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interview

WILLY BARRAL : « Le corps de l’enfant raconte l’histoire émotionnelle de ses parents »

Par 1 avril 2012juin 5th, 2023Un commentaire

Eczéma, bronchites chroniques, autisme… Et si, par ces symptômes, l’enfant exprimait les non-dits familiaux, transmis de génération en génération ? Des « dire du corps » du tout-petit qui n’a pas encore la parole pour s’exprimer.

Le corps pense, nous dit Willy Barral, psychanalyste, formé par Françoise Dolto et Pierre Solié, dans son passionnant ouvrage «Le corps de l’enfant est le langage de l’histoire de ses parents». Il y insuffle un immense espoir en affirmant que les cicatrices du curriculum vitae familial ne sont pas irrécupérables, et encore moins désespérées…pour peu que l’on sache écouter ce qui cherche à se dire via un symptôme et remonter aux émotions correspondantes, à partir des
histoires passées. Car il est question, le plus souvent, d’un symptôme familial qui ne demande qu’à être retrouvé pour en dégager le sens perdu. Et ainsi « libérer » l’enfant… futur adulte et vraisemblablement parent.

Il est l’une des voix les plus libres et les plus originales de la psychanalyse », a dit de lui le philosophe-écrivain, spécialiste de Jung, Michel Cazenave… Willy Barral a eu « la chance » (sic) de faire sa formation d’analyste avec Françoise Dolto. « Je lui dois beaucoup », souligne-t-il. Toute sa pratique de psychanalyste entre en résonance avec les idées phares défendues par cette grande Dame de la petite enfance : l’importance de l’écoute et du « parler vrai » avec l’enfant, capable (même in utero ou bébé) de tout entendre et comprendre lorsqu’on lui parle, ou lorsqu’on ressent fortement des choses, sans même en parler ; dès lors la probabilité, aussi, que ce qui n’est pas mis en mots sera exprimé en « maux », et possiblement transmis de génération en génération.
Avant même sa rencontre avec Françoise Dolto, Willy Barral s’est confronté à l’énigme de la communication avec des enfants autistes, alors qu’il était directeur d’un hôpital de jour. Président-Fondateur de l’Association La Harpe-Enfant de droit depuis 1985, c’est à lui que l’on doit l’organisation à l’Unesco, en janvier 1990, du premier colloque international en hommage à Françoise Dolto, intitulé « La Révolution des Petits Pas », dans la foulée de la signature à l’ONU de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (1989).
« C’est avec clarté et simplicité que Willy Barral nous emporte et nous invite à une réflexion sur le sens de nos maladies, de nos maux, et c’est avec une vision optimiste qu’il nous éclaire sur les divers chemins vers la guérison », dira le journaliste scientifique Jean-Yves Bilien dans son film réalisé autour de sa pensée (voir encadré «Aller plus loin»). Au cours du long entretien qu’il nous a accordé à Paris, où il consulte, Willy Barral nous convie à la rencontre d’un nouveau paradigme, un « langage-corps » que le nourrisson, l’enfant, adresse à ses parents… Sachons nous mettre à son écoute. Vraiment.

Vous parlez d’un « dire du corps » : comment un corps peut-il parler ?

D’abord, parce que le corps pense. C’est en 1986, au cours d’un colloque à Strasbourg, que Françoise Dolto nous a déclaré : « Le corps de l’enfant est le langage de l’histoire de ses parents. » Pour elle, contrairement à ce que la biologie nous enseignait jusque là, nous ne sommes pas des êtres qui partiraient de leur corps pour construire leur esprit. Il serait plus vrai de dire, à l’inverse, que c’est l’esprit qui est premier et informe le corps. Le docteur Françoise Dolto, psychanalyste, va confirmer, par ses travaux cliniques, ce que Freud lui-même avait déjà découvert : l’inconscient préexiste au conscient. Ce que l’on appelle « psyché », chez l’être humain, préexiste à l’élaboration consciente du corps. C’est précisément ce dynamisme de l’esprit sur le corps que conceptualise Françoise Dolto par ce qu’elle a appelé «l’image inconsciente du corps», théorie corporelle du langage exposée dans le livre que j’ai consacré au sujet : Françoise Dolto : c’est la parole qui fait vivre ; une théorie corporelle du langage (Gallimard, 1999).

