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Big Pharma

Voyage en Sidabsurdie

Par 30 novembre 2016mars 14th, 2023Pas de commentaires

Si vous lisez Néosanté depuis un certain temps, vous savez ce que nous pensons du sida : s’il existe – ce que certains scientifiques contestent – , le VIH n’est nullement la cause du syndrome d’immunodéficience acquise. Il est tout au plus un cofacteur de l’effondrement immunitaire, comme l’avait admis le Pr Luc Montagnier avant de se défiler et de se reconvertir dans la médecine alternative. Cette maladie prétendument infectieuse et contagieuse a déjoué tous les pronostics apocalyptiques et ne s’est jamais muée en épidémie, contrairement à ce qu’on veut toujours nous faire croire. Le sida, c’est la plus grande escroquerie médico-commerciale de l’ère moderne ! Dans notre mensuel (numéros 4, 17, 28 et 53, entre autres) , nous avons déjà expliqué en long et en large comment ce mythe s’est élaboré et comment il a continue à mystifier les foules copieusement désinformées. Et dans Néosanté Hebdo, j’ai épinglé de temps en temps (notamment ici ) certains aspects de cette intoxication médiatique. Cette année, je voulais passer mon tour et ne plus vous fatiguer avec ça. Mais à l’approche de la Journée Mondiale de lutte contre le sida, je suis  tombé sur des articles qui m’ont une nouvelle fois interpellé tant ils étaient truffés d’incohérences et de sottises. Je ne peux donc pas m’empêcher  de revenir encore une fois sur  ce pseudo fléau  en relevant trois grandes « sidabsurdités » lues dernièrement dans la presse. C’est ma façon à moi de célébrer le 1er décembre….

Les séropositifs devraient pulluler

Je lis ceci dans mon journal favori : « « Quelque 35% des personnes VIH + sont diagnostiquées tardivement. Et le temps moyen estimé séparant l’infection du diagnostic VIH est de 2,15 années. Période durant laquelle le séropositif qui s’ignore peut, à son insu, contaminer jusqu’à huit à douze personnes ».  Sans être statisticien, on perçoit tout de suite qu’il y a comme un problème : si ces chiffres étaient vrais, les séropositifs courraient les rues ! En Belgique, par exemple, il y a environ 1000 tests positifs par an.  Les 350 personnes découvrant tardivement leur état sont censées avoir infecté chacune 5 partenaires par an, lesquel(le)s ont à leur tour contaminé 5 autres « victimes », et ainsi de suite. Au bas mot, il devrait y avoir des milliers de nouvelles infections annuelles ! Sortie de nulle part, cette évaluation de 35 % de patients ignorants (l’OMS parle de 40  à 50%) a été martelée pour promouvoir l’autodépistage et faire ainsi gonfler la clientèle des trithérapies. Avec le test-minute autorisé en France et en Belgique, gageons que ces deux pays vont enregistrer une forte hausse des ventes d’antiviraux dans les prochaines années.

Les sidas déclarés devraient augmenter

Le plus aberrant, c’est que ces statistiques de « séropositivité ignorée » côtoient l’affirmation selon laquelle le recul du sida serait imputable au succès des trithérapies. On nous dit que ces médicaments sont indispensables pour rester en bonne santé, et dans le même temps on nous explique que 35 à 50% des porteurs du virus ne se soignent pas puisqu’ils ne se savent pas infectés. Bonjour la contradiction ! En toute logique, de nombreux séropositifs « tardifs » devraient être découverts au stade de l’immunodéficience sévère, avec  son cortège de maladies opportunistes typiques. Or c’est exactement le contraire qui se passe.  Les cas de sida déclarés  sont en très forte diminution  et les pathologies associées (sarcome de Kaposi, pneumocystose…) se raréfient. En Belgique, on a même fermé des ailes hospitalières entières par manque de malades ! La seule façon de masquer cette incohérence flagrante,  ainsi que la précédente, c’est de traiter les séropositifs avant même qu’ils le soient. Ainsi, les « experts » pourront prétendre que la médicalisation fait reculer à la fois l’infection et l’immunodépression.  Bingo, Big Pharma a précisément inventé le Truvada, ce médoc que les personnes à risques sont incitées à consommer préventivement.  Le crime sera bientôt parfait et la fausse épidémie sera ainsi accréditée par les fausses victoires  sur un faux coupable.

