ARTICLE N° 49 Par Michel Manset
Pour justifier la condamnation de parents voulant éviter de vacciner leur enfant, des juges belges ont abdiqué toute indépendance et se sont mués en dociles perroquets de la propagande officielle. Sur la poliomyélite, ses vraies causes et ses faux remèdes, il y avait pourtant matière à porter un jugement éclairé. Voici ce qu’on ne vous dit jamais à propos de la polio et du vaccin censé nous protéger de cette « horrible maladie ».
1. L’obligation de vacciner n’a plus de sens
Admettons la théorie dominante selon laquelle la vaccination antipolio a fait disparaître la maladie : pourquoi, dès lors, faudrait-il continuer à se vacciner ? En Belgique, le dernier cas remonte à 1979. Et l’Europe a été déclarée indemne de polio en 2002. C’est aussi le cas sur tout le continent américain et dans le Pacifique occidental, Chine comprise. Pour justifier la poursuite du programme vaccinal, on nous raconte qu’il faut « éradiquer le virus de la surface de la planète. » Comme si l’homme pouvait éradiquer un virus ! Eliminer une maladie, on veut bien, mais cette fable de l’éradication virale, c’est du n’importe quoi. Les virus sont partout et celui de la polio est toujours bien là. La circulation du virus sauvage demeure la meilleure des protections puisque sa présence dans nos intestins nous immunise naturellement. On nous brandit évidemment la sacro-sainte « couverture vaccinale » : pour protéger la collectivité, il faut contraindre les individus. Or, rien ne prouve que les lois liberticides soient impératives. La littérature scientifique montre qu’il n’y a pas de lien direct entre le fait qu’une vaccination soit obligatoire et un meilleur niveau de couverture vaccinale. Pour la polio, celle-ci doit atteindre les 80% . Or, ce taux est largement atteint dans des pays (Allemagne, Pays-Bas…) où la vaccination est facultative. Curieusement, on cite maintenant le pourcentage de 90% comme seuil d’efficacité. Mais ça laisse encore à 10% de la population la possibilité de refuser le vaccin sans représenter une (prétendue) menace pour autrui. Il y a de la marge…
2. La vaccination, ça ne marche pas
Chaque fois pareil : quand ils relatent des flambées de polio, les médias nous expliquent aussitôt que c’est dû à une vaccination insuffisante. En 2010, par exemple, une épidémie au Tadjikistan été mise sur le compte d’une méfiance islamique envers les vaccins. Or, comme dans toutes les anciennes républiques soviétiques, on y a toujours vacciné à tour de bras. Et l’OMS avait même fièrement déclaré le pays débarrassé du mal. Idem quand ça se passe en Inde ou en Afrique : on nous dit qu’on n’ y vaccine pas assez alors que le Tiers-Monde est en général survacciné grâce à l’Unicef, le Rotary ou la Fondation Bill Gates. En Occident, les rarissimes foyers infectieux sont attribués à des sectes antivaccins, comme en Hollande en 1978 et 1992. Problèmes : la majorité de ses membres étaient dûment vaccinés et aucun cas n’a été relevé parmi les 400.000 personnes non vaccinées pour d’autres motifs que religieux. La vérité, c’est qu’il y a de multiples contre-exemples (Oman, Finlande, Israël…) montrant que la polio redémarre après des campagnes de vaccination ou qu’elle se développe dans des populations vaccinées. Dans deux cas (l’ile de Madère dans les années 60 et l’Albanie dans les années 90), la coïncidence entre l’arrivée du vaccin et le retour de la poliomyélite fut absolument flagrante.
