ça avait commencé avec quatre petits points blancs très douloureux, comme une piqûre d’insecte venimeux, En quelques jours, des pustules suintantes sur un oeil tellement gonflé que les paupières ne servaient plus à grand chose, style « éléphant man «. L’hôpital n’avait pas eu de mal à me donner le diagnostic et guère de remèdes.
Avec mes fiches de Décodage Biologique, je savais que le zona correspondrait a un conflit de séparation inscrit dans le chorion cutané suivant des trajets nerveux, et à un conflit de souillure, d’attaque à son intégrité, qui relève du mésoderme. Pour libérer un psychisme trop stressé le corps cherche une aide dans les organes concernés par la situation conflictuelle.
ça correspondait bien au climat d’une violente dispute que j’avais vécu quelques jours auparavant. Je ne m’étais pas sentie comprise, écoutée par mon partenaire dans mes difficultés relationnelles avec ma nouvelle belle-mère hideusement collée à son fils quinquagénaire, son bâton de vieillesse !
Dans ces cas-là, je savais bien me retirer dans ma bulle rageuse (séparation) et je prenais toute approche de réconciliation (une main tendue dans le lit) comme une manipulation dangereuse (l’attaque). Je l’avais rejeté violemment toute la nuit, déterminée à ne pas me « faire avoir «. Il dormait à ma droite.
Après deux mariages « ratés « et 30 ans de vie conjugale conflictuelle, il se jouait dans cette scène, l’aboutissement d’une attitude relationnelle devenue trop étriquée.
C’est la douleur physique qui m’a fait faire le chemin. Après trois jours et trois nuits passés avec un fer à repasser en pleine figure (réglage coton-lin), le paysage intérieur de mes stratégies et de mes priorités à changé. Un besoin de bien-être et d’amour comme l’air frais du matin. De la compassion pour cette belle-mère qui se débattait comme moi dans ses peurs.
Ce fut un plongeon en enfer d’une semaine, mais j’en suis sortie capable à nouveau de tendresse et avec un potentiel de changement. Plus tard j’ai pu faire aussi la relation avec l’attitude défensive et agressive de mon père, né au siècle dernier et qui s’était débattu toute sa vie avec un monde dont il n’avait pas trouvé les clés.