Comment s’opère le lien subtil entre l’esprit et le corps ?

Il y a de l’inconscient dans le corps, parce qu’il y a une mémoire cellulaire archaïque, une intelligence cellulaire. Comment cela se construit-il ? Dans un premier temps, la cellule capte tous les stimuli extérieurs et les « engramme » ; elle va ensuite envoyer le message au cerveau par le canal de l’influx nerveux. Cela passe par nos ressentis, donc nos émotions, notre corps émotionnel. Le cerveau limbique, qui transfère et véhicule les émotions au cerveau, est formé très tôt dans le fœtus, bien avant les os. Le fœtus est donc une éponge ; on a pu le vérifier grâce aux travaux de Lucien Mélèse, qui a montré le lien entre l’épilepsie de l’enfant et certains stress traumatiques de la mère enceinte. Cette mémoire cellulaire a été évoquée par le docteur Jean-Marie Delassus, dans Le Génie du fœtus (Dunod, 2001). Voici ce qu’il en dit : « La première mémoire prénatale est une mémoire par imprégnation (…) elle est une première mémoire qui ne sait rien, ne peut rien dire (…), elle ne garde aucun souvenir, elle est le souvenir même (…) inscrite dans le corps lui-même. Ce corps qui va venir au monde ne peut être infidèle à sa mémoire (…) la chair est notre seconde mémoire. »

Plus précisément, comment l’enfant peut-il « écrire » dans son corps les non-dits de ses parents ?

Françoise Dolto considérait l’enfant comme un sujet de désir autonome. Elle disait qu’il était appelé par le désir de communiquer dès sa conception. Ce désir qui s’articulera plus tard autour du langage, est donc d’abord présent dans le corps. Avec sa peau, ses sens, son corps, son inconscient, l’enfant happe, capte et intègre l’histoire psychique de ses parents et de ses aïeux. Pour être plus précis, Françoise Dolto a découvert que le bébé « duplique » in utero les activités émotionnelles et psychiques de ses deux parents, et donc de ses deux lignées : c’était cela, pour elle, s’incarner (littéralement) dans une double lignée, dans une histoire familiale. Dolto n’a pas imaginé cela, elle l’a constaté. Dans les dessins ou les modelages qu’elle recevait, les enfants racontaient des traumas vécus in utero – qu’ils n’étaient pas censés connaître, du moins avec leur « tête » – ou des événements, des choses dont leurs parents n’avaient jamais entendu parler, mais qui étaient ensuite validés par les grands-parents (Jung disait qu’il ne recevait d’ailleurs pas d’enfants, sans les grands-parents) ! Ce qu’ils expriment, ce sont les non-dits familiaux, les « cadavres dans le placard » (Anne Ancelin Schützenberger, à qui l’on doit la psychogénéalogie, parle de secrets). Le bébé, donc, communique avec ses cinq sens, mais comme les parents ne comprennent pas forcément cette communication subtile, ils considèrent que communiquer, c’est parler.

Pourriez-vous nous éclairer avec un cas précis ?