3. On fait mentir les statistiques
Selon une croyance entretenue par le dogme médical, la mise au point du vaccin nous a sauvé d’un effroyable fléau qui ravageait le monde entier depuis des siècles. La réalité est toute différente. Les épidémies de polio sont nées dans les pays industrialisés à la fin du xixe siècle . En France, dans les années 1920, la polio évolue à bas bruit avec moins de 200 cas par an en moyenne. Il y a un gros pic en 1930, deux nouvelles pointes en 1943 et 1946, jusqu’à la grande épidémie de 1957. Arrivé sur le marché l’année précédente, le vaccin est inoculé massivement en 1958, avec le succès que l’on nous vante puisque la courbe amorce sa plongée jusqu’à son plancher actuel. Le hic, c’est qu’il y a un tour de passe de passe : on a escamoté des statistiques la brutale remontée de 1959 ! Dans son livre(1), Michel Georget raconte comment les autorités sanitaires de l’époque ont camouflé ce fiasco vaccinal. Le biologiste souligne aussi le phénomène du « rediagnostic » : avant le vaccin, on voit la polio partout. Après, on ne la voit plus nulle part. Les chiffres en sont forcément faussés. Ce qu’on nous cache aussi, c’est que le taux de létalité a suivi une pente inverse de celle de l’incidence. Autrement dit, plus la polio diminuait, plus sa gravité augmentait. Le nombre de décès parmi les sujets atteints a explosé à partir de 1964, date de l’obligation vaccinale.
4. Le vaccin fait de gros dégâts
Selon la fameuse balance « bénéfices-risques », le vaccin polio est largement bénéficiaire. Le terrible danger de la maladie écrabouille de tout son poids les légers inconvénients liés à la vaccination. Avant de faire un sort à ce mensonge, saluons d’abord la mémoire des victimes officiellement reconnues. Comme beaucoup de vaccins, le développement de celui de la polio a occasionné de lourdes pertes humaines. Le vaccin Salk, notamment, fut à l’origine d’une véritable hécatombe en 1955 en Californie : 220.000 contaminations, 70.000 malades, 164 paralysies sévères et au moins 10 décès. Pour d’autres préparations vaccinales, ce sont des handicapés, des prisonniers et des enfants africains qui ont servi de cobayes. Le nombre de vies sacrifiées reste un mystère, mais c’est un fait historique que les balbutiements de la vaccination polio ont fait de gros dégâts. Cultivés sur des reins de singes , le vaccin oral Sabin a été testé sur 80 millions de personnes. Or, il contenait, ce qu’on ne savait pas à l’époque, des rétrovirus très semblables au HIV. Certains pensent que l’épidémie africaine de sida a commencé au Congo belge après l’administration à grande échelle de ce vaccin oral. Il a été abandonné, mais la formule injectable n’est guère plus rassurante. Encore aujourd’hui, les études montrent de multiples accidents de toutes sortes : des polio postvaccinales avec complications, des syndromes de Guillain-barré, des méningites, des encéphalites, des polynévrites, des myélites, des scléroses en plaques et d’autres troubles neurologiques, des maladies cutanées, des décès par infection, des chocs anaphylactiques, des morts subites du nourrisson… Rappelons à cet égard (voir Néosanté N° 2), l’étude américaine signalant que 70 % des nourrissons décédés de mort subite avaient reçu le vaccin DTpolio dans les trois semaines précédant leur décès. Si la relation causale se vérifie, ça voudrait dire que le vaccin tue chaque année des milliers de nouveau-nés ! En Inde, rapporte l’association Initiative Citoyenne(2), le vaccin antipolio y a provoqué pas moins de 45 500 cas de paralysie flasque aiguë, une atteinte neurologique irréversible et deux fois plus meurtrière que la polio sauvage. Tout cela ne constitue qu’une petite pointe de l’iceberg puisque, selon des revues officielles de médecine, seuls 1 à 10 % des effets secondaires graves sont effectivement recensés. Les mixtures vaccinales contre la polio sont adjuvées avec de l’aluminium (neurotoxique) et du formaldéhyde (cancérigène)(3).
