Si je reprends la plume 8 jours plus tard que prévu, c’est que j’en étais bien incapable la semaine dernière : j’étais cloué au lit avec une vilaine grippe aux allures de bronchopneumonie. Une crève assez carabinée qui m’a considérablement fatigué, beaucoup fait tousser et occasionné d’intenses douleurs articulaires.
Mes symptômes ont débuté le 3 janvier et quinze jours après, je ne suis pas entièrement sorti d’affaire : je conserve un reliquat de toux et je sens bien que la forme olympique n’est pas encore au rendez-vous. En guise de consolation, j’ai lu dans le journal que j’étais en train de surfer sur la vague épidémique de grippe annuelle. La bonne vieille influenza ne se laisse plus voler la vedette par le corona et elle signe un retour musclé cette année.
Elle est aussi un tantinet en avance et a pris son envol mi-décembre, ce qui est bien normal lorsque l’automne se prend pour l’hiver et que les frimas s’en donnent à cœur joie. Ici en Ardenne belge, c’est déjà la cinquième fois de la saison que la neige tient au sol et qu’il gèle à pierre fendre la nuit.
L’engorgement des hôpitaux, rançon de l’hystérie
Malgré mon état d’abattement, j’ai doucement rigolé en parcourant les journaux. J’y ai en effet appris que les services d’urgences des hôpitaux étaient pris d’assaut et que l’afflux de malades devenait problématique. En France, plus de 80 établissements ont même activé le « plan blanc » prévoyant de surseoir aux soins non-urgents pour prendre en charge les patients affluant à l’hôpital.
Ce qui m’a franchement fait rire, c’est l’explication que les médias et les experts de plateau ont donnée de cet événement : au lieu de solliciter leur médecin traitant, de nombreux grippés ont pris la fâcheuse habitude de sauter cette étape et de s’adresser directement à une structure hospitalière. « Désormais, les gens trouvent normal de se rendre aux urgences pour une grippe, a notamment déploré l’urgentiste belge Philippe Devos. Avant, ils sollicitaient leur médecin traitant ou ils automédicaient. Maintenant qu’ils ne le font plus, ça noie les services d’urgences de malades qui pourraient être aussi bien soignés, voire mieux, en première ligne. En fait, ils ne pensent pas à consulter un généraliste, les urgences deviennent leur premier secours. »
Et de quand date ce « phénomène nouveau » ? De la « crise covid », pardi ! Selon le même Philippe Devos, c’est effectivement depuis 2020 que de nombreuses personnes en proie à une infection respiratoire boudent les cabinets médicaux et préfèrent aller d’office à l’hosto. Mais à qui la faute ? Il y a bientôt 5 ans, le même télétoubib était le premier à verser dans un alarmisme délirant : le coronavirus était un ennemi tellement vicieux et dangereux que seuls lui et ses collègues réanimateurs pouvaient lui faire la guerre. À l’époque, le donneur de leçon de morale ne trouvait rien à redire à la mise hors-jeu de la médecine générale et à l’interdiction qui était faite de combattre le fléau hors-hôpital.
« Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes » disait Bossuet. En l’occurrence, il faut vraiment être culotté pour fustiger un comportement que l’on a soi-même encouragé. C’est toutefois une bonne chose que les virocrates d’hier se plaignent sans vergogne de la saturation hospitalière actuelle : cela montre clairement que « la crise sanitaire » était bidon et que c’est seulement la réaction hystérique à la pseudo catastrophe covidienne qui a mis l’hôpital en tension.
Naguère, quand on ne faisait pas croire au retour de la peste noire et qu’on laissait les médecins soigner, le pic infectieux hivernal était assez facilement surmonté. Maintenant que le pli de la panique est pris et qu’une poussée de grippe saisonnière suffit à remplir les lits, il devient évident que cette situation est étrangère à la sévérité du syndrome. A posteriori, c’est la preuve par l’absurde que la pandémie était factice et que les artisans de la doxa se sont bien moqués de nous.
Retour sur une bouffonnerie française
Malheureusement, le foutage de gueule n’est pas terminé. J’en veux pour preuve l’étude réalisée à l’Institut Pasteur et publiée le 9 décembre dans BMC Global and Public Health. Dans ce travail pitoyable aussitôt mis en vitrine par le quotidien Le Monde, les chercheurs français soutiennent que les pays qui ont pris les mesures sanitaires les plus précoces s’en sont mieux sortis face au covid-19. Parmi les 13 pays européens analysés, ceux qui ont le plus rapidement et le plus drastiquement restreint les contacts sociaux entre leurs citoyens par des mesures liberticides (confinement, couvre-feu, fermeture des lieux publics…) auraient sauvé plus de vies et davantage préservé leur économie.