Je vais vous parler d’un cas hallucinant que je n’ai jamais évoqué, et qui illustre avec pertinence le fait que l’enfant duplique la constellation familiale. J’ai été appelé un jour, avec Didier Dumas (décédé depuis) et Catherine Dolto, pour une consultation auprès d’une petite autiste. Cela se passait avec Anne-Marguerite Vexiau, qui a créé la Psychophanie (1). Dans cette technique qui fonctionne d’inconscient à inconscient, elle soutient la main de la personne (qui n’a pas la parole pour s’exprimer: bébé, handicapé…) et lui présente un clavier d’ordinateur ; elle accompagne le mouvement de la main du patient – ce que l’inconscient de la personne exprime – et lit les phrases qui s’inscrivent. La petite autiste était accompagnée de ses parents et de son petit frère, un nourrisson. Le travail commence avec la petite, et dans son premier message, elle dit : « Mort dans la pièce. » A.M Vexiau nous demande si l’un de nous a perdu récemment un être cher. Je réponds que j’ai perdu mon père 8 jours plus tôt. « Veux-tu que ce monsieur sorte ? », lui demande A.M. Vexiau. La petite répond : « Non, lui c’est un gentil… » Ce qui me frappait pendant qu’A.M. Vexiau travaillait avec la petite fille, c’est que son frère avait les yeux braqués sur sa sœur ; or nous étions nombreux et son attention de bébé aurait dû être attirée par les bruits, les voix… Je me suis dit, il se passe quelque chose entre ces deux enfants… A.M Vexiau a alors proposé d’entrer aussi en contact avec le nourrisson, avec son accord. Le bébé accepte et le premier message parle de contentement : «Ai bu lait» (ce que la maman confirme ; il venait de téter dans la salle d’attente). Ensuite, c’est hallucinant, il dit : « Horreur…des millions de morts que j’ai vu. » A.M Vexiau lui dit : « Tu ne peux pas avoir vu ça, tu viens d’arriver. » Nous apprenons alors des parents qu’ils sont juifs… Le bébé témoignait en fait de l’histoire de ses grands-parents ; on voit comment le message a traversé la mère sans l’inquiéter, et s’engramme chez le fils.

Mais cela n’explique pas pourquoi le bébé ne quittait pas sa sœur des yeux…

J’y arrive. La communication continue entre A.M. Vexiau et le nourrisson. « Je veux repartir », dit-il. Elle lui répond : « Mais tu viens d’arriver ? ». Il tape alors : « Aide-moi à ancrer mes pieds dans le bitume. » En d’autres mots : il lui demandait de l’aider à s’incarner. Ce à quoi nous avons répondu que nous étions tous là pour ça. Et le nourrisson d’ajouter : « Je suis venu pour ma sœur qui va avoir besoin de moi. » (D’où son regard !) Voilà que ce nourrisson nous parle de sa mission !! Nous étions tous impressionnés.

Au-delà de son histoire transgénérationnelle, l’enfant peut-il dupliquer un inconscient collectif ?

Avant de parler d’inconscient collectif, je parlerais d’inconscient familial, qui lui-même peut être frappé au sceau de l’histoire d’un peuple. Que grâce à Jung, on peut appeler «inconscient collectif» (mot qui a prêté à tant de malentendus !) ; c’est l’âme du monde qui se manifeste par les archétypes… « Nous ne sommes pas d’aujourd’hui ni d’hier ; nous sommes d’un âge immense », a dit Jung.

La complexification des liens et interactions transgénérationnelles dans les familles recomposées vient-elle poser de nouveaux problèmes de « bagages » familiaux ?

Bien sûr que cela peut compliquer les choses, mais comme l’esprit de l’enfant est malléable par excellence (au sens de la mobilité psychique), sa capacité d’adaptation est immense. Et, au risque de faire bondir certains, j’ajouterais qu’une famille recomposée est parfois préférable à une famille biologique de départ. Une mère biologique rejetante est beaucoup plus nocive qu’une belle-mère ou une mère adoptive !

Les affaires familiales étant pour le moins répandues, pourquoi les enfants ne développent-ils pas tous des engrammes pathologiques, des troubles psychosomatiques ? Peut-on agir en amont ?

Bien sûr que les affaires familiales sont généralisées, mais elles ne se marquent pas de la même manière et ne font pas nécessairement un trauma ou un résidu pathologique pour tous ! Tout va se jouer au moment de la conception, de l’accueil de la mère (de sa grossesse, de l’enfant…), et ensuite durant les 7 premières années de la vie de l’enfant ; tout se joue avant 6 ans, comme dit l’autre ! Cela n’a rien à voir avec une prédestination, mais tout à voir avec le lien psychoaffectif qui unit la mère et l’enfant, et qui, à cet âge-là, représente les racines de la vie.