5. Le virus est innocent
Il est en tout cas un coupable trop commode. Le virus « responsable » de la poliomyélite est un entérovirus, c’est-à-dire qu’après absorption par voie digestive, il se multiplie dans l’intestin où, dans la grande majorité des cas, il fait se développer une immunité solide et durable qui protégera l’individu infecté durant toute sa vie. En général, les entérovirus causent des symptômes inapparents. Dans le cas de la polio, on estime qu’il n’y a pas plus de 1 % des infections qui soient cliniquement reconnaissables. On constate alors une infection du système nerveux central qui peut entraîner une méningite et s’accompagner, dans la moitié des cas, d’une lésion des neurones moteurs, d’où paralysie des membres inférieurs et difficultés respiratoires pouvant entrainer le décès. Dans les années 90, une étude française a révélé que 80 à 92 % des enfants de la tranche d’âge 6-10 ans présentent des anticorps neutralisants vis-à-vis des 3 types de virus sauvages. Cette étude montrait aussi que la plupart des adultes nés avant 1965, et donc non vaccinés, présentaient des anticorps contre les 3 types de souches vaccinales ! Autrement dit, l’immunisation naturelle fonctionne à plein et nous protège même des virus vaccinaux ! « Le microbe n’est rien, le terrain est tout » disait Claude Bernard. L’important est de comprendre comment ce terrain se détériore et ce qui perturbe l’équilibre écologique entre les humains et les virus. Pour ça, il suffit de récolter des données épidémiologiques, ce qui a été fait en 1974 par le ministère français de la santé. Son étude concluait que la population touchée par la polio était de condition modeste, souvent d’origine étrangère, et vivant en milieu urbain dans des conditions d’hygiène peu satisfaisante, sans égouts ni eau courante. Bref, la polio est une maladie de la pauvreté parfaitement explicable par l’exploitation du prolétariat, et dont la disparition trouve très probablement sa cause majeure dans le développement des adductions d’eau potable et des réseaux d’assainissement. Comme ironise volontiers le virologue Peter Duesberg, la victoire sur les maladies infectieuses est bien plus l’œuvre des plombiers que des médecins.
6. Les vraies causes sont ailleurs
Reste à expliquer l’expansion de la maladie au xxe siècle et les flambées épidémiques. Dans leurs livres respectifs(1)(4) , Michel Georget et le Dr Jean Pilette dressent un catalogue de facteurs explicatifs très convaincants. En 1930, par exemple, la syphilis fait des ravages et on soigne cette maladie avec des drogues injectées par voie intramusculaire. Or, il est prouvé que ce type de pratique peut provoquer une polyomiélite. De nos jours, l’incidence de la maladie dans le tiers-monde épouse parfaitement la courbe du recours aux seringues. Dans les années 40, les vagues de polio coïncident avec la lutte vaccinale contre la dyphtérie. L’injection des vaccins tétanos et coqueluche peuvent également provoquer la polio. Pour preuve, l’apparition des paralysies se fait le plus souvent dans la zone d’inoculation. Après-guerre, deux phénomènes permettent de comprendre les crues épidémiques : le recours massif aux antibiotiques et la mode chirurgicale de l’ablation des amygdales. Dans sa grande inconscience, la médecine moderne a en effet longtemps considéré cet organe comme un appendice superflu. Or, il constitue l’avant-poste des défenses immunitaires. De nombreuses études anglo-saxonnes montrent que la fréquence et la sévérité de la polio est nettement plus élevée chez les amygdalesctomisés, et même chez ceux à qui on a simplement retiré les végétations. Actuellement, dans les pays occidentaux, il n’y quasiment plus que des polios vaccinales. Et dans le tiers-monde, la sensibilité aux virus sauvages a clairement augmenté suite aux vaccinations antipolio. Last but not least, il nous reste à pointer le rôle désastreux des médicaments antipyrétiques. Un entérovirus, ça ne résiste pas à une petite montée de température. Des expériences ont montré que le rendement de la culture du virus sur des cellules humaines à 39°C n’atteint que 0,2 à 0,4 % de ce qu’elle est à 37°C. Et que dans les cellules infectées laissées à 37°C pendant 4 heures puis portées à 39°C, la production du virus est bloquée quasi immédiatement. Comme quoi, la fièvre est un puissant médicament ! La manie de la faire baisser au moindre état fébrile pourrait à elle seule expliquer les complications de cette affection banale qu’est la polio à son premier stade. Dans son bouquin, le Dr Pilette raconte : « nous avons eu l’occasion d’interroger des personnes atteintes de séquelles polio. Toutes nous ont dit ceci : “le médecin est passé et m’a donné des médicaments pour la grippe et le lendemain j’étais paralysé“ ».