Les femmes devraient égaler les hommes

Le marché du sida se cherche néanmoins de nouveaux débouchés. Ainsi, depuis quelques années, on nous « informe » que les contaminations se font de plus en plus souvent par rapport hétérosexuel. Dans le journal Le Monde, j’apprends par exemple qu’en France,  56% des personnes ayant découvert leur séropositivité ces dernières années auraient été infectées par un partenaire de sexe opposé. Moi, je veux bien. Mais à ce que je sache, rien ne permet de le prouver. La médecine n’a jamais filmé un virus en train de s’implanter en terrain étranger. Ces statistiques résultent d’anamnèses escamotant un peu vite la bisexualité inavouée, l’homosexualité cachée et la toxicomanie discrète. Mais admettons que ce soit une réalité et que le sida soit en train de s’ « hétérosexualiser ». Dans le même quotidien, on me précise que la contamination intersexuée concerne 37% des hommes et  98% des femmes diagnostiqué(e)s. Normal puisque, selon la théorie classique,  le sperme contamine beaucoup plus facilement que le sang via les muqueuses blessées.  Mais c’est justement là que réside l’anomalie : comme les couples hommes/femmes ne sont pas fans du préservatif (on n’arrête pas de nous le dire en le déplorant) et que la gent masculine est hautement contagieuse, il devrait y avoir beaucoup plus de séropositives qu’il n’y en a. Or,  c’est une constante depuis les débuts de la soi-disant épidémie,  l’écrasante majorité des HIV + sont des hommes. Et parmi eux, la proportion d’ HSH (hommes ayant des relations avec des hommes) demeure également très majoritaire. Si on retranche les ressortissantes africaines venues se faire soigner en Europe, le pourcentage de porteuses « autochtones » est même ridiculement bas (7%. en France).  En Belgique, c’est toujours la même poignée de témoins féminins que les médias exposent depuis 30 ans. Où sont donc toutes les autres ?  Si le HIV était sexuellement transmissible, l’égalité des sexes, ou du moins une tendance vers la parité,  devrait être de mise en matière de séropositivité et de sida déclaré. Comme ce n’est  manifestement pas le cas, il crève les yeux que l’hypothèse virale est une absurdité.

Mon défi tient toujours

Pour conclure ce bref survol d’un nid de canards,  j’aimerais rappeler le défi que j’ai lancé en 2002 dans mon ancien magazine BIOINFO (cliquez ici pour en prendre connaissance).  Dans cet éditorial, je demandais aux partisans de la thèse officielle de me présenter  un(e) seul(e) sidéen(ne)  hétérosexuel(e) ayant déclaré la maladie et qui ne soit ni drogué, ni hémophile, ni polytransfusé, ni traité à l’AZT, ni originaire d’un pays du Tiers-Monde où il (elle) aurait eu à souffrir d’un manque d’hygiène élémentaire. Aujourd’hui, je rajouterais : ni traité aux antirétroviraux, ni ayant subi répétitivement des antibiothérapies à large spectre, ni consommateur de poppers, ces   petites bouteilles contenant un psychostimulant prisé des gays et suspecté par les « repenseurs du sida » d’être le principal facteur causal de la maladie en Occident. Bien sûr, ça fait beaucoup de « ni » et ça limite très fort le panel potentiel, surtout par le fait de la médicalisation généralisée.  Mais un(e) tel(le) patient(e) ne doit pas être impossible à trouver puisque beaucoup de séropositifs sont hétéros,  ignorent leur état et ne se soignent pas (encore). Donc je maintiens ma demande de pouvoir  rencontrer une telle personne immunodéprimée. Et si elle existe, je réitère mon engagement à confesser publiquement mon erreur dissidente et à renoncer au journalisme en guise d’expiation. Ce ne serait pas une pénitence car je suis vraiment lassé de voyager en Sidabsurdie.  Qui aura la bonté de m’obliger à changer de boulot ?

 

Yves Rasir

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