il doit y avoir environ 200.000 travaux de recherche consacrés au covid et à ses suites pathologiques. C’est énorme et ça n’a jamais été fait pour aucune autre maladie. Or ne dit-on pas que « qui cherche trouve » ?Ce dicton populaire est plein de sagesse car il suggère- a contrario et à très bon escient- qu’on ne trouve jamais, ou en tout cas beaucoup plus rarement, ce qu’on ne cherche pas.Je veux dire par là que la science n’a jamais fait pour la grippe saisonnière ce qu’elle a fait et continue de faire pour la grippe covid. Elle n’a pas cherché à savoir, du moins pas avec la même énergie ni les mêmes moyens financiers, si un syndrome grippal banal pouvait donner lieu à une rechute, à une forme longue ou à l’apparition de symptômes temporellement très éloignés de la phase infectieuse aiguë. Pourtant, cette même science n’ignore pas que la grippe ordinaire peut également affecter durablement un individu et lui valoir toutes sortes de troubles persistants, notamment d’ordre neurologique et sur les plans pulmonaire et vasculaire. Comme je l’ai souligné dans mon infolettre du 10 juin 2020, il faut parfois 9 mois à un grippé pour retrouver toutes ses capacités respiratoires. Et il est bien connu qu’un épisode de grippe est dangereux pour le cœur, c’est même un argument brandi par les firmes pharmaceutiques ou les autorités sanitaires lorsqu’elles incitent à se vacciner contre elle. Voyez par exemple dans cet article comment des infectiologues alertent sur les  attaques cardiaques et autres maladies « post-grippales ». Entre autres effets secondaires de l’infection avec Influenza, l’inflammation allant de pair augmente la coagulabilité du sang, favorise la formation de caillots et facilite la rupture des plaques d’athérome. Ce n’est pas rien, tout ça !
 
La grippe aussi malmène le cœur
 
Il est donc probable que la grippe saisonnière entraîne un risque similaire d’événements cardiovasculaires ultérieurs, la différence étant que leur nombre n’a jamais été recherché ni quantifié avec précision. Pour leur étude de Nature Medicine, les chercheurs ont eu la bonne idée de constituer un groupe contrôle de 5,9 millions de personnes suivies avant la pandémie.Mais qu’auraient été leurs résultats si, au lieu de comparer avec la population générale, ils avaient examiné le destin cardiaque et vasculaire des anciens grippés ? Dans cette étude datant de 2004, les auteurs affirment qu’il y a pourtant un lien certain et fort entre les infections grippales et les soucis de cœur, et ils appellent à intensifier les recherches pour l’évaluer plus précisément. Ça n’a pas été fait car on trouve peu d’études sur le sujet. Il en existe cependant  une qui ne manque pas d’intérêt puisqu’elle a été publiée en octobre 2020 et qu’elle fait le parallèle entre influenza et Sars-Cov-2 . Comme nous l’avions déjà souligné à l’époque, elle relève que les thromboses pulmonaires et les microthromboses alvéolaires sont plus nombreuses chez les patients covid. Mais pour le reste, elle établit de frappantes similitudes et ressemblances : via les mêmes mécanismes inflammatoires, la grippe aussi induit quantité de myocardites, de cardiomyopathies, d’accidents vasculaires et d’infarctus ! Il eût donc été rationnel – et rassurant –   que toutes les recherches postérieures rappellent objectivement cette évidence au lieu de faire paniquer les gens. En se focalisant sur le seul covid, les acteurs scientifiques s’abusent eux-mêmes et trompent le public quant à l’impact faussement inhabituel de cette grippe qui a chassé l’annuelle et pris toute la place dans la recherche médicale. L’effet de loupe, c’est ce qui permet de louper la vérité et de perpétuer un récit déconnecté de la réalité.
 
 
Comment je suis aussi tombé dans le panneau
 
Le narratif dominant est tellement prégnant que j’y ai moi-même succombé.  Mon covid de fin janvier s’est soldé par  quelques heures d’estompement du goût et de l’odorat, deux jours de symptômes grippaux et une semaine supplémentaire de fatigue assez prononcée. Durant cette période de grande lassitude, j’ai remarqué que je traversais des phases d’abattement et de tristesse qui me mettaient le moral dans les chaussettes. Moi qui suis généralement le contraire d’un dépressif, je me suis surpris à broyer du noir et à être traversé par des idées suicidaires. J’ai comparé ça aux détraqueurs dans la saga Harry Potter, ces créatures lugubres qui volent l’âme de leurs victimes et se nourrissent de leur joie de vivre. J’en ai parlé autour du moi et j’ai recueilli des témoignages quasiment identiques de covidés ayant temporairement sombré dans la déprime.  Vérification faite sur internet, j’ai lu qu’un tiers des patients covid souffraient de séquelles psychiatriques et qu’un quart d’entre eux montraient des signes de dépression. Bigre,  cette grippe un peu singulière était donc bien une maladie très spéciale, avec un impact inédit sur le mental ? Erreur. Je me suis heureusement méfié de l’effet de loupe et j’ai découvert, une fois encore, que ce tableau clinique n’avait rien d’extraordinaire : la grippe saisonnière s’accompagne également très fréquemment  de troubles de l’humeur et de symptômes dépressifs. Dans cet article-ci,  j’ai par exemple appris que la « maniaco-dépression post-grippale » était déjà décrite  en 1892 par un médecin londonien. Via cette vidéo récente (février 2019) , j’ai appris ensuite qu’un toubib britannique contemporain se targuait d’avoir fait le lien avec la grippe A/H1N1.  Et dans cette méta-analyse  publiée en 2012, j’ai appris que la relation entre infections virales et dépression était un secret de polichinelle pour la science médicale. Normal : de nombreux travaux – voir  notamment ici et ici –  indiquent que la dépression est une maladie à composante inflammatoire et que les infections virales favorisent l’inflammation neurale.  Bref, je suis tombé dans le panneau et j’ai cru aussi un moment que mes coups de blues étaient des symptômes nouveaux propres au covid, alors qu’il n’en est rien. C’est du pur effet de loupe engendré par la plandémie de peur. Pour conclure cette infolettre rassuriste, j’ajoute que selon la médecine du Dr Hamer, la dépression est une « mal-a-dit » consécutive à un conflit de territoire. Et que l’infarctus du myocarde est la périlleuse phase réparatrice d’un vécu conflictuel lui aussi de nature territoriale. Si je suis prochainement sujet à une défaillance cardiaque, il ne faudra donc pas forcément crier à l’assassinat ni y voir une tragique exclusivité du virus couronné. Le covid est une grippe presque comme les autres et c’est seulement l’optique grossissante qui donne l’impression d’avoir affaire à un fléau hors-du-commun. Un effet de loupe, ça trompe énormément.

Laisser un commentaire