7. La polio se soigne facilement
On l’aura donc compris : la véritable prophylaxie de la poliomyélite repose sur de simples mesures d’hygiène et sur la restriction de ses causes médicales. Et quand la maladie se déclare, il y a encore moyen de la guérir ! Car voici, en conclusion de ce rapide survol, le plus énorme mensonge par omission de la propagande vaccinaliste : présentée comme incurable, la polio est au contraire facilement combattue ! Ce n’est pourtant pas un secret bien gardé, puisque je peux me contenter de reproduire ici un extrait de Wikipédia : « En 1948, après plusieurs années d’expériences sur l’utilisation de la vitamine C pour soigner des maladies virales, le Docteur Fred R. Klenner mit au point et utilisa une approche concrète et peu coûteuse pour soigner la polio, basée sur l’injection de doses massives (plusieurs dizaines de grammes par jour) de vitamine C. Sur 60 malades lors l’épidémie de 1948 en Caroline du nord, tous guérirent sans séquelles en 3 à 5 jours. Il fera connaitre sa méthode lors de la session annuelle de l’American Medical Association et publiera ultérieurement plusieurs articles sur le sujet, mais le manque d’intérêt de la part de la presse scientifique et des spécialistes faisant autorité dans le domaine à une époque où tout le monde pensait plutôt à la possibilité d’une vaccination, fera qu’il sera peu suivi et sa méthode tombera dans l’oubli ». Eh oui, vous avez bien lu : une remède aussi commun que la Vitamine C suffit à triompher de l’infection virale. Et ce n’est pas le seul ! En se basant sur les travaux du Pierre Delbet, le Dr Auguste Neveu a proposé, au milieu du xxe siècle, un traitement curatif par le chlorure de magnésium. Et il revendiqua de nombreuses guérisons, à la grande fureur du Pr Pierre Lépine, futur inventeur du vaccin oral inactivé, qui hurlait à la supercherie. Pour faire toute la lumière, Henri Geffroy, fondateur de La Vie Claire, proposa un jury d’honneur composé à égalité de médecins choisis par Lépine et Neveu. Un certain nombre de cas de polio avérés et reconnus comme tels par l’ensemble du jury devaient être confiés au Dr Neveu. C’était l’occasion idéale de le confondre si son traitement n’était qu’une illusion. Le Dr Neveu accepta aussitôt mais le Pr Lépine refusa, considérant que toute expérimentation nouvelle était superflue. L’expérience n’eut donc jamais lieu. Dans le chapitre où il raconte cette histoire, Michel Georget écrit que ce « traitement extrêmement bon marché rendrait sans doute les plus grands services, encore aujourd’hui, s’il était connu dans le tiers-monde ». Dans son ouvrage, le Dr Pilette mentionne quant à lui un troisième remède naturel réputé efficace, à savoir un supplément d’iode. Dans les années 50, plusieurs médecins ont testé avec succès ce type de traitement imaginé parce que la polio semblait davantage régner dans les pays n’ayant pas accès à le mer, comme la Suisse et l’Autriche. A l’instar de la vitamine C et du chlorure de magnésium, l’oligo élément marin fut cependant balayé par l’invention des différents vaccins, beaucoup plus rentables que des molécules non brevetables.
Conclusion
Car si celles-ci sont tombées dans l’oubli, c’est précisément parce que les grands laboratoires pharmaceutiques n’ont aucun intérêt financier à en explorer les vertus. La soif de profit des fabricants de vaccins permet en effet de comprendre pourquoi une maladie aisément évitable et guérissable est devenue l’épouvantable spectre qu’on agite aujourd’hui. Ce qui serait moins compréhensible, c’est que la foire aux bobards se prolonge encore longtemps et que les parents mieux informés que les juges en fassent toujours les frais. Et surtout que la santé de leurs enfants, de tous les enfants, continue d’être menacée par un vaccin dangereux, inutile et inefficace.
NOTES
« Vaccinations, les vérités indésirables », Michel Georget, Editions Dangles.
www.iniatiativecitoyenne.be
« Constituants des vaccins », Dr Jean Pilette, disponible en ligne sur le site de l’ALIS (voir ci-dessous)
« Nous te protégerons ! La poliomyélite, quel vaccin ? Quel Risque ? », Dr Jean Pilette, co-édition associative ( disponible à la librairie de l’association Alis (Association Liberté Information Santé) www.alis-France.com. Tél/fax : +33 -( 0)4 73 63 02 21.