Sérieusement ? Bien sûr que non ! Il n’y a que les journalistes empressés de la presse subsidiée pour prendre au sérieux ce genre d’imposture. Lorsqu’on regarde cette étude d’un peu plus près, ses faiblesses et ses failles apparaissent au grand jour. C’est ce qu’ont fait des scientifiques belges membres du collectif Covid Rationnel dans leur « compilation n° 15 ». Le ton est policé mais leur lecture critique est accablante pour les 40 « Pasteuriens » embrigadés dans cette opération de manipulation.
D’abord, ces faussaires ont choisi l’indicateur (nombre d’admissions à l’hôpital à une date donnée) qui les arrangeait pour leur démonstration mais qui est loin d’être pertinent. Ensuite, ce même indicateur arbitraire est foncièrement biaisé puisqu’il ne fait pas la distinction entre les hospitalisés « pour covid » ou « avec covid ». Enfin, la date choisie pour chiffrer cet indicateur peut elle-même conduire à des déductions frauduleuses.
Prenant l’exemple de la Belgique, Covid Rationnel note que l’article scientifique fixe les premières mesures de confinement (fermetures des écoles, des discothèques, cafés et restaurants) au 18 mars 2020 alors qu’elles sont en réalité entrées en vigueur le 14 mars. Correction faite, la corrélation avec l’excès de mortalité devient alors non-significative. À l’inverse, Covid Rationnel a trouvé que plus la mobilité diminue en Europe durant la première vague, plus le nombre de morts augmente, ce qui invalide totalement le postulat originel !
De mon côté, j’ai demandé à Eusèbe Rioché de jeter un œil sur l’étude Pasteur. Sans surprise, l’auteur du livre « Covid-19, la guerre ouverte contre les peuples » est extrêmement négatif envers un travail qu’il qualifié de « révoltant » et de méthodologiquement calamiteux. Pourquoi ? Parce que ce torchon fait dire aux données le contraire de ce qu’elles révèlent ! « Quand on étudie leurs chiffres, estime Eusèbe, une seule conclusion s’impose : les pays qui n’ont pas eu de surmortalité sont exactement ceux qui n’ont pas (ou très peu) confiné : l’Allemagne, le Danemark, la Norvège et la Suisse. Les auteurs auraient donc dû conclure que le confinement est uniformément mauvais et que seule son absence est bénéfique ».
Leur hypothèse de départ était celle-ci : quand on mourait de 2020 à 2022, c’était à cause du covid ; et quand on ne mourait pas, c’était grâce au confinement et au vaccin. Toutes les affirmations de ces bouffons découlent de ce double préjugé initial. Comme d’habitude, la période vaccinale est ignorée au profit des « vagues » de telle sorte que les morts du vaccin sont attribués au virus. Et comme d’habitude, un décalage d’un mois est appliqué avant de comparer les courbes de vaccination à celles de surmortalité, ceci afin d’imputer les morts vaccinales au covid et la baisse des morts qui s’ensuit à la vaccination.
Autrement dit, l’Institut Pasteur réussit l’exploit de faire passer les survivants de l’injection pour ses bénéficiaires et ses nombreuses victimes pour des opposants ayant bien mérité leur sort. Vous avez-dit « malhonnêteté » ? Le mot est trop faible pour désigner la scandaleuse indignité de ces gardiens de la doxa. À ce niveau-là, ce n’est plus de l’incompétence mais une volonté délibérée de cacher la vérité.
La fiction des gains de fonction s’officialise
À propos de vérité bafouée, je suis stupéfait des vivats qu’a suscité début décembre le Rapport du Congrès américain sur la gestion du covid. Les uns après les autres, les médias alternatifs ont salué ce texte de 500 pages comme l’exposé complet et définitif des dessous et secrets de la crise sanitaire. Par exemple, France-Soir y est allé d’un grand coup de chapeau à ce document intitulé « Examen après action de la pandémie de covid-19 ; les leçons apprises et la voie à suivre ».
Certes, on peut se féliciter que cette enquête parlementaire pointe l’inefficacité et la contre-productivité des mesures sanitaires imposées aux populations, comme le port du masque et les lockdowns. On peut également applaudir le chapitre qui condamne l’obligation vaccinale et souligne les graves carences de la vaccinovigilance. Mais à part ça, comment peut-on se réjouir d’un rapport qui parvient à réunir le pire des deux doxas, la covidiste et la complotiste ?
