Il y a tout juste un an, je lançais une fusée de détresse en vous expliquant que notre maison d’édition était menacée de naufrage : notre situation financière était tellement mauvaise qu’il eût fallu un miracle pour la redresser. Trois semaines plus tard, je vous envoyais un nouveau message pour vous annoncer que le miracle s’était produit et que la réponse à mon appel avait dépassé toutes mes espérances. Grâce à cette bouée de sauvetage, nous allions pouvoir tenir un an et publier 11 nouveaux numéros de la revue Néosanté. Promesse tenue puisque les abonnés vont très bientôt recevoir leur exemplaire de juillet-août 2023 (couverture ci-dessous), en version papier ou en format numérique.
Dans ce message de remerciement, je signalais cependant que notre équilibre financier demeurait précaire. Pour poursuivre sa route et ne pas sombrer, notre mensuel devait conserver durablement ses abonnés, et même en augmenter le nombre pour faire face à l’explosion des coûts. Hélas, nous sommes aujourd’hui loin du compte : notre canard a encore perdu des plumes par rapport à l’an dernier. Si bien que nous nous retrouvons une nouvelle fois au bord du gouffre.
Serait-ce le signe que notre belle odyssée de 12 années est arrivée à son terme ? Devrais-je jeter le gant et renoncer à solliciter votre appui pour poursuivre l’aventure ? Je vous avoue que la perspective de « raccrocher les crampons », comme on dit en football, n’est pas pour me déplaire. C’est usant de tenir la barre d’un petit navire qui peut chavirer à tout moment, c’est stressant de faire patienter les créanciers qui vous pressent et c’est gênant de devoir chroniquement vous demander de l’aide. Il y a trois jours encore, j’étais prêt à rentrer au port et à replier les voiles de notre bateau prenant l’eau.
Mais en même temps, comme dirait l’autre, j’ai très envie de continuer à naviguer. D’abord parce que j’ai le sentiment que cette envie est largement partagée, comme en témoignent les nombreux messages d’encouragement et de satisfaction que nous recevons à la rédaction. Ensuite parce que je suis entouré d’un chouette équipage et que ce serait moche de le priver brutalement de boulot. Et enfin parce ces matelots enthousiastes et moi-même avons encore plein de projets rédactionnels à concrétiser. Pour la rentrée de septembre, nous avons notamment prévu un dossier sur un sujet crucial qu’aucun journal de santé naturelle n’a pourtant jamais abordé ! Je vous garantis que sa lecture va vous étonner et que vous en tirerez grand profit pour renforcer votre vitalité et éloigner la maladie. Fusant de toute part, les idées d’articles et d’interviews se bousculent également dans le planning automnal et hivernal de Néosanté.
Bref, il y a encore beaucoup de travail à accomplir, je m’accroche au gouvernail et espère bien traverser cette nouvelle tempête grâce à votre soutien sans faille. Je me dois cependant de vous préciser une chose : c’est la dernière fois que je vous demande un coup de pouce ! Je me suis en effet fixé l’objectif de réaliser encore 15 numéros de la revue, ce qui me fera un total symbolique de 150 Néosanté au compteur. Si j’y parviens, j’aurai alors 65 ans et il sera temps pour moi de céder le « bébé ». Soit à un éditeur capable d’en assurer la pérennité, soit à un jeune journaliste dynamique désireux de relever le défi. Je resterai peut-être sur le pont – la guerre de l’information est loin d’être terminée – mais je rendrai certainement mes galons de capitaine à la fin de l’année 2024.
D’ici là, je table donc sur votre coopération pour maintenir notre embarcation à flot. Comment ? Il y a trois façons principales de nous porter assistance :
- En vous abonnant ou en vous réabonnant à la revue Néosanté.
Si seulement 5% des lecteurs de l’infolettre sautaient le pas, notre budget serait bouclé pour les 15 numéros à venir.
- En offrant un abonnement-cadeau à l’un(e) de vos ami(e)s ou connaissances. Si un(e) abonné(e) actuel(le) sur dix posait ce geste (50 € pour l’abonnement papier, 36 € pour l’abonnement numérique), nous serions également tirés d’affaire.
- En faisant un don à notre maison d’édition, une possibilité que nous avons appelée « contribution volontaire » dans la boutique de notre site.
Si à peine la moitié des lecteurs du billet hebdomadaire versait seulement 5 €, cela sauverait également le mensuel pour plus d’une année.
- Concernant la formule de soutien n° 1, je rappelle que les anciens abonné(e)s bénéficient de 10% de réduction en cas de réabonnement. Pour qu’elle s’applique, Il faut cliquer sur la catégorie « Revue pour VOTRE PAYS >> réabonnement » dans la boutique.
- Concernant la formule de soutien° 2 (AboKADO dans notre webshop), je rappelle qu’elle donne droit à 3 mois d’abonnement gratuits sur votre propre abonnement. Si vous abonnez 5 personnes, vous serez donc abonné(e) gratuitement pour 15 numéros !
- Concernant la formule de soutien n° 3, je rappelle à nos lecteurs français que nous sommes situés en Belgique et que le fisc belge ne permet pas de déduire de ses impôts des dons faits à des entreprises privées. Sur demande, nous pouvons néanmoins émettre une facture adroitement libellée,ce qui est parfaitement légal.
Persuadé que ce nouvel appel à soutien sera encore entendu et que je pourrai aller au bout de mon dernier voyage en tant que commandant de bord de Néosanté, je vous remercie d’avance de votre ultime coup de pouce. On ne lâche rien !
Yves Rasir
PS : Grâce au soutien reçu l’an dernier, j’ai pu recruter Éric, un gars de mon village bien plus doué que moi en informatique. Il a complètement rénové la boutique de notre site, en simplifiant énormément la navigation et la procédure de payement.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore visitée, il est cependant nécessaire de créer un nouveau compte car les historiques étaient irrécupérables dans le nouveau webshop. Vous pouvez y régler vos achats avec toute carte de crédit ou via Paypal. À toute fin utile, je rappelle aux Français et aux Canadiens qu’ils peuvent aussi nous envoyer un chèque (Néosanté éditions, Chevron 66 – 4987 Stoumont – Belgique) et à tous les Européens – sauf aux Suisses, dont les banques se sucrent goulûment – que le virement bancaire est la formule la plus intéressante pour un bénéficiaire. Notre IBAN : BE31 7310 1547 9555.