Dans votre livre, vous faites une distinction claire entre le secret et le non-dit…

Le secret est un droit et une nécessité, car il est fondateur de la sécurité psychique. Le secret ne regarde que soi, sa nature est strictement privée, intime. Le non dit, au contraire, consiste à taire ou à cacher ce qui fait partie de l’histoire de la famille, ce qui appartient à tous, à des degrés variables. La honte est la plupart du temps à l’origine du non-dit. Ce qui est non-dit restera dissimulé, mais la honte qu’il génère coulera de génération en génération jusqu’à ce que l’abcès soit crevé. On comprend ainsi pourquoi l’enfant porteur du trouble psychosomatique est à la fois celui que l’on désire faire taire (« Ce n’est rien, ce mal de ventre ») et celui par qui la délivrance peut advenir (« Faites quelque chose, nous, on ne sait plus quoi faire »).

Peut-on révéler un non-dit à un enfant, à n’importe quel âge ?

Non ! Rien ne doit être révélé à un enfant tant qu’il ne le demande pas. Très tôt, l’enfant demande : « Dis papa, est-ce que tu es mon vrai papa ? » S’il ne pose pas la question, il n’a pas à être encombré. S’il la pose, il faut « parler vrai ». Il faut savoir que notre inconscient est notre meilleur ami ; il travaille en vérité et par censure pour nous protéger de la lumière éclatante qui pourrait nous aveugler si nous n’étions pas prêts à découvrir notre histoire… On associe souvent la pensée de Françoise Dolto au « tout permis » ou au « tout dire » à l’enfant, mais ce n’est pas exact. Oui, il est nécessaire, vital même, de lever le voile sur les non-dits, mais il faut attendre que l’enfant amène le matériel lui-même, sous forme graphique (dessin…), langagière, comportementale, symptomatique. Alors, c’est l’heure !

Cette demande de l’enfant n’est donc pas toujours formulée en mots…

Il n’y a pas besoin d’être dans les mots du langage pour être dans la parole interrelationnelle, psychique ! Aux parents de savoir décoder les rébus de leurs enfants. D’où les Maisons Vertes pour les y aider ; il y en a près de 300 dans le monde (2). Créées à l’initiative de Françoise Dolto, elles sont un lieu de parole pour les troubles psychosomatiques de la petite enfance d’avant le langage verbal lui-même. C’est le lieu idéal pour tous ceux qui se posent des questions.

Vous dites : « On ne peut pas tout comprendre. » En tant que parents, chercher à comprendre, à décrypter à tout prix le sens des symptômes de l’enfant, ne serait-ce pas entraver son libre arbitre ; nier en quelque sorte le cheminement qu’il a à faire, son intelligence propre ?

Chaque trouble s’inscrit dans une histoire singulière et s’exprime donc de manière singulière (bégaiements, maux de ventre, asthme, angines chroniques, etc.). Avant de comprendre le symptôme, il faut d’abord tenter de s’affranchir du désir de vouloir tout maîtriser. Il y a à reconnaître cette souffrance qui ne sait pas se dire autrement. Souvent quand le parent reconnaît à son enfant l’urgence du «dire» de son corps, le symptôme disparaît. L’enfant n’est pas que « malade », il détient un savoir (on sous-estime l’intelligence créative des enfants !), c’est pourquoi on peut lui demander qu’il nous guide : « Par où puis-je passer pour te comprendre ? » La réponse est là, déjà prête, elle n’est pas cette énigme accessible aux seuls psychanalystes. Je répète que quand l’enfant n’est pas dans le langage, les parents peuvent se rendre avec lui dans une Maison Verte. Mais on peut aussi consulter un professionnel.

Le véritable thérapeute est donc le corps du sujet lui-même, aussi petit soit-il ?

Absolument…pourvu qu’on veuille bien consentir à penser le corps comme un corps qui pense ! À ce sujet, j’aime citer Nietzche, mon philosophe préféré : « Si j’ai quelque unité en moi, elle ne consiste pas dans mon moi conscient, dans le sentir, le vouloir, le penser ; elle est ailleurs : dans la sagesse globale de mon organisme occupé à se conserver, à assimiler, à éliminer, à veiller au danger ; mon moi conscient n’en est que l’instrument. »

Quand est-ce le moment d’agir pour un enfant devenu adulte, dont le « dire du corps » n’a pas été entendu lorsqu’il était petit, et souffre de mal-être, de troubles psychosomatiques ?