Le « Select Subcomitee » nous raconte en effet qu’une terrible pandémie a ravagé la planète il y a 5 ans et que cet effroyable cataclysme provient « probablement » des recherches menées à Wuhan avec des financements US. Non seulement les rapporteurs souscrivent à la thèse du « virus chinois » mais ils officialisent en quelque sorte le narratif de sa dangerosité exceptionnelle résultant de son caractère artificiel.
Comme vous le savez, je ne crois pas du tout à la possibilité de « militariser » des microbes et de les transformer en armes biologiques. C’est un scénario parano et une mythologie biophobique qu’aucune preuve concrète n’est jamais venue étayer. Je trouve donc navrant et un peu désespérant que la fiction des gains de fonction devienne quasiment un credo incontesté.
Personnellement, j’y vois la griffe d’ingénieurs sociaux qui ont à la fois fabriqué la fable du virus tueur déferlant sur le globe et ajouté une dose de terreur en répandant la théorie de son origine « made in labo ». À mes yeux, ce récit mensonger est le récif vers lequel les naufrageurs plandémistes voulaient entraîner la résistance depuis le début, celle-ci s’auto-neutralisant en adhérant docilement à ce que j’ai appelé la « doxa bis ».
Heureusement, il existe encore quelques sources d’information permettant d’échapper à cet enfumage. Quitte à insister lourdement, je répète que l’ouvrage de Pierre Chaillot est à mon sens l’antidote le plus précieux aux discours dominants. Dans son bouquin, le statisticien démontre magistralement que toute la mascarade covid repose sur deux immenses escroqueries, celle des tests PCR et celle de la codification des maladies. Il n’y a pas eu de pandémie virale mais une gigantesque mystification rendue possible par cette double supercherie.
Dans cette vidéo que je rediffuse volontiers et qui n’a rien perdu en actualité, le collaborateur de Néosanté résume en 5 minutes comment a pu se produire cette méga coronarnaque. Le but ? Nous vendre l’injection expérimentale, bien entendu. Dans deux semaines, Pierre va sortir un nouveau livre consacré aux effrayants dégâts du vax, bien réels ceux-là. Inutile de préciser que j’ai déjà réservé mon exemplaire de ce nouveau brûlot. Pour 2025, je fais le vœu que les voiles se déchirent enfin sur la coque-vide 19 et ses doxas dystopiques.
Yves Rasir
” la coque-vide 19 ”
Pas mal trouvé pour un convalescent. C’est déposé ? :-)))))
Le pire c’est qu’il parait que ceux qui nous objectent “J’ai fait les trois; je n’ai eu aucun négatif. T’es un naïf manipulé” ne perdraient rien pour attendre.
Il y aurait des dégâts du “vaccin covid” qui ne se seraient pas encore “exprimés “dans l’organisme des mougeons encore en vie et/ou non-abimés
Et dire que tout cela aurait bien moins marché pour Pfizer et Cie si on avait depuis longtemps dépasteuriser les esprits et débaptiser les rues et les écoles honorant bien à tort le grand malfaiteur de l’humanité jurassien dont seule la maison natale est en ruine et pas encore la réputation usurpée de celui qui avait la rage … de s’auto-promotionner
Bonjour, j’ai aussi attrapé une sorte de grippe en décembre. Là j’en suis à la cinquième semaine. Pareil, une espèce de bronchite qui s’éternise, je n’arrive pas à me débarrasser de la toux. Et des maux de gorge et d’oreilles qui, selon les jours, diminuent ou s’intensifient. Je connais plusieurs personnes dans ce cas, qui n’arrivent pas à se débarrasser de la toux. J’ai une proche (en Ehpad) qui n’arrive pas à guérir d’un rhume depuis 2 mois. Dans la région de France où je vis, on a de copieux chem-trails, alors on ne sait pas ce que l’on respire.
Je vous remercie pour toutes vos infos-lettres et vous souhaite un bon rétablissement.
Cordialement.
Cher ami,
Je vous remercie infiniment pour l’envoi de vos écrits toujours remarquablement rédigés et très intéressants.
Je vois que vous avez subi la même “grippe” que moi en 2021. Je vous souhaite donc un prompt rétablissement, mais il est vrai que ce genre d’affection peut nous laisser longtemps patraques.
Que l’année déjà entamée vous réserve de bons moments de bonheur, d’énergie et de santé.
Pour ma part voilà plus d’un an que que je souffre suite à une fracture du col du fémur. J’ai abandonné depuis plusieurs années mes activités militantes mais sans abandonner, depuis mon domicile, le combat de toute ma vie : les vaccinations.
Bon courage pour continuer à tenir le cap et merci encore pour l’info essentielle que vous diffusez.
Avec mes très amicales pensées.