La question est : quand est-ce que je désire, en tant que sujet autonome, me différencier au niveau de l’engramme familial ?… Certains symptômes agissent comme un leurre opportun, qui permet d’occulter le vrai questionnement sous-jacent. J’invite les personnes à réfléchir autrement, à l’aune de ma propre expérience. À 60 ans, le neurologue m’a annoncé que j’étais atteint d’une SEP (Sclérose en Plaques). J’ai refusé les médicaments, mais avant de faire appel à des approches alternatives, j’avais une question fondamentale à résoudre. Il faut savoir que le diagnostic est tombé le 1er avril, jour anniversaire du suicide de mon frère (ce qu’on appelle, en transgénérationnel, le syndrome anniversaire)… Alors, quand le diagnostic est tombé, je me suis posé la seule question qui vaille : « Willy, veux-tu vivre ou mourir ? Es-tu dans le jouir-vivre ou le jouir-mourir ? » Je me suis juré que je n’irais pas vers d’autres formes de thérapie, tant que je n’aurais pas résolu cette question. J’ai passé un mois de méditation intensive, où je me suis demandé sans la moindre complaisance : « Veux-tu rejoindre ton être cher, et mourir ? Veux-tu rester avec ta femme, tes petits-enfants, donc vivre ? Où en es-tu dans ton conflit interne ?… » Je pense qu’on ne peut pas sortir d’une maladie auto-immune en faisant l’économie de l’autoanalyse, sans se concentrer autour de la question vitale du jouir-vivre ou du jouir-mourir… Après, j’ai mis en route des béquilles et je suis sorti de la maladie, mais l’essentiel est la clarification du désir en conflit interne. Pour moi, le persécuteur est toujours à l’interne.

La voie vers la guérison n’est donc pas un combat contre la maladie, mais plutôt la quête d’une profonde compréhension intérieure…

L’enjeu d’une maladie n’est en effet certainement pas de combattre, mais de comprendre et de consentir à l’accueillir comme révélatrice d’une forme de guérison possible, qui dépasse le corps physique. On peut mourir d’une maladie les yeux ouverts, dans l’intelligence et l’Éveil. La maladie vous aura peut-être « rendu service » pour avancer dans la question vitale de savoir ce qui vous habite.

Qu’est-ce qui doit nous pousser à consulter en tant que parents ?

Lorsqu’un symptôme de l’enfant s’avère ingérable pour les parents. Même s’il n’est jamais trop tard – car rien n’est totalement définitif pour la construction de l’être, il peut être très tard. On court alors le risque de « bétonner » les symptômes pathologiques. Mieux vaut donc consulter précocement. La médecine préventive reste plus efficace que la curative.

Comment faire pour ne pas tomber dans une culpabilité mortifère quand l’enfant exprime sa « mal-à-dit » ?

Les parents n’ont pas à culpabiliser ! Françoise Dolto leur disait : « C’est de votre fait et non de votre faute. » Être parent, c’est être responsable. Si l’on accepte d’entendre ce que l’inconscient cherche à nous dire, alors les symptômes n’ont plus de raison d’être.

Propos recueillis par Carine Anselme

NOTES:
(1) À lire : Je choisis ta main pour parler, Anne-Marguerite Vexiau (Robert Laffont, 2005)
(2) www.lamaisonverte.asso.fr – En Belgique : www.lesmaisonsvertes.be

Pour aller plus loin

• (1) À lire : «Le corps de l’enfant est le langage de l’histoire de ses parents», préfacé par Catherine Dolto, Anne Ancelin Schützenberger et Michel Cazenave (Petite Bibliothèque Payot, 2011) ; «Françoise Dolto, c’est la parole qui fait vivre, Une théorie corporelle du langage» (Gallimard, 1999).
• À voir : «Entretiens avec Willy Barral», réalisé par Jean-Yves Bilien, spécialiste de films documentaires d’investigation – santé et science (www.jeanyvesbilien.com).
• Presse : Willy Barral a participé au dossier Le Prana – Savoir vivre de lumière d’ enquêtes de santé n°11 (Janvier 2012), à commander sur www.enquetesdesante.com
• Internet : http://web.me.com/willybarral

Un commentaire

  • berge dit :

    super !on peut avec ces bases transmettre l’essentiel à ceux qui se sentent prêts à aller plus loin voila merci:

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